Cet ouvrage est probablement le premier édité après la mort de Georges Guynemer le 11 septembre 1917. L'auteur, Thomas Georges, aborde brièvement la jeunesse de Guynemer et son parcours jusqu'à son arrivée à l'escadrille  M.S.3 qui deviendra plus tard "L'escadrille des cigognes". Il relate ensuite, dans l'ordre chronologique, une série de faits et d'anecdotes de la vie de l'aviateur jusqu'à sa fin.
Moins riche que celui d’Henri Bordeaux en 1936, ce livre reste néanmoins très intéressant pour tous les passionnés d'aviation.

Geo Bia, un belge, fut un contemporain des frères Wright. Il les a connu personnellement, et, l'un des 2 lui a appris à piloter leur avion dans l'école de pilotage que les frères avaient créé en France. Plus tard, Mr Bia est devenu leur représentant commercial en Belgique. C'est a cette occasion qu'il a écrit en 1910, leur oeuvre et leurs aventures...

Cet ouvrage retrace l'histoire de l'escadre 14 et de ses hommes. L'escadre 14 est née de la fusion de deux groupes de bombardements.
Ces groupes étaient constitués des escadrilles V109, V113 et V125 pour l'un et V101, V116 et 133 pour l'autre, tous 2 équipés de bombardiers Voisin.
Regroupés en Aout 1918, ces 2 groupes sont partis en mission de bombardement de nuit dès le 20 du mois.
Un état des pertes de l'escadre figure à la fin de l'ouvrage.

Je me retourne sur mon siège ...
- Oh! là! Derrière nous, tout près... Virez ! Virez !
Je hurle dans le vent, tout en étendant le bras vers une forme noire, très petite dans l'espace...
L'appareil se met tout droit! Un vent violent me frappe en plein visage, tandis qu'une force multiple, irrésistible, me plaque, m'écrase sur mon siège...
Je perd toute vigueur musculaire ; je me retrouve entièrement paralysé...

.....L'autre fonce vers nous; comme je vais lever la main pour faire commencer le feu, je ressens nettement la secousse en coup de marteau d'une corde à piano tranchée par une balle; puis d'autres projectiles nous arrivent encore pendant que la mitrailleuse, derrière moi, précipite sont martèlement, puis se tait. Quand nous arrivons à la hauteur de l'ennemi, à contre-bord, si près que nous dansons bientôt dans les remous de son sillage, n'ayant pas reçu latéralement sa bordée, je comprend : l'ennemi tire en avant !.....

Un témoignage de ce que fut la vie et la mort du sous-lieutenant Antoine Lacam. Affecté comme observateur à l'escadrille C 53, sa dernière mission eu lieu le 2 mars 1916. Il fut blessé à la hanche lors d'une attaque par un Fokker "E" pendant qu'il défendait le caudron G.3 avec une carabine (la mitrailleuse arrière n'ayant pas eu le temps d'être montée sur l'avion qui venait d'être livré à l'escadrille).

Un petit ouvrage descriptif ou l'auteur, qui est aussi l'inventeur, défend son idée d'appareil d'aviation orthogonaux basés sur un principe de "voiles battantes à clapet". L'idée est utopique et amusante. Je vous laisse découvrir ce petit bijou de 1912.

Un recueil qui condense toutes les informations et technologie connues à cette époque à propos des ballons libres et captifs, les dirigeables, les "aéroplanes" et leurs moteurs. Une petite bible des connaissances du moment.

Un ouvrage des services techniques de l'aéronautique ou l'auteur décrit en détail les essais de soufflerie tel que réalisés à l'époque.

Que ce soit sur le principe de la girouette ou des balances, cela donne une excellent idée des techniques d'une époque ou la règle à calcul régnait sans partage !

En 1928, à partir des morceaux du HM-6, Mignet construit le HM-8 un appareil classique de type Blériot, son premier appareil ayant vraiment volé et qui connaîtra un succès considérable auprès des amateurs. Il publie, dans le journal "Les Ailes" avec la bienveillance de son rédacteur en chef Georges Houard, une série d'articles à partir de mars 1928. Ces articles suscite l’engouement car à l'époque, posséder son propre avion coûte très cher. Même en bénéficiant de la prime d'achat octroyé par le gouvernement, qui représente pourtant la moitié du prix d'achat !.