Selon une tradition répandue dans le monde entier, l’espèce humaine actuelle — celle de l’homo sapiens — résulterait de l’union charnelle des filles de l’homme primitif avec des « Fils de Dieu », autrement dit : des êtres venus d’ailleurs. Voilà ce que Michel Granger nous expliquait dans son précédent ouvrage. Terriens ou extra-terrestres ?

Des savants qui, tacitement, s’arrogent le titre de sous-dieux, sont en passe de créer le Surhomme. L’aube d’un « grand jour » se lève : celui où l’espèce humaine va prendre en main son destin biologique par le biais de la science de la Vie.

Dans ce livre, les auteurs essayent d’apporter des explications sur divers sujets :

Babel : légende ou rampe de lancement ?
Ézéchiel et l’ingénierie aérospatiale moderne.
La procréation assistée dans le passé.
Temples anciens : lieux de culte ou centres technologiques.
Vimana : chars volants des dieux équipés de redoutables « armes divines » capables de détruire des armées entières.
Les voyages vers d’autres planètes et les machines pour convertir la lumière du Soleil en énergie.

A mesure que les sciences désagrègent l’idée d’un univers simpliste, “grande mécanique” construite soit par un Dieu créateur soit par le Hasard, c’est une conception gnostique qui s’impose, une ouverture sur le cosmos. En dehors d’un cercle restreint, toute idée d’un contact avec d’autres civilisations apparaissait folle, en 1962, quand Jean Sendy a publié ses Cahiers de cours de Moïse : d’excellents esprits doutaient encore de la possibilité d’atteindre la lune. 

Qui d’entre nous n’a pas la sienne ? Avouée ou dissimulée, rafraîchissante ou lancinante. inattendue ou prévisible, elle se love en nous selon ce que nous sommes et nous exprime en nous rongeant ou en nous émerveillant. La collection IDÉE FIXE donne l’occasion à tous les écrivains d’énoncer sans détours le secret dont ils ont nourri jusqu’ici sournoisement leurs livres. 

Par définition même, l’humanisme se devait d’améliorer le sort des hommes, en répudiant les balivernes d’un Moyen Âge qui rêvait d’Anges, de machines à voler dans les airs, de transmutation de métaux et d’expéditions vers la Lune… toutes choses que la science positive réalise sous nos yeux, à si grands frais que les crédits manquent pour assurer un bien-être élémentaire aux déshérités.

Relisant avec rigueur la genèse, Jean Sendy y voit un récit historique et véridique. "Ces dieux qui firent le ciel et la terre" par Jean Sendy, a été publié pour la première fois en 1969 aux éditions Robert Laffont. C'est la suite du livre "la Lune, clé de la Bible" du même auteur. Il s'agit ici d'une ré-édition de 1979 chez "j'ai lu" dans la collection "l'aventure mystérieuse". 

Le sujet des Extra-terrestres était encore à ce point à la mode jusque vers la fin des années 70 que des livres vieux de dix ans étaient réédités.

"Si le texte biblique n’est pas un fatras de légendes, mais le récit historique que je propose, la clé rationnelle de ses « énigmes » nous attend sur la Lune." Tel est le postulat de départ de cet ouvrage de Jean Sendy, paru en 1968. En suivant pas à pas le texte de l'Ancien Testament, il nous montre qu'il ne s'agit pas d'un récit légendaire, mettant en scène un Dieu unique et tout-puissant, mais d'un texte historique racontant la colonisation de la Terre par des anges venus du ciel.

Jean Sendy. « Né en 1910, après avoir fait mes études secondaires à Paris, je me suis lancé dans l’aventure de l’étudiant perpétuel picorant parmi les disciplines les plus diverses. « Stagiaire de banque, employé à la construction d’une raffinerie de pétrole, journaliste, puis traducteur de romans policiers, j’ai fini par trouver dans le sous-titrage de films une profession suffisamment libérale pour m’assurer, outre le pain, la liberté.