By Anarkia333 |
1977
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Théorie pour le transport des Trilithon de Baalbek de 1977 par JP Adam, intéressante pour l'utilisation des cabestans, mais il manque de nombreux calculs.

Théorie limité et prétentieuse, l'auteur s'appuie sur l'exemple du  Bloc de "La pierre Tonnerre" de Saint-Pétersbourg.

 

Nous rejetons cette étude et concluons qu'elle est Anti-scientifique et réalisé par une personne sans compétences dans le génie civile et mécanique :

  • Nombreuses donnée fausses
  • Confusions de terme basique (Puissance et Force)
  • Théorie orienté sans éléments (Rouleaux en bois)
  • Manque des calculs élémentaires avec justifications (Pertes et rendements)

Détails - Livre

2. Phrases prétentieuse :
"Le problème soulevé par le transport des pierres géantes de ce site libanais a trop longtemps suscité des propositions relevant de la plus haute fantaisie, pour qu'on ne laisse plus longtemps dans le doute une énigme archéologique qui trouve sa réponse dans la connaissance que l'on a des moyens dont disposaient les constructeurs de l'Antiquité. "

3. " Le Temple G à Sélinonte (fig. 1), le temple  dit «des géants» à Agrigente, tous deux en, Sicile, le célèbre Artémision d'Éphèse, et le sanctuaire d'Apollon à Didymes font partie de cette famille de géants..." (Exemple hors sujet, les lieu ne sont pas des Blocs Mégalithique (centaines de Tonnes et dureté 7)).

4. Fort heureusement, les Grecs se sont lassés de la massivité sans grâce des titans archaïques et limitèrent à quelques unités les sanctuaires coloniaux de prestige (en Asie mineure notamment). (Avis sans intérêt et choquant) 

5. « Dix Livres d'Architecture » de Vitruve sur les architecte Grecques/Romains
Tome 10 : Transport des Mégalithes abordé
Construction de l'Artémision d'Éphèse : Machine de Ctesiphon/Metagenes

10. Vitruve et systèmes de poulies 
Poulie, Treuil, chèvre, Tambour pour 10T

10. Traction humaine : 15-25Kg dans l'antiquité, et 8-15Kg actuellement

12. Représentation de Chèvre à tambour : tombeau des Haterii du début du IIe siècle apr. J.-C

 

*** Bloc de Saint-Pétersbourg de 1250T ***
13. Bloc de Saint-Pétersbourg de 1250T pour Catherine II (1762 à 1796)
64 hommes (Erreur il y eu 400 Ouvriers selon Lascary)
Traîneau : fond en garniture métallique réalisée en alliage cuivre-étain-calamine
Boule de roulement de 13,5 cm, au nombre de 16, sous chaque patin
3 palans et 2 cabestans de 32 hommes : Puissance de 1280T
Tirer sur 6km en 6 semaines

15. 2 Cabestans : 64 Hommes ; 16 barres dont 4 homme pas barres
Barres : 2.60m, rayon du centre : 10cm
Puissance Totale : 20 480Kg + 2 palans de 3 poulies en parallèles =  61.440 kg, 50.000 kg avec frottements

GROSSE ERREUR TECHNIQUE : 2 Cabestans fournissent 85 000Newtons
GROSSE ERREUR TECHNIQUE : Confusion Puissance et Force

Jp Adam estime à 81% le Rendement global Poulie/Cabestans sans justifier, ce chiffre paraît trop faible
***

 

*** Obélisque de Louxor ***
16. 22,83 m de hauteur pour 200T

17. D'autant plus que cet exercice technique a constitué une expérience fort enrichissante sur les procédés de levage des colonnes monolithiques dans l'Antiquité grecque et romaine. En effet, les machines utilisées pour coucher l'obélisque, pour le traîner puis pour le redresser étaient toutes des machines de marine à poulies, palans et cabestans, c'est-à-dire conformes aux développements techniques gréco-romaines (1).

C'est au vice-roi d'Egypte, Méhémet-Ali, que l'on doit en fait, d'admirer ce monument à Paris et non plus sur les rives du Nil.

L'expédition chargée de ramener le monolithe fut placée sous la direction du lieutenant de vaisseau de Vernicac de Saint-Maur (futur ministre de la Marine), tandis que la préparation technique en était confiée à l'ingénieur Lebas (futur conservateur du Musée de la Marine). Pour recevoir l'étonnant fardeau on avait construit, sur les cales de Toulon, un navire spécial baptisé fort à propos Louxor. Il s'agissait d'une allège de 39 mètres de long, à faible tirant d'eau (2,40 m une fois chargée) pouvant d'abord franchir la barre du Nil, puis naviguer jusqu'en Haute-Egypte sur un fleuve aux bancs de sable nombreux. En fait si le transport fut si long (départ de Toulon en avril 1831 et arrivée à Paris en décembre 1833) c'est essentiellement en raison du tonnage du navire, contraint qu'il était d'attendre les hautes eaux du Nil aussi bien pour aborder à Louqsor que pour en partir. Après la traversée de la Méditerranée c'est un voyage de 700 km à contre-courant sur le grand fleuve, que le Louxor dut faire pour arriver à destination ; voyage durant lequel il s'échoua souvent, .contraignant l'équipage à haler le navire à l'aide des cabestans reliés à des ancres de jet ou à des pieux. Enfin le 14 août l'allège était à pied-d'œuvre, amarrée perpendiculairement à la rive à 300 m de l'obélisque.

18. Coffrage de protection 

18. Pour accompagner la descente du géant de granite, on édifia un immense cadre formé de huit mâts de levage, quatre de chaque côté, reliés entre eux: à leur tête par une poutre les faisant travailler ensemble, et manœuvres par autant de palans. Tout fut prêt le 31 octobre et l'on put procéder à la manœuvre d'abattage t1*.

18. tiré par quatre cabestans
arrivée à Alexandrie que le 12 janvier 1833
19. 23 décembre près du pont de la Concorde

19. Tout n'était pas fini, il fallait reprendre sur la grande place parisienne l'opération inverse de celle exécutée sur les rives du Nil, suivant un procédé rigoureusement identique, mais avec cette fois un mouvement ascendant. Encadré par dix mâts de levage, cinq de chaque côté, mis en mouvement par un ensemble de 10 cabestans, l'obélisque fut enfin dressé sur son socle, en présence de milliers de parisiens anxieux et émerveillés.

note : 2) Lebas put s'appuyer pour cette opération, sur les expériences de l'architecte Dominique Fontana qui effectua à Rome des travaux analogues pour le pape Sixte-Quint. Il dressa notamment l'obélisque de la place Saint-Pierre (une fresque du Vatican illustre cette entreprise, flg. 8), celui de la place du Peuple et celui de Saint-Jean-de-Latran, le plus grand de tous avec ses 32 m de hauteur (flg. 9).

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*** Monolithe de Mussolini de 300T en 1928 ***
22. Benito Mussolini en 1928 : Idée de dresser un Grand Monolithe 
Câbles d'acier et Scie  à fil hélicoïdal

22. Le parallélépipède de marbre, d'une longueur de 32 m, sur 2,5 m de section carrée pesait 560 tonnes (fig. 10), poids respectable auquel il convient d'ajouter encore celui de l'emballage protecteur, comparable à celui de l'obélisque de Louqsor et dont la partie inférieure tenait lieu de traîneau.

Grosse erreur ici : Le poids du Monolithe de Mussolini est de 291T Calculé seul, et 316T avec son caisson pour 19m de long (Calcul - Monolithe de Mussolini). Adam à pris en conte une partie de la base.

23. 60 Boeufs annoncé
Erreur : 72 Paires de Boeufs 
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*** Baalbek ***
24. Sites Mégalithique abondant Romain dans la région

25. Comme son nom l'indique cet ensemble est constitué de trois pierres mesurant respectivement 19,60 m, 19,30 m et 19,10 m de longueur, pour 4,34 m de hauteur sur 3,65 m de profondeur. Leur poids moyen approche les 800 tonnes. Cette assise cyclopéenne repose elle-même sur une assise mégalithique dont chaque pierre a près de 10 m de longueur pour un poids moyen de 350 tonnes (fig. 12).

adam_trilithons

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25. La «pierre du Sud», destinée au même édifice, dépasse encore ses homologues du trilithon puisqu'avec 21,50 m de longueur, 4,30 m de largeur et 4,20 m de hauteur, elle atteint un poids de 970 tonnes (PL I et II).

Nous n'aborderons nullement le problème archéologique de la datation, estimant en effet que sur le plan technique cette réalisation, quoique correspondant à un programme romain, est de tradition phénicienne. Signalons simplement que dans une chronologie normale de la construction, le podium mégalithique aurait dû être construit après le podium central .

27. Chevaux avec Cabestans testé par Fontana : Difficile à coordonnée

27. La carrière de Cheikh Abdallah se trouve à une médiocre distance du sanctuaire (800 m) et nous savons par la pierre demeurée en place que l'épannelage était effectué sur le lieu d'extraction de manière à transporter la charge minimum sous une forme de moindre encombrement ; les blocs pouvaient donc une fois taillés, être conduits directement jusqu'à leur lieu de pose. Deux moyens de tractions s'offrent à notre esprit, dont nous venons de considérer l'efficacité : la charge placée sur des rouleaux de bois de cèdre l1* pouvait être halée soit à l'aide d'un attelage de bœufs ou de mules, soit à l'aide de cabestans manœuvres par des ouvriers <2), fig. 14. 

J.P Adam part ici dans la Théorie à base du roulements de rondins, sauf qu'a aucun moment des 3 exemples cette techniques est utilisé, pire dans le cas du Bloc de Saint-Pétersbourg les rouleaux en Fer n'ont pas fonctionné... Il cite également Vitruve pourquoi n'applique-t-il pas cette technique? (Techniques par Roulement sur Rondins de Bois et Vitruve : Machine de Ctesiphon/Metagenes).

Sources - Livre

 


Vidéo


 

Archéologie Alternative - Mégastructure et science géométrique et géodésique avec Quentin Leplat

38. JP Adam et Pierre de Baalbek
Méthode des Cabestans
48. Default de la Théorie de Adam : manque de calculs, confusion Puissance/Force
Pente seulement descendante : Faux
51. Coeff de frottement du bois : 0.08, faux pour Quentin 
53. Adam : non prise en conte du frottement dans les Cabestans 

 

***[Serie] Dans le secret des pierres***
S02E05 "Héliopolis-Baalbek, le gigantisme au service des dieux"
16. J.P Adam : méthode de traction des Blocs