Ninmah
Ninmah est une déesse de la Mésopotamie antique, sans doute d'origine sumérienne, dont le nom signifie quelque chose comme « Grande Dame ».
Ninmah est surtout connue en tant qu'actrice principale d'un texte mythologique, le mythe Enki et Ninmah, une des versions sumériennes de la création de l'humanité. C'est elle qui donne le souffle vital aux premiers humains créés à partir de l'argile par la déesse-mère Nammu à l'initiative du dieu Enki, qui cherchait à trouver un substitut aux dieux secondaires qui refusaient de continuer à travailler pour les grands dieux. Lors de la fête célébrant leur création, Enki et Ninmah sont saouls et la déesse défie le dieu de trouver un destin à tous les humains « imparfaits » qu'elle met au jour. Celui-ci y arrive, et crée à son tour une créature si monstrueuse que Ninmah n'arrive pas à lui trouver un destin, et perd le duel.
En dehors de ce texte, Ninmah dispose d'un temple à Babylone, l'É.MAH, localisé à proximité de la Porte d'Ishtar et des palais royaux principaux. Son nom a aussi été donné à une constellation par les anciens Mésopotamiens.
Bēl
Bēl (transcrit en grec : Βελος, en latin : Belus) est un mot akkadien signifiant « maître » ou « seigneur ». C'est plus un titre qu'un nom authentique, repris pour citer de nombreuses divinités babyloniennes et assyriennes.
Le féminin de Bēl est Bēlet, signifiant Dame, Maîtresse, Reine. Linguistiquement Bēl est une forme orientale de la forme Baal, qui reprend l'essentiel de son sens, ce qui en fait un nom théophore.
Bēl est progressivement devenu le titre personnel du dieu Babylonien Marduk. De même, Bēlet renvoie à la femme de Marduk, Zarpanitu. Certains personnages féminins, tel que la mère de Marduk, appelée Ninhursag ou Ninmah, étaient couramment appelés Bēlet-ili (Dame des Dieux) en Akkadien.
Les grecs reprirent un temps cette particule, appelant alors leur principal dieu Zeus : Belos (Ζευς Βελος).
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