Détails - Livre
►LES MONDES CREUX - copyright 2001-2004 Anton Parks (Wolf Lintz)
►Karmapolis - décembre 2005
►Magazine "Top Secret" - Hors Série N°1 - été 2006
►Karmapolis - mai 2007
►Magazine "Les Grands Mystères des Sciences Sacrées", n°20, novembre 2007
►Magazine "Nexus" francophone n°50, mai-juin 2007 - Anton Parks : L'humanité est une création extraterrestre
►Interview "Grands Mystères des Sciences Sacrées", n°25 - février 2009 - L’Après-vie et les créateurs
►Magazine "Les Grands Mystères de l'Histoire", Hors Série n° 10, décembre 2009 - Neberu et la fin du monde
►Interview d'Anton Parks - Questions posées par ses lecteurs de l'ancien forum officiel © janvier 2011
►Interview 2014 - onouscachetout.com
LES MONDES CREUX - copyright 2001-2004 Anton Parks (Wolf Lintz)
Pour certaines personnes, les mythes les plus saugrenus ont la vie dure. Tel est le cas de celui de la Terre Creuse. Vous avez, sans doute, déjà entendu parler de cette histoire vieille comme le monde comme quoi la Terre serait creuse, qu'elle aurait un soleil intérieur qui éclaire un royaume souterrain dans lequel vivrait un peuple hautement civilisé. Pour toute personne n'ayant jamais eu l'occasion d'avoir en main l'historique de ce mythe, cette histoire lui paraîtra totalement ridicule et sans fondement. Le thème de la Terre Creuse est d'une grande importance et de ce fait, il nous a semblé bon de consacrer un dossier sur le sujet afin de vous donner la possibilité de juger par vous-même !…
Nous tenons à préciser aux lecteurs que les clichés provenant des agences spatiales américaines et européennes que nous allons utiliser ne constituent pas des preuves irréfutables de l’existence de la Terre Creuse. En effet‚ nous pourrions très bien nous poser la question de savoir parmi toutes ces images lesquelles n’ont pas été retouchées et pourquoi sont-elles disponibles dans des magazines ou sur le Net ?... Nous vous demandons donc de rester vigilant‚ même si‚ pour notre part‚ la Terre Creuse est une réalité qui finira bien un jour par se confirmer.
De nombreuses traditions du monde évoquent un lieu souterrain, habitacle caché des "dieux", où ces derniers vivent en secret, loin du regard des Hommes. Dans la littérature sumérienne, l'Abzu représente le monde souterrain de la planète Terre où toutes les eaux se rejoignent pour former une nappe d'eau souterraine. L'Abzu est l'abysse ou l'abîme du monde. La décomposition de ce terme en AB (trou et ouverture) ; ZU (connaissance, sagesse, savoir) nous donne "le trou de la connaissance ou du savoir". Dans la mythologie sumérienne, l'Abzu est la demeure du "dieu" Enki-Ea, le sage serpent de la création, assimilé à la divinité de la sagesse et au père de l'humanité. C'est en cet endroit qu'il est dit qu'Enki-Ea créa l'humanité avec plusieurs sages-femmes. Toutes ces informations inscrites sur les tablettes d'argile du pays de Kalam (Sumer) sont confirmées, entre autre, par les deux traditions amérindiennes suivantes :
"Nous avons été créés quelque part dans le monde souterrain par le Grand Esprit, le Créateur. Il nous a d'abord créé un, puis deux, puis trois. Nous avons été créés égaux, en unité, vivant de manière spirituelle, là où la vie est éternelle. Nous étions heureux et en paix avec nos semblables".
Tradition des Indiens hopi de l'Arizona, racontée par Dan Katchongva, du Sun Clan - © Hopi Information Network
"Pour les Indiens Nahua, les Maîtres de la Terre habitent le Tlalocan, le royaume qui soutient la Terre. Le Tlalocan est une immense grotte dotée de montagnes, de fleuves et de lacs. Au cœur du Tlalocan se dresse le Xochinkuàuit, l'arbre fleuri. Les Nahua précisent qu'une partie orientale du Tlalocan, porte le nom d'Apan.
C'est à cet endroit que viennent toutes les eaux du monde. Ce lieu abonde de champs et de jardins. C'est également à Apan que se trouve la Déesse Mère "qui est à la fois l'embryon et l'être multiple de l'ensemble des sages-femmes". Pour les Nahua, le Tlalocan est également l'espace rempli d'eau sous la Terre, nommé "le royaume à la lumière dorée" où la musique résonne sans cesse…".
Ancienne tradition aztèque, "Les Paradis de Brume". Alfredo Lopez-Austin / LES PARADIS DE BRUME - Mythes et pensée religieuse des anciens mexicains, Maisonneuve & Larose, 1997
La première personne à avoir écrit une œuvre complète sur le concept de la Terre Creuse est l'astronome et mathématicien anglais, Edmond Halley (1656-1749). Il fut également le premier homme à avoir essayé d'expliquer les aurores polaires en précisant qu'elles étaient le reflet de la lumière qui éclaire le Monde Souterrain. Tous ses travaux ont été publiés dans "The Philosophical Transactions of the Royal Society of London" et ne furent guère appréciés par les scientifiques de l'époque. Ses travaux ne firent pas grand bruit et aujourd'hui encore, on se souvient davantage de Halley comme l'astronome qui découvrit la comète qui porte son nom, que du philosophe qui a écrit sur les variations magnétiques des pôles, la Terre Creuse et les aurores polaires.
Le 10 avril 1818, l'ancien capitaine de l'infanterie américaine, John Cleves Symmes, envoie un gros paquet de la poste de Saint-Louis, Missouri. Par cet envoi, il souhaite alerter le monde entier; les hommes politiques et l'opinion publique, de sa conviction profonde que "la Terre est creuse, qu'elle est formée de plusieurs sphères concentriques et qu'elle est habitable en son centre". Sans doute, inspiré des travaux de Sir Edmond Halley, Symmes, déclara dans sa lettre qu'il intitula "TO ALL THE WORLD - Light gives light to light discover ad infinitum", qu'il passerait sa vie entière à prouver cette réalité et qu'il souhaitait, avec l'aide financière de quiconque, entreprendre une expédition dans le centre de la Terre. Par sécurité, il ajouta à sa lettre un certificat médical pour confirmer la pleine possession de ses facultés mentales. Comme on s'en doute, ses déclarations firent l'objet de railleries. Pourtant avec beaucoup d'obstination, Symmes intéressa le sénateur Richard M. Johnson qui déposa devant le Congrès, le 28 janvier 1823, une demande officielle de financement pour le lancement d'une expédition. Mais l'affaire traîna pendant de nombreuses années et fut sans cesse repoussée. En 1826, toutes les notes et articles de Symmes furent publiés dans un livre intitulé : "Symmes’ Theory of concentric Spheres". Epuisé par un combat sans lendemain, Symmes décéda le 29 mai 1829, hanté par sa conviction d'une Terre Creuse avec une ouverture à l’extrémité de chaque pôle… Toutefois, la théorie de Symmes ne disparut pas avec lui et l’un de ses adeptes, Joseph Reynolds, prit la succession de cette folle entreprise. Il réussit à approcher le secrétaire de l’US Navy, Samuel Lewis Southard, qui trouva le moyen de convaincre le Président John Quincy Adams. Une expédition pour le pôle sud prit la mer le 29 octobre 1829 du port de New York. Malheureusement, elle fut un véritable désastre. Très peu d’informations nous sont parvenues, sauf qu’aucune ouverture n’a été découverte au pôle sud et que les hommes furent sauvés de justesse d'une mort certaine due au froid et à la faim. Ce fut un coup dur à la théorie de Symmes et celle de la Terre Creuse…
Pourtant, cette même année de 1829, le 3 avril, deux hommes, Jens et son fils Olaf Jansen, quittent Stockholm pour aller pêcher. Ils prirent la direction du nord, longèrent les côtes des îles de Gotland et d’Oeland et continuèrent en passant par le détroit qui sépare la Suède et le Danemark. Les étapes se succédèrent, Kristiansand sur les côtes de la Norvège, les îles Lofoten, Hammerfest et finalement, le 23 juin, Wijade Bay où ils s'arrêtèrent quelques jours pour pêcher parmi les icebergs.
Ensuite, ils reprirent le voyage en direction des côtes de Franz Joseph qu'ils longèrent durant plusieurs jours. Alors, survint un vent glacé favorable qui les dirigea plus à l'Ouest. Après 24 heures de navigation, alors qu'ils envisagaient de rebrousser chemin, ils furent face à l'incroyable : une terre verdoyante, le vent ne soufflait plus et l'air était tempéré et calme. Ils pêchèrent sur place quelques jours et prirent la décision de continuer leur chemin sans savoir qu'ils iraient de surprises en surprises. En poursuivant leur route, les deux voyageurs se rendirent compte qu'ils voyageaient dans une eau calme, sans iceberg… Plus loin, ils rencontrèrent une inquiétante brume accompagnée d'une eau fortement agitée qui fit tanguer le bateau trois heures durant. Ensuite, quand le temps redevint plus clément, ils remarquèrent qu'ils avaient perdu un tiers des provisions ainsi que leur eau potable. Pendant qu'ils vérifiaient l'état avant du petit bateau, devant eux, à l'horizon apparut, un deuxième soleil. Son emplacement les surprit beaucoup et ils pensèrent à un mirage qui allait se dissiper d'ici peu. A leur stupéfaction, il n'en fut rien et au contraire, plus ils avançaient au fil des jours, plus le soleil montait à l'horizon.
Il se révéla d'un aspect rouge et cuivré avec, par moment, des nuances pâles et brumeuses. Par la suite, les deux pêcheurs baptisèrent cet astre "le Dieu Brumeux" (the smoking God). Olaf et Jens pensaient depuis longtemps avoir dépassé le Pôle Nord, mais leur boussole continuait à pointer droit devant.
Alors qu'ils continuaient à avancer, Olaf mit sa main dans l'eau et fut surpris de constater que c'était de l'eau douce. Très croyant aux Dieux de ses ancêtres, et sans doute pour expliquer ce qu'il ne comprenait pas, il pensa tout de suite à un don d'Odin et de Thor. Le temps et les jours passaient et inexorablement l'étrange soleil montait de plus en plus haut dans le ciel alors que le second soleil (le vrai) se retirait derrière eux au sud-est. C'est aux alentours du début du mois d'août que "le Dieu Brumeux" fut définitivement à son zénith, aux yeux des deux voyageurs. Peu de temps après, ils accostèrent sur une terre verdoyante pleine d'arbres et de végétation. Jens remercia Odin. Ils explorèrent les lieux quelques jours et trouvèrent des arbres de très grande taille, des rivières, des lacs. C'est dans cette ambiance subtropicale et démesurée qu'Olaf se souvint d’avoir calculé avec son père que lorsqu'ils mirent pied sur cette terre inconnue, cela faisait pratiquement cinq mois qu'ils avaient quitté Stockholm.
Mais leur exploration fut interrompue par l'arrivée d'une étrange embarcation occupée par des hommes de grande taille qui les invitèrent à les suivre. Ensuite, ils arrivèrent dans une cité du nom de Jehu où nos deux voyageurs furent cordialement invités à résider. Olaf précisa que l'activité première de ces "géants" était l'agriculture. Leurs très belles constructions (temples et habitations), étaient ornées d’or. La végétation était luxuriante et abondante et des fruits de tous genres poussaient un peu partout en parfumant l'atmosphère d'une odeur délicate. Tout était à la taille des habitants et les grains de raisin étaient aussi gros q'une pomme. Olaf et son père vécurent une année entière à Jehu. Aidés des gens chez qui ils logeaient et qui étaient d'une extrême bonté, ils apprirent la langue des hommes du dessous qui, selon Olaf, ressemble beaucoup au sanskrit. Ensuite, ils eurent la possibilité de quitter Jehu et de se rendre à la cité d'Eden pour rencontrer le Haut Souverain du Monde Souterrain. Ils se rendirent donc à Eden, transportés dans un appareil très rapide et silencieux encastré sur un monorail. Le voyage fut rapide et confortable. La citée d'Eden, selon les dires d'Olaf, était localisée dans une magnifique vallée qui surplombait tout le pays. La citée était entourée d'un gigantesque jardin dans lequel quatre rivières prenaient leur source dans une fontaine artésienne. Toujours selon Olaf, les quatre rivières portaient les noms suivants : l'Euphrates, le Pison, Le Gihon et l'Hiddekel. Olaf précisa également que les habitants du Monde Souterrain nommaient cet endroit "le nombril du monde".
Ils eurent donc le privilège de discuter avec le Haut Souverain dans son palais. Les deux étrangers lui demandèrent l'autorisation de visiter les alentours et d'envisager ensuite leur retour à la surface, ce qui leur fut accordé. C'est ainsi que Jens et son fils Olaf parcoururent de nombreuses contrées (où ils firent la rencontre d'un éléphant de très grande taille) et cités comme Nigi, Delft, Hectea… Ces visites leur apprirent davantage de choses sur les habitants du dessous comme le fait qu'ils vivaient entre 600 et 800 ans, que leurs cités étaient pourvues de palais entièrement dédiés à la musique, où des cœurs d'au moins 250 personnes créaient de sublimes symphonies. Leurs principales vocations étaient l'agriculture, mais aussi l'horticulture et l'architecture. Notons également le fait que les intra-terrestres pouvaient communiquer entre eux par "les airs" (transmission de pensée), chose que n'arriva pas à s'expliquer Olaf. Le temps arriva où les deux voyageurs voulurent regagner le monde du dessus, Jens avait tout de même laissé sa femme en haut et cela faisait pratiquement deux ans et demi qu'ils avaient quitté Stockholm. Les deux voyageurs récupérèrent leur embarcation, la remplirent de provisions et firent leurs adieux à leurs amis en leur promettant de revenir d'ici un an ou deux.
Alors qu'ils s'apprêtaient à faire le voyage inverse, le père d'Olaf fit la remarque qu'a cette époque de l'année il devait faire nuit dans le Nord et qu'il serait préférable de ressortir par le pôle sud. Ils optèrent donc pour cette solution en prenant le même fleuve par lequel ils étaient arrivés à l'époque. Toujours d'après Olaf, c'est vers le mois de novembre ou décembre 1831 qu'ils quittèrent la douce chaleur du "Dieu Brumeux". Peu après, ils commencèrent à apercevoir le soleil à l'extrémité de l'ouverture du pôle sud. Comme pour l'aller, ils essuyèrent une sorte de petite tempête qu'ils ne purent expliquer que par la confrontation de l'air chaud du Monde du dessous et l'air polaire. Pendant deux semaines ils naviguèrent parmi les icebergs. Alors qu'ils pensaient avoir affronté le plus difficile, leur bateau rencontra un iceberg et vola en éclat. Olaf, à demi inconscient fut projeté sur la glace. Lorsqu'il se réveilla, avec absolument aucune notion du temps qui s'était écoulé depuis l'accident, il chercha désespérément une trace de son père et du bateau. Il fit le tour de l'iceberg et scruta l'océan, en vain.
Désespéré, il fit les cent pas, effrayé à l'idée de mourir frigorifié, sans eau et aucune nourriture. Les heures passèrent… et finalement, comme par un coup heureux du destin, un bateau de pêche écossais, le Arlington, repéra les mouvements d'Olaf sur la glace. Lorsque l'heureux rescapé raconta brièvement son histoire, le commandant le fit enfermer sous la surveillance du médecin de bord.
De retour à Stockholm plusieurs mois après, Olaf apprit que sa mère avait rendu l'âme un an auparavant. Il se confia alors à son unique parent vivant pour le persuader de financer une expédition afin de retourner en bas. Son oncle Gustaf Osterlind fit semblant de s'intéresser et s'arrangea pour faire signer une pétition pour enfermer son neveu. Olaf fut interné pendant 28 longues années !!… A sa sortie, en octobre 1862, alors que son oncle était décédé depuis longtemps, Olaf se retrouva seul et sans ami. Il travailla comme pêcheur pendant les 27 années suivantes, en prenant bien soin de ne parler de son histoire à personne. Finalement, en 1889, Olaf, âgé de près de soixante-dix ans, vendit son bateau et quitta le pays pour se rendre en Amérique du Nord. Il vécut 12 ans en Illinois avant de déménager à Los Angeles, le 4 mars 1901. Là, il fit la connaissance de son voisin Willis George Emerson, un nouvelliste et sa femme. Ils devinrent de bons amis et, petit à petit, Olaf prit le risque de lui raconter son incroyable odyssée en lui montrant ses notes et ses cartes. Ce qui surprit beaucoup Emerson, hormis l'histoire en elle-même, ce fut son désir intense de lui faire partager sa conviction en indiquant sans cesse que tout le monde devait absolument connaître la vérité. La simplicité et sincérité d'Olaf poussa Emerson à transmettre à son éditeur Forbes & Compagny, sans trop y croire, le texte intégral de Jansen qui fut imprimé sous le nom de "The Smoky God; or, a Voyage to the Inner World".
Le livre fut publié durant l'été 1908, et ironie du sort, Olaf Jansen décéda quelques semaines auparavant. Il ne connut pas les violentes critiques que subit son livre. Mais, malgré tout, Olaf entra dans l'histoire de la Terre Creuse, par la grande porte. "The Smoky God", suscita un vif intérêt auprès de personnes qui se spécialisèrent dans des recherches poussées sur le sujet. De même, par la suite, les récits de nombreux explorateurs confirmeront certaines descriptions faites par Olaf. En 1966, un article, publié dans le Fate Magazine, démolira le récit d'Olaf en précisant tout de même qu'à l'époque de la publication de "The Smoky God", le gouvernement américain se procura deux exemplaires du livre.
Au fil des années, les expéditions se sont succédées, certaines avant même la publication de "The Smoky God". Voici une liste (non exhaustive) de faits troublants que les explorateurs nous ont ramenés, vous constaterez que de nombreux détails sont étrangement conformes au récit d'Olaf Jansen :
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De 1860 à 1862, le journaliste américain Charles Hall vécut parmi les Inuits. A la suite de ses expériences dans le Grand Nord, il a écrit : "Il (le Grand Nord) est plus chaud que prévu et ne connaît ni la neige ni les glaces…".
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En 1869, Isaac-Israel Hayes fit un voyage au Groenland pour explorer les territoires d'Ellesmere et de Grinnel. IL a écrit dans son journal : "78°17 de latitude Nord. J'ai vu un papillon jaune et, qui le croirait, un moustique, ainsi que dix mites, trois araignées, deux abeilles et deux mouches". On s'en doute, tous ces insectes vivent normalement beaucoup plus au sud, à au moins un millier de kilomètres plus bas.
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Les légendes des Esquimaux sont souvent en rapport avec le pôle Nord et l'intérieur de la Terre. Lorsque l'on demande à un Esquimau d'où viennent ses ancêtres, il pointe vers le nord. Les traditions orales des Esquimaux décrivent un pays majestueux baigné d'une perpétuelle lumière, un pays sans nuit. Ces traditions précisent que ce pays a un climat chaud avec des lacs qui ne gèlent jamais. Des animaux tropicaux y vivent ainsi que des oiseaux multicolores. C'est le pays de l'éternelle jeunesse où les gens vivent heureux et ne meurent jamais. Paul-Émile Victor, dans son récit "Banquise", nous a rapporté une chanson des Esquimaux, chantée à la veillée : "Ils sont grands, ils sont terribles, les hommes de l'intérieur…".
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L'explorateur américain, le Docteur E. Kane, qui explora le pôle Nord entre 1833 et 1855 a écrit à l'époque : "Il y a des indices qui montrent clairement qu'il doit y avoir un océan dans le Nord, les brumes et les brouillards que nous avons vus souvent en hiver nous le confirment".
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Le commandant Robert Mc Clure a trouvé en Terre de Bank des troncs d'arbres charriés par les glaciers provenant du nord
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Fridtjof Nansen (1861-1930), fut l'explorateur qui passa sans doute le plus de temps dans le Nord à cette époque, il a écrit : "Devant nous, toujours ce même ciel sombre, qui annonce la pleine mer. Chez nous, en Norvège, personne ne croirait que nous voguons en pleine mer vers le pôle…". Dans son journal du 3 août 1894, il a écrit : "Nous avons trouvé des traces de renards. Le climat est très doux, presque trop chaud pour dormir… Nous nous sentions comme chez nous
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La migration de nombreux oiseaux se dirigeant systématiquement chaque année vers le nord, passant iver on ne sait où et redescendant vers le sud à la saison chaude n'a jamais été expliquée.
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Dépassé le 83ème parallèle nord, il n'y a plus d'iceberg, la mer est calme, recouverte d'eau douce et le climat est étrangement doux.
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Peinture montrant un bateau devant le soleil intérieur.
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Quelques explorateurs ont découvert, à certains endroits, de la neige multicolore. Des échantillons ont été prélevés et on a découvert que ces couleurs étaient dues à du pollen de fleurs… des fleurs de type inconnu.
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Les aurores polaires, phénomène que l'on ne trouve qu'aux pôles et que l'on n'a jamais expliqué de façon satisfaisante, seraient-elles, comme le pensait Halley, le reflet de la lumière émise par le soleil intérieur ? Les photos des aurores polaires de Mars, Jupiter et Saturne, prises par la Nasa sont troublantes et peuvent donner une explication en ce sens (voir plus bas
C'est dans ce climat d'incertitude et d'interrogation que plusieurs décennies se sont écoulées sans que d'autres éléments significatifs soient venus compléter l'affaire. Pourtant, à partir du début des années 1900, plusieurs livres sur le sujet furent édités. Parmi eux il faut noter "The Phantom of the Poles", superbe ouvrage de 288 pages de William Reed, géographe de l'Université de New York, sorti en 1906. Son livre est très important, car c'est le premier à compiler à la fois des informations scientifiques et les récits des explorateurs polaires de l'époque. Il fut également le premier à expliquer pourquoi tous les explorateurs n’ont pu et ne pourront jamais atteindre les pôles géographiques pour la raison qu'ils n'existent pas (sur la terre ferme) et qu'ils sont tout bonnement dans les airs. En effet, Reed estima, en accord avec les différents récits des explorateurs, dont celui d'Olaf Jansen, que la Terre doit commencer à s'incurver à partir de 70°, 75° des latitudes Nord et Sud, ce qui signifie que de nombreux explorateurs se seraient aventurés sur les extrémités de l'ouverture sans le savoir. Un autre livre est paru en 1913 : "A journey to the Earth's Interior, or, Have the Poles Really Been Discovered" de Marshall B. Gardner. Son livre fut révisé et réédité en 1920 en plus grand tirage et ne compta pas moins de 456 pages entrecoupées de nombreux diagrammes et illustrations. Comme Symmes, Gardner voulait alerter le monde entier et envoya plusieurs copies à des congressistes et à d'imminentes personnes en Europe. A part Sir Arthur Conan Doyle (le créateur de Sherlock Holmes), personne ne répondit vraiment à Gardner. Toutefois, vu le grand nombre d'exemplaires envoyés, la presse américaine fit de nombreux articles en dénigrant le travail de Gardner et en le comparant à du Symmes réchauffé… Son livre relança tout de même la polémique et pour preuve, aujourd'hui encore, comme cela peut se vérifier dans certaines revues et dossiers, le livre de Marshall B. Gardner est souvent cité et ses illustrations régulièrement utilisées pour discréditer le thème de la Terre Creuse.
Pourtant, c'est peu après la deuxième guerre mondiale, en 1947, alors que des bruits couraient que les Nazis se seraient intéressés au sujet et qu'ils auraient même envoyé des hommes aux pôles, le 19 février, un homme va lui aussi entrer dans la légende de la Terre Creuse. Mais contrairement aux idées reçues, son épopée commença bien avant.
L'histoire de l'amiral Richard E. Byrd est assez simple si on s'en tient à la version officielle, mais si on creuse d'avantage les faits grâce à son journal personnel, elle devient à la fois fascinante, pleine de rebondissements et de mystères. En tout cas une chose est sûre, avant la Deuxième Guerre Mondiale, à une époque où les évènements étaient moins scrupuleusement contrôlés qu'aujourd'hui, le thème d'une Terre Creuse ressemblait plus à une curiosité qu'à une réalité. C'est à partir de 1947, avec apparemment les découvertes qui s'en sont suivies, que Richard E. Byrd sera tenu au secret et que le thème de la Terre Creuse deviendra, nous verrons plus loin pourquoi, LE SUJET ultra secret de l'époque, et il l'est encore aujourd'hui.
Après avoir servi loyalement sa patrie comme pilote d'avion durant la Première Guerre Mondiale, l'Américain Richard E. Byrd, à partir de 1924, prit le commandement d'un petit détachement d'aviation navale en vue d'une expédition à l'Ouest du Groenland. Cette mission dans le Grand Nord lui donna l'ambitieuse idée d'être le premier à voler au-dessus du pôle Nord. Le 9 mai 1926, il prit place dans un monoplace de type Fokker 3 et s'envola de King's Bay. Il a dit de cette expédition : "Des contrés inconnues, droit devant nous, nous expérimentions l'incomparable satisfaction de chercher de nouvelles terres. Lorsque nous nous sommes approchés du pôle, le temps et la direction sont devenus sens dessus dessous… ici et là, au lieu d'une étendue de glace, apparut une séparation marquant le début d'une eau vert bleue. A un moment donné, méprisé par la distance, parmi des nuages flous en formation basse, le haut des montagnes d'un pays lointain…" A son retour aux Etats Unis, Richard E. Byrd est devenu un héros national. On le fit contre-amiral et il reçut une médaille d'honneur. Mais déjà un doute planait sur ce qu'avait vu Byrd, car son témoignage d'une mer sans iceberg débouchant sur une terre inconnue rappela fortement les descriptions qu'ont fait des navigateurs par le passé. A l'automne 1928, Byrd annonça qu'il préparait un nouveau voyage "aux confins de la terre", mais cette fois-ci dans les régions inconnues de l'Antarctique. Il fit une telle publicité qu'il réussit à obtenir un soutien financier de la part de Ford et Rockefeller. Un déluge de donnations le submergea, en tout plus de 400 000 dollars. Avec tout cet argent, il renouvela totalement son équipement. L'expédition prit le large et s'établit en bordure de la mer de Ross. Byrd baptisa sa nouvelle base "Little America".
L'aventure prit un nouveau départ le 29 novembre 1929. Comme à son habitude, Richard E. Byrd, fit à nouveau le compte rendu de son expédition et ne put s'empêcher de jouer avec les mots : "Ce point imaginaire qu'est le pôle Sud, est un endroit déroutant. Tous les méridiens convergent ici… Les directions, telles que nous les connaissons habituellement, ne veulent rien dire. Pour toute personne voyageant dans le sens du Nord ou du Sud, il lui sera impossible de marcher en ligne droite et de garder la même direction. Sa direction aura tendance à changer notablement chaque minute; pour rétablir sa direction d'origine, il devra se forcer à suivre une route en spirale…"
Mais aujourd'hui, une polémique se dégage au sujet d'un petit reportage filmé qui aurait été projeté dans de nombreux cinémas des Etats Unis, cette même année de 1929. Dans son livre "The Hollow Earth Enigma", Alec Maclellan fait mention du témoignage de Miss Dorothy E. Graffin de New York. Elle se souvient très bien avoir vu ce reportage dans les actualités filmées qui passaient au cinéma avant le film. Ce jour-là, elle était au White Plains de New York, accompagnée de sa sœur. Aujourd'hui personne ne mentionne ce documentaire que, pourtant, plusieurs centaines d'individus ont dû voir à l'époque. Dorothy se rappelle que ce reportage de 1929, narrait l'incroyable découverte que fit l'amiral Byrd à l'intérieur de la Terre, au pôle Sud. Le reportage était accompagné de la voix de Byrd en personne qui s'exclamait en présence de l'incroyable. Alors qu'il survolait un paysage inconnu, il s'approcha d'un lac entouré de conifères et aperçut un énorme animal se déplaçant parmi les arbres. Byrd dans son style un peu lyrique, le compara à "une montagne de charbon étincelant de diamants" !!? Aujourd'hui, on s'en serait douté, ce reportage a totalement disparu des archives et parait n'avoir jamais existé …
L'amiral Byrd retourna à Little America, en 1933. Entre mars et août 1934, il passa cinq mois, seul dans une hutte transformée en observatoire météorologique, à 125 miles de Little America. Subissant une température de -60°, il fut rapatrié et sauvé d'une mort certaine. Durant la Seconde Guerre Mondiale, Byrd fut rattaché en tant que membre chef des opérations navales.
En 1946, Richard Byrd fut chargé d'un nouveau programme du nom d’"Operation High Jump". Sa mission consistait à poursuivre l'élaboration des cartes des pôles Nord et Sud, mais il lui fut également demandé de vérifier si des Nazis ne se seraient pas "égarés" dans le coin. En 1947, avant d'entamer une nouvelle mission dans l'Arctique, Byrd dira à la presse : "J'aimerais voir ce pays derrière le pôle (Nord). Cet endroit est le centre du Grand Inconnu". Selon les sources officielles, l'expédition fit un vol de sept heures, ce jour du 19 février 1947. Mais, étrangement, lui qui aimait parler de ses exploits à la presse, ne dit mot à quiconque de son voyage, cette fois-là. D'ailleurs, son comportement changea singulièrement à partir de cette date et pratiquement aucune information ne filtra.
C'est chose acquise aujourd'hui, le Pentagone le mit au secret militaire et lui confisqua son carnet de vol. Par ce fait, il lui fut interdit de s'exprimer en public. Le doute plana sur cette histoire pendant près d'un demi-siècle et c'est finalement à la fin des années 1990 que ressurgit le fameux carnet de vol. Alec Maclellan en parle dans son livre en indiquant que "The Hollow Earth Society of Australia" a obtenu une copie de son journal personnel qui reprend les notes de son carnet de vol. En voici de très larges extraits :
"Je dois écrire ce journal en secret. il concerne mon vol du 19 février 1947 dans l'Arctique. Maintenant vient le temps où la rationalité de l'homme doit se flétrir dans l'insignifiance et il nous faut accepter l'inévitable vérité. Je ne suis pas libre de vous dévoiler la documentation suivante. Elle ne verra peut-être jamais le jour auprès d'un public rigoureux, mais je dois faire ici mon devoir envers toute personne qui lira ces lignes un jour. Dans l'espoir que la cupidité et l'exploitation d'un certain type de personne ne pourra plus longtemps dissimuler la vérité".
FLIGHT LOG - CAMP ARCTIC, FEBRUARY 19th 1947. "Tous les préparatifs ont été réalisés pour un vol en direction du Nord et nous décollons avec le plein de carburant… Vérification de position avec le sextant à bulle et nouvelle vérification avec la boussole solaire, notre avant exécute un changement léger et la course se poursuit comme planifié… Une légère turbulence est notée dans la direction de l'Est à une altitude de 2321 pieds. Correction à 1700 pieds, aucune autre turbulence, mais le vent d'arrière s'accroît, légers réglages de contrôle, les performances de l'avion sont maintenant normales. Le contact radio est vérifié avec le camp de base, et la réception est normale. Vaste glace et neige en-dessous. Note une couleur jaune, dispersée en motifs linéaires. Déviation du vol pour mieux examiner cette couleur. Couleur rouge-violet également. Exécutons deux cercles complets autour de la région et retournons vers orientation d'origine. Contrôle de la position établie avec la base. Transmission des informations concernant la couleur de la glace et de la neige du sol. Les boussoles commencent à tournoyer dans tous les sens. Impossibilité de garder notre (Byrd voyage avec un coéquipier) route et de se fier aux instruments. Nous supportons les caprices de la boussole. Positionnement effectué par le soleil, tout semble aller bien. Les commandes mettent du temps à réagir, très mauvaise qualité. Maintenant aucune présence de glace… 29 minutes de vol plus tard, premier rapport indiquant des montagnes, ce n'est pas une illusion. Des montagnes forment une petite chaîne que je n'avais jamais vu auparavant. Changement d'altitude, 2950 pieds. Affrontons une nouvelle turbulence. Franchissons la petite chaîne de montagnes… Au-delà la chaîne de montagnes apparaît une vallée avec un petit fleuve ou rivière se dirigeant vers le centre de la vallée. Il ne devrait pas y avoir de vallée verte ici. Il y a définitivement quelque chose qui cloche et d'anormal ici. Nous devrions être au-dessus de la glace et de la neige. A bâbord, de grandes forêts poussent sur le versant de la montagne. Les instruments filent toujours comme une toupie. Le gyroscope oscille d'arrière en avant. Je modifie mon altitude de 1400 pieds et effectue un virage abrupt vers la gauche pour examiner la vallée. C'est vert avec de la mousse ou une sorte de d'herbes très dense. La lumière est différente ici. Je ne vois plus le soleil. Nous tournons à nouveau sur la gauche en direction d'un gros animal ou quelque chose de semblable, ça ressemble à un éléphant. Non, on dirait un mammouth. C'est incroyable, mais pourtant il est bien là. Diminue l'altitude de 1000 pieds et prends mes jumelles pour mieux examiner l'animal - c'est définitivement bien un mammouth… Rencontrons d'autres collines vertes. La température extérieure indique 74 degrés Fahrenheit (23.3 °C). Nous poursuivons la route en avant. Les instruments de navigation paraissent maintenant normaux. Je suis perplexe devant leur bon fonctionnement. Je tente de contacter la base. La radio ne fonctionne pas. Le niveau du paysage est plus haut que la normale, si je puis m'exprimer ainsi. Droit devant, percevons ce qui ressemble à une citée. C'est impossible ! L'avion semble léger et flotter curieusement. Les commandes refusent de répondre. Mon Dieu, à bâbord et à tribord, d'étranges types d'appareil, ils se rapprochent rapidement autour de nous ! Ils ont la forme de disque et sont resplendissants. Ils sont suffisamment près, maintenant je peux voir leur insigne. C'est un type de swastika. C'est incroyable ! Où sommes-nous ? Que s'est-il passé ? Je tire à nouveau sur les commandes. Elles ne répondent pas. Nous sommes pris dans une sorte d'étau invisible. Notre radio grésille et une voix anglaise avec un accent nordique ou allemand, apparaît. Le message est : "Bienvenue dans notre domaine amiral. Nous allons vous poser dans exactement sept minutes. Relaxez-vous amiral, vous êtes en mains sûres". Je note que nos moteurs se sont arrêtés. Notre appareil est sous l'emprise d'une étrange force et vire maintenant tout seul… La procédure de descente est amorcée et l'avion vibre comme s'il était sur un monte-charge invisible… Nous nous posons avec seulement une petite secousse. J'ajoute en toute hâte, une dernière note dans mon carnet de vol. Plusieurs hommes s'approchent de notre avion. Ils sont grands avec des cheveux blonds. A quelques distances derrière, une énorme citée miroite avec les nuances de l'arc-en-ciel. Je ne sais pas du tout ce qui va se passer maintenant, mais je ne vois aucune arme sur ceux qui s'approchent de nous. J'entends une voix me commandant d'ouvrir la porte. J'exécute". Fin du carnet de vol.
FLIGHT LOG - CAMP ARCTIC, FEBRUARY 19th 1947. "Tous les préparatifs ont été réalisés pour un vol en direction du Nord et nous décollons avec le plein de carburant… Vérification de position avec le sextant à bulle et nouvelle vérification avec la boussole solaire, notre avant exécute un changement léger et la course se poursuit comme planifié… Une légère turbulence est notée dans la direction de l'Est à une altitude de 2321 pieds. Correction à 1700 pieds, aucune autre turbulence, mais le vent d'arrière s'accroît, légers réglages de contrôle, les performances de l'avion sont maintenant normales. Le contact radio est vérifié avec le camp de base, et la réception est normale. Vaste glace et neige en-dessous. Note une couleur jaune, dispersée en motifs linéaires. Déviation du vol pour mieux examiner cette couleur. Couleur rouge-violet également. Exécutons deux cercles complets autour de la région et retournons vers orientation d'origine. Contrôle de la position établie avec la base. Transmission des informations concernant la couleur de la glace et de la neige du sol. Les boussoles commencent à tournoyer dans tous les sens. Impossibilité de garder notre (Byrd voyage avec un coéquipier) route et de se fier aux instruments. Nous supportons les caprices de la boussole. Positionnement effectué par le soleil, tout semble aller bien. Les commandes mettent du temps à réagir, très mauvaise qualité. Maintenant aucune présence de glace… 29 minutes de vol plus tard, premier rapport indiquant des montagnes, ce n'est pas une illusion. Des montagnes forment une petite chaîne que je n'avais jamais vu auparavant. Changement d'altitude, 2950 pieds. Affrontons une nouvelle turbulence. Franchissons la petite chaîne de montagnes… Au-delà la chaîne de montagnes apparaît une vallée avec un petit fleuve ou rivière se dirigeant vers le centre de la vallée. Il ne devrait pas y avoir de vallée verte ici. Il y a définitivement quelque chose qui cloche et d'anormal ici. Nous devrions être au-dessus de la glace et de la neige. A bâbord, de grandes forêts poussent sur le versant de la montagne. Les instruments filent toujours comme une toupie. Le gyroscope oscille d'arrière en avant. Je modifie mon altitude de 1400 pieds et effectue un virage abrupt vers la gauche pour examiner la vallée. C'est vert avec de la mousse ou une sorte de d'herbes très dense. La lumière est différente ici. Je ne vois plus le soleil. Nous tournons à nouveau sur la gauche en direction d'un gros animal ou quelque chose de semblable, ça ressemble à un éléphant. Non, on dirait un mammouth. C'est incroyable, mais pourtant il est bien là. Diminue l'altitude de 1000 pieds et prends mes jumelles pour mieux examiner l'animal - c'est définitivement bien un mammouth… Rencontrons d'autres collines vertes. La température extérieure indique 74 degrés Fahrenheit (23.3 °C). Nous poursuivons la route en avant. Les instruments de navigation paraissent maintenant normaux. Je suis perplexe devant leur bon fonctionnement. Je tente de contacter la base. La radio ne fonctionne pas. Le niveau du paysage est plus haut que la normale, si je puis m'exprimer ainsi. Droit devant, percevons ce qui ressemble à une citée. C'est impossible ! L'avion semble léger et flotter curieusement. Les commandes refusent de répondre. Mon Dieu, à bâbord et à tribord, d'étranges types d'appareil, ils se rapprochent rapidement autour de nous ! Ils ont la forme de disque et sont resplendissants. Ils sont suffisamment près, maintenant je peux voir leur insigne. C'est un type de swastika. C'est incroyable ! Où sommes-nous ? Que s'est-il passé ? Je tire à nouveau sur les commandes. Elles ne répondent pas. Nous sommes pris dans une sorte d'étau invisible. Notre radio grésille et une voix anglaise avec un accent nordique ou allemand, apparaît. Le message est : "Bienvenue dans notre domaine amiral. Nous allons vous poser dans exactement sept minutes. Relaxez-vous amiral, vous êtes en mains sûres". Je note que nos moteurs se sont arrêtés. Notre appareil est sous l'emprise d'une étrange force et vire maintenant tout seul… La procédure de descente est amorcée et l'avion vibre comme s'il était sur un monte-charge invisible… Nous nous posons avec seulement une petite secousse. J'ajoute en toute hâte, une dernière note dans mon carnet de vol. Plusieurs hommes s'approchent de notre avion. Ils sont grands avec des cheveux blonds. A quelques distances derrière, une énorme citée miroite avec les nuances de l'arc-en-ciel. Je ne sais pas du tout ce qui va se passer maintenant, mais je ne vois aucune arme sur ceux qui s'approchent de nous. J'entends une voix me commandant d'ouvrir la porte. J'exécute". Fin du carnet de vol.
Afin de dissiper tout malentendu, nous souhaitons préciser et vous rappeler que le swastika est un symbole antique très sacré. En sanscrit "Su-Asti" veut dire "bien-être" (Su = bien, équivalent du Greque "Eu" et Asti = être, équivalent du Greque "Estô"). Swastika veut dire "ce qui est bien" (le ka n'est qu'un suffixe). Chez les Indiens Hopi, il représente le symbole de leurs migrations sur le continent américain et chez le reste des Amérindiens, il est un signe de fraternité. A l'origine, ce symbole n'a absolument rien à voir avec l'Allemagne Nazi. Hitler s'est emparé du swastika, car il était féru de mysticisme, de symbolisme et de mythologie. De toute évidence, il s'intéressait de près à la civilisation intra-terrestre et à ce sigle qui, sans nul doute, n'ont absolument rien à voir avec les actes d'extrême barbarie dont firent preuve les Nazis pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Lors d'un de ses voyages au Tibet, les moines tibétains, n’ont-ils pas prévenu Hitler que s’il utilisait le swastika de façon négative et destructive, il se retournerait contre lui ? Les quatre branches du swastika représentent également les quatre différentes positions de la Grande Ourse dans son mouvement de révolution autour de l'axe polaire. Dans de nombreuses traditions, il représente aussi la roue du temps. C'est acquis aujourd'hui, le swastika est un symbole millénaire, bien plus ancien que la croix chrétienne et sans aucun doute le symbole utilisé par pratiquement toutes les grandes civilisations de l'antiquité. En effet, les swastika et sauvastika (swastika inversée) sont présents sur l'ensemble du continent américain, au Tibet, en Sibérie, en Afrique, au Portugal, en Grèce, en Phénicie (Asie antérieure), en Corée, en Italie, en Nouvelle-Zélande, en Chine, au Japon, en Inde, dans tous les pays Celtiques d'Europe et même en Israël, à Jérusalem, où on a découvert des lampes d'argile ornées de ce symbole… Mais, revenons plutôt à la suite du récit et laissons R. Byrd s'exprimer dans son journal personnel :
"A partir de maintenant, j'écris ici tous les événements qui survinrent, de mémoire. Cela défie l'imagination et se confinerait à la folie si cela ne m'était pas vraiment arrivé. L'opérateur radio et moi nous approchons de l'appareil et sommes reçus de la plus cordiale manière. Nous montons alors sur une petite plate-forme mobile de transport sans roues. Elle nous amène avec grande rapidité vers la ville scintillante. Comme nous approchons, la ville semble être construite en cristal. Bientôt, nous arrivons vers un grand bâtiment qui est d'un type que je n'ai jamais vu auparavant. Il paraît être tiré directement des croquis de Franc Lloyd Wright ou peut-être mieux encore d'un film de Buck Rogers. On nous offre un certain type de breuvage tiède qui avait un goût qui ne ressemble à rien de connu. Il est délicieux. Au bout de dix minutes, deux de nos merveilleux hôtes viennent nous rejoindre et annoncent que je dois les accompagner. Je n'ai pas d'autres choix que de m'exécuter. Je quitte mon opérateur radio. Nous marchons sur une courte distance et pénétrons dans ce qui semblait être un ascenseur. Nous descendons pendant quelque temps, la machine s'arrête et la porte de l' ascenseur glisse silencieusement vers le haut. Puis nous suivons vers le bas, un long couloir qui est éclairé par une lumière rose qui semble émaner des murs. Un des êtres nous fait signe de nous arrêter devant une grande porte. Sur la porte se trouve une inscription que je n'arrive pas à lire. La grande porte glisse en s'ouvrant sans bruit et on me fait signe d'entrer. Un de mes hôtes parle. "N'ayez aucune crainte, Amiral, vous allez avoir une audience avec le Maître...". Je marche à l'intérieur et mes yeux contemplent la belle coloration qui semble remplir la pièce. Alors je commence à voir les alentours. Ce qu'accueillent mes yeux est le plus beau spectacle de mon existence. Ceci est en fait trop beau et merveilleux à décrire. C'est exquis et délicat. Honnêtement, je ne pense pas qu'il existe un terme humain qui puisse le décrire dans tous ses détails. Mes pensées sont interrompues d'une façon cordiale par une voix riche tiède de qualité mélodieuse : "Je vous souhaite la bienvenue en notre domaine, Amiral". Je vois un homme avec des traits délicats et avec la marque des années sur son visage. Il est assis près d'une longue table. Il m'invite à m'asseoir sur une des chaises. Dès que je me suis assis, il rassemble le bout de ses doigts et sourit. Il parle moelleusement et me transmet ce qui suit : "Nous vous avons permis, Amiral, d'entrer ici parce que vous êtes de caractère noble et connu dans le Monde de la Surface". Le Monde de la Surface, j'en eus à moitié le souffle coupé ! "Oui" fut la réponse du Maître en souriant : "Vous êtes dans le domaine des Arianni, le Monde Intérieur de la Terre. Nous ne retarderons pas longtemps votre mission, et vous serez escortés prudemment vers la surface et au-delà d'une certaine distance. Mais maintenant, Amiral, je vais vous dire pourquoi vous avez été convoqué ici. "Notre intérêt commença avec raison, juste après les explosions atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, au Japon. A cette alarmante époque, nous avons envoyé nos Flügelräder (roues ailées en allemand) à la surface pour enquêter sur ce que votre race avait fait. Ceci est, bien sûr, de l'histoire ancienne maintenant, mon cher Amiral, mais je dois poursuivre. Vous voyez, nous n'avons jamais interféré auparavant dans des guerres et barbaries de votre race, mais, maintenant nous le devons, car vous avez appris à manipuler avec un certain pouvoir, qui ne revient pas aux humains, à savoir : l'énergie atomique ! Nos émissaires ont déjà livré des messages aux puissances de votre monde et, cependant, elles n'en tiennent pas compte. Maintenant, vous avez été choisi afin d'attester ici que notre monde existe. Vous voyez, Amiral, notre culture et notre science sont en avance de plusieurs milliers d'années sur celles de votre race". Je l'interrompis : "Mais qu'ai-je à voir avec tout ceci, Monsieur !" Les yeux du Maître semblèrent me pénétrer profondément et après m'avoir analysé pendant un moment il répondit: "Votre race a maintenant atteint le point de non retour, car il y en a certains parmi vous qui pourraient détruire votre propre monde plutôt que de vouloir abandonner leur prétendu pouvoir." J'acquiesçais et le Maître continua: "En 1945 et par la suite, nous avons essayé de contacter votre race, mais nos efforts n'ont rencontré qu'hostilité et nos vaisseaux furent mitraillés. Oui, et même poursuivis avec malice et animosité par vos avions de combat. Aussi, maintenant, je vous le dis à vous mon fils, il y a un grand orage qui se concentre sur votre monde, une fureur noire qui subsistera pour beaucoup d'années. Il n'y aura aucune possibilité de réponse de la part de vos armées, il n'y aura aucune protection de la part de votre science. Cette fureur fera rage jusqu'à ce que chaque fleur de votre culture soit piétinée et que toutes choses humaines soient plongées dans un vaste chaos. Votre récente guerre n'était seulement qu'un prélude de ce que doit encore advenir à votre race. Nous ici, le voyons plus clairement à chaque heure. Pensez-vous que je me trompe ?" "Pas du tout" répondis-je. "Il est déjà arrivé autrefois, que ces sombres périodes viennent et subsistent pendant plus de cinq cents années. Oui, mon fils !" reprit le Maître : "Les périodes sombres qui viendront maintenant pour votre race couvriront la Terre comme un voile, mais je crois qu'une certaine partie de votre peuple traversera cet orage au-delà de ce que je ne peux exprimer. Nous voyons dans un avenir très loin, un nouveau monde renaissant des ruines de votre race, cherchant ses trésors perdus et légendaires et qui seront ici, mon fils, grâce à notre sauvegarde. Quand ce temps arrivera, nous viendrons à nouveau aider votre culture et votre race à revivre. Peut-être, alors, vous aurez appris la futilité de la guerre et de ses conflits et après ce temps, certains points de la culture et la science de votre race réapparaîtront de nouveau. Vous, mon fils, devez retrouver le Monde de la Surface pour lui confier ce message !"
Avec ces derniers mots notre réunion sembla arriver à son terme. Je restais un moment comme dans un rêve, mais, une fois de plus, je savais que tout cela était la réalité et pour une raison étrange, je me prosternais légèrement, soit par respect ou soit par humilité, je ne saurai le dire. Soudainement, je pris conscience que les deux hôtes magnifiques qui m'avaient amené ici, se situaient encore à mes côtés. "Par ici, Amiral," mentionna l'un d'entre eux. Je me retournais une fois de plus avant de partir et regardais en arrière vers le Maître. Un sourire doux était gravé sur son visage ancien et délicat. "Adieu, mon fils !" Il parlait et avait le geste exquis et svelte qui donne une impression de paix. A cet instant notre réunion fut véritablement terminée. Rapidement, nous sommes retournés jusqu'à la grande porte de la chambre du Maître et une fois de plus nous priment l'ascenseur. La porte glissa silencieusement vers le bas et nous fumes immédiatement remontés. Un de mes hôtes dit encore : "Nous devons maintenant faire vite, Amiral, car le Maître ne voudrait pas vous retarder plus longtemps dans votre emploi du temps et vous devez retourner porter son message à votre peuple." Je ne dis rien, tout cela était tellement incroyable et une fois de plus, mes pensées furent interrompues quand nous nous sommes arrêtés. J'entrais dans la pièce et retrouvais mon opérateur-radio. Il avait une expression anxieuse sur son visage. Comme j'approchais, je lui dis : "Tout est OK, Howie, tout est OK". Les deux êtres nous dirigèrent vers le véhicule qui nous attendait, nous y sommes montés et nous nous retrouvâmes bientôt à bord de notre avion. Les moteurs tournaient au ralenti et nous nous embarquâmes aussitôt. La situation semblait relever un certain caractère d'urgence. Dès que la porte de la cale fut fermée, l'avion fut immédiatement soulevé par cette force invisible jusqu'à ce que nous atteignîmes une altitude de 2700 pieds. Deux appareils nous escortèrent sur une certaine distance, nous faisant glisser en nous orientant sur notre chemin de retour. Je dois déclarer ici, que notre indicateur de vitesse n'enregistrait aucune information, bien que nous nous déplacions à une allure très rapide. Vint alors un message radio. "Nous vous quittons maintenant, Amiral, vos appareils de contrôle sont libérés. Auf Wiedersehen !" (au revoir en allemand) Nous voyons encore un moment les Flügelräder disparaître dans le ciel bleu pâle. L'avion soudainement plonge comme s'il était pris dans un étroit trou d'air pendant un moment. Nous réussissons rapidement à le contrôler. Nous ne parlons pas pendant un certain temps, chaque homme entretient ses pensées. Nous retrouvons à nouveau de vastes superficies de glace et de neige et sommes approximativement à 27 minutes du camp de base. Nous les appelons, ils répondent. Nous rapportons que toutes les conditions sont normales... normales. Le camp de base exprime son soulagement pour le rétablissement du contact. Nous atterrissons doucement au camp de base. J'ai une mission... "
La suite des aventures de l'amiral Byrd peut se lire dans son journal personnel, l'événement est daté du 11 mars 1947 : "Je viens juste d'assister à une réunion avec le haut personnel au Pentagone. J'ai fait le compte rendu complet de ma découverte et transmis le message du Maître. Tout a été dûment enregistré. Le Président a été avisé. Je suis maintenant retenu depuis plusieurs heures. Six heures trente-neuf minutes pour être exact. J'ai été intensément interrogé par des forces hostiles et une équipe médicale. Cela a été un véritable supplice. Je suis placé sous le contrôle strict de l'"international security provisions of the United States of America". Il m'a été ordonné de garder le silence et de ne parler à quiconque de ce que j'ai vu. Incroyable ! Il m'a été rappelé que je suis un militaire et que je dois obéir aux ordres".
En 1955, il fut donné l'ordre à Byrd de "poursuivre son relevé topographique" au pôle Sud. Avant de partir pour l'Antarctique, en novembre 1955, Richard Byrd tenu par le secret militaire, dit tout de même à la presse : " C'est la plus importante expédition de l'histoire mondiale…". Le 5 février 1956, de nombreux journaux ont relaté le communiqué fait quelques jours auparavant de la base de Little America : "Le 13 janvier, des membres d'une expédition américaine ont entrepris un vol de 2700 miles (4320 km), de leur base de Mc Curdo Sound, qui se trouve à 400 miles (640 km) à l'ouest du pôle Sud. Ils ont pénétré dans un territoire étendu de 2300 miles (3680 km) au-delà du pôle". Comme le fait si bien remarquer Maclellan dans son "The Hollow Earth Enigma", un rapide regard sur une carte de l'Antarctique permet tout de suite de relever l'énormité du communiqué. En effet, il est totalement impossible de traverser une distance de 2300 miles (3680 km), dans n'importe quelle direction que ce soit, sans se retrouver les pieds dans la mer, à moins de rentrer dans la Terre ! A son retour du pôle Sud, le 13 mars, Byrd ne pouvant parler librement, fit le communiqué suivant à la presse : "L'expédition actuelle a ouvert de nouveaux territoires, ce continent merveilleux dans le ciel, le pays du secret éternel".
Quelques semaines avant de mourir, Richard Byrd a écrit les lignes suivantes dans son journal personnel, daté du 24 décembre 1956 : "Ces dernières années depuis 1947, n'ont pas été agréables. J'écris maintenant pour la dernière fois dans ce singulier journal. Pour le clôturer, je dois indiquer que durant toutes ces années j'ai fidèlement tenu cette affaire en secret, comme cela me l'a été ordonné. Ceci à l'encontre totale de mes valeurs morales. Maintenant, je sens venir sur moi la longue nuit, mais ce secret ne mourra pas avec moi, la vérité triomphera comme toujours. C'est le seul espoir pour toute l'humanité. Je l'ai vu et cela a stimulé et libéré mon esprit. J'ai fait mon devoir envers l'ensemble de la monstrueuse industrie militaire. La longue nuit de l'Arctique prend fin maintenant, la lueur du soleil de la vérité brillera une nouvelle fois et ceux qui inspirent les ténèbres tomberont dans leur envol. Ceux, pour qui j'ai vu le pays derrière les pôles, le centre du grand inconnu". Admiral Richard E. Byrd. United States Navy.
Richard Byrd décéda le 11 mars 1957 à Boston. Les autorités lui rendirent un tel hommage qu'il fut définitivement élevé au rang de héros national. Richard Byrd fut enterré au cimetière d'Arlington avec tous les honneurs militaires.
Ici s'achève le compte rendu des découvertes et événements historiques concernant le thème de la Terre Creuse et des régions polaires.
Chers lecteurs, merci à vous d'avoir lu ces lignes jusqu'ici. Cela prouve que vous portez un certain intérêt à cette énigme. Nous espèrons que les informations et documents qui vont suivre satisferont votre patience et votre curiosité. La grande majorité d'entre eux émanent des livres cités dans la bibliographie, à la fin de ce dossier. D'autres sont tirés de revues et dossiers concernant l'Arctique et l'Antarctique. D'autres encore, proviennent des satellites tournant autour du globe (photographies disponibles sur de nombreux sites sur le net). La source des documents utilisés sera toujours indiquée. Certains d'entre eux sont très difficiles à obtenir pour les raisons que vous imaginez. Le thème de la Terre Creuse est un thème très controversé mais pourtant toujours d'actualité. Néanmoins, nous pensons que les autorités révèleront, petit à petit, la vérité car le Monde change et les Hommes évoluent. Comme Abraham Lincoln l’a dit : "On peut tromper tout le monde pendant un certain temps et certains pour toujours, mais on ne peut pas tromper tout le monde éternellement" (in Yellow Book N° 6).
Cette histoire est-elle une VERITABLE FUMISTERIE ou bien, comme le pensent beaucoup d'autres, le "WORLD’S TOP SECRET" ? A vous seul de juger !!!…
Au moins, vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez pas au courant.
Les années soixante-dix relanceront le thème de la Terre Creuse. Tout d'abord par la diffusion de plusieurs photographies du pôle Nord prises par des satellites météorologiques. Le cliché joint a été pris officiellement le 6 janvier 1967 par le satellite de l'US Environmental Science Service Administration, ESSA-3. Cette remarquable photographie est une photo dite "composite", c'est-à-dire un montage composé de plusieurs photos pour n'en faire qu'une seule. Généralement, les satellites n'étant qu'à quelques centaines de kilomètres d'altitude au-dessus de la planète, ils ne peuvent pas photographier la Terre dans son ensemble, d'où ce procédé photographique qui prend habituellement plusieurs jours pour obtenir une telle image. Le satellite ESSA-3 a pris en tout, plus d'un million et demi de clichés. Sur cette photographie nous voyons très bien l'ensemble des nuages autour du pôle, aspirés progressivement dans l'énorme trou qui devrait faire 1400 miles de diamètre, selon les spécialistes. Cet élément significatif confirme bien l'idée d'une Terre bombée progressivement vers l'intérieur de la Terre, au pôle Arctique.
La photographie suivante est dans le même esprit et provient du satellite ESSA-7. Elle est officiellement la toute première photographie publiée, montrant le trou du pôle Nord (publiée avant celle de l'ESSA-3). Elle daterait du 23 novembre 1968. Vous remarquerez que nous émétons des réserves quant aux dates communiquées des clichés. En effet, le 6 janvier et le 23 novembre sont des dates où les régions du cercle polaire se trouvent dans l'obscurité. Ce n'est pas le cas de ces deux photographies.
L'authenticité de ces deux images n'est pas à remettre en cause, car elle a été scrupuleusement vérifiée et l'US Environmental Science Service Administration n'a pas essayé de discréditer son authenticité. Par contre, il a été précisé que parmi les 39953 clichés de l'ESSA-7, celui-ci serait le seul à montrer cette "anomalie". Cette photographie est très intéressante car, cette fois-ci, il n'y a aucun nuage aux alentours du pôle Nord. A la stupéfaction générale, les contours de l'ouverture sont très nets. La photo de l'ESSA-7 a été publiée la première fois en juin 1970 dans le magasine américain "Flying Saucers" et a fait le tour du monde. En toute franchise, et malgré sa forte popularité auprès des spécialistes de la Terre Creuse, ce cliché me pose un problème. Les contours du trou sont trop nets à mon goût et ne montrent pas de courbure du sol vers l'intérieur de la Terre comme cela doit être le cas au pôle Nord. L'autre cliché qui l'accompagne, est également tiré de l'ESSA-7, mais c'est une image traditionnelle du pôle Nord, avec des nuages au-dessus.
Cette superbe série de photographies provient du satellite de la NASA, l'ATS 3. En 1977, la NASA aurait ordonné la destruction de 4500 clichés pris par ce satellite, prétendant que ces images n'avaient "aucune valeur météorologique". Sur ces clichés, faisant sans doute partie des mille photos sauvées de la destruction, on voit très bien différentes dépressions atmosphériques prises sur plusieurs mois au-dessus du pôle Nord. Comme pour l'image de l'ESSA-3, des masses d'air et des nuages tourbillonnent autour de l'ouverture du pôle. Cette fois-ci, on a l'impression de voir une extension et contraction des nuages au-dessus du trou béant. Dans le lot, on voit très bien que les clichés du côté droit ont été pris en période de nuit polaire. Par contre, comme pour les images de l'ESSA-3 et de l'ESSA-7, les dates sont à nouveau incohérentes. En effet, si on zoome sur les petites étiquettes sous chaque cliché, on se rend compte que les photographies du côté gauche dateraient de janvier à mars et que celles du côté droit, de mai à juin, ce qui est totalement impossible... Il y a donc définitivement un problème sur les dates.
Ce sont à notre connaissance, les seules photographies disponibles, montrant véritablement une ouverture polaire (elles sont toutes disponibles sur le net, sur différents sites américains). Il existe pourtant d'autres clichés comme ceux tirés des missions d'Apollo 11, 16 et 17. Nous avons eu en main ces photographies, mais nous estimons qu'elles ne prouvent rien. Nous aurions pu les ajouter à ce dossier, mais à part montrer de vagues dépressions atmosphériques dans un coin du globe, elles n'apportent rien de probant.
Qu'en est-il du pôle Sud ? A part le récit de Jansen, quelques indices rapportés par des explorateurs et les explorations du malheureux Byrd, nous n'avons aucun cliché d'époque du pôle Sud. Nous insistons bien sur le mot "d'époque" car bien entendu, aujourd'hui, nous disposons de superbes images de l'Arctique et de l'Antarctique, mais, selon de nombreux spécialistes, elles seraient toutes retouchées.
Ci-joint, deux très beaux clichés récents, pris par les satellites Clementine et RADARSAT-1. Bien entendu, ces deux spécimens sont en couleur et "à peine informatisée", c'est plus beau que nature !
Nous en revenons tout de même à notre première question, et le pôle Sud ? La question resta en suspens pendant de nombreuses années. L'absence de photographie empêcha toute étude réelle sur une cavité qui existerait au pôle Sud. A part de vagues indices nous laissant penser que la cavité du Sud serait moins grande que celle du Nord, le mystère resta entier pendant très longtemps…
Pourtant, en juin 1992, le magazine français CIEL ET ESPACE, consacra un dossier complet sur "Le vrai visage de la Terre". En effet, le dossier expliquait : "De vastes régions du globe sont encore largement inexplorées, en particulier dans l'Antarctique. Surprise : le Groenland et le continent blanc lui-même ont révélé au radar du satellite ERS de grandes différences de relief par rapport à la cartographie traditionnelle. Sur ces images, le relief de la Terre antarctique est reconstitué d'après les données fournies par le satellite européen. Différences d'altitude découvertes par ERS : plus de 500 mètres !". Plus loin, on pouvait lire : "ERS a mis en évidence d'importantes inexactitudes dans les actuelles cartes du relief du continent antarctique…".
Voici les trois images du continent Antarctique‚ rectifiées par le satellite ERS. Comme vous pouvez le constater‚ un trou béant‚ à la limite effrayant‚ perfore le continent blanc. Ce qui est totalement étonnant c’est à la fois sa taille (1/3 et demi par rapport au continent) et son emplacement. Nous avons comparé ces images en trois D avec une carte traditionnelle. La dépression débuterait à l’emplacement de ce qui est habituellement nommé la banquise de Ross‚ précisément devant la mer de Ross. De toute évidence‚ en vue des images de l’ERS‚ le gigantisme de la dépression dépasse de loin cette simple "banquise". L’affaissement englobe pratiquement la totalité du quatre-vingtième parallèle de l’hémisphère Sud. Vérifiez et comparez‚ vous-même‚ sur une carte. Du coup‚ les chaînes montagneuses suivantes : Royal Society‚ Worcester‚ Britannia‚ Churchill‚ Queen Elisabeth‚ Queen Alexandra‚ Commonwealth‚ Queen Maud‚ et celle du Wisconsin‚ semblent acculées contre le Queen Maud Land et reculent ainsi de près de 1400 kilomètres ! Vérifiez et comparez par vous-même. Ce qui est également étrange sur les images de l’ERS‚ c’est effectivement‚ comme l’a souligné le magazine français‚ le relief de l’Antarctique. L’ensemble du continent est sévèrement abrupt. Il y va de même pour la cavité‚ surtout sur son côté nord (les fameuses chaînes montagneuses). Nous ne savons pas du tout s’il faut prendre les images telles quelles‚ car n’oublions pas qu’elles ont été traitées informatiquement. On a l’impression de voir une image hyper condensée de l’Antarctique.
En janvier 2006‚ le scientifique Gerry Zeitlin‚ à qui nous devons le magnifique dossier sur l’ouvrage "Le Secret des Etoiles Sombres" (voir lien sur page d’accueil)‚ nous a contacté pour nous faire connaître son avis sur cette étrange cavité. Il est important pour nous de vous le transmettre : "Les images produites par l’ERS-1 présentent les reliefs de la plaque de glace de l’Antarctique jusqu’à -81.5 degrés de latitude sud. La présence de ce trou abrupte résulterait simplement de la limite des données exécutées par l’ERS-1".
Nous ne pouvons que constater cette évidence. Nous relèverons toutefois que le pôle est finalement une fois encore subtilement annihilé. Pourquoi ? Parce que selon toute logique‚ l’ouverture sud se trouverait un peu plus loin au-delà. La cohérence voudrait également que la terre se courbe progressivement vers l’intérieur dans ces parages.
Nous allons maintenant passer aux autres planètes du système solaire. Vous ne voyez pas trop le rapport ? Vous allez vite comprendre. Commençons par notre compagne la plus proche, la Lune. Voici une très belle photographie du pôle Sud de la Lune, nous allons éviter cette fois-ci de longs commentaires parce que vous êtes maintenant bien rodés. Vous commencez à piger le truc ? Non ?
Alors, regardez ces deux autres photographie (B et C). Il paraît que la lune est truffée de cratères, n'est ce pas ? Certains de ces cratères ont la réputation d'être très profonds, mais est-ce au point d'avoir perforé la fine croûte de la Lune ? Sinon comment expliquer ces étranges lumières qui en sortent. Personne n'en parle officiellement, pourquoi ? Il y a bien eu des tentatives d'explications, nous en avons trouvé une dans un "Terre Sauvage " de 1999 (mieux vaut tard que jamais, car ce phénomène n'est vraiment pas nouveau, en effet, de nombreux astronomes notèrent, par le passé, des sources lumineuses importantes dans des cratères comme ceux de Platon, d'Aristarcus, d'Erasthothènes, de Littrow et bien d'autres). Mais nous vous laissons lire l'article, ça vaut le détour : "LA LUNE A DES VAPEURS. De mini-geysers de poussière qui brillent à la surface de la Lune, telle est la découverte d'Audouin Dollfus, un astronome parisien. Il s'agirait de jets de gaz d'oxyde d'azote expulsés par le sol lunaire. Entraînant avec eux de la poussière scintillant dans les rayons du soleil, ils apparaissent alors bien visibles dans les télescopes des astronomes, ce qui prouve que l'activité de la Lune n'est pas si nulle". Les scientifiques sont décidément prêts à tout pour expliquer des phénomènes dont, étrangement, personne ne parla à l'époque des nombreuses missions Apollo… Il y a cependant une autre hypothèse concernant les cratères éclairés de la Lune et les photos très controversées des missions Apollo.
Attendez, on ne va pas en rester là. Nous avons encore quelques munitions !
Voici deux magnifiques clichées de Mars. Surprise ! Laissons parler Cristiama Nimosus dans son livre de 1989 "La Terre Creuse est l'Agartha" : "Sur les photographies de la planète Mars, on y remarque une tache ronde, ou plutôt ovale à cause de la perspective, de couleur blanche ou lumineuse. Les astronomes précisent que c'est la calotte glacière. C'est affirmer sans expliquer. En effet, d'une part, les bords de l'ovale sont bien nets, ce qui laisse supposer que la glace s'étende sur une zone parfaitement géométrique. D'autre part, étant donné que la glace se forme à une température inférieure à 0°C, et que celle qui règne sur Mars avoisine les -30° à -50°C, la glace, si glace il y a, ne saurait être localisée qu'aux Pôles. Par contre, si l'on admet qu'une cavité s'ouvre au pôle photographié de la planète Mars, et que c'est l'intérieur de la planète éclairé par un soleil miniature central que l’on peut apercevoir lorsque l'ouverture du pôle est face à la Terre, alors tout s'explique d'une façon naturelle".
Voici une photo traditionnelle du pôle Nord de Mars (C). Ce qui est surprenant, c'est l'incompatibilité entre les clichés A et C. Le cliché A montre une dépression sur le pôle. Comme pour le pôle Nord terrestre, la terre se courbe progressivement vers l'intérieur, c'est très flagrant. Le cliché C montre bien de petites falaises autour du pôle, mais la dépression s'arrête net quand la glace commence. Est-ce vraiment de la glace et pourquoi se trouverait-elle dans un trou ? De toute évidence il y a un problème sur l'une des deux photos. Quant à l'image B, elle ne s'accorde ni avec la A ni avec la C, par contre, elle semble s'accorder plus facilement avec la description faite plus haut, par Nimosus. On peut également l'ajouter aux nombreuses observations faites par le passé, notamment par des astronomes comme O.m. Mitchell, directeur des observatoires de Cincinnati et de Dudley, ainsi que l'astronome anglais J. Norman Locker. Au milieu des années 1800, à une époque où dans l'euphorie de la recherche scientifique les idées n'étaient pas définitivement figées comme aujourd'hui, ces astronomes ont observé de très étranges phénomènes au pôle Nord de Mars. En effet, tous deux ont décrit des éclairs de lumière très vifs sortant du pôle, en ajoutant : "Cet effet d'irradiation était fréquemment visible". Comme le constate Martin Caidin dans son livre "The Greatest Challenge" : "Des astronomes américains et russes ont observé, ces dernières années, une série de flashes très brillants, d'une durée de cinq minutes, suivis de nuages en forme de champignon" (émanant du pôle Nord de Mars).
Certaines personnes pourraient alors simplement dire que ces lumières aux pôles de Mars sont simplement le reflet du soleil sur la glace. C'est d'ailleurs ce que tentent de nous expliquer les astronomes. Cela pourrait être une solution, mais pourtant, cela n'explique pas la forte dépression de la photo A. En toute franchise, le cas de Mars n'est pas entièrement concluant car la photo C, malgré sa nette différence avec les deux autres clichés, est terriblement convaincante. Si le problème se limitait uniquement à Mars, personnellement, nous n'insisterions pas dans la voie où nous nous apprêtons à vous amener. Mais, malheureusement pour les thèses officielles, il y a d'autres photos. Celles des autres planètes du système solaire et bizarrement, elles ont toutes des problèmes inexplicables au niveau des pôles. Dans ce cas, le cliché C aurait-il été retouché ?… Cela fait vraiment trop de hasards pour une même énigme. A vous d'en tirer les conclusions en vue des images qui vont suivre. Attention, ne vous laissez pas influencer bêtement. Soyez critique.
Différents clichés radar de Vénus (A et B) nous montrent une étrange tache blanche à proximité du pôle nord vénusien‚ précisément au niveau des Maxwell Montes.
L'aventure continue, passons maintenant à Jupiter. La première photo est un ahurissant cliché de la NASA. La deuxième (B), est un regroupement de plusieurs images provenant du télescope spatial Hubble. Que voyons-nous exactement ? Deux gigantesques aurores boréales et australes au niveau des deux pôles. Certains vont peut-être voir le rapprochement parce qu'ils auront sans doute lu des articles sur les aurores polaires, alors que d'autres diront, oui et alors, ce ne sont que des aurores polaires. Sachez donc que l'origine des aurores boréales et australes est, à ce jour, malgré ce que l'on veut nous faire croire, mal connue. Les scientifiques ne sont pas d'accord entre eux. L'aurore polaire est un phénomène qui consiste en une émission de lumière dans les cercles polaires. L'aurore polaire est provoquée par l'excitation de particules électrisées, en suspension dans l'atmosphère. Ces particules proviendraient du soleil et sont canalisées dans l'atmosphère au niveau des pôles. Beaucoup de scientifiques comparent cette émission de lumière à un gigantesque tube cathodique de télévision et la basse atmosphère polaire à un énorme écran de télévision où l'image de l'aurore polaire est projetée.
Ce qui divise les scientifiques est l'origine de la source qui engendre le processus. Beaucoup pensent que la source est le soleil ou plus précisément les vents solaires, alors que d'autres le réfutent totalement en disant que c'est impossible, car les vents solaires sont irrémédiablement déviés par les champs magnétiques. En effet, ces derniers repoussent, au minimum, 98% des particules provenant de l'espace. Alors dans ce cas, d'où vient cette source de lumière ? Edmond Halley avait-il raison ? Les aurores polaires seraient-elles le reflet de la lumière émise par le soleil intérieur ? D'un seul coup, à la vue des photographies de la Terre et des planètes du système solaire tout devient claire !
Comme vous avez été sage, ci-après, en bonus : deux photographies de Saturne, une de Neptude avec son soleil central et une planche d'une aurore boréale au niveau de l'un des deux pôles de la Terre . Cette fois encore, les clichés parlent d'eux-mêmes.
CONCLUSION :
Dans ce dossier, vous avez suffisamment d'éléments pour vous faire votre propre opinion sur ce vaste sujet. Avec, il est vrai, un certain parti pris, nous avons essayé d'être tout de même le plus objectif possible en vous retraçant de notre mieux l'historique des événements et recherches sur le thème de la Terre Creuse. Si ce sujet vous passionne, vous pourrez trouver des informations complémentaires dans les livres cités ci-dessous, (attention, certains sont très difficiles à obtenir) ainsi qu'en tapant sur le net HOLLOW EARTH. Vous tomberez sur d'innombrables sites américains et étrangers qui développent à souhait ce thème. A notre connaissance, il n'en existe pratiquement aucun en France. La France a souvent eu un train de retard en bien des domaines et les choses inexplicables n'ont jamais véritablement passionné les Français. Donc, si vous vous débrouillez un peu en anglais, n'hésitez pas à aller voir chez nos voisins, vous devriez pouvoir approfondir sans mal vos connaissances sur ce thème, car nous n'avons retracé que les points forts de cette épopée et il existe d'autres témoignages importants.
En vue d'une conclusion dont vous devinez sans doute l'issue, nous allons récapituler les éléments importants énoncés dans ce dossier en apportant quelques informations complémentaires :
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La photographie du satellite ESSA-3, officiellement datée du 6 janvier 1967, et les clichés de l'ATS-3 sont des éléments décisifs en faveur de la réalité d'une ouverture au pôle Nord. Comme nous l'avons expliqué, leur authenticité n'a jamais été remise en cause. Au fait, pour les personnes qui se seraient demandées pourquoi sur ces prises de vue (et celle du pôle Sud de la Lune), on ne voit pas le soleil intérieur, nous leur rappellerons simplement que ces images sont issues d'un montage photographique exécuté à partir de nombreux clichés. Lors de l'assemblage tout est possible et ce qui comptait avant tout ici, c'était la visualisation générale de l'ouverture.
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Les images en trois D effectuées par le satellite ERS-1‚ montrent avec précision le véritable visage du continent Antarctique. Un trou béant occupe une très large superficie du continent blanc. Ce trou résulterait de la limite des données exécutées par l’ERS-1. Une fois n’est pas coutume‚ un pôle est escamoté pour aucune raison spécifique. Pourquoi l’ERS-1 n’a t-il pas scanné l’ensemble du continent alors que ce sondage avait justement pour but de produire les reliefs de l’ensemble du continent ?… Absurde !
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Pourquoi les pilotes qui survolent le Grand Nord chaque jour n'ont-ils apparemment jamais vu l'ouverture Nord ? En un premier temps, les avions ne survolent jamais le pôle géographique et ne passent qu'à proximité du pôle magnétique. Ensuite, les lignes aériennes évitent de faire voler leurs avions au-delà du quatre-vingt-cinquième parallèle nord, car à partir de cet endroit, les perturbations magnétiques sont très puissantes et dérèglent les instruments de navigation. Ensuite, l'ouverture Nord est gigantesque et la dépression vers l'intérieur très progressive, même Richard Byrd ne s'en rendit pas compte la première fois alors qu'il pénétra à l’intérieur avec son avion.
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Pourquoi y a t-il autant de bases militaires en Arctique et en Antarctique ? Toute personne voulant faire une expédition dans les contrées polaires doit en référer en haut lieu et doit présenter son itinéraire à l'avance. Certains sont même parfois détournés. La raison ? Officiellement pour une simple raison de sécurité. Les autorisations sont longues et difficiles à obtenir. La cartographie de l'océan arctique est effectuée par des sous-marins atomiques et protégée par le secret-défense. Monsieur Rosner, responsable de la faculté de géographie de Tübingen, en Allemagne, reconnaît que la courbure de la Terre dans l'Arctique fait partie des secrets militaires.
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En 1960, le magazine français SCIENCE ET VIE, n° 510, du mois de mars, rapporta une étonnante découverte que voici : "(…) les savants soviétiques qui purent à Sovierskaya trouver au froid des dimensions nouvelles, visitèrent "l'oasis" de Benguer : 500 kilomètres carrés de sol complètement libre de glace, une température de plus de 25°, des lacs, des cours d'eau, une maigre végétation de lichens et de mousses, des oiseaux de plusieurs espèces ! Les Russes cherchèrent la raison de cette anomalie stupéfiante. Ils la trouvèrent . Au sud, une chaîne de montagne arrête les vents froids de l'intérieur, ainsi que les millions de tonnes de glace et de neige entraînées par le blizzard ; au nord, l'océan exerce son action adoucissante ; sur place, plus de glace éternelles ; l'été, le soleil fait fondre la glace de l'année, après quoi des rayons chauds sont absorbés par le sol rocheux qui conserve une réserve de calories…(…)". Malgré que l'explication de l'oasis surnaturelle soit loin d'être satisfaisante, un élément important fut joint au dossier. Une carte détaillée de l'Antarctique avec les positions des nombreuses bases militaires se trouvant sur le continent blanc. Chose étonnante au premier abord, mais pas trop si vous avez bien compris l'ensemble de notre travail, absolument toutes les bases américaines (en rouge) se trouvent autour de la "banquise de Ross" (en vert), et pas une seule base étrangère ne se situe à proximité de la dite banquise…
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Les divers comptes rendus des explorateurs ne peuvent pas résulter de simples coïncidences, car ils vont tous dans le même sens.
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L'histoire d'Olaf Jansen est, il est vrai, très étonnante. Malgré tout, la majorité de ses descriptions a été confirmée par de nombreux explorateurs. Par exemple : l'apparition d'une eau calme sans iceberg, suivie d'une petite tempête et d'une eau à nouveau calme mais non salée. L'étrange lumière du monde du dessous. Sa description paradisiaque du monde souterrain et de ses habitants correspond énormément à celle que l'on trouve dans les légendes orales des Esquimaux. Olaf raconte avoir vu un éléphant de grande taille. Il fait de la citée d'Eden un étrange parallèle avec l'Eden décrite dans la Bible. Cette doctrine, selon laquelle l'Eden terrestre serait au centre de la Terre, est une doctrine ésotérique très peu connue. De nombreuses personnes pensaient que l'ouverture du pôle Sud se situait au milieu du continent. Les images d'ERS montrent que l'ouverture est en bordure de la mer de Ross et accrédite les dires d'Olaf lorsqu'il prétend être sorti du pôle Sud par la mer. Que l'on croit ou pas à son histoire, Olaf est bel et bien parti de Stockholm, le 3 avril 1829, avec son père et a été retrouvé deux ans et demi après, errant seul sur un iceberg en bordure de l'Antarctique.
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Les descriptions de Richard Byrd sur le paysage verdoyant du monde souterrain vont dans le sens des propos d’Olaf Jansen et des légendes Esquimaudes. Lui aussi découvre un "mammouth" comme Olaf. Byrd aussi rencontre un peuple pacifique au cœur des entrailles de la Terre‚ un peuple de grande taille possédant une technologie différente de la nôtre. Pourquoi Richard Byrd aurait-il menti ? Pourquoi‚ quelques semaines avant de mourir‚ un homme voyant la fin de sa vie arriver‚ a-t-il écrit de pareilles lignes à l’encontre de ce qu’il nomme "la monstrueuse industrie militaire" ? N’est-ce pas elle qui l’a adulé pendant toutes ces années ? N’est-ce pas elle qui l’a décoré et glorifié ?…
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Un journal canadien, le Weekly World News daté du 14 février 1995 a intitulé un de ses articles : "La NASA reçoit des signaux radio du centre de la Terre". Le journal a précisé : "Cap Canaveral, Floride - la NASA reçoit des signaux radio qui viennent de l'intérieur de la Terre. Des experts pensent que ces signaux sont émis par une forme de vie intelligente et très développée". Des scientifiques auraient perçu les premiers signaux le 30 octobre 1994, grâce à des satellites très sensibles. "Depuis ce jour, les émissions se sont renouvelées à intervalles réguliers" prétend un haut responsable de la NASA qui ne souhaite pas donner son nom. "Les signaux radio seraient composés d'un code mathématique très complexe qui a convaincu les scientifiques qu'ils étaient en contact avec une colonie d'êtres vivants dont l'intelligence est sans doute supérieure à la nôtre". L'homme de la NASA dit que les scientifiques n'ont pas eu trop de mal à déchiffrer les messages, mais il a refusé plusieurs fois de révéler ce qu'ils contenaient (in Yellow Book N° 6).
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Les nombreuses photographies des différentes planètes du système solaire montrent des taches anormales au niveau des pôles ou des aurores polaires dont on ne connaît pas (ou on ne souhaite pas expliquer) l'origine. On a remarqué ces dernières années que Saturne et Jupiter, qui font partie des planètes les plus éloignées du soleil, dégagent pourtant plus de chaleur qu'elles n'en reçoivent du soleil.
Ci-joint, une ancienne photographie de Mars. Elle date du 4 août 1969, cliché effectué par la sonde Mariner 7. Notez bien l'étrange clarté qui ressort du pôle Sud, alors que toute la partie sud est justement en pleine nuit martienne. Si c'était de la glace, elle ne ressortirait pas de la sorte de l'obscurité la plus totale !
Vous l'aurez compris, tous ces éléments vont dans un seul et même sens. Celui d'une Terre Creuse avec, à ses deux extrémités, deux ouvertures laissant s'échapper la lumière et la chaleur d'un soleil intérieur. La planète Terre n'est pas un cas isolé, après l'analyse des photographies des autres planètes du système solaire, on peut sans l'ombre d'un doute conclure que toutes les planètes suivent la même loi universelle de fabrication. De plus en plus de scientifiques le pensent mais ne peuvent l'exprimer ouvertement. Alors pourquoi nous ment-on ? Pourquoi tant de mensonges alors qu'il serait si simple de dire la vérité ? Et bien non, l'affaire n'est pas aussi simple. Avouer que toutes les planètes sont creuses serait d'admettre que la Terre l'est également. Avouer que la planète Terre est creuse et habitable impliquerait de devoir rendre des comptes auprès des populations de la Terre et impliquerait également de devoir faire des expéditions en son centre et c'est pour l'instant totalement impossible.
Pourquoi ? Parce que conformément aux nombreuses légendes de notre planète, conformément aux diverses découvertes exposées dans ce dossier et en accord avec les traditions du Tibet, l'intérieur de la Terre est effectivement déjà occupé par une civilisation pourvue d’une spiritualité et d’une intelligence très développée. Au fil des années, à travers des films et reportages, notre civilisation est volontairement familiarisée à l'idée d'une existence extraterrestre, mais elle n'est sans doute pas encore prête à accepter le fait qu'une civilisation hautement évoluée vive sous ses pieds.
Qui sont ces gens ? Ces êtres, en accord avec de nombreuses légendes et traditions du monde entier, sont nos Créateurs et ont eu, par la force des choses, à leur charge le gardiennage de la Terre et de l'humanité.
Qui sont ces gens ? Ces êtres, en accord avec de nombreuses légendes et traditions du monde entier, sont les créateurs ou re-créateurs de la Terre et de ses habitants et sont souvent assimilés à des Serpents, à des Dragons ou autres reptiles détenant les grands secrets du monde.
© Hans W. Lintz & Anton Parks - Janvier 2001 / Mai 2004 / Avril 2006
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THÉORIE DES CORPS CREUX
NOUVELLE RÉVOLUTION COPERNICIENNE ?
Thèse de Karl-Heinz Engels et du magazine Morphéus
extraits tirés du magazine Morphéus n°0 (novembre-décembre 2003)
avec l'aimable autorisation de Frédéric Morin
Contradiction des théories actuelles :
L'astronomie enseigne que tout est parti du big-bang. Dans le bouillon originel, tous les éléments étaient répartis de façon régulière. Par les forces d'attraction, des «boulettes», nos planètes se seraient formées dans le bouillon. La physique enseigne, en outre, que de grandes concentrations de masse donnent des densités de masse importantes, car la matière est comprimée.
Selon cette thèse, les grands objets célestes devraient avoir une densité supérieure aux petits objets, parce qu'à l'intérieur la pression est plus grande. Cependant, une observation plus poussée des planètes de notre système solaire nous montre le contraire.
En effet dans notre système solaire les petites planètes ont en moyenne une densité 5 fois supérieure aux grandes planètes Jupiter a 900 fois le volume de la Terre, mais soi-disant une densité de 1,8 grammes/cm3, la Terre, ayant quant à elle une densité de 5,5 grammes/cm3. La théorie actuelle de formation des corps célestes est donc contredite par ces données.
Les tentatives d'explication de ce non sens :
Parce que c'est également un non-sens pour les astronomes, on affirme que les grandes planètes sont faites de matériaux plus légers. Malheureusement, il n'y a pas de preuves pour cette affirmation, et il est difficile de concevoir que certaines planètes comme la Terre aient attiré des matériaux plus lourds, alors que Jupiter se serait «spécialisé» dans des matériaux plus légers. Dans le bouillon originel, nous dit-on, tout était réparti de manière uniforme.
La Terre ne peut pas retenir l'hydrogène à cause de sa masse qui est trop faible. Il se dilue dans l'univers, c'est ce que disent les scientifiques. Jupiter serait composée en grande partie d'hydrogène, à cause de sa faible masse.
Là aussi nous voyons deux comportements très différents. Il n'y a que l'hydrogène, disent les scientifiques, qui puisse être retenu par les grandes planètes, additionné aux éléments que l'on trouve sur Terre. L'hydrogène devrait donc constituer la majeure partie de la masse de Jupiter. Mais les astronomes prétendent que l'hydrogène ne constitue qu'une faible part de l'atmosphère de Jupiter. Le gaz devrait donc se trouver à l'intérieur de cette planète.
Étrange: les grandes planètes ont dans leur noyau des éléments très légers (l'hydrogène), les plus petites comme la Terre ont les éléments les plus lourds.
Du non sens à l'absurde :
Pour le soleil, c'est encore plus fou: il doit être énorme et très léger (densité: 1,4 g/cm3). À cause de sa faible densité, on pense qu'il doit s'y produire une fusion d'hydrogène. C'est un non sens, car le soleil devrait avoir dans son noyau les éléments les plus lourds. Comment peut-il y avoir une fusion d'hydrogène, qui est un des éléments les plus légers? Comme le soleil a un poids trop faible, les scientifiques affirment qu'il est fait à 98 % d'hydrogène et d'hélium, alors que nous savons que tous les corps célestes doivent être faits des mêmes matériaux, comme ils viennent tous du même bouillon.
On prétend que le soleil a une force d'attraction 28 fois supérieure à celle de la Terre. Un centimètre cube de la surface du soleil pèserait donc 28 fois plus qu'un centimètre cube de la surface de la Terre, alors que sa densité est quatre fois moins importante. Et tout cela doit être du gaz. Comprendra qui pourra !
Explications par la Théorie des corps creux :
Ce sont bizarrement les plus petits corps célestes qui ont la plus grande densité: les fragments de la ceinture d’astéroïdes ont une densité qui va jusqu'à 8 g/cm3.
Tout cela a un sens si on part du fait que les corps célestes sont creux à l'intérieur. Les astéroïdes et les planétoïdes ne le sont pas. Ils sont des fragments d'une planète ancienne et donc logiquement des corps solides. Nous voyons bien qu'un morceau du lapin en chocolat pris tout seul n'est plus creux. On peut vérifier la théorie des corps célestes creux dans un laboratoire.
En faisant tourner du gaz dans un piston, il se forme au centre un espace sans particules, le début d'une cavité. C'est la force centrifuge qui en est responsable, elle pousse les particules les plus lourdes vers l'extérieur. Si le gaz est fait d'éléments différents, ils se répartissent selon le poids spécifique de chaque élément.
Karl-Heinz Engels montre que toutes les planètes doivent être creuses, selon l'histoire de la genèse de l'univers communément admise. Tout le monde admet que les planètes se sont constituées à partir de nuages de gaz en rotation qui se sont refroidis lentement. Toutes doivent avoir un noyau solide et lourd. Parce que l'on part du fait que la pression doit être plus grande au centre et que les connaissances sur les tremblements de terre n'ont pas pu prouver ce noyau solide, on prétend que le noyau des planètes est fait de plasma. C'est de la matière qui est si chaude et dont les atomes sont si denses (ils n’ont plus d'enveloppe d'électrons) que les lois de la physique n'ont plus de valeur. Cela tombe bien, car on n'est pas en mesure d'expliquer les phénomènes que l'on rencontre par des théories connues...
Feu nucléaire du Soleil et de la Terre :
À propos du plasma, que personne n'a pu démontrer sur terre ou sur une autre planète, Engels dit la chose suivante: «Dans le soleil, il y aurait une fusion nucléaire, alors que sa densité est très faible. Les atomes d'hydrogène ont donc beaucoup d'espace.
D'un autre côté, le noyau de la Terre doit être fait d'éléments plus lourds tels que le fer et le nickel, qui sont si denses qu'ils n'ont plus d'enveloppe. La probabilité que les atomes se rencontrent est beaucoup plus grande pour la Terre que pour le soleil, car les atomes y sont déjà compressés, donc, la probabilité d'une fusion nucléaire est plus grande.
Si le soleil est une réacteur à fusion nucléaire, la Terre devrait en être un beaucoup plus puissant, elle aurait donc dû disparaître depuis longtemps dans un feu d’artifice nucléaire».
Omission de la force centrifuge :
Revenons aux nuages de gaz en rotation : d'après Engels, la science a oublié la force centrifuge dans ses théories sur la genèse des planètes. Sans force centrifuge il n'y a pas de gravitation. Et l'interaction de ces deux facteurs crée nécessairement des corps creux. La gravitation réunit les particules, les plus lourdes sont poussées vers le centre. Elle a un effet de tri de l'extérieur vers l'intérieur. La force centrifuge pousse toutes les particules lourdes vers l'extérieur. L'effet est inverse. Il doit donc se former une cavité au centre. La combinaison de ces deux forces antagonistes induit l'apparition d'une coquille solide, dont les particules les plus lourdes sont déposées là où les deux forces s'annulent. La densité diminue en s'éloignant de ce centre, d'un côté vers la surface; de l'autre, vers le noyau qui est vide. L'objet qui en découle est creux à l'intérieur. Fragile comme une boule de sapin de Noël...
Constitution de la planète Terre :
La planète Terre loin d'être une boule de feu en fusion recouverte d'une fine couche de magma refroidi serait donc un corps creux à double système tectonique. Une tectonique de surface que nous connaissons tous et une tectonique de la couche interne.
La Terre serait donc constituée de 2 sphères imbriquées l'une dans l'autre séparées par la matière la plus dense à savoir le magma (au point d'équilibre de la gravitation et de la force centrifuge). Le double mouvement tectonique engendre une énergie en partie diffusée dans le cosmos mais en partie concentrée au cœur du corps creux, sorte de surplus énergétique à même de créer des conditions favorables à la vie à l'intérieur de la planète.
La Notion de Haut et de Bas :
Si vous affirmez à un enfant français que les chinois marchent la tête à l'envers en dessous de ses pieds, il croira à une blague, ne parvenant pas à comprendre un tel phénomène. La notion de haut et de bas est une question d'échelle.
L'homme est trop petit pour percevoir la convexité de la planète.
La relativité du haut et du bas est identique pour des hommes marchant sur une surface concave à l'intérieur d'un corps creux, c'est aussi une question d'échelle.
L'Hypothèse d'une vie Intra-terrestre :
Si les conditions d'une vie intra-terrestre sont réunies selon cette théorie, elles sont cependant très éloignées des conditions de vie en surface. Le biorythme doit être
fondamentalement différent car cette vie est plongée dans une éternelle lumière sans alternance jour/nuit. La constitution biologique, cellulaire, diffèrent nécessairement, la notion d'espace et de temps diverge de nos conceptions formées en surface. Ce monde interne est un paradigme totalement étranger à notre conditionnement culturel. En d'autres termes, il est impensable...
Sources :
Extraits du magazine Morphéus n° 0, novembre-décembre 2003
Extraits du livre de Karl-Heinz Engels : Die Hohlkörper-Theorie (La Théorie des Corps Creux), Querdenker-Autoren Union, 1993
Anton PARKS et le Secret des Étoiles Sombres
Karmaone - © Karmapolis - décembre 2005
© Novembre 2005 Anton Parks, pour les décompositions, traductions et interprétations suméro-akkadiennes
Anton Parks, auteur autodidacte de nationalité française, a écrit avec le «Secret des Etoiles Sombres» le premier tome d’une trilogie surprenante parce qu’ inclassable : récit épique, mythologique, saga mélangeant science-fiction et héroïc fantasy ou livre «historique» dans la mesure où il nous dévoile notre histoire la plus occulte et la plus mystérieuse ; que se passait-il sur terre avant la venue de l’homme ? Qu’est ce qui a précédé et provoqué l’avènement des civilisations humaines?
Que signifient en réalité les histoires quasi incompréhensibles et parfois contradictoires (un dieu ou plusieurs dieux) contenues dans la Bible et d’autres textes comme la Bible Slavonique, les manuscrits de la Mer Morte ou les évangiles de Nag Hammadi ?
Quelques auteurs comme René Boulay (Flying Serpents and Dragons, The Book Tree) ou Zecharia Sitchin (La 12ième planète, Louise Courteau Editrice) ont réussi à décrypter une petite partie des innombrables textes en écriture cunéiforme trouvés dans les ruines d’anciennes civilisations akkadiennes, sumériennes ou assyriennes et ont commencé à livrer à un grand public souvent incrédule des clés pour comprendre et visualiser ce passé lointain : il semble acquis que les «dieux» qui auraient jeté les bases de colonies civilisatrices sur terre, il y a de nombreux millénaires, étaient de type «reptilien». Boulay passe en revue dans son ouvrage tous les textes, chroniques historiques et «mythes» qui relatent que les premiers êtres à avoir amené sur terre les bases de la vie intelligente et de la civilisation étaient des dragons : non pas des sortes de dinosaures et autres sauriens mais des entités de type humanoïdes recouvertes d’écailles, possédant deux jambes, deux bras et parfois des ailes.
On retrouve ces descriptions dans les chroniques chinoises, sumériennes, indiennes (Mahabharata) ou égyptiennes mais également sur des bas reliefs des civilisations d’Amérique centrale et du Sud. Souvent, ces entités sont décrites comme étant bénéfiques (surtout en Chine). Dans l’ancienne Sumer, il existe des « dieux » colonisateurs bienveillants et considérés comme protecteurs du genre humain comme Enki ou dictatoriaux et cruels comme Enlil. L’importance des dragons et autres reptiles s’est étendue jusqu’au Moyen-âge où les récits de chevaliers affrontant des dragons dans des grottes (surtout en Angleterre) ou de villageois bénéficiant des largesses et de la protection de cet être merveilleux (sud de la France) étaient considérés comme des histoires vraies.
Nombre d’archéologues et de spécialistes des textes sumériens sont restés pantois et perplexes face à la cohérence de la multitude de récits narrant la venue de ces dieux venus des tréfonds du cosmos dans leurs chariots de feu pour créer des colonies sur terre. Ils ont voulu y voir des métaphores et des paraboles symbolisant les luttes éternelles entre les pulsions destructrices et constructrices de l’homme face à la nature. D’autres comme Boulay et Sitchin ont décidé de ne pas interpréter ces textes mais de les prendre pour ce qu’ils sont : des narrations d’événements réels et fantastiques parce qu’incompréhensibles pour l’entendement de l’homme de cette époque face à la puissance d’un tel déploiement technologique.
Anton Parks poursuit les travaux de Sitchin et Boulay et les pousse bien plus loin. Il nous montre par exemple que cet arrière fond «reptilien» est encore plus vaste et plus prégnant puisque l’on trouve encore aujourd’hui dans de nombreuses ethnies de type animiste, surtout en Afrique (comme au Mali) de très claires allusions à la présence de ces êtres reptiliens.
Sans vouloir dévoiler le contenu complet de cette trilogie dans l’interview, l’auteur, très proche des conceptions que les Gnostiques avaient du monde, nous explique comment et pourquoi des systèmes de pouvoirs et de croyance de type patriarcal et très hiérarchisés ont pris les rennes de notre civilisation. Et en fin de compte, les conflits meurtriers que nous avons toujours connus et qui semblent aller en s’intensifiant ainsi que l’avènement d’un Nouvel Ordre mondial (intronisé par le discours de George Bush «père» le 11 septembre 1991, soit 10 ans avant le 11 septembre) ne seraient que les conséquences de décisions prises il y a plusieurs milliers d’années.
Selon Parks, ces «dieux» reptiliens de l’antique Sumer ne seraient pas nos créateurs comme l’affirme Sitchin mais nos «re-créateurs». Ils ont fait main basse sur une partie la banque génétique du vivant, l’ont prise en otage pour la détourner et servir leurs propres ambitions : le pouvoir.
Comment Anton Parks a-t-il été mis en présence d'une telle qualité d'information si cohérente ? D’où lui vient cette vision si pénétrante de la langue sumérienne et des chroniques de cette ancienne civilisation, surgie de nulle part comme si elle avait fait un bond technologique inexplicable ? Rien que cette partie de la question mériterait tout un livre. Anton se montre circonspect sur cet aspect du livre mais il n'en fait par ailleurs aucun mystère : depuis l'âge de 14 ans, il a été traversé par des visions de mondes, de galaxies, de civilisations et d'êtres étranges. Après avoir douté de son équilibre mental, il s’est ensuite demandé s’il ne s’agissait pas de visions d’un improbable avenir. Ce n'est que bien plus tard, après avoir compulsé les premiers ouvrages relatifs à la civilisation sumérienne, qu’Anton constatera que ce qu’il voyait était relié au «réel» et à l’histoire. Tout prenait corps et signification!
Incroyable? Peut-être. Mais pour ceux que cet aspect quasi initiatique et prophétique laisse indifférent, pour ceux qui refusent de croire l’étonnante aventure intérieure qui a mené Anton Parks à nous livrer ce récit dense et détaillé, Le Secret des Etoiles Sombres reste une saga au souffle épique qui ravira les amateurs de mystères.
L'INTERVIEW D'ANTON PARKS :
Karmaone : Racontez-nous votre parcours. Votre premier livre "Le Secret des Etoiles Sombres", aux Editions Nenki, propose de nombreux éléments inédits sur le thème de la civilisation sumérienne mais aussi des reptiliens Anunnakis et autres peuples interdimensionnels. Vous décrivez dans le détail un univers très dense. D'où viennent ces connaissances aussi précises ?
Anton Parks : Aussi loin que je m'en souvienne, je pense avoir été un enfant plutôt tranquille, si ce n'est que j'ai toujours été sensible, ce qui m'a parfois posé des problèmes relationnels avec l'extérieur, surtout lorsque j'étais enfant. J'ai été élevé dans un milieu chrétien. Comme beaucoup, j'ai fait mon catéchisme et ma communion.
Tout a commencé en 1981, j'avais alors 14 ans. Au mois de mai de cette année, pour une raison totalement indéterminée, j'ai reçu mes premiers "flashs". Comment expliquer cela en des termes simples… ? Je dirai que cela s'est toujours manifesté de façon spontanée à n'importe quelle heure de la journée. Je n'ai jamais eu de contrôle sur ce phénomène. Je ne le considère donc pas comme du channeling, puisque, sauf erreur de ma part, un channel décide de recevoir, il détermine même le moment où il va se détendre pour entrer en contact. Ceci n'a jamais été le cas pour moi. Je conçois qu'il ne soit pas très évident de se fier aveuglément au channelling, j'ai moi-même du mal avec cette pratique, car il y a autant de gens extraordinaires que de charlatans avérés dans ce milieu. Il existe aussi des personnes sincères qui, parfois, interprètent mal ce qu'elles reçoivent.
Au tout début, les premiers "flashs" sont apparus timidement et au fil des semaines, les "visions" se sont formidablement réglées à mon insu. Au bout de 5 à 6 mois, le rythme s'était accéléré pour atteindre 1 à 3 manifestations par jour… Il y a néanmoins un élément important qu'il me faut préciser. La lumière semblait être l'élément déclencheur du processus. A chaque fois que le phénomène de flash se manifestait, il était toujours en relation avec la lumière ambiante où je me situais. C'est-à-dire que lorsqu'une "vision" apparaissait, celle-ci possédait le même spectre que la lumière du lieu où je me trouvais. Il y avait comme une connexion subtile que je ne m'explique pas totalement aujourd'hui.
Ces flashs étaient en quelque sorte des jets de lumière qui venaient "d'en haut" et qui pénétraient le sommet de mon crâne, au niveau du 7ème chakra principal. Cette action me déconnectait instantanément de la réalité et m'envoyait un son et lumière d'une grande précision ; des scènes complètes m'apparaissaient, souvent avec les mêmes personnages autour de l'être dans lequel je me trouvais à chaque fois. Comme je l'ai dit, cela pouvait se produire n'importe quand, quelle que soit la densité lumineuse. Le phénomène s'est souvent manifesté alors que j'étais accompagné d'amis ou de collègues de travail. Le temps semblait s'arrêter autour de moi, j'avais la sensation de vivre des scènes de 2, 5 ou encore 10 minutes ! On ne m'a jamais fait aucune réflexion… ! J'en ai déduit que cela devait ressembler pour eux à une absence de quelques secondes tout au plus.
Karmaone : Comment avez-vous réagi à l'époque ?
Anton Parks : La première année fut très difficile. J'avais le sentiment de devenir fou. Les images que je recevais ressemblaient à de la pure science-fiction. Etait-ce moi qui m'envoyais tout cela ? D'où de telles connaissances pouvaient-elles provenir ? Je lisais très peu, et absolument pas de science-fiction. Les personnages parlaient un langage totalement inconnu que je saisissais sur l'instant, mais qui n'avait rien à voir avec la langue française… ce n'est que tardivement, à la fin des années 90, après bien des péripéties que j'ai finalement compris qu'il s'agissait du sumérien ou plutôt d'un langage dont est issu le sumérien…
Il m'a fallut plusieurs mois à l'époque avant de me décider à en parler à ma mère. Vous savez, à 14 ans, recevoir ce genre d'images peut créer des troubles profonds de la personnalité. Heureusement, et ce n'est sans doute pas un hasard, j'ai eu une très bonne écoute et un soutien extraordinaire du côté maternel… on arrive jamais par hasard dans une famille. Je me doute que ça n'arrangera pas tout le monde d'entendre cela, mais c'est une réalité. Je crois profondément à la réincarnation.
Avant de descendre, et en fonction de ce qu'il nous reste à expérimenter, on remplit sa "boite" et on choisit les grandes lignes de son destin. Personne ne le fait à notre place, inutile de chercher des responsables cachés dans l'astral ! Nos guides peuvent parfois nous inciter à prendre une voie plus qu'une autre mais sauf exception, nous avons toujours le choix. Lorsque nous sommes "là-haut", entre deux vies, nos guides nous conseillent et n'hésitent pas à nous signaler si nous avons été trop "gourmand" dans nos décisions.
Le problème, c'est qu'on est terriblement têtu et plein de dynamisme avant de redescendre… On se dit souvent, mais non pas de problèmes, ça passera : Il m'arrivera telle ou telle chose importante, je rencontrerai telle ou telle personne (parfois que l'on connaît déjà), bref tout est possible et dans l'absolu – à ce moment précis entre deux vies – on est en connexion avec notre moi profond. Le voile est en partie retiré, la vie et la mort terrestre ne font qu'un et ne génèrent aucune peur. Idyllique n'est-ce pas ? Pourtant, la descente et la vie sur Terre sont éprouvantes et on l'oublie souvent avant de redescendre…
En ce qui me concerne, j'ai l'impression d'être resté en contact avec quelque chose ou quelqu'un et c'est aussi cela qui m'a permis de tenir bon.
Ceux qui ont eu la gentillesse de lire mon premier ouvrage auront sans doute remarqué la dureté de certains passages. La vie que je décris est assez impitoyable. Je ne sais pas si j'ai un lien direct avec cette histoire et si j'ai été le personnage de Sa'am dont je retrace la destinée. Toujours est-il qu'à chaque fois que j'ai reçu ces "flashs", je me trouvais à l'intérieur de son corps !
J'ai cette histoire à raconter. Il s'agit de la transcription d'une partie des annales qui proviennent du cristal dont Sa'am était le propriétaire.
Ai-je été en contact direct avec le contenu du cristal ? Sa'am ayant été en rapport fréquent avec ce cristal (Gírkù) et la plus grande partie de ses chroniques y ayant été consignées par ses soins, que dois-je en conclure ? Je me suis posé beaucoup de questions à l'époque et ça a bien failli me rendre dingue. Mon côté égotiste serait tenté d'affirmer, «OUI ! J’ai été cette entité» et mon côté modéré dirait plus simplement que j'ai été en contact avec des entités qui possèdent le cristal, bien que ces deux probabilités ne soient pas incompatibles.
Bref, peu importe de savoir si j'ai été ou pas ce personnage aux mains palmées dont le premier nom était Sa'am. Tout ceci a suffisamment bouleversé ma vie pour en conclure que ce n'est pas un "hasard". Lorsqu'en 2001-2002 j'ai finalement décidé de mettre par écrit toute cette histoire, mes vies sociale et affective se sont littéralement désintégrées ! Je me suis retrouvé comme "accidenté" sur le bord de la route… J'ai une chance inouïe d'être soutenu par quelques membres de ma famille, des amis fidèles totalement extraordinaires, et aujourd'hui un éditeur qui croit fermement à ce projet. Mais vous savez, lorsque l'on s'engage dans cette voie, on est terriblement seul et je pense que c'est un passage obligé.
Je suis manifestement porteur d'un message. Je le fais à la fois pour les lecteurs qui le liront et bien sûr pour moi, car cela me libère d'un poids incommensurable. J'ai vraisemblablement choisi de recevoir ces informations et ensuite de les transmettre à qui voudra bien les entendre. Sans vouloir influencer qui que ce soit, j'ai la conviction au plus profond de mon être que toute cette histoire est véridique. J'ai ma conscience pour moi et je sais ce qu'il coûte de mystifier son prochain, car il n'y a pas pire juge que soit-même en-haut ! L'histoire rédigée dans cette série de trois volumes est la stricte transcription de ce que j'ai reçu pendant 10 longues années.
Karmaone : Pourquoi ne recevez-vous plus ces "flashs" aujourd'hui ? Que s'est-il passé?
Anton Parks : Tout simplement parce que ce phénomène prenait trop de place dans ma vie. J'ai vécu près de 18 ans avec une femme remarquable. Elle était assez cartésienne et j'ai dû jongler avec ces "flashs" et ma vie quotidienne. Une dizaine d'années après les premières manifestations, j'avais la sensation de ne pas pouvoir vivre une vie "normale" si je laissais ces flashs continuer à bouleverser mon existence.
Il était temps pour moi de profiter enfin de la vie. Comme je l'ai dit, je ne maîtrisais pas ce phénomène, j'en étais même prisonnier. Il y a eu un ras-le-bol et je me suis forcé à ne plus rien recevoir, j'ai donc tout fait pour bloquer le processus. Mais le mécanisme était tellement ancré qu'il n'a pas disparu du jour au lendemain. Au fil des semaines et des mois, le phénomène s'est estompé, l'image devenait de moins en moins précise, par contre le son a eu plus de difficulté à s'éclipser. Cela ressemblait peu à peu aux distorsions d'une radio lorsque l'on essaye de la régler. Au bout de 4 à 5 mois, le phénomène avait totalement disparu, c'était en début 1991, en pleine Guerre du Golfe version 1!
Après cela, j'ai tenté de mener une vie ordinaire tout en digérant tranquillement toutes ces informations sans trop savoir quoi en faire. J'ai découvert petit à petit des ouvrages qui traitaient de sujets similaires. Cela m'a amené progressivement vers les tablettes sumériennes. Ça a été un véritable choc pour moi et les personnes qui m'entourent de découvrir ces documents et de constater qu'ils racontent pratiquement la même histoire que j'ai reçue. Je me suis donc intéressé au sumérien et c'est comme cela que j'ai découvert le code linguistique des "dieux". Sans ces "flashs", jamais je ne l'aurais décelé et décrypté aussi vite…
Karmaone : Avez-vous pu vérifier la qualité de vos informations sur la base des travaux de chercheurs ayant travaillé sur les nombreux textes sumériens ? Quels ont été les rapprochements les plus surprenants entre vos visions et les textes et analyses d’auteurs, comme Sitchin par exemple ? Avez-vous remarqué un auteur plus valable qu’un autre
Anton Parks : Oui et non. Bien entendu, dès que j'ai pu faire ce rapprochement entre ce que j'avais reçu et les tablettes sumériennes, j'ai essayé de me procurer le plus de documentation possible. J'ai examiné les travaux de traduction de Samuel Kramer, Jean Bottéro, Marie-Joseph Seux, Thorkild Jacobsen, René Labat ou encore André Caquot
J'ai tout de suite remarqué que les transcriptions étaient souvent différentes les unes des autres. Cependant, le sujet central restant le même, mes proches et moi n'avons pu que constater la surprenante similitude entre mes "flashs" et l'histoire fondamentale produite sur ces tablettes d'argiles vieilles pour certaines de plus de 5 à 6 000 ans ! D'un autre côté, j'ai tout fait pour ne pas me plonger trop profondément dans ces traductions afin de préserver intacte l'histoire telle que je l'avais reçue, car de très nombreux éléments inédits paraissent totalement absents des tablettes.
Parmi ce qui me semble le plus singulier au niveau des similitudes est qu’il existe de nombreux points communs comme celui du clonage qui est assez détaillé sur les tablettes et que des auteurs modernes comme Zacharia Sitchin, R. Boulay et David Icke ont bien remarqué. Mais, il y a surtout tout ce qui entoure le personnage central qui se nomme Sa'am dans le premier tome et qui portera d'autres noms sur la Terre. Mais je ne peux en parler pour l'instant sous peine de dévoiler par avance certains détails importants du deuxième ouvrage qui n'est pas encore édité à l'heure où je réponds à vos questions.
Karmaone : Vous travaillez énormément sur le langage, la décomposition des mots sumériens, pour y analyser les significations profondes et le lien avec certains mots de nos langues modernes. Vous êtes vous basés sur un travail d’intuition et de documentation ou bien certains éléments de cette langue sont «imprimés» en vous ?
Anton Parks : Comme je l'ai dit précédemment, lorsque j'ai reçu ces informations, j'ai bien perçu que le langage utilisé n'avait rien à voir avec le français, même si sur l'instant je le comprenais comme s'il s'agissait de ma langue natale. Cette histoire de codification du langage était très présente et est due à l'existence de castes chez les Gina'abul (lézard(s) en sumérien). J'ai cru pendant plusieurs années qu'il s'agissait de l'hébreu, mais mes quelques incursions "héroïques" dans cette langue ne m'ont absolument pas mis sur la voie d'une codification grâce à son syllabaire (NDR : un syllabaire est un ensemble de signes ou de symboles qui représentent des sons. Système d'écriture, voire un manuel de lecture, qui présente les mots d'une langue découpés en syllabes. Le découpage de « mots » en « syllabes » permet de travailler sur le sens en investiguant sur la combinaison de plusieurs termes qui combinés ensemble forment un mot et un concept plus ou moins complexe).
Ce n'est que bien tardivement, vers la fin des années 90, que la piste Sumer s'est définitivement présentée à moi. J'étais au bout de tout. J'avais réussi à mettre un début et une fin à ces "archives" que j'avais reçues pendant toutes ces années dans le désordre, mais le langage mère me manquait et du coup certaine compréhensions aussi. Lorsque j'ai eu en main mon premier syllabaire sumérien, j'ai aussitôt décomposé certains termes bibliques et cela a fonctionné. Pour réussir la décomposition d'un mot, il faut connaître le contexte qui a conduit vers l'assemblage de tel ou tel terme.
Prenons par exemple, le vocable sumérien Gina'abul (lézard(s)). Une fois décomposé, cela donne GINA-AB-UL, soit "véritable(s) ancêtre(s) de la splendeur". Lorsque l'on connaît la vanité maladive des êtres dont je décris en partie l'histoire, on ne s'étonnera pas d'une telle appellation! Prenons un autre exemple simple : le nom « Adam » n'est absolument pas, comme on souhaite nous le faire croire, de l'hébreu en relation avec les termes "adama" (glèbe) ou encore adôm (rouge)… Je m'étonne encore aujourd'hui qu'aucun auteur n’ait relevé que ce terme existe en sumérien en tant que Á-DAM et veut dire : "bêtes, animaux, troupeaux" ou encore "prélèvement, établissement, installation ou colonisation" et sous forme verbale : "infliger" ! Si Á-DAM était utilisé pour désigner des personnes, cela donnerait : "les bêtes, les animaux, les prélevés, les établis, les installés ou encore les colonisés, les infligés"… L'idée d'un être esclave totalement soumis aux "dieux" est renforcé dans l'équivalence du terme Á-DAM en akkadien qui est Nammaššû et qui se traduit phonétiquement en sumérien en nam-maš-šû, soit littéralement : "la demi-portion à charge"… Je pense que l'on ne peut être plus précis !
Karmaone : Paul Von Ward, un auteur américain spécialisé dans l’étude des civilisations anciennes et qui travaille sur l’hypothèse de l’influence extraterrestre sur ces civilisations antiques, pense que les langues anciennes comme le sanscrit, l’akkadien et le sumérien sont les vestiges des langages que nous auraient enseignés ces visiteurs extraterrestres «colonisateurs». Ces langues seraient dotées d’un réel pouvoir : un pouvoir créateur, magique et évocateur. Toujours selon Von Ward, tout cela aurait été perdu. Qu’en pensez-vous ?
Anton Parks : Le véritable pouvoir que je peux identifier est avant tout un pouvoir de codification comme je l'explique de long en large dans mon premier ouvrage. Les syllabes sumériennes et akkadiennes permettent de décomposer les principaux mots de langages ancestraux, comme le chinois, l'hébreu, le grec ancien, le latin, les langues germaniques et amérindiennes, etc… Cela fera sans doute bondir tous les linguistes, mais je pense avoir été suffisamment précis dans le premier tome. D'ailleurs, mon éditeur et moi avons décidé de placer tous les numéros et accents des syllabes que je décompose de façon à ce que n'importe quel curieux puisse vérifier mon travail.
Je précise simplement à tous ceux qui n'auraient pas lu "Le Secret des Etoiles Sombres", que le syllabaire sumérien (l'Emenita = langage mâle) était uniquement utilisé par les mâles Gina'abul, alors que les femelles, créatrices de l'ensemble du syllabaire Gina'abul, jonglaient adroitement avec les particules sumériennes et celles que l'on retrouve dans l'akkadien. Cet ensemble formait en quelque sorte une version intégrale dénommée Emešà (le langage matrice). Bien entendu, tout ceci n'est pas inscrit sur les tablettes, les Gina'abul tenaient trop à leur code ! Quant à savoir pourquoi le langage (et le syllabaire) akkadien – qui est apparu totalement formé du jour au lendemain– semble à première vue ultérieur au sumérien, vous aurez cette réponse dans le volume 3 : "Rising Nebheru" (L'Eveil de Nebheru)…
Karmaone : Zecharia Sitchin a présenté les «Anunnakis» comme une seule race, un groupe monolithique composé de plusieurs clans d’une même famille qui s’opposent, Enki s’opposant à Enlil, etc.. Or, lorsqu’on lit votre livre, on s’aperçoit que l’histoire est bien plus complexe et que ces entités qui seraient venues sur terre, ou qui s’y seraient intéressée, représenteraient plusieurs races dissemblables dont certaines proviendraient même d’autres dimensions : il y a la race reptilienne, en général représentée par le terme Gina’abul, race comprenant les Sutum, les Amasutum, les Kingu, les Musgir, etc.
Pourriez-vous détailler ces clans, ces différentes races et nous expliquer brièvement si ces créatures ont des caractéristiques physiques différentes des nôtres et d’où elles viennent. Quel est le statut précis des Anunnakis ? Pourquoi les tablettes sumériennes évoquent particulièrement ces entités et d’où vient ce nom, les Anunnakis.
Anton Parks : J'ai du respect pour Zecharia Sitchin, il est un précurseur en la matière. Grâce à lui, bon nombre de personnes se sont familiarisées avec l'univers mésopotamien. Son esprit de déduction et ses interprétations l'ont souvent mené à des conclusions très intéressantes. Cependant, lui comme les autres auteurs se sont-ils attachés à l'origine des Nungal (NDR : race de planificateurs reptiliens mâles) d'Enki (les Igigi en akkadien) ? Se sont-ils intéressés aux souches Kingú, Imdugud (Anzu) et Mušgir ? S'ils l'avaient fait un tant soit peu, ils auraient très vite compris qu'il s'agit d'éléments séparés appartenant à la même lignée que les Anunna, mais pour la plupart en conflit avec ces derniers. Les autres termes comme Amašutum, Mìmínu, etc… ne semblent pas présents sur les tablettes, cependant, je donne clairement leurs définitions dans mon livre.
Oui, toutes ces souches, appartenant aux Gina'abul, possèdent souvent un physique différent. Les Mušgir (litt. "reptile furieux"), par exemple, sont des dragons ailés. On les retrouve aussi sous le nom assyrien « Pazuzu ». Ils peuvent circuler sans aucun problème de la 1ère à la 3ème dimension. Les Mìmínu sont les extraterrestres dénommés "Gris". Ce terme se retrouve chez les Dogons du Mali et veut dire "fourmi". Quant aux Kingú, que l'on identifie à l'akkadien Quingu, ils sont comme la racine de ce nom l'indique la souche royale des Gina'abul. Décomposé en sumérien cela donne KIN-GÚ "ordonner la terre (ou les régions)". Les Kingú sont en guerre contre les créateurs des Anunna, les Ušumgal (litt. "Grands Dragons", terme repris plus tard par les Sumériens pour dénommer leurs dieux et leurs souverains). Les Kingú sont de 3 types différents, les blancs (les grands royaux), les rouges (les guerriers-nettoyeurs) et les verts (le peuple, lui aussi guerrier). Les tablettes akkadiennes présentent, du reste, un certain Quingu comme un complice de la reine Tiamat(a), elle-même en guerre contre les Anunna…
Ce sont les différentes guerres qui jalonnent le monde Gina'abul qui ont séparé toutes ces souches les unes des autres. C'est la guerre qui a entraîné les Anunna sur la Terre. C'est pour cette raison que ces exilés forcés seront nommés plus tard Anunnaki ("les Anunna de la Terre"). La plus grande majorité des tablettes sumériennes relatent les aventures des Anunna sur la planète bleue. C'est une sorte d'ode à rallonge aux guerriers Anunna. Il s'agit de chroniques plus ou moins détaillées qui relatent leur établissement et surtout leur mainmise sur l'humain qu'ils transformeront génétiquement en bétail pour leur plus grand plaisir, car les Anunnaki sont plutôt paresseux ! D'où le fait qu'ils soient considérés comme des "dieux" (ou carrément Dieu) aux yeux de l'humanité. Mais le vrai "Dieu" est ailleurs et ses "émissaires angéliques" ne sont pas loin…
Ceux qui s'intéressent aux "anges" et aux fréquences élevées ne doivent pas perdre de vue que dans l'univers, les opposés s'unissent toujours pour créer l'unité. Dans un monde de séparation comme le nôtre, ne jurer que par les anges est un peu comme se voiler la face et ne croire qu'aux sociétés secrètes et aux reptiliens revient à donner de la puissance à ces derniers…
Karmaone : Justement, dans votre livre vous évoquez l’existence d’une sorte de caste de « planificateurs », les Kadistus. Qui sont-ils? Représentent-ils une race particulière ou plutôt une communauté de races extraterrestres d’origines différentes ? En quoi sont-ils proches de la source originelle ? Quel est leur rôle ?
A cet égard, lorsque vous parlez de «source originelle», parlez-vous de la source ultime et originelle de toutes les dimensions, de tous les univers ?
Anton Parks : Les Kadištu sont les émissaires de la Source Originelle ("Dieu") dont nous sommes tous issus. On retrouve ce terme sous la forme akkadienne « Qadištu » qui évoque une prêtresse de haut rang dont l'équivalence sumérienne est NU-GIG "la non malade" mais aussi "l'image du mal"… Aux yeux des mésopotamiens, la Qadištu était une prostitué sacrée. J'insiste suffisamment sur le rôle du sexe et sa relation avec le divin dans le premier ouvrage, je ne reviendrai donc pas dessus. Il me faut, par contre, rappeler que chez les Gina'abul, les femelles (les prêtresses Amašutum) sont des émissaires de la Source et font partie des Kadištu. Il n'est donc pas étonnant de retrouver ces prêtresses avec des définitions comme "l'image du mal" (à l'instar d'Eve qui représente le péché de chair parce qu'elle fut initiée au principe "du bien et du mal") et en tant que "non malade" du fait qu'elles connaissaient les vertus de la sexualité sacrée qui écarte la maladie
D'ailleurs, le terme akkadien Qadištu décomposé en Emešà (le langage matrice) donne KAD4-IŠ7-TU, litt. "ancien(s) assembleur(s) de vie". Ce vocable est par ailleurs à rapprocher du mot latin « caducéus » (caducée) (NDR : symbole de deux serpents entrelacés représentant l’art de guérir employé aujourd’hui par les médecins et les pharmaciens). Qu'il s'agisse des prêtresses élevées Qadištu des traditions akkadiennes ou des Kadištu (les planificateurs), tous possèdent le secret des chakras symbolisés par le caducée. Une bonne maîtrise de l'ensemble des chakras permet l'élévation de la conscience que ne souhaitent justement pas les Gina'abul mâles qui manipulent ce monde en coulisse depuis des millénaires !
La collectivité des Kadištu est assez présente dans l'histoire que je raconte car elle est en conflit avec une grande partie des Gina'abul. Il s'agit plutôt d'une communauté de différentes races extraterrestres. Son rôle est d'unifier les espèces de notre univers au nom de la Source de toute chose que l'on associe à Dieu sur la Terre. Il faut savoir que les Kadištu sont très puissants. Mais ils disposent d'un principe fondamental qui est celui de ne pas trop interférer dans les affaires des êtres à fréquences réduites qui sont en pleine évolution. L'humanité terrestre actuelle fait partie de ce type d'êtres à cause de la manipulation millénaire des Anunna. Malheureusement, pour ces derniers qui dirigent en secret les affaires des Hommes, l'être humain est en pleine mutation et va bientôt sauter de dimension…
C'est un moment historique très attendu dans l'histoire de l'humanité. Les Kadištu nous surveillent plus que jamais et nous envoient des messages par l'intermédiaire de personnes qu'ils contactent directement (par abductions) ou de façon allusive, (par contacts télépathiques), bien qu'il faille parfois rester vigilant, car la plupart des personnes contactées de cette façon sont souvent de bonne foi, mais peuvent aussi faire de mauvaises interprétations de ce qu'elles ont reçues. Dans le cas des abductions, précisons que les "Gris" en pratiquent aussi, alors qu'ils sont habituellement au service des Gina'abul…
Les Kadištu sont en quelque sorte les Elohim de la Bible, c'est-à-dire les Anges de "Dieu" (de la Source Originelle). Ils vivent dans les dimensions supérieures et très peu d'entre eux peuvent se mouvoir dans la troisième dimension, ce qui ne facilite pas le contact direct et qui explique leur façon détournée de nous approcher. En sumérien l'ensemble des dimensions supérieures est dénommé Angal, c'est-à-dire "Grand Ciel", remarquez comme ce terme est proche du vocable anglophone Angel (ange) !
Karmaone : Vous parlez de l’existence de plusieurs dimensions, non pas nos 3 dimensions mais celles relatives à des univers qui seraient superposés au nôtre, comme une sorte de mille-feuilles. Pourriez-vous expliquer comment fonctionne cette représentation du monde, de quels niveaux proviendraient ces races reptiliennes et où nous situerions-nous par rapport à elles ?
Anton Parks : Oui, mais pour vous répondre, je vais reproduire ici une illustration qui sera dans "Adam Genisis". Elle détaille le KUR en y ajoutant toutefois ses deux dimensions médianes.
Il s'agit d'une schématisation du KIGAL ("la Grande Terre") qui est composé du KI (la 3ème dimension) et du KUR qui englobe les dimensions les plus basses. Le KI, correspond au type de dimension où l'humanité évolue sur Terre actuellement. Le KUR est invisible aux êtres évoluant en KI car il est clairement situé en dehors de la perception tridimensionnelle. Le KUR représente le noyau de tout un système tiré directement de l'idéologie secrète Gina'abul. La confirmation et le sens caché de ce terme sont apportés en décomposant le terme KUR en KU-ÙR, ce qui donne : "la fondation ceinturée" ou encore en KU-ÚR : "la base de la fondation".
Pour assimiler le KUR, commençons par le haut. Nous trouvons une dimension médiane qui est le KUR-GI-A ("le KUR de la source ferme"). La traduction stricte de ce terme nous dévoile qu'il s'agit d'une dimension transitoire où les âmes restent un moment avant de réintégrer la Source ("ferme") ou l'ANGAL (qui se trouve au-dessus du KI et du KUR).
Ensuite, apparaît le KUR-GAL (la 2ème dimension), c'est-à-dire "le Grand KUR", monde parallèle où certains Gina'abul établiront leur demeure sur la planète Terre.
Juste au-dessous, s'intercale une autre dimension médiane qui est le KUR-NU-GI4 ("le KUR du non retour"). La décomposition de ce mot nous révèle sans l'ombre d'un doute qu'il s'agit d'un étage fréquentiel où les âmes se sont perdues. C'est le lieu où se trouvent les entités restées bloquées et que l'on assimile aujourd'hui aux fantômes. Les Sumériens voyaient dans les KUR-GI-A et KUR-NU-GI deux représentations des enfers.
Finalement, apparaît le KUR-BALA (la 1ère dimension, la plus basse de toutes). Les Sumériens et les spécialistes des tablettes assimilent ce lieu à "l'au-delà", mais son sens exact est "le KUR du règne ou de la dynastie". Sur la Terre, la dimension KUR-BALA fit l'objet de nombreuses hostilités entre Gina'abul, car l'être qui détient le KUR-BALA devient obligatoirement le maître des deux autres dimensions, celles du KUR-GAL et du KI. Le maître du KUR-BALA est littéralement "l'œil qui voit tout, en haut de la pyramide… inversée", car il possède un regard direct sur le KUR-GAL et le KI ! Voilà pourquoi sur les tablettes, le KUR (ou KUR-BALA) est souvent traduit "en monde ennemi", lieu où le chaos semble régner perpétuellement. Les trois premières dimensions forment une sorte de pyramide à l'envers où la dimension KI symbolise la base et la dimension KUR-BALA forme le haut de la pyramide inversée. De cet endroit, toute personne a un regard grossissant (comme une loupe) sur les dimensions supérieures jusqu'au KI.
En ce qui concerne les dimensions supérieures (l'ANGAL), cela fonctionne un peu de la même façon, mais d'une manière inversée par le haut. Plus on monte, plus on possède un regard détaillé (global) sur l'ensemble de toutes les dimensions… De là provient l'idée que Dieu (la Source) sait tout et voit tout.
Karmaone : Vous vous servez de la langue sumérienne pour donner du sens à un tas d’événements, d’objets et de personnages qui, selon vous, seraient liés à l’histoire de la civilisation humaine. Etes-vous le seul à faire ces interprétations, avez-vous pu les vérifier dans les ouvrages d’autres auteurs et spécialistes de la langue sumérienne ?
Anton Parks : Je ne me sers pas de la langue sumérienne pour valider mes propos, mais je constate et vérifie minutieusement chaque terme traduisible en rapport avec l'histoire que je raconte. Désolé, si à chaque fois une traduction est possible. Elles sont innombrables. Dans le premier volume, le nombre de mots que je n'ai pas pu décomposer à l'aide du syllabaire suméro-akkadien se compte sur une seule main. Je n'invente rien. Le code est là et ne demandait qu'à être découvert ! Par ce fait, je suis, à ma connaissance, le premier à décomposer des termes plus ou moins anciens à l'aide du syllabaire suméro-akkadien. Je n'ai donc pas pu comparer ou même vérifier mes décompositions à partir du travail d'autres auteurs.
Karmaone : Dans votre livre, vous parlez de l’arbre de vie et par la même occasion, vous faîtes référence à l’arbre du Jardin d’Eden et au soi-disant serpent « tentateur ». Quel est le sens réel de cette étrange histoire qui est imagée de façon si énigmatique dans la Genèse ?
Anton Parks : Je ne vais pas pouvoir répondre pleinement à cette question, car elle sera clairement exprimée dans le deuxième ouvrage "Ádam Genisis". Cependant, je peux vous faire quelques révélations inédites sur le serpent et son collègue Satan que l'on confond souvent à tord tort !
Après mille et une péripéties, le Haut Conseil Anunna se voit dans l'obligation de fabriquer génétiquement un être humain afin qu'il accomplisse les besognes journalières à la place des "dieux". Ces humains ne sont pas directement désignés comme étant des Á-DAM (animaux), mais plutôt des Lùlù, c'est-à-dire des êtres "mélangés". Enki – fils d'An et de Mamítu-Nammu, qui dirige sous la contrainte les opérations pour la caste dominante, à savoir les Anunna – ne supporte pas de voir sa création génétique utilisée comme de vulgaires Á-DAM (animaux). Il va progressivement modifier le spécimen esclave pour le rendre autonome. Le premier spécimen spécialement conçu pour travailler était originellement androgyne, Enki va le "couper" en deux pour en faire un homme et une femme. Cette scène existe sur une tablette d'argile que voici :
Que voyons-nous ? Enki apparaît à gauche. Autour de lui des serpents (symbole de création et de fertilité) s'agitent en rythme. Nous pouvons en conclure sans l'ombre d'un doute que le serpent de la Bible n'est autre qu'Enki le généticien, autrement dit Nudímmud le cloneur. Du reste, on aperçoit à ses côtés une étoile avec une flèche qui pointe vers le bas. L'étoile symbolise le terme DINGIR (dieu(x)) et la flèche, "le dessous", "l'abysse", ce qui nous confirme que ce "dieu" est bien Enki, puisqu'il est la divinité de l'Abzu, le monde souterrain.
Au milieu "s'éveille" une femme qui semble surgir non pas d'une des côtes de l'Adam, mais plutôt d'une sorte de marmite que l'on peut aisément assimiler à une matrice artificielle. "Curieusement", cette marmite ressemble au signe archaïque sumérien qui correspond à la démone Lilû (Lilith) qui figure la maladie et le mal dont nous avons déjà parlé plus haut… De vieilles légendes rabbiniques ne racontent-elles pas que la première compagne d'Adam était Lilith ? A ses côtés, un homme tend à la femme une branche d'arbre dont les extrémités se finissent en vagins… Le symbolisme est clair ! Mais le plus croustillant se trouve à droite : nous distinguons un monarque totalement irrité qui brandit ses deux fourches. Chez les Sumériens, la fourche figure "un chef" en rapport avec la terre (le sol).
Nous n'avons aucun mal à assimiler ce personnage à un Šàtam, c'est-à-dire un "administrateur territorial" ou "chef de contrée". Qui est le grand Šàtam chez les Anunna ? C'est Enlíl, l'adversaire d'Enki !
Le manuscrit slave d'Adam et Eve (Bibliothèque Nationale de Sofia, N°433) indique que Satan revendiqua à Adam la possession de la Terre : "Mienne est la terre, divins sont le Ciel et le Paradis. Si tu deviens un homme qui m'appartient, tu travailleras la terre…". D'autres passages bibliques comme Mathieu (4,8) ou Luc (4,6) évoquent la même chose. Ce qui est assez cocasse, c'est que dans la Bible, c'est plutôt "Dieu" qui surprend le Serpent "instruisant" Adam et Eve dans son jardin et non Satan !? Comme les Sumériens raffolaient de symbolisme, nous trouvons aux côtés du Šàtam un Gullum (un chat). Le chat a souvent été regardé comme un animal néfaste.
Cette idéologie est renforcée chez les Sumériens, car si nous décomposons le terme Gullum, nous obtenons GUL (détruire, anéantir) et LUM (fertilité, abondance, porter un fruit), ce qui veut dire que le Šàtam (Enlíl) n'a qu'un seul objectif : "détruire la fertilité" de sa main-d'œuvre devenue trop abondante et libre à son goût ! Quoi de meilleur qu'un chat pour exprimer cette idée ! D'ailleurs cet épisode est confirmé à la fin des tablettes babyloniennes de Atrahasîs où l'on voit Enlíl commander à Enki de réduire les jours de l'humanité et de rendre certaines femmes infécondes…
Vous remarquerez également que les pieds et les mains d'Enki sont liés. Ce qui évoque le fait qu'Enki ne soit pas libre comme il le souhaiterait car il est bien sous les directives d'Enlíl.
Ne me demandez pas pourquoi aucun auteur n'a encore fait le rapprochement entre les termes sumériens Šàtam, Ádam et ses quasi homophones bibliques et surtout n'a eu la bonne idée d'observer que le "dieu" sumérien Enlíl détient distinctement le rôle de Šàtam ("administrateur territorial" ou "chef de contrée") sur les tablettes d'argile… je n'en ai pas la moindre idée ! Toujours est-il que la vérité est rétablie aujourd'hui… Le fumeux Enlíl qui symbolise le "Dieu" de la Bible (ou le chef des Anunna) n'est autre que Satan ! D'ailleurs, son nom EN-LÍL ("le seigneur du souffle" (de la parole)) peut également se traduire en sumérien en "le seigneur de l'infection"… ce n'est pas une coïncidence car Enlíl, chef suprême des Gina'abul terrestres après An, n'était pas du tout apprécié des Sumériens qui avaient gardé en mémoire le fait qu'il fut un monarque despotique et sanguinaire ! Ceci est conforme à l'idéologie gnostique qui compare le grand Archonte à Satan !
Le terme SATA existe en égyptien. Sa traduction stricte exprime "génie serpent" et "enfant (ou fils) de la terre" (à gauche).
Lorsque l'on assemble certaines particules égyptiennes qui pourraient composer le terme Satan, on obtient à la fois "porter la terre" et "porter le mal". C'est intéressant, car on retrouve ici la forme verbale en seconde position comme chez les Gina'abul et Sumériens.
De plus, l'imagerie qui ressort ici est conforme aux idéologies mésopotamiennes et chrétiennes qui présentent respectivement Šàtam et Satan de manières similaires
Pensez-vous vraiment qu'il s'agisse d'un hasard ? Dans "Ádam Genisiš", nous observerons combien le langage égyptien était aussi important que celui de Mésopotamie pour la formation de certains termes bibliques.
Karmaone : Vous évoquez sous le terme «Santana» ou «Sandan», une créature extraterrestre qui occuperait la fonction d’ingénieur agricole, d’horticulteur, une sorte de spécialiste des plantes. Cette dénomination a-t-elle également un rapport avec le terme «Satan» que la tradition désigne comme un ange rebelle ? A-t-il un rapport avec l’arbre de vie et l’arbre de la connaissance ?
Anton Parks : Vous avez tout à fait raison de préciser "également". Le terme "Satan" est effectivement un mélange du Šàtam ("administrateur territorial") et du Šandan ou Santana (chef de plantation, herboriste horticulteur) des traditions sumériennes. Mais il y a un détail important qui sépare le Šàtam et le Šandan, c'est que ce dernier est sous les ordres du Šàtam. Le Šàtam possède les pleins pouvoirs, il gère des contrées entières, voire un pays. C'est bien le cas d'Enlíl qui règne sur la totalité du pays de Kalam (Sumer).
Ainsi, il administre ses territoires par l'intermédiaire des Šandan (Santana) sans lesquels il ne pourrait rien du tout. Car dans l'univers des Anunna (la caste dominante), une seule chose ne comptait à leurs yeux : la survie grâce aux plantations agricoles ! Or, chez les Gina'abul, les Šandan (Santana) sont exclusivement des femelles. Bien avant les Sumériens, les Šandan (Santana) étaient uniquement des femmes qui travaillaient dans la vaste plaine mésopotamienne dénommée Edin ou Eden… Dans "Le Secret des Etoiles Sombres" j'ai suffisamment détaillé l'association étroite que l'on retrouve dans le monde entier entre la femme et les arbres du jardin d'Eden. Je réponds donc à votre dernière question.
Karmaone : Les civilisations reptiliennes que vous décrivez semblent très étranges : elles seraient fondées sur une ségrégation, une séparation. Ségrégation entre sexes : race féminine, masculine, asexué, robot (représenté par les Gris). Est-ce le résultat d’une décadence où la technologie et le génie génétique auraient joué un rôle prépondérant ? Ces «castes» et races auraient-elles la même origine ?
Anton Parks : C'est une fois de plus la guerre qui est à mettre en cause. Ce sont les Anunna qui ont amené la guerre sur Terre. A l'origine, il n'y avait aucune ségrégation entre les deux sexes chez les Gina'abul. Lorsque les mâles, les fameux Ušumgal et Mušgir, ont découvert la puissance sexuelle féminine et qu'ils ont compris que s'ils s'en rendaient maître, cela leur donnerait plus de puissance.
Une partie d'entre eux voulut emprisonner les femelles Gina'abul pour leur faire subir des abominations. Les prêtresses se sont confinées sur elles-mêmes, multipliant les secrets et les rites hermétiques pour se protéger des mâles. C'est d'ailleurs à cette époque qu'elles créèrent les particules linguistiques supplémentaires qui forment l'Emešà (langage matrice) qu'aucun mâle n'est censé pratiquer. Elles purent de cette façon communiquer entre elles en toute confiance.
Les Gina'abul ancestraux possèdent la même origine, mais ce sont les nombreux conflits qui ponctuent leur histoire qui explique que seulement quelques-uns d'entre eux soient restés en Ušu (la constellation du Dragon), le berceau originel de la race. Les Gina'abul se sont répandus dans notre univers pour cette raison. On retrouve par exemple les Ušumgal et la majorité des Amašutum en Nalulkára (la Grande Ourse), les Kingú en Te (la constellation de l'Aigle), les Mušgir et les Mìmínu (les "Gris") en Urbar'ra (la Lyre), quelques Amašutum en Mulmul (les Pléiades) où furent d'ailleurs créés les Anunna, etc..
Karmaone : Vous décrivez une vraie guerre entre le féminin et le masculin, entre reptiliens et reptiliennes. Les mâles sont froids, avides de pouvoir et tournés vers la technologie tandis que les femelles semblent plus équilibrées, capables d’empathie et de compassion. Est-ce une volonté des planificateurs ou des reptiliens mâles de poursuivre le développement de cette société très spécialisée ou bien est-ce le résultat d’une décadence qui leur échappe ?
Anton Parks : Bien sûr, il ne faut pas généraliser, toutefois nous pouvons relever que ce ne sont pas les femmes qui provoquent les guerres sur Terre! Je vais retourner la question. L'histoire et surtout les événements mondiaux actuels ne nous montrent-ils pas que les hommes qui possèdent le pouvoir sont très souvent froids, avides de puissance, tournés vers la technologie alors que les femmes paraissent, d'une façon générale, plus mesurées ?
Comme je l'ai précisé précédemment, les femelles Gina'abul (les Amašutum) se sont protégées des mâles en se mettant à l'écart de ces derniers. Cela a créé des tensions qui se sont ensuite transformées en conflits sanglants. Le sexe ayant été banni pendant longtemps, les Gina'abul s'employèrent à procréer à l'aide de la génétique, ce qui donna toutes sortes de spécimens et d'hybrides auxquels appartiennent par exemple les Mìmínu (les "Gris") qui ne sont que des esclaves au service des mâles Gina'abul… Ce fut donc en se déconnectant mutuellement que les reptiliens femelles et certains mâles se spécialisèrent dans le clonage. On peut effectivement voir cela comme une décadence inéluctable.
Un peu plus tard, les Amašutum se joignirent aux Kadištu (planificateurs) de notre univers. Elles ont toujours été plus sages que leurs frères masculins et sans doute était-ce pour elles la meilleure façon de racheter leurs erreurs passées. C'est d'ailleurs après tous ces événements que les chroniques que je rapporte se situent précisément. Je pense que Barbara Marciniak a été contactée par des Amašutum de Mulmul (les Pléiades). J'ai parcouru ses trois premiers ouvrages et je dois dire que les messages qu'elle semble avoir reçus sont complémentaires à l'histoire que je relate. Nos sources semblent communes. A la différence que Marciniak se concentre en grande partie sur les événements à venir alors que je décris des épisodes anciens… mais, semble t-il, toujours d'actualité.
Karmaone : Les anciennes religions et nombre de cultes shamaniques vénèrent la nature et à véhiculent la notion de «féminin sacré». Les gnostiques (textes de Nag Hammadi) et la religion des Mystères vouent également un culte au féminin sacré et à Sophia (ou sagesse), l’entité source de toute chose dans notre monde. Or, aujourd’hui, nos religions monothéistes (les religions du livre, cad le christianisme, le judaïsme et l'islam) sont paternalistes, révèrent un dieu masculin (YHVH, Yahveh, Jéhovah), dominateur et sévère. Ce sont également des cultes messianiques et rédempteurs. En ce qui concerne le christianisme, il semblerait que "l’amour du prochain" et le culte de la vierge soient des ajouts tardifs provenant finalement de traditions païennes plus anciennes. Les textes et les auteurs gnostiques dénoncent ces religion patriarcales conquérantes et guerrières qui se seraient comme une sorte de virus inoculé par des extraterrestres, les Archontes. Est-il raisonnable de penser qu'en réalité les gnostiques parlaient de reptiliens mâles lorsqu'ils décrivaient les Archontes?
Anton Parks : Oui, c'est tout à fait mon avis ! Malheureusement, je ne vais rien vous apprendre en vous rappelant que tout a été fait pour cacher la vérité sur l'origine et l'apparence des "dieux" qui ont transformé le code génétique de l'humanité en vue d'aliéner leurs esclaves qu'ils assimilent à des Á-DAM (animaux).
Je ne vais pas pouvoir résister de vous placer deux traductions différentes d'un même passage tiré des Manuscrits de la Mer Morte. L'extrait en question provient du rouleau 4Q544, où l'on découvre deux personnages bien singuliers qui apparaissent à Amram, le père de Moïse. J'ai volontairement laissé les […] qui correspondent à des passages abîmés et reconstitués. La falsification est éloquente, à vous d'en juger :
Traduction tirée du livre de Eisenman Robert et Michael Wise, The Dead Sea Scrolls Uncovered, Element Books, Shaftesbury, Dorset, 1992 :
"[Je vis des veilleurs] dans ma vision, une vision en rêve. Deux (hommes) se battaient à mon sujet en disant… et menant grand combat à mon sujet. Je leur demandai : "Qui êtes-vous, qui avez le po[uvoir sur moi ?". Ils me répondirent : " Nous] [avons reçu] pouvoir et gouvernons toute l'humanité". Ils me dirent : "Lequel de nous [choisis-] tu [pour (te) gouverner?". Je levai les yeux et regardai]. [L'un] d'eux était terr[i]fiant d'aspect, [comme un s]erpent, [son] m[antea]u multicolore mais très sombre… [Et je regardai encore] et… dans son aspect, son visage comme une vipère, et [portant…]… et je vis l'autre qui était plaisant d'aspect…".
Traduction d'Edward Cook tirée du livre de Michael Wise, Martin Abegg et Edward Cook, Les Manuscrits de la Mer Morte, éditions Plon, 2001 :
"dans ma vision, la vision du rêve, et il y avait deux figures qui se disputaient à mon sujet, disant […] et s'affrontaient violemment à mon sujet. Alors je leur demandai : "Comment se fait-il que [vous ayez autorité sur moi ?". Ils répondirent : "Nous] sommes les maîtres de toute l'humanité et nous avons pouvoir sur elle". Et ils me dirent : "Lequel d'entre nous […"]. [Je levai les yeux et vis] l'un d'eux, dont l'aspect [était terrible]m[ent effray]ant ; [son habit était] multicolore et très sombre […et je vis l'autre qui était plaisant d'aspect…".
Comme vous l'avez remarqué, la traduction de 2001 a totalement éclipsé les deux passages de la version de 1992 où sont pourtant bien mentionnés l'aspect reptilien du premier "ange". Les cassures ne peuvent être mises en cause étant donné que dans la version de 1992, seul le [s] du terme "serpent" à du être reconstitué et que le mot "vipère" est totalement lisible… S'il ne s'agit pas là d'un remaniement prémédité, de quoi s'agit-il ?!
Karmaone : Toujours selon Paul Von Ward, le système de pouvoir que nous subissons aujourd’hui est la conséquence du système imposé par les Anunnakis et les Sumériens : un système patriarcal, hiérarchisé et centralisé avec des monarchies héréditaires de droit divin. Qu’en pensez-vous ?
Anton Parks : Je ne peux malheureusement que confirmer. C'est d'ailleurs même inscrit sur les tablettes sumériennes. La royauté s'est transmise de "divinité" à humain par « intronisation pompeuse ». Il y avait cependant deux types d'intronisation. Celle du sang, que nous connaissons tous et qui se transmet de père en fils, donc par hérédité. Mais il y a la deuxième, plus hermétique, exprimée sur les papyrus égyptiens et les tablettes mésopotamiennes.
Les "Vaches Célestes" (les déesses de l'antiquité) choisissaient un amant à qui elles transmettaient leur divinité et pouvoirs divins en ayant des rapports sexuels avec eux. L'amant était invité à partager dans le lit nuptial sacré l’énergie vitale de la déesse (ou l'une de ses suivantes considérée comme une prostituée sacrée) en vue d'obtenir l'immortalité et de devenir "le Taureau du Ciel". A l'issu du rituel, l'homme était à la fois métamorphosé en époux de la déesse et investi de la fonction royale. Ces rites se pratiquaient aussi bien à Sumer, en Egypte qu'en Grèce classique.
Relevons que Romulus et Remus (les futurs fondateurs de Rome) furent recueillis par une louve qui les allaita et les sauva d'une mort certaine. Le symbolisme de cette histoire crève les yeux : le terme latin Luma (louve) veut également dire "prostituée". Dans l'antiquité, les prêtresses étaient assimilées à des prostituées parce qu'elles transmettaient la vigueur sacrée et la royauté de la Déesse-Mère aux futurs rois et princes.
La louve est en fait une prêtresse humaine qui soutient le culte de la Déesse-Mère et qui transmet ici sa puissance, non pas par le sexe, mais par son sein. Romulus et Remus n'ont pas été allaités par une louve mais bien par une femme au service de la religion de la Grande Déesse !
Nous trouvons donc deux types d'intronisation qui reflètent des idéologies différentes. La première est purement patriarcale, car c'est le père (le roi) qui est considéré comme possédant le pouvoir héréditaire, alors que pour la seconde qui est matriarcale, c'est la "reine" qui transmet ses facultés.
Nous avons vu qu'il existe chez les Gina'abul une guerre entre le masculin et le féminin. Cette opposition est clairement manifestée ici et elle n'est pas sans évoquer l'initiation clandestine d'Adam et Eve. Ces derniers furent instruits par Enki, qui soutenait le culte de la Déesse-Mère de par sa génitrice Nammu. Le fossé qui sépare Enki (le serpent généticien et "guérisseur") et Enlíl, le Šàtam ("l'administrateur territorial") de l'Edin, est bien là lorsque l'on sait qu'Enlíl appuyait la doctrine patriarcale des "dieux" déchus sur la Terre.
Credo Mutwa, grand chaman Zoulou, nous dit que chez les Hutu et Tutsi du Rwanda, les dieux sont dénommés "Imanujela" dont le sens est "reptiles" et dont la traduction donne "les Seigneurs qui sont venus". Ce terme est traduisible en Emešà (le langage matrice suméro-akkadien). Sachant que le "o" et le "j" n'existent pas dans la langue des "dieux", le terme rwandais IMANUJELA (reptiles) va donner : IM (vent, tempête, nuages) AN (le ciel) ÚH (venin, poison) EL (ou ÍL) (transporter, élevé, être haut) Á (force, pouvoir, gages), soit IM-AN-ÚH-EL-Á, littéralement "ceux des nuages du ciel et au venin qui transportent le pouvoir".
Karmaone : Selon le Nag Hammadi, notre monde est le fruit d’une erreur d'un processus de création généré par une entité, Sophia (ou Sagesse) que vous évoquez dans le chapitre 7. Sophia a-t-elle un nom, une équivalence dans la mémoire des Gina’abul ?
Anton Parks : Dans la cosmologie gnostique, Sophia est un Eon, une divinité cosmique, donc extraterrestre, qui fait partie d'un ensemble organisé de divinités que l'on nomme les divinités du Plérôme. Nous pouvons identifier sans mal ces divinités galactiques qui travaillent dans la lumière aux Kadištu (planificateurs). Ces mêmes Kadištu que l'on devrait aussi assimiler aux Elohim de la Bible.
Elohim est le terme hébreu utilisé dans l'antiquité pour désigner les premières divinités créatrices de la Terre et de l'être humain originel de la Genèse (Gen. 1,26) – Adam (l'animal-esclave) n'apparaissant que lors de la deuxième création (Gen. 2,7) par la volonté de Yahvé qui est un mélange des "dieux" masculins sumériens An, Enlíl et Enki.
Elohim est un terme féminin-pluriel qui veut dire "divinités" et, pourtant, il est encore traduit de nos jours en "Dieu"… Sa décomposition en suméro-akkadien donne : EL (ou ÍL : élevé, être haut), Ú (puissant, fort), HI (mélanger, mêler), IM (argile, boue), soit : EL-Ú-HI-IM (le deuxième "i" a disparu en hébreu). Le véritable sens caché d'Elohim (EL-Ú-HI-IM) est donc : "les puissants élevés qui ont mélangé l'argile (ou l’argileux = l’Homme !).
Qui parmi les Kadištu (EL-Ú-HI-IM) était en relation étroite avec l'ordre patriarcal dénommé Yahvé (An, Enlíl et Enki) ? Il y a deux entités principales qui sont Tiamata et sa fille Nammu, c'est-à-dire respectivement Sophia et sa fille Zoé chez les Gnostiques. Zoé que l'on peut décomposer en ZU-È ("qui est sortie de la Sagesse") en sumérien !
Karmaone : D’où viennent les âmes qui s’incarnent dans les corps des Gina-abul ? Selon vos descriptions, la technologie de ces reptiliens permet non seulement de contrôler la forme et l’apparence physique de ces êtres lorsqu’ils sont conçus mais également de contrôler l’âme qui va s’y incarner, de la programmer ?
Anton Parks : Oui, nous pouvons dire que les Gina'abul sont, sur ce point, largement en "avance" sur l'humain, bien que je doute qu’il s’agisse d’un progrès que de savoir programmer l’humanoïde via la génétique… Les Gina’abul possèdent depuis de nombreux millénaires la connaissance du clonage.
On trouve trace de ce savoir sur les représentations en argile de Mésopotamie, les codex mayas ou encore certaines figures égyptiennes comme ici dans la tombe de Thutmosis 3 dans la Vallée des Rois. Difficile de ne pas voir une prêtresse face à trois matrices artificielles (ou SI-EN-SI-ŠÁR "qui assemble en ordre les nombreux dignitaires" en sumérien). Nous constatons d’ailleurs sur chaque partie supérieure des matrices un ovule fécondé par un spermatozoïde et à l’intérieur des matrices des corps en formation…
Les Gina’abul savent programmer les gènes d’un individu pour lui donner tel ou tel caractère ou physionomie. Ils peuvent déterminer à l’avance et même répertorier comme sur un ordinateur l'ensemble des connaissances du spécimen fabriqué. Pour cela, ils utilisent des cristaux et notamment différents types de quartz. Mais je ne peux en dire plus car je suis contre ces procédés qui me semblent aujourd'hui totalement immoraux. L'histoire que je raconte est saturée de ces manipulations génétiques et je sais bien où elles ont mené les Gina'abul et surtout l'espèce humaine.
Pour répondre à votre première question, les Gina'abul sont des êtres incarnés tout comme l'humain. Certains humains peuvent très bien s'incarner parmi eux et inversement. Il n'y a aucune règle particulière si ce n'est l'évolution des espèces à travers les lois karmiques que la plupart des Gina'abul mâles ne semblent pas encore avoir assimilées.
Karmaone : Dans le même ordre d’idée, d’où viennent les âmes humaines qui se sont incarnées sur terre à l’époque de la colonisation Anunnaki et pourquoi ces extraterrestres nous auraient-ils créés ?
Anton Parks : Uraš (la Terre) est un lieu de dualité où les notions du "bien" et du "mal" sont expérimentées avec véhémence. Il n'y a aucun jugement à porter à cela. Avant que les Gina'abul et Anunna ne prennent totalement la Terre en main, Uraš était un "zoo" où les Kadištu (planificateurs) avaient placé l'ensemble de leurs connaissances, ce qui explique qu'il s'y trouve une telle diversité. La fréquence du KI (3ème dimension) était beaucoup plus élevée avant toutes ces guerres reptiliennes.
Comme le dit si bien Marciniak, la Terre est une bibliothèque vivante. Notre système solaire est au carrefour de routes importantes qu'empruntent les planificateurs depuis la nuit des temps. Avec l'arrivée des Gina'abul, cet endroit est devenu une zone de libre arbitre. Beaucoup considèrent que c'est une chance de pouvoir s'incarner sur Terre aujourd'hui parce que l'instruction y est intensive et tout à fait inhabituelle.
Ce qui peut s'apprendre sur plusieurs millénaires terrestres ailleurs dans notre galaxie peut prendre deux ou trois vies ici, sur la Terre ! Or, la situation va changer et le règne des Gina'abul va s'achever prochainement… Ceci fait partie de l'ordre des choses et les âmes qui s'incarnent sur la Terre depuis plusieurs millénaires et qui n'ont pas fini leur enseignement le savent très bien. Ceci explique, je pense, le fait que de plus en plus d'âmes s'incarnent sur la Terre. Elles veulent profiter de cette situation jusqu'au bout !
Comme vous l'avez compris, les Gina'abul permettent par leurs actions passées et présentes (finement dissimulées) cet ordre des choses… Les Gina'abul ont tronqué le code génétique des êtres humains pour transformer ces derniers en Á-DAM (animaux) à leur service. Cette situation est toujours d'actualité aujourd'hui, surtout lorsque l'on distingue avec détachement les comportements anormaux et souvent inhumains des dirigeants de ce monde au service des fossoyeurs galactiques que les Kadištu (planificateurs) nomment Gílimanna (Bestiaire Céleste).
Désolé de me répéter, mais les âmes qui s'incarnent sur Terre savent où elles mettent les pieds ! Le fait que la plupart des Gina'abul soient devenus des hors-la-loi galactiques et qu'ils soient en conflit avec la communauté planificatrice de notre univers n'est pas incompatible avec le travail karmique exécuté ici bas. Tout n'est qu'une histoire d'appréciation. L'âme qui aura éprouvé la négation sous toutes ses formes sur la Terre se fera "justice" elle-même lorsqu'elle se retrouvera là-haut. Elle finira par expérimenter l'allégation universelle en se mettant au service de son prochain et ensuite de la Source ("Dieu") dont elle est issue et vers laquelle elle reviendra de toutes les façons. Les chemins tortueux et détournés qu'elle empruntera pour atteindre ce but et qui cependant engendreront différentes formes de souffrance ne regardent qu'elle…
Karmaone : D’après vous, les reptiliens mâles se nourriraient des peurs, des traumatismes et de toutes les énergies négatives dégagées par les «femelles» alors qu’elles sont captives. Les religions et les cultes sacrificiels auraient pour but de donner de l’énergie, dégagée par le traumatisme et la peur, aux entités vénérées lors du sacrifice. Ces pratiques dérivent-elles du fait que ces entités reptiliennes seraient avides d’énergie ? Certains auteurs évoquent des pratiques similaires sur les hommes.
Anton Parks : Vous voulez sans doute parler d'un auteur comme David Icke. J'ai un grand respect pour cet homme bien qu'il soit manifestement dans la peur et que tous les reptiliens représentent pour lui des êtres malveillants. Malgré cette position contestable à mes yeux, pour les raisons évoquées dans le premier tome, je dois bien avouer que Icke a raison sur de nombreux points.
Les reptiliens "terrestres" comme les Anunnaki ou leurs descendants directs ont besoin d'absorber la basse énergie que peut dégager l'être humain lorsqu'il a peur pour la simple raison que la fréquence terrestre (le KI = la 3ème dimension) est plus élevée sur Terre que sur les différents mondes qu'ils occupent dans la galaxie. N'oubliez pas que les Anunna sont arrivés sur Terre par hasard. Ils ont eu beaucoup de mal à s'y adapter. Depuis leur arrivée sur Terre, les Anunna et leurs acolytes consanguins n'ont cessé de faire des manipulations de toutes sortes pour baisser la fréquence du KI. La caste dominante des Gina'abul mâles ne connaît pas l'Amour tel que certains humains l'ont intégré. L'être humain, même diminué aujourd'hui, représente donc toujours un danger pour cette communauté.
Dans "Le Secret des Etoiles Sombres", j'ai expliqué de long en large le rôle de la femme, plus précisément le rôle des prêtresses Gina'abul au sein de la communauté reptilienne et le rapport qu'elles entretiennent avec les planificateurs dont elles font partie. J'ai détaillé la puissance de la féminité que l'on nomme sur Terre "la puissance de la Déesse". Différents Gina'abul mâles, comme les Mušgir et certains Ušumgal ont effectivement emprisonné des femelles pour leur soutirer leur pouvoir par la force et la torture. Ceci créa une scission radicale chez les Gina'abul qui ne se colmata que lorsque les femelles Gina'abul s'intégrèrent aux Kadištu (planificateurs).
Cependant, lorsque quelques-unes de ces prêtresses s'échouèrent avec les Anunna sur Terre, elles ne pactisèrent pas systématiquement avec ces derniers. N'est-ce pas là l'épisode que l'on retrouve dans le jardin de la Genèse où Enki (le Serpent) au service de l'ordre patriarcal Gina'abul se retrouve à initier clandestinement les Á-DAM, "les troupeaux colonisés" (voir plus haut les définitions d'Adam) à l'aide d'étranges femelles dénommées Lilith ? Lilith est en fait alliée à la Source (le vrai Dieu) et c'est pour cette raison qu'elle fut "démonisée" par les organisations religieuses qui incarnent les différentes religions patriarcales de la planète. Observons que l'idéologie gnostique conforte cet état de chose, puisque selon elle, les principes du bien et du mal sont inversés sur Terre.
L'épisode de l'initiation (dissimulée) de l'homme n'est pas propre à la Genèse biblique et se retrouve sur de nombreuses représentations de par le monde, comme ici sur le codex Borgia, planche 57 :
Une prêtresse "Etoile Sombre" initie un homme à la connaissance de l'arbre sacré. La notion d'Etoile Sombre est exprimée par deux fois sur cette figure : une première fois en haut où l'on voit clairement un astre et son côté obscur et une deuxième fois dans chaque main de la prêtresse où apparaissent une étoile et un jaguar (symbole de la nuit).
Notez les symboles lunaires sur la prêtresse qui évoquent le fluide menstruel sacralisé dans les rites tantriques de l'Inde. Entre les deux personnages se trouvent deux serpents qui schématisent Idâ et Pingalâ, les deux courants subtils de la Kundalinî qui permettent de faire monter l'énergie le long de la colonne vertébrale. Comme le montre le dessin, l'ascension de ces courants subtils offre la possibilité d'atteindre le monde des étoiles et le mouvement opposé (descendant) apporte une "petite mort" figurée par le crâne placé dans le pot où la coupe qui symbolisent le premier chakra dénommé Muladhara en sanscrit ("le lieu de la racine"). Ce même terme décomposé en sumérien MUL-ÁD-HARA5 se traduit en "l'éclat qui se propage de la coupe"…
Karmaone : Nigel Kerner, un auteur britannique ayant écrit un livre sur les Gris, les décrit comme des robots, des sortes de drones explorateurs chargés initialement de restaurer le patrimoine génétique défaillant de leur créateurs. Ces robots organiques, eux-mêmes en décadence génétique seraient devenus en quelque sorte autonomes, perdant avec les siècles le contact avec les entités qui les ont créées. Que pensez-vous de cette description ? Vous évoquez aussi les Gris sous le nom de Miminu ?
Anton Parks : Oui, c'est le terme que j'ai reçu à l'époque. Quelle ne fut pas ma surprise de le retrouver plus tard chez les Dogons du Mali chez qui ce mot veut dire "fourmi". Décomposé en sumérien, cela donne MÌ-MÍ-NU "responsable(s) des charges hostiles (ou négatives)".
Cette traduction est d'autant plus intéressante que Credo Mutwa nomme les "Gris" Mantindane"les bourreaux" en zoulou. Or ce vocable est décomposable en suméro-akkadien : MAN (partenaire, associé, égal) TIN (vivre, résider) DAN (calamité), ce qui donne MAN-TIN-DAN, soit "associé(s) où réside la calamité" ou "partenaire(s) qui vivent de la calamité".
D'après ce que je sais, les "Gris" proviennent originellement de la Lyre, lieu où se trouvent de nombreuses colonies Gina'abul. Ils travaillent en groupe et fonctionnent comme des fourmis. Il s'agit d'une souche d'ouvriers au service de leurs créateurs reptiliens. Les différentes lignées Gina'abul ont fabriqué des Mìmínu par le passé. Il en existe plusieurs sortes selon les régions. Ceux qui sont associés au système solaire et qui furent donc créés par les Kingú (Gina'abul royaux) sont plus grands et possèdent des cheveux.
Il existe d'abondantes preuves sur la présence des "Gris" dans le système solaire, ne serait-ce que par les différents cas d'enlèvements répertoriés chaque année sur l'ensemble du globe. Sincèrement, je ne sais pas ce que sont devenus les Mìmínu aujourd'hui. Leur destin semble avoir quelque peu changé car ils paraissent posséder une sorte d'autonomie qu'ils n'avaient pas encore il y a quelques millénaires. L'histoire que je raconte (donc, ce que j'ai reçu) s'arrête il y a plus de 2000 ans en arrière. Mes connaissances s'achèvent à cette époque.
Karmaone : Selon certains auteurs (comme le shaman Credo Mutwa (Reptilian Agenda), Robert Boulay (Flying Serpents and Dragon), Zecharia Sitchin ou Mark Amaru Pinkham, William Bramley, etc. ), nous aurions été en partie fabriqués par ces Anunnaki. Par contre, John Lash (ainsi que la tradition gnostique) affirme que les reptiliens veulent nous faire croire qu’ils sont nos créateurs et que nous sommes leurs créatures. Qu’en est-il ?
Anton Parks : Une des plus remarquables manipulations des Gina'abul est d'avoir aliéné l'être humain pour en faire un animal à son service. Pour cela, les Gina'abul sont partis de l'humanoïde originel qu'ils ont mixé avec leurs propres gènes et ceux du singe. L'être humain originel fut assemblé par les Kadištu (planificateurs).
Son rôle était de garder l'animalerie du jardin planétaire. Comme le précise justement la Genèse (1,26), il fut le dernier spécimen à avoir été intégré dans la réserve vivante des planificateurs. Le but de cette réserve était d'assembler les connaissances génétiques des émissaires de la Source. L'être humain originel était très respecté, car il regroupait à lui seul le patrimoine génétique de nombreuses espèces planificatrices.
Le mixage particulier que les Gina'abul ont dû imaginer pour obtenir leurs Á-DAM relève d'une composition tout à fait impossible à réaliser aujourd'hui pour les scientifiques humains. Il s'agit du même genre de manipulation qu'avaient effectué les Kadištu (planificateurs) pour assembler l'être humain originel. C'est Enki, le fils d'An et de Nammu qui se chargea de cette triste besogne sous des contraintes qui seront développées dans le second tome.
Je nomme cette combinaison génétique "sang mêlé" dans le premier ouvrage. Je ne donnerai jamais d'informations complémentaires sur ce sujet pour les raisons que j'ai évoqué plus haut. L'humanité possède un destin prodigieux. Le but de l'humanité n'est pas de reproduire les erreurs des escamoteurs reptiliens qui se sont fait passer pour leurs créateurs !
Le triste aspect de l'Á-DAM-animal est du reste attesté par plusieurs traditions. Notamment dans les textes apocryphes qui sont des documents de la même époque que les écrits bibliques, mais qui ne sont pas admis par l'Eglise. Pourquoi ? Parce que ces textes ébranlent sérieusement la version officielle :
Apocryphe "Le Livre d'Adam", extraits des Chapitres 13 et 15, éditions Robert Laffont, 1980 :
"Qui m'a plongé dans cette tristesse infinie des mauvais anges dont l'odeur est fétide, dont la forme est abominable ? Qui m'a jeté au milieu de ces génies du mal ? Faut-il que je croisse et grandisse dans un milieu que je déteste, parmi des êtres dont j'abhorre les œuvres ? Faut-il que je prenne leur forme, que j'habite leur demeure… ? Pourquoi ma forme primitive a-t-elle été changée ? Ah ! qu'on me laisse revenir au séjour de paix, auprès duquel mon cœur aspire ! Qu'on me rende les réunions célestes et les entretiens et les prières pleines d'effusions des pacifiques ; qu'on m'illumine de la lumière d'en haut et que je sois enfin dépouillé de cette enveloppe d'opprobre. Combien de temps serai-je lié à ce corps de boue ?"
Apocryphe "l'Apocalypse d'Adam", textes gnostiques de Nag-Hammadi, N-H Codex 5, éditions Ganesha, 1989 :
"Lorsque le Dieu m'eut façonné de terre en même temps qu'Eve, je suis allé avec elle vers une gloire qu'elle avait aperçue dans l'éon d'où nous sommes issus. Celle-ci m'enseigna par une parole la connaissance du Dieu éternel. Alors nous sommes devenus semblables aux grands anges éternels : nous étions supérieurs, en effet au Dieu qui nous avait façonnés et aux puissances qui sont avec lui, mais que nous ne connaissons pas. Alors, pris de courroux, le Dieu maître des éons et des puissances nous scinda… Depuis lors, nous avons été instruits, comme hommes, de choses mortelles. Puis, nous avons connu le Dieu qui nous avait façonnés. Car nous n'étions pas indépendants de ses pouvoirs. Et nous l'avons servi dans la crainte et l'esclavage. Et en conséquence, nos cœurs s'obscurcirent…"
Credo Mutwa (encore lui !) dénomme les reptiliens qui dirigent ce monde "les Chitauli", dont le sens est "dictateurs" en zoulou. Encore une fois, ce terme est traduisible en sumérien : ŠITA4 (groupe) UL (splendeur, ancien) I (dominer, maîtriser), soit ŠITA4-UL-I "le groupe de la splendeur qui domine" ou encore "le groupe d'ancien(s) qui domine". Cette traduction n'est pas sans rappeler le sens du terme sumérien lézard(s) GINA-AB-UL "véritable(s) ancêtre(s) de la splendeur"…
Karmaone : Toujours selon ces auteurs, les reptiliens seraient toujours sur terre. Certaines «souches» ou «races» vivraient dans un monde souterrain. D’autres contrôleraient certains de nos dirigeants, ayant en quelque sorte pris en main et créé les lignées héréditaires de la noblesse régnante. Qu’en pensez-vous ? Peut-on vraiment parler d'un «plan reptilien» destiné à manipuler ce monde et nos âmes ?
Anton Parks : Les reptiliens sont en conflit entre eux depuis fort longtemps et cette guerre est toujours d'actualité sur Terre. L'humanité entière en paye le prix fort ! La Terre est un enjeu considérable pour la caste Gina'abul mâle. Les événements géopolitiques présents ne sont pas ma spécialité mais les renseignements dont je dispose aujourd'hui, grâce à ce que j'ai reçu pendant 10 longues années, me laissent à conclure les choses suivantes :
Depuis qu'il n'est plus en contact direct avec ses re-créateurs, l'être humain est soucieux de se donner l'impression de maîtriser sa propre histoire et sa destinée. Il se retranche sur la version officielle confectionnée par l'autorité dominante, elle-même manipulée en coulisse par les Gina'abul mâles (voir à ce propos l'introduction de la série dans le tome 1).
Les Anunna et leurs descendants terrestres sont en guerre contre les Gina'abul royaux dénommés Kingú qui se prétendent propriétaires de la Terre.
Cette guerre très ancienne ne devrait en rien affecter l'humanité actuelle. Cependant, les Gina'abul mâles se servent de l'humanité comme de la chair à canon... Les humains qui ne figurent, à leurs yeux, rien d'autre que des Á-DAM (animaux), s'entretuent pour chacun des deux clans par conflits habilement interposés.
Plus simplement, je pense que les forces armées anglo-américaines travaillent pour la faction Anunna et leurs descendants directs. Alors que les Gina'abul royaux se servent des pays nordiques pour combattre leurs ennemis consanguins. Ceux qui se considèrent en haut de la pyramide sociale Gina'abul sont les royaux dénommés Kingú-Babbar, c'est-à-dire les Kingú albinos ! Ce sont des reptiliens à la peau blanche extrêmement redoutables. Ils ont en horreur les Ušumgal, leurs Anunna et leurs descendants, ce qui ne les empêche pourtant pas de conjuguer avec eux lorsque cela les arrange. Cette histoire incroyable de "race pure" (aryenne) vient de là.
Le roi Šulgi d'Ur (2094-2047 av. JC), souverain de Sumer et d'Akkad. Il fut déifié lors de son règne afin de marquer son origine divine. On le voit sur ce sceau en argile faisant face à un Dragon qui lui transmet le pouvoir divin. Un de ses hymnes précise "que Šulgi possède un regard féroce et qu'il est né d'un Ušumgal (Grand Dragon)" (ANET 585).
Il existe plusieurs sources différentes qui attestent que les Etats-Unis seraient toujours en guerre contre l'Allemagne aujourd'hui. Relevons simplement le fait qu'il n'y a jamais eu de traité de paix signé entre les alliés et l'Allemagne à l'issue de la Seconde Guerre Mondiale. Est-ce vraiment un oubli ? Les Anunna et les Kingú (royaux) utilisent les êtres humains comme des pions et la Terre comme un grand échiquier. Ils règlent leurs comptes de cette façon sordide depuis des millénaires. Les uns comme les autres pensent détenir le plus de pouvoirs et donc de droits sur Uraš (la Terre).
Les Ušumgal-Anunna et leurs descendants se terrent dans des grottes et autres cavités terrestres. Les plus "purs" ou "inaltérés" d'entre eux ne supportent pas (ou plus) la 3ème dimension (le KI) qui ne cesse de (re)monter de fréquence au fil du temps. Certains d'entre eux fréquentent plutôt la 2ème dimension qui, par sa densité particulière sur Terre, pourrait très bien correspondre à la 3ème dimension sur une autre planète. D'après ce que je sais, les albinos royaux ne possèdent pas ce problème de fréquence. Ceux qui vivent sur Terre se situent plutôt aux pôles ou aux abords de l'Abzu (le monde souterrain). Je n'ai pas connaissance qu'ils vivraient actuellement dans l'Abzu même. Les royaux possèdent aussi des zones sous certaines montagnes et des bases sur l'ensemble du système solaire, la lune y comprise…
Le groupement Gina'abul dont a fait partie l'être dont je raconte les chroniques dans cette série se trouvait entre ces deux collectifs consanguins opposés. Ce groupement "rebelle" constitué essentiellement d'Amašutum (femelles planificatrices), d'Ama'argi (femelles Gina'abul terrestres) et de Nungal (clones planificateurs) a passé son temps à conjuguer avec ces deux collectifs ennemis – ce qui créa des complications politiques sur la Terre. Les humains, quelle que soit leur couleur de peau, ont toujours servi leurs re-créateurs. C'est d'ailleurs indiqué dans le terme africain Wazungu "le peuple ou les démons-tourbillon", terme pluriel utilisé par de nombreuses tribus africaines pour dénommer les extraterrestres de type "nordique". Sa décomposition en suméro-akkadien nous apporte son sens profond : WA (entendement) ZU (sagesse, connaissance) UN (gens, population) GU7 (apporter des offrandes alimentaires, nourriture, manger), soit WA-ZU-UN-GU "ceux à l'entendement et à la connaissance pour qui la population apporte des offrandes alimentaires (ou de la nourriture)" !
L'éclatement du langage originel en des milliers d'idiomes différents (décomposables en suméro-akkadien) résulte de ces oppositions entre les Gina'abul rebelles (au service des Kadištu-planificateurs) et les deux autres clans qui se disputent la légitimité de la Terre. La disparition progressive du langage du ciel dans la bouche de l'humanité fut échafaudée, non pour mieux régner, mais pour désorganiser l'assujettissement de l'humain par les Kingú (royaux) et les Anunna.
Ne faut-il pas voir là un espoir retentissant ? Ceux qui gardaient le jardin et qui ont offert un minimum d'autonomie à l'humanité savaient très bien ce qu'ils faisaient. Les traditions religieuses les ont transformés en ennemis de Dieu, alors qu'il s'agit du contraire ! Ces êtres – pour la plus grande majorité au service des planificateurs – n'ont cessé de codifier les langages de la Terre pour éviter une mondialisation qui n'aurait pour but que de centraliser les pouvoirs (vers qui vous savez) et robotiser l'humanité. Comprenez-vous enfin ce qui se passe actuellement ? Les conflits mondiaux, les attentats, l'instabilité croissante ne sont là que pour servir les carnassiers ! Ils poursuivent ainsi leur petite guerre interposée, ils tentent de réduire la fréquence du KI (3ème dimension) qui est sensée servir de tremplin vers les niveaux supérieurs, et ils affaiblissent l'humain…
Les temps sont venus de décoder ce qui a été crypté. Comme je l'ai démontré dans "Le Secret des Etoiles Sombres" et un peu ici, la décomposition de nombreux termes provenant des quatre coins de la Terre est possible grâce au langage codé des Gina'abul rebelles. Ces informations sont précieuses, car elles révèlent les origines de l'humanité et aussi la voie à suivre… Ce chemin spirituel n'est autre que celui de l'esprit et de la lumière qui relie les uns et les autres à une conscience universelle qui ne se limite pas à cette planète. Le terme spiritualité est tiré du latin SPIRITUALIS, lui-même provenant de SPIRITUS ("esprit"). Cela donne dans la langue des "dieux" : SI (lumière), PIRIG (brillant) et la forme verbale ÚS (être près de, suivre, atteindre), soit SI-PIRIG-ÚS "suivre la brillante lumière". C'est bien vers cette lumière que nous parviendrons tous un jour, humains comme Gina'abul…
Karmaone
Karmaone - © Karmapolis - décembre 2005
Les Mondes creux et les Anunnaki : une interview exclusive d'Anton Parks une interview de Karma One pour le magazine Top Secret
Hors Série N°1 - été 2006
Anton Parks, l'auteur du " Secret des Etoiles Sombres ", premier volume d'une trilogie (" Les Chroniques du Girku " paru aux Editions Nenki) sur les Anunnaki et sur la partie la plus énigmatique du passé de notre planète s'exprime sur sa vision de la thématique des mondes creux et, par conséquent, de la terre creuse : il puise en partie ses connaissances dans les textes sumériens et dans les " mythes " des civilisations antédiluviennes. Un entretien qui nous plonge au coeur des abysses et des cavernes du globe terrestre, là où résideraient d'étranges créatures.
Une interview de Karma One pour le magazine Top Secret - Hors Série N°1 - été 2006
Merci à Karmaone qui nous a amicalement concocté l'interview fulgurante d'Anton Parks. Une façon remarquable de traiter le dossier "Terre Creuse" sur d'autres pistes et perspectives…
Roch Saüquere, directeur de la publication et responsable éditorial du magazine Top Secret.
Top Secret : La thématique de la terre creuse n'est certes pas un concept " moderne " remontant à des chercheurs du 19ième ou à des auteurs comme Jules Vernes. Il semble que les Sumériens évoquaient déjà cette conception sous l'appellation d'Abzu (Apsu en akkadien). Que recouvre-t-elle ? Comment se présentent ces mondes creux, à quoi cela ressemble-t-il ?
Anton Parks : Dans la mythologie mésopotamienne, l'Abzu représente l'abysse des eaux situé sous la croûte terrestre. Cette gigantesque masse fluviale irrigue le Tigre, l'Euphrate, mais aussi toutes les eaux du monde. Il existe de nombreux mythes différents qui confortent cette conception. Je pense que nous en reparlerons plus loin.
Un passage assez explicite de la littérature akkadienne évoque clairement l'Apsu (Abzu) en tant que lieu extraordinaire en dehors du monde habité des Hommes. Il s'agit de la tablette 11 de la version ninivite de l'Epopée de Gilgamesh. Le "dieu" Ea (Enki), le maître de l'Apsu (Abzu), prévient Ut-napishtim (le Noé babylonien) qu'un cataclysme décidé par le Haut Conseil des "dieux" recouvrira la Terre entière et qu'il ne laissera aucun survivant. Ea-Enki présente à son protégé la façon de fabriquer un bateau insubmersible qui lui permettra de naviguer sur la mer et d'échapper au déluge. Ensuite, le maître du monde souterrain conseille à Ut-napishtim de dire aux personnes qui trouveraient son départ suspect :"[Dis-leur] : "Je crains qu'Enlíl [Ndlr : l'adversaire d'Ea-Enki] ne m'ait pris en haine. Je ne resterai donc plus en votre ville, je ne garderai plus les pieds sur le territoire d'Enlíl, mais je descendrai en l'Apsu pour demeurer auprès de monseigneur Ea"". Cet étrange conseil ne peut se traduire correctement que si on considère bien l'Apsu comme étant le monde souterrain où Ea-Enki demeure et où le protégé du maître des abysses trouvera refuge avec son navire. Ce n'est pas indiqué sur la tablette, mais on imagine bien le seigneur des abysses conseiller Ut-napishtim sur la façon de le rejoindre dans son monde souterrain en passant par l'ouverture d'un des pôles de la planète.
Enki-Ea n'aurait jamais avisé Ut-napishtim de le retrouver sur la terre ferme du dessus, alors qu'un "ouragan diluvien écrasa la Terre pendant 6 jours et 7 nuits" selon les termes du même texte akkadien… La violence de ce déluge est d'autant plus évidente qu'il est dit plus loin que "les Anunnaki brandirent leurs "torches" de leur éclat divin qui embrasa la Terre… les dieux pris d'épouvante devant le déluge, prirent la fuite en montant jusqu'au ciel d'Anu". Les torches sont bien-entendu les vaisseaux embrasés des "dieux" qui leur permirent de s'élever et quitter la Terre pour rejoindre le "dieu" An(u) dans le ciel. C'est d'ailleurs du ciel que les "dieux" constatèrent les dégâts sur la surface du globe. Pendant ce temps, Enki-Ea qui ne faisait pas partie du voyage, se trouvait tranquillement à l'abri dans son Apsu (Abzu) avec les siens et Ut-napishtim !
Ce petit détail en dit beaucoup sur la façon dont la Terre fut partagée entre les "dieux". Aucun Anunna(ki) n'avait le droit de mettre les pieds dans l'Abzu d'Enki, sinon ils ne se seraient pas tous envolés et seraient simplement descendus sous terre auprès du maître des abysses…
Lorsque l'on décompose le mot sumérien AB-ZU, on obtient "le trou de la connaissance" ou encore "la retraite du savoir". Ces définitions sont conformes avec le fait qu'Enki-Ea soit considéré comme un être à part parce qu'il possédait une connaissance particulière provenant de sa mère Nammu, la grande généticienne des Gina'abul ("lézard" en sumérien = nom de la famille à laquelle appartiennent les Anunnaki).
Top Secret : Dans votre livre, "Le Secret des Etoiles Sombres " (paru aux Editions Nenki), une certaine catégorie d'Anunnaki y résident. Pouvez-vous nous expliquer brièvement ce que sont les Anunnakis et pourquoi, cette caste réside-t-elle dans les mondes creux ?
Anton Parks : Au début des chroniques que je relate, ce ne sont pas les Anunna, mais plutôt une race affiliée à ces derniers et dénommée Šutum qui occupait généralement les mondes creux. Ces êtres étaient des ouvriers sous les ordres de la caste dominante Ušumgal (Grands Dragons) qui règne en maître dans la Grande Ourse. Les Ušumgal avaient pour roi un certain Abzu-Abba qui vivait effectivement sous terre, dans l'Abzu. Ce roi illustre possédait tous les Abzu des colonies Gina'abul (NDR : nom générique des races reptiliennes). Abzu étant le terme commun utilisé par les Gina'abul pour nommer chacune des cavités planétaires.
Le roi Abzu-Abba fut éliminé et dépossédé de ses biens par Enki, le fils du "dieu" An parce qu'il avait découvert la véritable raison qui incita les Ušumgal à vouloir cloner les guerriers Anunna. Ce fut ensuite pour cacher le nombre d'Anunna cloné qu'An et ses complices dissimulèrent une grande partie de ces derniers dans les entrailles des mondes creux à l'insu d'Enki.
Pour des raisons trop longues à décrire ici et exposées dans "Le Secret des Etoiles Sombres", une guerre éclata au sein de la famille des Gina'abul qui eut pour conséquence la venue des Anunna dans notre système solaire. Pour simplifier, nous dirons qu'Enki et sa mère Nammu héritèrent alors de l'Abzu (le monde souterrain) d'Uraš (la Terre).
Ce furent donc les êtres sous la responsabilité exclusive de Nammu et de son fils qui s'installèrent dans l'Abzu terrestre. C'est en ce lieu précis que Mamítu-Nammu et Enki créèrent l'humanité. Ces mêmes faits sont clairement rapportés dans de nombreuses mythologies. Les textes mésopotamiens attestent avec précision qu'Enki et sa mère Nammu étaient des cloneurs légendaires qui vivaient et travaillaient dans l'Abzu.
Pour finir sur les Anunna et Enki, le maître des mondes souterrains, j'ajouterai que le fils de Nammu bénéficiait d'une position inédite et particulière au sein du royaume des Gina'abul-Anunna. De par sa mère Mamítu-Nammu, il jouissait d'une sorte d'érudition que ne détenaient pas les Anunna(ki). Enki possédait des droits spéciaux qui lui permettaient à la fois de conseiller les Anunna(ki) d'Enlíl, mais aussi de les diriger ponctuellement avec ce dernier. Aux yeux de l'ensemble des Anunna, Enki était regardé comme un être à part détenant un savoir qui leur est était totalement inconnu, précisément celui des prêtresses qui soutenaient le maître des abysses. Cette situation singulière donna à Enki de nombreux privilèges que même Enlíl, maître incontesté des Anunna(ki), ne possédait pas.
Top Secret : La religion catholique - surtout lorsque l'on voit certains tableaux de Jérome Bosch ou des " effrayantes " illustrations du catéchisme pour les enfants au début du 20ième siècle - fait traditionnellement mention du fait que les enfers sont des mondes souterrains peuplés de créatures démoniaques, reptiliennes et ayant un rapport avec le feu. Est-ce issu d'une connaissance sumérienne de ces mondes ?
Anton Parks : Les abysses renvoient à une notion de l'étrange, à quelque chose d'impénétrable et d'inquiétant. Mais, il y a cet amalgame systématique qui est fait entre l'intérieur de la Terre (la terre creuse = l'Abzu) et les cavernes qui se trouvent sous la croûte terrestre ou les montagnes. Ceci peut paraître insignifiant, mais prend tout son sens lorsque l'on se réfère à l'univers des Gina'abul que l'on retrouve en partie dans les légendes sumériennes.
L'Abzu de la mythologie mésopotamienne est généralement un endroit calme peuplé de créatures bénéfiques, certes aux multiples formes, mais qui oeuvrent pour l'humanité. Il y a parmi ces entités les Nungal (ou Igigi) clonés par Enki, des êtres aquatiques dénommés Abgal (Apkallû en akkadien), des prêtres Enkû, des Namlú'u (des rescapés de l'humanité primordiale) ou encore des femelles Amam'argi (litt. "Mère lumineuse qui restaure")… Tous ces individus vivent en parfaite harmonie au sein de la terre creuse que l'on peut assimiler au paradis terrestre.
Ce monde est en opposition avec l'univers des cavernes où se sont réfugiés certains Anunnaki, mais aussi quelques Kingú (Gina'abul royaux) et des Mìmínu ("des gris") au service de la caste dominante Gina'abul. Cet univers est effectivement celui que l'on retrouve dans la littérature judéo-chrétienne qui évoque des enfers peuplés de dragons et de serpents sinistres et menaçants.
Top Secret : Dans votre livre également, il est fait mention du fait que toutes les planètes (même les lunes) sont creuses. Est-ce la nature même d'une planète d'être creuse ?
Anton Parks : Je ne suis pas scientifique, ma spécialité étant plutôt le passé de l'humanité. Mais, effectivement, mes connaissances en la matière me permettent d'affirmer sans l'ombre d'un doute que toutes les planètes sont creuses et qu'elles peuvent pour la plupart abriter la vie telle que nous l'expérimentons dans notre 3ème dimension ou fréquence. Nous avons fait un gros dossier sur le sujet sur mon site Internet. A l'époque, Roch Saüquere avait eu l'extrême gentillesse de nous autoriser à utiliser la magnifique photographie qu'il avait décelée en fouillant minutieusement les archives de la mission STS 75. Depuis cette photo a fait le tour du monde… Votre magazine a également consacré un très beau numéro sur ce sujet en 2002.
Au-delà des mythes et au vu des clichés de la Nasa qui circulent sur le Net, cette réalité ne fait plus aucun doute !
Top Secret : Justement, parlons de mythologie. Est-ce que l'on trouve des références aux mondes creux dans d'autres cultures anciennes comme la culture Egyptienne, tibétaine, sud-américaine ou bien est-ce confiné aux seuls Sumériens ?
Anton Parks : Oui, bien entendu, cette notion est planétaire et se retrouve dans de nombreux mythes qui n'ont à priori rien à voir les uns avec les autres. En Amérique du Nord, les Indiens Hopi de l'Arizona prétendent avoir été créés dans le monde souterrain par le Grand-Esprit Masaw, le Créateur de l'espèce humaine et gardien du monde souterrain qui n'est autre qu'un "double" de l'Enki-Ea des Sumériens.
Les Marawi et les Adima d'Afrique racontent que les premiers Africains avaient été créés dans les profondeurs de la Terre. Ils se trouvaient donc rassemblés au centre de la Terre et résolurent de s'éparpiller pour gagner la surface. Mais, pour rejoindre les endroits désignés à chacun par les dieux, il leur fallut traverser un grand fleuve et se purifier dans ses eaux.
En Amérique centrale, les Indiens Nahua descendants des Aztèques déclarent que les Maîtres de la Terre habitent un royaume souterrain qui soutient le Monde. Ils nomment cet endroit le Tlalocan. Le Tlalocan est une immense grotte composée de montagnes, de fleuves et pourvue dans sa partie orientale d'un lieu aquatique où se rejoignent toutes les eaux du monde. C'est précisément à cet endroit que réside la Déesse-Mère "qui est à la fois l'embryon et l'être multiple de l'ensemble des sages-femmes". Cette vision est conforme à l'idée que se faisaient les Sumériens de l'Abzu, le lieu où Enki-Ea créa l'humanité avec sa mère Nammu, elle-même considérée comme la Déesse-Mère...
En Australie, les Aborigènes de la terre d'Arnhem prétendent que "la Toute-Mère" arriva au Nord du continent sous la forme d'un serpent et qu'elle donna naissance aux premiers Australiens. Après cela, elle retourna chez elle à l'intérieur de la terre...
Il y a cette légende des Tabetu d'Afrique qui raconte l'histoire de cet homme qui se trouva perdu au fond d'une caverne et qui marcha très longtemps sous terre. Il finit par découvrir une ouverture et fut sauvé. Il se trouva alors dans un pays totalement inconnu. Des personnes l'accueillirent chaleureusement et toutes les femmes voulurent l'épouser. Il vécut là sans savoir où était sa famille".
En Irlande, ce sont les Tuatha De Dannan qui sont originaires de l'intérieur de la Terre. Ils sont mandatés par la déesse Dana en vue d'anéantir les géants qui infestent l'Irlande.
Il y a aussi cette légende rabbinique qui dit qu'après avoir été expulsé du paradis, Adam eut le brûlant désir d'y retourner. Il se mit à chercher une de ses portes dans la montagne, qu'il retrouva mais elle était fermée, obstruant définitivement l'accès ! Ce même thème se retrouve dans un des épisodes de Gilgamesh où le héros doit passer par une montagne pour accéder au monde des "dieux"...
Comme vous le voyez, il existe un nombre incalculable de mythologies qui traitent de ce sujet. Il y aurait de quoi rédiger plusieurs volumes.
Top Secret : Certains auteurs comme Joscelyn Godwyn (Arktos, Adventure Unlimited Press) ont fait la synthèse de travaux d'autres chercheurs du 19ième siècle sur des continents intérieurs qui tapissent la face interne de la terre. On parle des continents d'Agharta et de la ville de Shambala, qui entretiendrait des relations avec le Tibet. Que recouvre ces lieux mythiques ?
L'Agartha se trouverait aujourd'hui au centre de la Terre. C'est le séjour des bienheureux où règne une lumière céleste. C'est du moins ce qu'il ressort des légendes tibétaines et ce concept est en accord avec la plupart des mythes que nous venons de relever plus haut. Il est généralement admis que l'Agartha n'était pas souterraine auparavant et qu'elle se situait dans le désert de Gobi il y a plus de 6 000 ans. Sa capitale se situait à l'endroit où se dressent aujourd'hui les ruines de Khara Khota.
Détail important, ceci implique donc que le terme Agartha n'englobe pas totalement la notion de terre creuse. Des traditions occultes venues du Tibet expliquent qu'il y eut une guerre effroyable dans le désert de Gobi, siège de la civilisation avancée des Uighurs et que cette guerre atomique détruisit tout sur son passage. Cette dernière condamna le royaume de l'Agartha à s'enfouir au cœur de la Terre.
Le terme AGA-AR-THA "Grand esprit pur et total" proviendrait du mongol, lui-même adapté à partir de l'alphabet uighur. L'alphabet uighur serait un dérivé du sogdian qui viendrait de l'araméen. Un petit exercice auxquels mes lecteurs sont désormais habitués nous permet de décomposer ce nom à l'aide de l'Emešà, le langage matrice des Gina'abul (le syllabaire suméro-akkadien) : A-GÀR (plaine) ; TA5 (brillant), soit "la plaine brillante" ou encore A-GÀR-TA5-HÁ "la plaine brillante de la multitude". Une fois de plus l'idéologie Gina'abul et sumérienne nous permet de démystifier le sens profond d'un terme légendaire, car elle met en évidence l'aspect à la fois terrestre et divin de l'Agartha en tant qu'ancienne plaine baignée par le soleil où résidait une multitude d'individus. Le symbolisme axial de l'univers, c'est-à-dire de la montagne et de la caverne est totalement manifeste ici…
Le même type d'exercice nous permettra de décomposer le terme Shambala qui serait plutôt le nom d'une localité intra-terrestre, d'une cité verte et blanche bâtie de pierres précieuses éclatantes. ŠÀ-AM-BALA donne en sumérien : "le cœur du seigneur qui creuse les fossés" ou encore "les entrailles du seigneur du fond courbé". Cette pensée englobe l'idéologie mésopotamienne qui fait du maître des abysses Enki-Ea à la fois "le seigneur des mines" ou celui "des entrailles de la terre ou du fond courbé de la planète".
Top Secret : Malgré l'abondance de références anciennes à propos de cette mystérieuse thématique des mondes creux, les chercheurs en science humaine ou en astrophysique considèrent cette thématique comme absurde ou ignorent ces références. Pourquoi à votre avis ? Et surtout, pourquoi cette possibilité que notre terre soit creuse, voire même habitée par d'étranges entités heurtent tant notre sensibilité ?
Anton Parks : Notre inconscient collectif se souvient de l'existence de ces "dieux" à la forme "animale" qui vivraient sous nos pieds. Admettre la présence des gigantesques cavités terrestres obligerait la Communauté Internationale qui gère les affaires de la planète à devoir rendre des comptes auprès de l'humanité. Cette Communauté souhaite-t-elle vraiment montrer à la face du monde l'existence de telles entités plus ou moins favorables ? Souhaite-t-elle se ridiculiser et prendre le risque de perdre le contrôle de ses esclaves humains ? Si l'énorme arnaque venait à être découverte un jour, souhaite-t-elle encore exhiber les "dieux" Anunnaki qui vivent sous les montagnes et qui gèrent secrètement les affaires humaines ? Le lourd secret finira bien par se savoir un jour, sans doute prochainement, mais je doute fort que tout cela se déroule dans la plus grande des sérénités.
Le texte apocryphe intitulé "Le Livre d'Adam", rejeté par le culte judéo-chrétien qui mène ce monde depuis des millénaires, en dit beaucoup sur l'existence, non pas des êtres bénéfiques qui vivent dans l'Abzu, mais de ceux qui résident dans les cavernes, c'est-à-dire des Anunnaki dénommés Archontes chez les Gnostiques.
La stupeur du témoin face aux démons des cavernes dénote celle qui risquerait certainement de s'exprimer si le lourd secret venait à être révélé prochainement : "Après que la vie première et souveraine m'eut ainsi parlé, je me transportai par sa puissance dans le séjour des ténèbres, dans le lieu qu'habitent les méchants, dans les demeures des êtres corrompus, dans le repaire des serpents, dans les fournaises du feu consumant, dans les fournaises de ce feu qui monte, monte jusqu'aux limites même du firmament […]. J'allai dans le lieu des ténèbres : je vis les rebelles, je vis les portes de l'obscurité, […] les abîmes du pays de Sinevis ; l'eau noire roulant dans ces abîmes, eau qui donne la mort à quiconque ose l'affronter. Je vis au milieu de cette eau des serpents de diverses couleurs et de diverses espèces ; je vis les vaisseaux des ténèbres différents les uns des autres ; je vis leurs pilotes dépravés assis chacun dans son navire, revêtus de leurs armes impies". (extrait de : " Le Livre d'Adam ou "code Nazaréen", extrait de la première partie du chapitre 6 ").
Comme vous l'aurez compris, nous sommes ici bien loin de la spiritualité de l'Abzu, de Shambala ou encore de l'Agartha. Les serpents qui vivent dans "l'obscurité" des cavernes se disputent la légitimité de la planète. Ils le font depuis des millénaires par humains interposés. Mais, fort heureusement pour l'humanité, les entités qui se situent dans la gigantesque cavité planétaire ont toujours veillé sur elle. Vu le contexte mondial actuel qui ne s'arrange guère, les entités bienveillantes que l'on retrouve dans bon nombre de mythologies risquent fort de placer à nouveau l'espèce humaine face à ses responsabilités en tant que "jeune adolescente" qui devra faire un choix…
© 2006 Anton Parks, pour les décompositions, traductions et interprétations suméro-akkadiennes.
Interview : Karma One (www.karmapolis.be )
Anton PARKS et les premiers pas de l'humanité
Karmaone - © Karmapolis - mai 2007
© 2007 Anton Parks, pour les décompositions, traductions et interprétations suméro-akkadiennes
Au moment où Anton Parks termine le second tome de sa trilogie, l’auteur nous livre une interview qui narre de manière totalement originale l’histoire de l’humanité d’avant le déluge et explique aussi comment nous avons hérité de structures sociales et religieuses telles que nous les connaissons : des structures hiérarchiques aliénantes dans lesquelles l’homme est un loup pour son prochain. Aussi étonnant que cela puisse paraître à première vue, cette histoire serait le fruit d’une longue interaction avec des entités extraterrestres que nous avons pris pour des dieux, une thèse de plus en plus partagée par un nombre croissant d’auteurs. Cette intervention étrangère explique au mieux la diversification de la création, la manifestation d’entités biologiques complexes et de l’intelligence sur la planète terre.
Ádam Genisiš et les Seigneurs de guerre. On pourrait même parler de « saigneurs » de guerre, tant les entités extraterrestres, la fameuse caste des « dieux » Anunna des tablettes sumériennes, ont exigé leur lot de sang pour asseoir leur pouvoir sur la planète « terre » (Uras- pour les races reptiliennes). Le sang des hommes mais aussi le sang des « dieux » extraterrestres qui se livrent à une guerre raciale, économique, idéologique mais aussi un conflit entre sexes (extraterrestres à polarité masculine contre extraterrestres à polarité féminine) dont l’enjeu est le mode de gouvernement de certaines régions de l’univers. Notre astre est devenu en ces temps si lointain une réserve écologique, une sorte de banque génétique du vivant , enjeu d’un conflit gigantesque entre les divers races extraterrestres –le bestiaire sumérien- qui se déchirent dans le cadre d’une massive guerre intergalactique. La création du projet « Adam », à savoir les divers prototypes d’humains dans un tel contexte ne pouvait aboutir qu’à un mélodrame. C’est ce que nous raconte le second tome des Chroniques du Girku, l’œuvre en plusieurs tomes d’Anton Parks.
L’intéressé nous a accordé une interview qui expose certains des thèmes abordés dans ce livre : la création de l’humain, son assujettissement aux religions dogmatiques mais également ce qui se cache derrière ces étranges notions que sont l’éternel féminin mais aussi la sexualité sacrée. En effet, lorsque certains « dieux » reptiliens ont accordé à l’humanité la possibilité de se reproduire, il s’agissait de conférer aux hommes la possibilité d’être indépendant, autonome et de ne plus avoir besoin du clonage pour se « multiplier ». Certains prototypes de projet « humain » s’émancipaient et pouvaient à terme échapper au contrôle absolu d’Enlil et ses Anunna. Il y a également une autre dimension à ce « don » de la procréation : celle de la sexualité, qui dans certaines conditions peut devenir sacrée et offrir l’accès à la connaissance, à une élévation de l’âme, à une véritable transcendance. Les gnostiques avaient saisi l’enjeu qui se cachait derrière ces notions tout comme les adeptes du tantrisme. Les religions judéo-chrétiennes y ont vu un danger mortel et un poison pour l’âme, raison pour laquelle la sexualité a toujours été auréolée d’un tabou. L’interview d’Anton Parks nous livre de fascinantes perspectives sur ce sujet.
Pour expliquer le monde et les sociétés dans lesquelles nous vivons, nous avons recours à deux types de réponses : les unes émanent de la Science et des sciences humaines, les autres des mythes et des légendes sur la création du monde, et en ce qui nous concerne, les textes bibliques. Malheureusement, à l’usage, nous sommes contraints de reconnaître, pour de multiple raisons que les réponses aux questions fondamentales que nous nous posons provenant tant des champs des sciences exactes, des sciences humaines, des mythes et textes religieux sont largement insatisfaisantes.
La théorie de l’évolution des espèces de Darwin prise stricto sensu est incapable de répondre à des points fondamentaux concernant l’émergence brutale de l’intelligence, de certaines espèces animales et végétales ainsi qu’un paquet d’anomalies temporelles, à savoir des artefacts ; des objets et des créatures que l’on retrouve dans des périodes de l’histoire de la terre infiniment trop anciennes et qui ne sont pas supposés s’y retrouver.
Les récits bibliques imposent tout et n’expliquent rien. Ils ne font que nous informer sur l’existence d’un lien de soumission éternel et indéfectible entre un créateur, « Dieu » et ses créatures, les hommes, tous coupables d’une faute assez obscure concernant le fruit d’un arbre que les humains n’ont même pas volés mais ont eu la curiosité de manger parce qu’une vilaine créature reptilienne le leur proposait.
La surprise peut alors surgir lorsqu’une œuvre qui prend les allures de la fiction mais qui ne pourrait pas en être permet de jeter des ponts entre ces trois domaines : les sciences exactes, les sciences humaines et les mythes et légendes fondateurs de nos civilisations.
L’œuvre d’Anton Parks demeure totalement originale, à part, étonnante, plongeant le lecteur dans un ballet incessant de questions et de réponses, jouant avec les racines de nos mythes les plus fondamentaux, les décodages des langues anciennes et modernes dans le cadre d’une saga épique. Fiction, réalité ? Le lecteur choisira. Cela n’a pas une grande importance car ce qui compte est le sens que l’on trouvera à tous les flashs que l’auteur a perçu pour raconter cette histoire antédiluvienne des « Dieux » qui auraient créé les hommes et dont on retrouve la trace dans les étranges chroniques sumériennes découvertes sur des tablettes d’argile séché dans les entrailles de la Mésopotamie.
Ce lien que l’auteur établit entre ses flashs, sa passion pour la codification du syllabaire akkado-sumérien et les textes anciens lui permet de mettre en évidence une toute autre histoire de l’humanité. Un exemple : la Bible nous affirme que Dieu, pour nous punir de notre orgueil lors de l’édification de la tour de Babel a semé la discorde et a fait en sorte que les hommes ne se comprennent plus entre eux en nous faisant parler différentes langues. A l’aide d’exemples et d’indices présents dans les textes anciens et sur base de ses connaissances propres, Parks met en évidence un autre scénario : c’est Enki qui a fait en sorte d’enseigner diverses langues à des groupes humains afin qu’Enlil (ou Yahvé) et sa cohorte de Dieux guerriers –les Anunna- ne puissent pas diriger un groupe uniforme. Une manière subtile d’empêcher une sorte de gouvernement central.
Ce deuxième tome réjouira les lecteurs du premier car il reprend l’histoire là où l’auteur nous avait abandonné, moment crucial où le personnage de Sa’am/Enki du panthéon des « Dieux sumériens » rejoint la terre et marque de son empreinte une suite complexe et inexorable d’événements qui aboutiront à l’émergence de l’humanité d’abord primordiale, ensuite telle que nous la connaissons.
Le projet «humanité », car il s’agit bien d’un projet, aurait du être une merveilleuse aventure du vivant et de la manifestation créée de l’intelligence. Malheureusement, cette aventure, comme le laisse sous entendre les chroniques sumériennes et textes bibliques qui en sont l’émanation expurgée et détournée, sera marquée par l’aliénation, la soumission, la souffrance, bref par cet éternel lien « bourreau/victime » ; « abuseurs/tourmenteurs » qui semble être une marque de fabrique de nos sociétés humaines. La Bible, en un retournement d’arguments très machiavélique, en a imputé la faute aux hommes. Le livre d’Anton Parks montre grâce à son récit de ce qui est arrivé aux « Dieux » extraterrestres vénérés par la suite par les Sumériens à quel point il s’agit d’un mensonge. Notre « péché originel « n’est pas nôtre. Nous pourrions dire que nous n’avons rien à voir avec cette histoire puisque nous avons fait les frais d’une guerre entre « Dieux » et plus largement, entre civilisations extraterrestres.
Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi ? Quelles sont les raisons qui ont présidées à l’émergence de cultes monothéistes marqués par la faute originelle, la notion de punition, de soumission, aux concepts de purs et d’impurs ? A cet égard, le second tome répond très bien à ces questions. Il éclaire de façon limpide certains passages de la Bible qui demeurent, pour le pire ou le meilleur des mythes fondateurs de nos sociétés modernes de type essentiellement patriarcale.
Maintenant, comme nous l’avions déjà mentionné pour le tome 1 se pose le problème de la façon dont l’auteur a collecté ces informations et les a retranscrites.
Depuis l’âge de 14 ans et pendant une durée de 10 ans, Anton Parks a été assailli par des visions qu’il ne pouvait contrôler, ordonner, dater. Il pensait au départ recueillir des impressions visuelles sur un avenir improbable. Il lui faudra des années pour mettre de l’ordre dans ce déluge d’informations et surtout leur donner un sens. Lorsqu’il est en contact avec l’écriture et les textes sumérien, tout prend alors tournure et ses visions finissent par acquérir une réelle cohérence. On peut rester totalement sceptique ou hermétique à ce type d’événement.
Il reste le texte, les rapports totalement pertinents que l’auteur établit entre ses visions et des passages assez hermétiques des chroniques anciennes, des écrits bibliques ou des textes apocryphes. Le lecteur ne pourra pas non plus échapper au décodage de la langue grâce au syllabaire sumérien. Enfin, Anton Parks nous décrit le fonctionnement des rapports de force entre les soi-disant « Dieux » du panthéon sumérien et égyptien en élargissant le tableau vers un colossale bestiaire galactique, un combat extrêmement complexe et fascinant entre de multiples civilisations extraterrestres dont l’identité est codée grâce au syllabaire « Gina-abul sumérien ». Levons maintenant le rideau sur l’interview et dévoilons les premières visions, les premières réponses contenues dans Ádam Genisiš.
Karmapolis : Dans votre premier ouvrage "Le Secret des Etoiles Sombres" vous présentiez une codification des anciens langages de la Terre au moyen du syllabaire suméro-akkadien des anciens "dieux". Vos démonstrations étaient frappantes. Dans "Ádam Genisiš", vous prolongez votre raisonnement et vous expliquez que cette codification a eu pour objectif de déstabiliser le monde des "dieux" et non celui des humains comme indiqué dans la Bible (avec le mythe de la tour de Babel).
Anton Parks : Les langages sumériens et akkadiens sont à la base de tous les idiomes et langues terrestres et je pense que les multiples échantillons qu'il m'a été possible de placer dans mes deux premiers ouvrages le démontrent très bien. Pour ainsi dire, tous les termes usuels des anciens langages ont été codifiés grâce au sumérien ou au suméro-akkadien. La raison de cette codification est la guerre qui sépare en deux le monde des "dieux" que l'on retrouve sur les tablettes d'argile qui composent la mythologie mésopotamienne. Avant même la dernière vague d'arrivée de ces "dieux", il existait déjà deux langages distincts qui étaient d'une part, l'Emešà ("langage matrice"), celui des femmes qui englobait toutes les particules que l'on retrouve à la fois dans le sumérien et l'akkadien et d'autre part l'Emenita ("langage mâle"), celui des mâles. Pour des mobiles liés à un ancien conflit entre mâles et femelles Gina'abul (les "divinités" de type lézard), les prêtresses utilisaient déjà une sorte de langue cachée de façon à communiquer entre elles secrètement. Cette même agencement linguistique se retrouve sur Terre en tant que Emešà ("langage matrice") et l'Emesal ("langage raffiné") que parlaient les "déesses" et les prêtresses terrestres de l'époque plus récente, alors que les mâles humains utilisaient l'Emegir ("langage princier"), également dénommé Emean (langage du ciel"), c'est-à-dire le sumérien qui dérive de son ancêtre l'Emenita.
Malgré les nombreuses tentatives de rapprocher le sumérien avec d'autres langues, le langage sumérien reste totalement à part et n'appartient à aucune des familles linguistiques connues. Seul l'akkadien semble faire partie des langues sémitiques. Toutefois, l'affinité du langage akkadien avec le sumérien se reconnaît par l'utilisation de la forme verbale à la fin de chaque phrase, particularité qui ne se retrouve dans aucun langage dit sémitique. Certains linguistes diront qu'il s'agit d'une influence sumérienne parce que l'akkadien apparaîtrait officiellement après le sumérien et que la population akkadienne aurait adapté leur écriture aux Sumériens. Je ne suis pas en accord avec cette opinion, car l'écriture akkadienne a surgi dès la naissance de l'écriture cunéiforme sumérienne (vers 2 500 av. J.C) et que les Sémites porteurs de l'akkadien étaient présents au moins vers 2 600 av. J.C. Les dernières recherches le démontrent distinctement…
De plus, l'akkadien apparaît formé dès le début, "comme descendu du ciel", ce qui fait de ce langage le plus ancien de la branche sémitique (avec l'éblaïte). En ce qui concerne l'écriture cunéiforme qui est à ce jour le témoignage le plus "parlant" de l'existence d'une histoire complexe et structurée au Proche-Orient ancien, je rappelle aux lecteurs qu'il s'agit d'une graphie purement terrestre, inventée par les Hommes et non par les "dieux". J'ajouterai que les récits épiques des tablettes mésopotamiennes retracent en partie des événements historiques qui, très souvent, n'étaient pas contemporains des rédacteurs (humains) de l'époque.
Pour revenir au dialecte des Assyriens et Babyloniens, il est bien clair dans ma tête que l'akkadien provient du "langage matrice" que possédaient les prêtresses Diğir ("divinités") du panthéon mésopotamien. La partie mâle (les Anunna) étant en conflit avec ces dernières. De plus, je démontre dans mes deux premiers ouvrages que Sa'am-Enki était plutôt du côté des femelles Nindiğir ou Amašutum que du côté de son créateur An et son bras droit Enlíl. Or, Enki est bien celui qui a mélangé le langage des Hommes selon les propos des tablettes, c'est bien lui qui a codifié les langages de façon à casser la domination d'Enlíl sur le genre humain qui ne parlait originellement qu'un seul et même langage :
"Autrefois, il fut un temps où le pays de Šubur, de Hamazi, de Kalam (Sumer) où se parlent tant de langues, le pays et principauté aux divines lois, Uri, le pays pourvu de tout le nécessaire, le pays de Martu qui reposait dans la sécurité, l'univers tout entier et les peuples tous ensemble, rendaient hommage à Enlíl avec une seule langue. Cependant, le Père-Seigneur, le Père-Prince, le Père-Roi, Enki, […] le Père-Seigneur courroucé… ".
"[…] Enki, le Seigneur de l'abondance, dont les commandements sont sûrs, le Seigneur de la Sagesse qui scrute la Terre, le chef des dieux, le Seigneur d'Eridu, doté de Sagesse, changea les mots de leurs bouche, y mit de la discorde, dans la langue de l'Homme, qui avait été d'abord unique".
Emmerkar et le Seigneur d'Aratta + extrait d’une tablette de l'Ashmolean Museum d'Oxford
J'explique dès le premier ouvrage que la codification organisée secrètement par Enki et les siens, les Nungal, c'est-à-dire les "anges veilleurs" ou Bené Elohim (fils des Elohim), a été possible en employant l'intégralité du dialecte originel (Emešà = "langage matrice") des prêtresses. La création de nouveaux dialectes à partir du syllabaire complet suméro-akkadien n'a pas seulement été possible grâce à l'utilisation répétée des particules dites akkadiennes – originellement inconnues des "dieux" mâles – mais également par l'inventif emploi croisé et embrouillé des trois éléments principaux qui forment une phrase, à savoir : le sujet de l'action, l'objet et la forme verbale. Comme cela sera indiqué dans le volume trois de cette série, l'apparition du langage akkadien est une des dernières manœuvres du clan rebelle pour contrarier la domination Ušumgal-Anunna (Yahvé) sur le pays mésopotamien où était principalement implantée la monarchie des "dieux".
Enki est parfois dénommé MUŠDA en sumérien. Cette épithète le définit comme étant le "grand architecte" ou encore le "maçon" du monde, mais la décomposition de ce terme en MUŠ-DA nous donne "puissant reptile". Ce reptile rusé, responsable du clonage de l'humanité et de la codification des langages de la Terre n'est autre que le serpent biblique, celui qui déjoue le plan de Yahvé en Eden, alors que ce serpent est pourtant sous les ordres de ce même Yahvé. Enki, "le reptile", rappelle en tout point la définition du terme sumérien EME-ŠID ("lézard"), dont la définition stricte EME (langage, parole, langue) + ŠID (mémoriser, réciter à haute voix, dénombrer) nous restitue "celui qui dénombre le(s) langage(s)" ou "celui qui récite la parole" !!! Comme je le démontre dans mes deux premiers ouvrages, l'Ancien Testament est une médiocre contrefaçon qui utilise à outrance des traditions mésopotamiennes et égyptiennes beaucoup plus anciennes…
Je suis absolument convaincu que des lecteurs ou des chercheurs indépendants prétendront que les différentes possibilités qu'offre le jeu de l'homophonie suméro-akkadienne expliquent pourquoi il sera toujours possible de décoder un terme étranger… Je préciserais qu'ils ont parfaitement raison de le penser et préciserait que c'est bien pour cela que le code a été difficile à casser par le passé, même par des Gina'abul qui parlaient pourtant à la perfection l'Emenita ou l'Emegir (le sumérien)… De même, les voyelles étant différentes selon les régions du globe et particulièrement en Orient, certains ne comprendront pas le choix phonétique que j'empreinte pour décoder différents termes. Je souhaite préciser que toute possibilité phonétique est possible, même en changeant parfois les voyelles, que nous savons justement inexistantes dans certains langages. Prenons par exemple le nom égyptien de Isis qui est Aset ou Iset, selon les interprétations. Nous obtenons : A-SÉ-ET "source du présage de vie" ou I-SÉ-ET "lamentations du présage de vie". Ces deux compositions apportent une parfaite définition de la personne d'Isis en tant que source, c'est-à-dire "mère ou pleureuse (d'Osiris) responsable du présage de vie (Horus)".
Le scientifique Gerry Zeitlin et moi avons réalisé un schéma à partir de la compréhension que j'ai pu tirer de cette histoire de langage matrice. Le travail de Gerry est remarquable dans la mesure où il me permet de matérialiser et d'authentifier certaines données que j'aurai eu quelques difficultés à diffuser seul. Notre collaboration est très importante. Gerry Zeitlin a réalisé plusieurs schémas pour Ádam Genisiš ainsi que sur son site où il analyse méticuleusement mon travail.
Karmapolis : La société mise en place par la lignée de la noblesse Ušumgal, celle des "dieux" extraterrestres An et Enlíl, est une société totalement patriarcale, ennemie des Amašutum (groupes extraterrestres à polarité féminine). Est-ce la raison pour laquelle la société judéo-chrétienne régie par les Lois de Yahvé a perpétué un ordre patriarcal ? Ce conflit ancien entre les deux sexes semble se refléter aujourd'hui encore. Lorsqu'il est question de Yahvé, en tant que dieu – selon vos informations –responsable de la (re)création de l'espèce humaine, la notion de glaise, d'argile et de terre est employée dans la Bible. Pouvez vous nous expliquer ces notions et le décodage que le syllabaire sumérien nous apprend à ce propos ?
Anton Parks : Oui, tout à fait. L'existence sur Terre de divinités à polarité féminine est antérieure à la présence du dieu mâle telle que nous la rapporte la religion judéo-chrétienne et qui n'apparaît qu'en Genèse 2.7, c'est-à-dire lors de la seconde création répertoriée dans la Bible. Une grande majorité des légendes de la Terre témoignent de la présence de divinités à polarité féminine. La Genèse l'a fait également, il suffit de lire attentivement le texte de la création. En Genèse 1.26, les Elohim ("les divinités"), terme pluriel féminin, créent l'Homme "à leur image"… Pourquoi ce terme, pourtant féminin pluriel, est-il traduit le plus souvent en "Dieu" ? J'explique dans mes ouvrages que le terme Elohim se décompose en suméro-akkadien en EL-Ú-HI-IM "les puissants élevés qui ont mélangé l'argile (ou l’argileux : l’Homme). Ces Elohim forment une association multiethnique et culturelle planificatrice qui travaille pour la Source de toute chose qui figure plutôt une énergie féminine, celle de la Déesse-Mère. Les êtres féminins dont il a été question plus haut et qui sont en conflit avec l'autorité mâle des textes sumériens, font partie du groupe des Elohim que je nomme Kadištu dans mes écrits.
Une Déesse-Mère sous forme d'arbre nourrit l'humanité, selon le Codex mexicain Fejervary-Mayer, planche 28. L'arbre est le grand symbole des divinités féminines et figure en Mésopotamie une "Etoile Sombre".
En Genèse 1.26, lorsque les Elohim souhaitent créer l'Homme primordial, il est dit : "faisons l’homme à notre Tsélem (image)". Pourtant le mot hébreu Tsélem ne semble pas être convenablement traduit, car il est formé du vocable Tsél qui veut dire "ombre" et du Mem final qui symbolise de façon hermétique l’eau, l’élément vital, c'est-à-dire la semence. Lorsqu’il est stipulé qu’Elohim va former l’homme primordial à partir de son Tsélem, cela veut traduire qu’il va le former à partir de ses gènes, de son "ombre-liquide", c’est-à-dire de la semence d’Elohim !
"[…] Ils (les créateurs) façonnèrent une créature en associant leurs pouvoirs les uns des autres, ceux dont ils avaient été gratifiés. Chaque puissance fournit une qualité conforme à l'image qu'elle s'en était faite psychologiquement. Ainsi créèrent-elles un être en tant que Homme primordial parfait…".
Manuscrit de Nag-Hammadi, "Le Livre Secret de Jean", Codex NH2-1 ; 28
Il est tout à fait intéressant de noter que le terme hébreu Tsélem (traduit en image?!) décomposé en suméro-akkadien donne TÉŠ ("sexualité", "force vitale") ; EL ou ÍL ("élevé", "être haut") ; EM ou IM ("argile", "boue"), soit TÉŠ-EL-EM "la force vitale élevée de l’argile" ou "la haute force vitale élevée de l'argile". L'argile biblique représentant généralement le sang ou encore les gènes, nous pouvons donc traduire le passage en question en "faisons l’homme à notre (avec) notre haute force vitale élevée ou tirée de l'argile (c'est-à-dire avec notre sang ou nos gènes)"…
Cette traduction est parfaitement en accord avec le texte apocryphe de Jean mentionné juste au-dessus. Que le lecteur qui va bientôt se réveiller comprenne d'une façon définitive pourquoi les textes apocryphes (du grec apokruphos "tenu secret") n'ont volontairement pas été incorporés dans la Bible, le plus grand best-seller au monde. Deux des plus importants conspirateurs sont, sans doute, l'empereur Constantin, qui, en 312, a fait détruire les oeuvres "païennes" et "hérétiques" et qui a commanditer auprès des gardiens du dogme, la révision et la fabrication de nouveaux exemplaires de la Bible. Le second est l'évêque Athanase d'Alexandrie qui a dressé en 367 la liste des titres destinés à former le Nouveau Testament parmi plus de 70 évangiles existants… et rejetés !
Le culte de la Déesse-Mère et celui des femmes en général a toujours terrifié le monde politico-religieux patriarcal. Faut-il rappeler que la très Sainte Eglise a considéré la femme jusqu'au Moyen Age comme une souillure qui pouvait être battue, torturée, violée et mis en esclavage. Ah, oui, j'oubliais, la femme n'avait pas d'âme (sic). L'ancienne religion, celle de la Déesse-Mère, n'a cessée d'être persécuté au fil des âges. Au Moyen Age justement, la religion de la Déesse était une concurrente menaçante pour le dogme judéo-chrétien plus récent. En 1484, le pape Innocent VIII chargea l'inquisition de lancer la chasse à l'ancienne religion matriarcale. La publication en 1486, du Maleus Malificarum "le Marteau des Sorcières", ouvrage des dominicains Heinrich Kramer et Johann Sprenger, établit les bases d'un règne de terreur qui dura plus de deux siècles dans toute l'Europe jusqu'en Amérique du Nord. On estime à 9 millions le nombre d'"hérétiques" qui furent exécutés, dont 80 % de femmes, d'enfants ou de jeunes filles dont l'Eglise pensait qu'elles avaient hérité du "mal" de leurs mères ! La misogynie devint un élément capital de l'Eglise Catholique médiévale ; la femme et sa sexualité étant "le mal incarné". La femme accusée de sorcellerie était arrêtée brutalement, sans avertissement, déclarée coupable et brûlée… c'était il y a plus de 500 ans seulement, Alléluia !
Karmapolis : Les deux premiers tomes des "Chroniques du Ğírkù" font souvent référence au cycle menstruel, à son importance, à son pouvoir de guérison et d’entendement puisque les menstrues des Amašutum, des entités féminines du récit, sont employées dans le cadre de rituels sacrés. On retrouve très étrangement cette coutume dans les anciens rituels gnostiques qui vouaient un culte particulier à l’éternel féminin. Par contre, dans certaines autres traditions rituelles ou religieuses et plus particulièrement les religions du Livre, comme l’Islam, la femme est considérée comme impure pendant cette période de sa vie et son cycle menstruel est frappé d’un tabou, d’un interdit très puissant. A cet égard, vous mettez en évidence un texte extrait du Manuscrit de la Mer Morte 4Q266 Frag9 Col2 : "Quiconque cohabitera sexuellement avec une femme durant son flux sanguin contractera la souillure causée par la menstruation ; et si un écoulement survient à nouveau en dehors des règles normales, elle sera impure durant 7 jours". Pourquoi ce tabou sur les femmes au point de les comparer souvent à des sorcières ?
Anton Parks : La femme est au cœur d'un complot universel depuis la nuit des temps. Son pouvoir a effrayé les "dieux" des différentes mythologies et il effraie l'Eglise, car il pourrait libérer l'être humain et ce dernier n'aurait plus besoin du clergé pour se rassurer et se sentir "assisté". Les menstrues des femmes terrestres ont, elles aussi, fait l'objet de rituels sacrés et très hermétiques pour les raisons que l'on imagine bien.
Puisque nous sommes dans les grandes vérités, examinons le sens exact du mot « sorcière » dans la langue des "dieux". Nous allons y trouver comme par enchantement un thème fondamental que la religion judéo-chrétienne s'est évertuée à masquer au regard du peuple. Le terme sumérien utilisé pour exprimer une sorcière est Míuš'zu. Sa véritable traduction, et les divers interprétations que l'on va pouvoir en faire grâce aux homophones dont les Sumériens étaient tellement friands vont nous mettre sur la voie d'un sens astucieusement dissimulé. La simple décomposition de MÍ-UŠ12-ZU donne "la femme à la sécrétion-sagesse" ou encore "la femme au venin-connaissance"…
"Sorcière" mexicaine tirée du Codex Fejervary-Mayer, planche 17.
Le serpent ("entre ses cuisses" !) est son symbole de prédilection…
"Pendant 130 ans, Adam resta séparé de sa femme […] à cause du venin qu'il venait d'absorber. Quand le venin vint à s'épuiser, il revint [à Eve]".
Le Zohar, Berechit 3, 55a (texte rabbinique)
Le jeu de l'homophonie sumérienne va encore nous apporter quelques précisions complémentaires sans dénaturer le sens originel du terme. Si nous remplaçons le UŠ12 par ÚŠ, nous obtenons : MÍ-ÚŠ-ZU, soit "la femme au sang sagesse", et avec UŠ, MÍ-UŠ-ZU, soit "la femme qui élève la connaissance (ou la sagesse)"… Avant que le christianisme n'intervienne, les sorcières étaient considérées comme des personnes possédant l’énergie de la Déesse. Les diverses possibilités de traduction jouant sur l'homophonie du langage des "dieux" nous assurent que nous sommes en présence d’une substance particulière dont les femmes sont les seules à posséder le secret. Un autre élément doit intervenir pour accomplir l'acte sacré, nous sommes très proche de la tradition alchimique. Si vous avez une confiance absolue en votre partenaire et que vous l'aimez infiniment, que vous partagez tout avec cette personne, alors sachez que tout est possible, comme partager ses menstrues et son sperme:
"Et l'arbre de la connaissance du bien et du mal : pourquoi est-il ainsi désigné ? […] C'est que cet arbre se nourrit de deux côtés opposés et il les reconnaît comme quelqu'un qui mange en même temps du doux et de l'amer. Tirant sa substance de deux directions contraires, il est appelé "bien et mal"".
Le Zohar, Berechit, 35a et 35b
Les rabbins qui entreprirent la compilation les textes du Zohar savaient très bien de quoi ils parlaient. Bien entendu, l'allusion faite ci-dessus est en rapport avec le sperme et les menstrues, le sperme représentant "le bien", et les menstrues "le mal" ! L'interdit par Yahvé d'approcher une femme et un homme dont les écoulements impurs ne doivent surtout pas se mélanger se trouve également dans la Bible :
"Lorsqu'un homme a un écoulement sortant de son corps, cet écoulement est impur. […] Tout lit où couchera cet homme sera impur et tout meuble où il siègera sera impur. […] Lorsqu'un homme aura un épanchement séminal, il devra se laver à l'eau tout le corps et il sera impur jusqu'au soir. Tout vêtement et tout cuir qu'aura atteint l'épanchement séminal devra être nettoyé à l'eau et sera impur jusqu'au soir. […] Lorsqu'une femme a un écoulement de sang et que du sang s'écoule de son corps, elle restera pendant sept jours dans la souillure de ses règles. Qui la touchera sera impur jusqu'au soir. Toute couche sur laquelle elle s'étendra ainsi souillée, sera imure ; tout meuble sur lequel elle siègera sera impur".
La Bible, Le Lévétique, "les impuretés sexuelles", 15
Il faut savoir que dans les sécrétions sexuelles, on retrouve des éléments chimiques particuliers : le sperme, par exemple, contient des quantités importantes de l'oligo-élément « zinc », qui intervient dans plus de 80 processus biochimiques dans l'organisme. Nous sommes au cœur de l'alchimie mystique…
Toutes ces révélations peuvent vous sembler étranges, j'en conviens, mais vous ne devez pas oublier que la société dans laquelle nous vivons est totalement déconnectée du sacré et de certaines réalités. Le sexe a été volontairement banalisé et se vend aujourd'hui au coin des rues comme une vulgaire marchandise prête à la prompte consommation.
Le "génie" de l'homme n'a jamais cessé sa quête des moyens les plus raffinés et pervers en vue d'exploiter la femme pour son plaisir immédiat et l'argent qu'il peut en tirer. Il possède même la capacité de jouir de la souffrance de son double féminin, il est sans nul doute le seul animal (Á-DAM en sumérien) capable de torturer et tuer son prochain pour son bon plaisir.
En déformant de la sorte certaines réalités, l'être humain a su se confiner dans un monde formaté, totalement à l'image de l'univers pervers des "mauvais archontes" reptiliens décrits dans les textes gnostiques et qui se sont fait passer pour les véritables divinités de notre univers. Une honte existentielle accompagne le sens du sacré, car le sexe est le centre de la culpabilité infligée par ces mauvais "dieux".
Si les "dieux" sumériens, transformés en un dieu unique et universel dans une grande majorité de religions, ont posé un interdit sur le sacré au point qu'aujourd'hui ce sacré soit devenu une véritable foire, c'est uniquement pour détourner l'humanité de la véritable réalité qui lui permettrait de s'élever. Une grande majorité d'entre vous n'a aucune idée du merveilleux qui nous entoure.
Vous, qui lisez ces lignes, si vous avez la joie de partager votre vie avec une personne que vous aimez profondément, vous devez comprendre que le sexe n'a rien avoir avec une performance telle qu'elle vous est présentée par les médias. Le sexe est une connexion du cœur, une fusion dans l'amour véritable…
Karmapolis : Selon la Bible et les écrits rabbiniques, c'est Samaël "l'ange déchu", dit le "serpent", qui initia l'humanité au fruit de l'arbre de la connaissance. Vous appuyez cette doctrine en précisant qu'il s'agit de Sa'am, alias Enki, le chef généticien Gina'abul qui clona les humains -ouvriers sexués- et qui enseigna la sexualité à cette nouvelle humanité. Il semble également responsable de la pratique sexuelle qui concède l'élévation. Pouvez-vous préciser cette pensée et son fonctionnement ?
Anton Parks : C'est un vaste sujet que j'aborde dans mon premier ouvrage "Le Secret des Etoiles Sombres" et que je précise dans Ádam Genisiš. La pratique qui permet l'élévation spirituelle se prénomme Tantrisme en Inde. Cette action, combinée avec la pratique des mélanges des fluides, apporte une transformation importante de l'individu. La seule condition étant de réaliser cet acte avec respect et uniquement avec la personne que l'on aime profondément. Je préfère le préciser, car il s'agit d'un procédé "magique", qui peut être détourné s'il n'est pas réalisé dans l'Amour Inconditionnel !
Codex maya de Madrid, planche 30.
Représentation de Ixchel, divinité de la fertilité féminine, de la médecine et de la lune. Le texte qui accompagne cette illustration témoigne du mystère des mystères : "l'étoile relâche de l'eau, la sève des profondeurs de la mère éclatante élève le fil tordu (c'est-à-dire la Kundalinî)".
Je vais détailler ici les propos que j'expose dans mes ouvrages en précisant la démarche à suivre. Le Tantrisme est un dialogue religieux entre l'homme et la femme en vue de la réalisation de l'unité. Dans le Tantrisme, chaque femme est une prêtresse dans laquelle est incarnée la Déesse-Mère ; véritable voie d'accès vers l'absolu. Plus l'acte est long, plus la sexualité est intégrée dans un cadre spirituel qui est proche de la relaxation et du yoga. Le yoga tantrique assimile, tel une alchimie interne, les principes masculins et féminins dans le corps humain.
La relation sexuelle tantrique est tout le contraire d'un acte sexuel "usuel" où l'homme cherche à atteindre sa jouissance personnelle et son orgasme égoïste, imposant une relation bien souvent expéditive et inassouvie pour la femme que nous savons pourtant multi-orgasmique. Grâce à la pratique du Tantrisme, il appartient à l'homme de se mettre au niveau vibratoire de la femme et de pouvoir la faire vibrer en faisant travailler les sept chakras principaux, et ainsi créer une impulsion que sa partenaire lui renverra. La femme détient le rythme et la fréquence divine, celle de la sagesse ; il incombe à l'homme de pouvoir se caler sur elle afin de "sacrifier ses pulsions primaires" en vue de se synchroniser sur la "Déesse".
Le Tantrisme permet d'échapper à la condition humaine et de s'évader de la bestialité qui nous anime. Ceci, simplement à travers un orgasme sexuel prolongé, si possible, sans émission séminale. Cet acte sacré a pour seul but de nous rapprocher du divin, les gnostiques qui prônaient un savoir intérieur, indépendamment de tout dogme religieux, le savaient bien :
"Si tu souhaites discerner la réalité de ce mystère, alors tu devras percevoir la notation merveilleuse des rapports qui ont lieu entre le mâle et la femelle. […] le mystère des rapports est exécuté dans le plus grand secret, de façon que les deux sexes ne puissent être déshonorés devant ceux qui n'éprouvent pas cette réalité. Pour eux, les sexes contribuent uniquement à procréer. Si l'acte se produisait en présence de ceux qui ne comprennent pas cette réalité, ceci paraîtrait totalement risible et incroyable…".
Manuscrit de Nag-Hammadi, "le Codice Asclepius" (21-29), 6,8
Cette pratique millénaire correspond à la sexualité sacrée exercée dans les anciens temps par les prêtresses "Etoiles Sombres", et par la suite dans les temples sacrés où les prêtresses humaines de l'antiquité se livraient à la sexualité rituelle de la Déesse-Mère. Que cette pratique ait été accomplie dans des sanctuaires et que des prêtresses s'y soient accouplées avec des inconnus importe peu ici.
C'était en d'autres temps et les mœurs n'étaient pas les mêmes qu'aujourd'hui, nous n'avons aucun jugement à porter à cela. Qu'il y eut également des débordements comme des orgies ou autres pratiques détournées, telles que la recherche d'un contact avec le surnaturel grâce à des extases provoquées à grand renfort de magie noire, ne nous élèvera pas davantage. Comme je l'ai indiqué, c'est un acte qui peut devenir dangereux s'il est exécuté dans un esprit de suggestion et de tromperie. Ce qu'il faut savoir aujourd'hui, c'est que le véritable Tantrisme, exercé à deux dans l'Amour Véritable, avec la personne que vous aimez infiniment ne comporte aucun risque, il procure, au contraire, infiniment de choses.
J'insiste bien, cette sexualité doit se pratiquer à deux, entre deux personnes consentantes et aimantes, c'est une union sacrée dont le but suprême est de réveiller le divin en chacun de nous et de percevoir la réalité ultime au-delà des perceptions ordinaires. Nous pouvons également ajouter qu'il s'agit aussi d'une façon de recréer l'unité perdue, celle de l'androgynie qui relève de chacun de nous une fois l'incarnation achevée. C'est pourquoi la plus part d'entre nous est à la recherche de son double, en quelque sorte de son âme-sœur, pour accomplir consciemment ou inconsciemment l'acte extatique et revenir en quelque sorte "chez soi"… Vous comprenez ?
Les transformations sont telles qu'elles peuvent également causer un déblocage important chez les plus personnes les plus "frigides". Ce n'est pas à moi d'énumérer les bienfaits de ces gestes millénaires que les anciens connaissaient parfaitement et qui furent finalement réservés à quelques rares initiés.
L'expérience est en chacun de nous et propre à chacun. Les textes tantriques de l'Inde ne sont pas les seuls à exprimer le besoin qu'éprouvent la femme et l'homme à s'unir à nouveau pour reformer le couple divin androgyne qui pourra reproduire l'unité et créer une ouverture spirituelle ; couple qui, selon la doctrine tantrique, entreprend lors de l'union sacrée d'interchanger les rôles, la femme devenant l'homme et inversement :
"Lorsqu'Eve était en Adam, la mort n'existait pas. Quand elle se fut séparée de lui, la mort survint. Si à nouveau elle rentre en lui et s'il la prend en lui-même, la mort n'existera plus".
Manuscrit de Nag-Hammadi, "l'Evangile selon Saint Philippe", NH2, 3 68
En sumérien le terme Ğìš-dù veut dire "avoir des rapports sexuels" et son homophone Ğiš-dù se traduit en "offrir un sacrifice". L'analogie est remarquable, car en Inde les textes initiatiques tantriques comparent souvent l'union sexuelle à un sacrifice, où, comme je l'ai évoqué, l'homme doit "sacrifier ses pulsions pour faire vibrer la Déesse"...
Karmapolis : Enki a fait en sorte que ses propres prototypes soient capables de se reproduire via la sexualité. Vous utilisez pou cela des termes très précis : "L’initiation au Secret des Ğiš" ou l’initiation au "Secret des Etoiles Sombres", titre du premier tome, ce qui fait penser à l’éternel féminin et l’importance que les Gnostiques attachaient à la sexualité. Pourquoi Enki a-t-il voulu que les hommes soient de plus en plus autonomes et soient initiés ? Est-ce que c’est à cause de ce don de la reproduction sexuée faite aux hommes par Enki que l’on retrouve dans la Bible un tabou net sur la sexualité et la notion d’une "Eve" tentatrice ? De plus, pourquoi la Bible raconte-t-elle que la femme a été créée dans un second temps, à partir de la cote de l’homme, comme une sorte de sous produit ? Est-ce qu’il n’y a pas une distorsion volontaire ?
Anton Parks : Oui et non. Il y a eu plusieurs versions de l'humanité. La première "usinée" par les "planificateurs" était effectivement totalement asexuée. Cette antique version que l'on retrouve d'une façon dénaturée en Genèse 1.26 est le produit des Elohim ("les divinités planificatrices"). Le modèle dont il est question dans ce passage de la Genèse est sans aucun doute un mélange de l'Homme Primordial dénommé Namlú'u et le prototype Neandertal, lui aussi manufacturé par les Elohim, précisément par Nammu, la mère d'Enki. C'est cette dernière version, rendue assexuée, donc docile, par le clan des Yahvé (Ušumgal-Anunna) qui travaillera pour les "dieux" sumérien. De façon à rendre cette humanité autonome par rapport au régime autoritaire Anunna, Enki a séparé leurs sexes pour que les travailleurs puissent se multiplier d'eux même. L'Edin (la plaine mésopotamienne) où l'on trouve les plus anciennes traces de blé au monde étant une gigantesque industrie agraire, il était très difficile de la contrôler pleinement. Lorsque l'humanité sexuée s'est retrouvé face à son obligation de poursuivre son travail pour les "dieux" en Edin, elle a du également gérer clandestinement son "autonomie" couverte par le gestionnaire des lieux, à savoir Sa'am-Enki (Samaël, le serpent biblique). La raison de cette manœuvre est une pronfonde mésentente entre Sa'am-Enki et les siens, considérés comme planificateurs (Elohim) et le clan paternel d'Enki qui symbolise l'autorité du Yahvé biblique. Enki, "le serpent" est régulièrement présenté dans l'imagerie mésopotamienne comme un instructeur et non comme un tentateur. Une fois de plus la Bible a préféré inverser les rôles et dénaturer les situations.
Enki, dit le serpent, le serpent, initie l'humanité.
La femme est ici en retrait, car elle connaît le secret des "arbres", conformément à l’idéologie exprimée dans la Genèse. Notez le signe en forme d’étoile (Diğir = dieu) près d’Enki et le signe de la lune en forme de coupe, près de l’homme. Sceau sumérien.
Enki (dénommé MUŠDA "puissant reptile") est figuré comme un serpent placé auprès d'un homme et d'une femme. L'homme lève son verre avec Sa'am-Enki et ce dernier porte dans sa main un gobelet en forme de coupe qui symbolise le sexe féminin, à savoir le "Saint Graal" des traditions d'Europe du Nord… Près d'Enki se tient une étoile qui signifie DIĞIR ("divinité"). Au-dessus de l'homme se trouve le symbole de la lune transposé en GAM ou GÚR lunaire sumérien en forme de coupe. Ces deux termes traduisent à la fois "la mort" et "le fait de s'incliner ou de se soumettre". Cette représentation symbolise plusieurs idées que je traduis tout simplement en "se soumettre au cycle mensuel pour vaincre la mort"… En sumérien ĞÌŠ-DÙ veut dire "avoir des rapports sexuels" et son homophone ĞIŠ-DÙ (litt. "s’attacher à l’arbre") veut dire "offrir un sacrifice". L'analogie est remarquable, car en Inde les textes initiatiques tantriques comparent l'union sexuelle à un sacrifice, où, comme nous le savons, l'homme doit "sacrifier ses pulsions pour faire vibrer la Déesse".
"L'ordure" sert d'engrais et communique des énergies vitales dans la nature pourquoi en serait-il autrement pour l'homme ?! Le terme U veut dire "lune", "vase", "menstrues" en maya, alors que le Ú sumérien exprime "une plante", "de la nourriture", "la puissance". En hébreu le cycle des femmes se dit Ma'hzor, litt. "ce qui revient" et les règles : Véssét. Ces deux termes décomposés en suméro-akkadien vont nous donner MA-ÁH-ZUR8 "placer la force qui jaillit" et WE-SÉ-ET "l’entendement marque de vie (ou force de vie)".
En ce qui concerne l'initiation de l'humanité à la copulation qui a pour objet de procréer, elle apparaît, elle aussi, dans les textes comme "Le Livre d'Adam". Dans l'extrait ci-dessous, Samaël (Enki) sort d'une de ses cachettes souterraines avec ses "anges déchus" (le Nungal) pour présenter à l'homme et la femme "la façon de procéder"…
"[…] Samaël et dix de ses anges s'échappèrent de leur cachot souterrain, prirent l'aspect de femmes extraordinairement belles et vinrent au bord du fleuve. Ils y saluèrent Adam et Eve et Adam s'écria, incrédule : "La terre a-t-elle donnée naissance à ces créatures incomparables ?" puis il demanda : "Amies, comment faites-vous pour vous multiplier ?" Samael répondit d'une séduisante voix de femme : "L'homme se couche auprès de nous pour l'amour. Nos ventres enflent, nous mettons des enfants au monde, ils grandissent et font comme nous. Si tu ne me crois pas, je suis prête à le prouver !" A ces mots, d'autres anges déchus pareillement travestis montèrent à la surface du fleuve. […] Sur ce, les femmes s'étendirent toutes nues, chacune avec son prétendu mari et tous firent de vilaines choses sous les yeux d'Adam. Après quoi, Samaël dit :"Fais cela avec Eve, car c'est la seule manière pour vous de multiplier votre race".
Le Livre d'Adam apocryphe, version éthiopienne
Karamapolis : En lisant la Bible, on se rend compte que l’homme originel de la Bible, Adam, ne ressemble pas à ce projet fabuleux que vous décrivez. L’Adam biblique semble idiot, "innocent", ignare, soumis à Yahvé et n’est pas cet être puissant que vous décrivez en début d'ouvrage. Pourquoi ce décalage ? Est-ce le même "Adam" ou bien, il y avait un autre projet, un autre homme originel avant l’Adam biblique ?
Anton Parks : Bien, comme je viens de le mentionner, il y a eu plusieurs versions de l'humain, comme il existe plusieurs versions du singe… Le tout premier est le Namlú'u, créé par les planificateurs Kadištu (les Elohim) qui ont ensemencé la Terre avant l'invasion des Anunna. Les NAM-LÚ-U18 ("immense(s) être(s) humain(s)") sont des êtres qui englobent des capacités hors du commun. Ce spécimen est nommé, par exemple, dans le manuscrit gnostique de Nag-Hammadi ("Livre Secret de Jean", Codex NH2 - 1, 28) où il apparaît sous la forme de 'l'Homme primordial parfait" créé par les différents créateurs selon leurs différentes puissances et qualités.
Les Namlú'u possèdent une taille de plusieurs mètres (près de 4 mètres) et sont des êtres multidimensionnels. Comme l'expriment plusieurs textes gnostiques, ils étaient les gardiens de la Terre avant l'arrivée des mauvais dieux (les Anunna). Ils ont disparu de notre dimension lors de l'avènement de ces derniers. Le mot Namlú'u est un terme générique utilisé pour nommer en Mésopotamie l'humanité primordiale et employé plus tard pour désigner les Sumériens qui étaient considérés au Proche-Orient ancien comme la première humanité qui fut mise au service des "dieux".
Il y a donc bien un mélange entre ce Namlú'u, gardien de la planète Terre pour le compte des Elohim, et les différents types d'ouvriers façonnés pour l'intérêt de Yahvé à partir du singe et qui sont l'Homo Neanderthalensis et ensuite l'Homo Erectus qui donna l'homme moderne, c'est-à-dire l'Homo Sapiens. Cette branche Homo est la famille "animale", celle utilisée par les différents Gina'abul ("reptiles") qui composent la famille reptilienne qui s'est imposée sur la Terre. Il n'est pas étonnant de remarquer que le terme sumérien Á-DAM englobe les définitions suivantes : "animaux" ; "bêtes" ; "troupeaux" ; "troupes enrôlées" ; "colonisation" ; "infliger"…
Je démontre dans Ádam Genisiš que la première version Homo Neanderthalensis est dénommée Ullegara ("placé avant"). La seconde, remaniée pour le compte des Anunna et asexuée en un premier temps, est appelée Annegarra (placé après") sur les tablettes d'argile. Ce dernier exemplaire correspond à l'Abel biblique. L'autre branche, considérée comme "animale" est une version volontairement rendue moins "spirituelle" que sa cousine Neandertal qui possédait une forme de mysticisme profond envers la vie et ses créateurs planificateurs.
"Quelle dérision en effet qu'Adam ait été modelé comme une contrefaçon du modèle de l'Homme par l'hebdomade"
Manuscrit de Nag-Hammadi, "Le deuxième traité du Grand Seth", Codex NH7 ; 28
L'Adam, au service de l'hebdomade gnostique, n'est autre qu'une version amoindrie de l'Ullegara ("placé avant"), il s'agit bien de l'Annegarra (placé après"), c'est-à-dire de l'homme de Neandertal remanié pour la circonstance. Cet homme de Neandertal (Abel) possédant dans l'esprit humain et biblique l'image d'un être façonné par ceux "d'en haut".
Comme je l'ai indiqué, son souvenir se combine sans doute avec l'extraordinaire multidimensionnel Namlú'u pour la simple raison que ces deux espèces ont été façonnées à des périodes différentes par des membres planificateurs Kadištu (Elohim). La seconde vague d'ouvriers assimilée à Adam est la branche animale que je dénomme Ádam Dili ("animaux premier" = Homo Eructus) et Ádam Min ("animaux deuxième" = Homo Sapiens) qui n'était bonne qu'à servir les "dieux" reptiliens. Il s'agit du Caïn biblique.
La Genèse prétend que Caïn aurait été créé par Yahvé (An et ses anges Anunna) et qu'il était "mauvais" par rapport à son frère ou cousin Abel. La raison de cette assertion est que Caïn (l'Homo Sapiens) a été génétiquement coupé du divin. En effet, seuls 3 à 5% de l’ADN humain moderne s’exprimeraient en protéines et seraient donc utiles, le reste étant ce Junk DNA ou ADN poubelle dont tout le monde parle.
Sceau sumérien en argile montrant le généticien Enki, une fiole à la main, auprès d’une Ninti qui porte dans ses bras un humain de plus petite taille que les Gina'abul et dont on imagine qu’il a été cloné. Notez la présence de l’arbre (Ğiš = "Étoile Sombre") près de la déesse.
L'étrange assemblée des textes gnostiques, cette hebdomade, n'est autre que celle de Yaldabahot (Yahvé) et ses six autres archontes qui correspond au grand conseil des sept Ušumgal ("grands dragons") et qui possèdent tous les pouvoirs dans l'histoire que je raconte. Il ne fait aucun doute que ce Yaldabahot est le "dieu" sumérien An. Bien que je sois en accord avec de nombreux passages dits apocryphes, je tiens à relever que les gnostiques associent souvent Yaldabahot à Samaël, ce qui est pour moi une erreur monumentale. Cette méprise vient sans doute du fait que Enki-Samaël (fils de An-Yahvé) travaillait pour ce dernier et ai été dans l'obligation de créer des créatures pour les anges subalternes de son père, les Anunna. C'est un peu comme la confusion qui est faite entre Enki (le serpent) et Enlíl (Satan) qui le grand Šàtam (administrateur territorial) de l'Edin (la plaine mésopotamienne). Nous verrons dans le volume trois de cette série, que ce même Enlíl-Šàtam qui n'est autre que Šètéš (Seth) sera en conflit permanent avec Heru (Horus) qui n'est autre que Lucifer, "le porteur de lumière". Comme vous le voyez, il existe beaucoup de confusion entre les grands archétypes mythologiques.
Karmapolis : Dans le livre Rene Andrew Boulay, "Flying Serpents and Dragons", l’auteur affirme que les premières expériences pour créer l’homme en tant que main d’œuvre furent supervisées par Enki et Ninmah-Ninhursağ. Les être ainsi créés possédaient beaucoup plus de traits reptiliens puisqu’il est dit dans les textes anciens que l’hybride ainsi créé le fut à l’image de Dieu, de leurs créateurs. Boulay souligne qu’il est intéressant de noter qu’avant le nom de chaque hybride ainsi créé, les Sumériens plaçaient le terme "Dingir", un signe qui symbolise la divinité, "le fait que nos ancêtres étaient considérés comme divin, au moins à un certain degré" (Boulay, p 117, Man Created in the Image of the Reptile God"). C’est en donnant à l’homme singe primitif "le sang reptilien ou saurien" que les Anunna ou Nefilim ont donné à l’homme une part de leur divinité, rapporte encore Boulay qui se base sur plusieurs textes comme la Haggadah et certaines tablettes sumériennes où l’on trouverait parait-il des descriptions clairs des premiers hommes dans lesquelles ils ont des traits reptiliens. Que pensez-vous de cette assertion ?`
Anton Parks : Je pense simplement qu'il s'agit de matériels primitifs et intermédiaires, issus de la version Ádam Dili (Homo Eructus) qui procura l'Ádam Min (l'Homo Sapiens = Caïn) au clan Yahvé (Ušumgal-Anunna). Mais il ne s'agit en aucun cas du Neanderthal (Abel) qui, lui, n'a jamais été considéré comme ayant "l'animalité" des Yahvé, mais au contraire, la connaissance des Elohim. Tout cela est une histoire de clonage et de pouvoir procuré à l'aide de la génétique. Ce ne fut pas simplement une guerre physique telle que nous l'entendons aujourd'hui, mais aussi une guerre génétique, une course au meilleur produit qui possédera le meilleur génotype qui fera de lui un ouvrier servile (Yahvé) ou bien un ouvrier "spirituel" et affranchi (Elohim)…
Karmapolis : D’après Ádam Genisiš, les premières lignées d’hommes créés pour être du bétail l’ont été par une caste reptilienne, les Ama’Argi, qui tentait d’échapper à une certaine servitude, voire de servir également de bétail aux castes des reptiliens royaux ? Pouvez-vous nous en dire plus ? En outre, vous décrivez une situation dans laquelle les premiers hommes et primates étaient traités comme du bétail par certaines "castes" ou lignées reptilienne : l’homme et le primate étaient à la fois une force de travail mais aussi une nourriture. A ce sujet, on a l’impression que la chair de l’homme est consommée mais également son énergie, ses émotions négatives. Je cite : "Uras (la terre) possède désormais une mémoire de souffrance". Est-ce que cette souffrance est consommée et présente une utilité pour les castes reptiliennes (Kingú/ Reptiliens "rouges" et albinos) les plus agressives ? La "traumatisation" de ces premiers hommes était-elle volontaire ?
Anton Parks : Effectivement, mais je ne m'éternise pas trop sur le sujet dans Ádam Genisiš, car il ne concerne que les clans Kingú et Anunna qui sont confrontés à celui dont Sa'am-Enki fait partie. Lorsque les rescapés de la guerre qui opposa les planificateurs (Elohim) au clan patriarcal Ušumgal-Anunna (Yahvé) amena ces derniers dans le système solaire, la lignée royale Gina'abul de la Grande Ourse (An et ses Ušumgal = Yahvé) eurent la mauvaise surprise de constater que leurs ennemis consanguins, la ligné royale Kingú de la constellation du Dragon, était déjà présente sur la Terre depuis des millénaires. Les Kingú sont responsables de la confection des différents Ugubi (singes) et les utilisaient comme nourriture (par ex. le type chimpanzé) et comme ouvriers avec l'Ádam Dili (le type Homo Erectus). La traumatisation que vous évoquez n'existait pas encore véritablement à cette époque, car, à ma connaissance, les royaux Gina'abul dénommés Kingú n'ont jamais eu de problème de fréquence à l'instar des Anunna. Ils étaient simplement brutaux avec ceux qu'ils considéraient comme leur bétail.
Le nom Adam en sumérien et en égyptien. Il est remarquable de constater que l’appellation donnée à l’ancêtre de l’homme dans la Bible et assemblée en égyptien figure "un être qui tremble et qui peut être dévoré" (comme un animal), mais également "une créature coupée (démembrée) et inconsciente". Voilà qui est conforme aux manipulations génétiques relatées sur les tablettes mésopotamiennes.
Les Anunna vont faire de même avec les différents prototypes que leurs souverains Ušumgal vont créés ou faire créés par les mains de Ninmah, Nammu et son fils Enki, ces deux derniers étant vus comme planificateurs (Elohim) aux yeux des dirigeant Gina'abul. C'est pourquoi, dans la Genèse, la seconde création qui a pour but de servir l'autorité mâle, est créée non pas par Yahvé seul, mais par Yahvé-Elohim !! Tout est clair. Les Anunna ont connu de gros problèmes d'adaptation sur Terre, car la fréquence terrestre est plus haute que celle du Dukù, dans les Pléiades, d'où ils proviennent. Le fait de rabaisser l'homme et de le placer dans des conditions de travaille difficiles a eu pour objectif de diminuer la fréquence terrestre. De même, le fait de dévorer de la chair humaine (ou animale) diminue également la fréquence de la personne qui la consomme. Qui a décrété un jour que l'être humain doit obligatoirement être carnivore ?! Les textes gnostiques, volontairement écartés du canon biblique, expriment pourtant bien cet aspect carnivore de dieu :
"Dieu est un mangeur d'hommes. C'est pourquoi des hommes lui ont été sacrifiés. Avant que les hommes le soient , des animaux (les singes ?!) avaient été immolés, du fait que ceux auxquels ils avaient été sacrifiés n'étaient pas des dieux".
Manuscrit de Nag-Hammadi, "L'Evangile selon Philippe", Codex NH2-3 ; 40
Codex Borbonicus, planche 14.
Un "dieu" reptile dévore un humain sous les yeux complices d'un haut dignitaire aztèque.
J'ai entendu dire à de nombreuses reprises que les Anunna des textes sur argile mésopotamiens feraient aujourd'hui l'objet d'une profonde admiration auprès d'un certain public. Je tiens absolument à souligner le fait que le terme Anunna se retrouve dans le langage sumérien sous la forme A-NUN-NA dont la traduction usuelle sumérienne, validée par les linguistes, donne "peur" et la traduction stricte : "le père, prince des humains". Si j'étais à la place des personnes qui s'interrogent sur les origines de l'humanité, j'examinerais la question avec soin : pourquoi les "dieux" sumériens, qui ne sont autres que les Yahvé bibliques et archontes gnostiques sont-ils aussi redoutés ?! Pourquoi Dieu effraierait-il donc les humains ? Est-ce bien son rôle ?
Karamapolis : L’humanité semble s’être développée à partir d’un premier groupe en plusieurs autres sous groupes qui ont donné naissance à différentes couleurs de peau etc. Ces différences se sont accentués avec le temps et l’isolement géographique jusqu’à ce qu’on en arrive à des groupes qualifiés de groupes "raciaux". Ces différentions entre les "races" humaines sont-elles le fruit d’une évolution naturelle ou bien d’une intervention génétique volontaire de la part des Anunna ? En ce cas, pourquoi ont-ils provoqué ces différentiations ? Peut-on relier cela au récit biblique de la Tour de Babel ?
Anton Parks : Il s'agit, bien entendu, d'une intervention génétique. Le cas de l'homme de Neandertal est un bon exemple. En 2006, des études sur le séquençage de l’ADN de l’homme de Neandertal, menée par S. Pääbo et son équipe (Institut Max Planck), démontrent que l’homme de Neandertal possédait des chromosomes Y (mâles) très différents de l’homme moderne (Homo Sapiens) et également du chimpanzé !
Le volume cérébral de l’Homo Neanderthalensis oscille entre 1 200 et 1 750 cm3. Comme l’évolution de Darwin ne peut expliquer un tel écart, la science moderne pense que les boîtes crâniennes volumineuses de l’Homo Neanderthalensis étaient celles des hommes et les plus petites, celle des femmes (sic). La taille moyenne du Neandertal oscillant entre 1,55 m et 1,65 m, nous ne pouvons expliquer ses différents volumes crâniens par rapport à sa masse corporelle. La partie postérieure (occipitale) du crâne du Neandertal est légèrement allongée, un peu comme celle des Gina’abul.
Il faut savoir que la thèse d’un cerveau en cours de grossissement est un mythe : sa taille est stable depuis l’apparition de l’homme moderne. Les scientifiques expliquent ce fait qui contredit Darwin en s’accordant à dire que l’évolution biologique de l’homme n’est tout simplement plus à l’œuvre, l’homme s’étant soustrait par ses techniques et ses cultures à la sélection naturelle et à son corollaire, la pression environnementale" (sic). C'est le magazine Science et Vie de décembre 2005 qui l'annonce.
En fait, L'hominidé connu sous le nom d'Homo Sapiens apparut soudainement entre 200 000 et 300 000 ans. Il s'agit bien entendu du spécimen que les Gina’abul créèrent spécialement pour leur besogne après leur échec avec le Neandertalien ("Abel"). La capacité de boite crânienne de l'Hommo Sapiens ("Caïn") est pratiquement 50% plus élevée que celle de son prédécesseur l'Homo Erectus, "le singe" évolué qu'on ne cesse de déterrer régulièrement et que la science officielle assimile aux ancêtres de l'Homme. Depuis cette époque, le cerveau humain n'a pas bougé d'un iota !
Personne n'explique cette différence morphologique, encore moins les darwiniens, car de toute évidence l'apparition de cet être doué de raison se fît brusquement. Il faut aussi préciser que c'est un cas totalement unique dans toute l'histoire de l'évolution des espèces de notre planète. Pourquoi l'ancêtre de l'Homme développa-t-il aussi rapidement l'intelligence alors que le singe s'avère avoir passé près de six millions d'années dans une inertie évolutive la plus totale ?
Tout ceci est une véritable farce ! Nous avons les réponses à toutes ces questions grâce aux écrits que j'étudie dans les "Chroniques". L’être humain ne descend pas du singe de façon naturelle, les différentes traditions et certains passages des tablettes ainsi que nos insuffisances archéologiques en témoignent avec éclat.
L'être humain de type Homo est originellement noir. Sa dénomination sur les tablettes d'argile est SAĞ-ĞI6-GA. Ce vocable est généralement traduit par les experts en "têtes noirs", parce que, selon eux, les Sumériens (l'humanité au service des "dieux") possédaient des cheveux noirs (sic). En sumérien, le monosyllabe SAĞ évoque une "tête", mais aussi : "un serviteur" ; "un esclave" et "un homme". En conséquences, le choix du terme "tête" est pleinement arbitraire. Il serait logique de traduire Sağ’ğiga en "les hommes (ou esclaves) noirs"…
"Enlíl fixa son regard sur les Sağ’ğiga ("esclaves noirs") d'une manière ferme. Les Anunna s'approchèrent de lui (Enlíl), dressèrent leurs mains en salutations, adulèrent alors Enlíl de leurs acclamations et le sollicitèrent pour obtenir des Sağ’ğiga. Au peuple des Sağ’ğiga, ils donnèrent une pioche à tenir".
Extrait du poème sumérien "Louange à la pioche"
A la fin de Ádam Genisiš, j'explique que les "dieux" ont créés différentes "races" et couleurs de peau dans un objectif "politique". Les "dieux" créateurs Gina'abul formaient au moins trois clan qui sont celui des royaux Kingú de la constellation du Dragon, celui des Ušumgal-Anunna (Yahvé) de la constellation de la Grande Ourse et des Pléiades et celui des Amašutum-Enki-Nungal (Elohim). Ces trois clans possédaient la pratique du clonage en série. Le "catalogue" humain qui forme les classes singes et Homos sont le fruit de ces trois clans. Leurs travaux se sont parfois succédés et d'autres fois mélangés. Le but étant de former des ouvriers distincts et reconnaissables par leurs origines et leurs différents apports génétiques. Certains "produits" ont été transformés clandestinement, comme par exemple ceux manipulés par le groupe Amašutum-Enki (Elohim), de façon à leur octroyer une forme de liberté et ainsi contrer le clan des "Yahvé".
Karmapolis : Vous dressez un parallèle fascinant entre la notion d’Eden sumérien et le paradis des Grecs, le jardin des Hespérides grâce à la décomposition étymologique à l’aide du syllabaire sumérien. On s’aperçoit qu’il ne s’agit pas de lieux mythologiques mais d’infrastructures colonisatrices très réelles de production. De plus, votre récit montre clairement que les Dieux de la mythologie grecque ne sont que des avatars, des représentations ou des traces dans la mémoire collective de ce peuple antique des "Dieux" extraterrestres colonisateur Gina'abul sumérien. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Anton Parks : Le terme sumérien utilisé sur les tablettes pour désigner la plaine mésopotamienne où se déployaient les cultures Gina'abul est EDIN ou EDEN. Ainsi donc, le terme hébreu (?) Eden est manifestement tiré du mot sumérien Edin, également écrit Eden, et généralement traduit en : "la plaine", "la steppe", "l'épine dorsale", "la crête" (d'une montagne) ; "le(s) champ(s)" et le "désert". De même, Le terme hébreu Gan (jardin) provient sans aucun doute, lui aussi, du sumérien Gán ("culture agricole" ; "champ").
Ceci prouve une fois encore que les Hébreux se servirent des textes sumériens pour créer une partie de l'Ancien Testament. Ce mot passa dans leur vocabulaire mais perdit son sens d'origine ; le Gán-Edin "le champ de l'Edin" devint le Gan Eden, "le jardin d'Eden", un endroit qu'on aime à dire qu'il fut un paradis, alors que l'Edin sumérien (la plaine) était un monstre économique où les ouvriers travaillaient péniblement le sol.
Si l'Eden était loin d'être un paradis, pourquoi les traditions font-elles justement cet étonnant amalgame entre le champ primordial où les premiers humains-esclaves travaillaient pour les "dieux" et un lieu idyllique nommé Paradis ? En fait, c'est dans le grec ancien que se trouve la réponse. Le mot paradis est la transcription du grec Paradeisos qui signifiait originellement "parc clos où se trouve les animaux sauvages", terme finalement transcrit en "jardin" à l'époque hellénistique.
Toutefois, ce "paradis" existait bien et se trouvait effectivement dans les hauteurs du Taurus, il s'agit de Kharsağ, la cité des "dieux" et de son jardin, celui de Ninmah. Mais la charge de travail en cet endroit était, elle aussi, assez lourde. Je dissocie effectivement deux "Eden" présents dans l'histoire des "dieux" sumériens. Le premier est donc l'Edin (la plaine mésopotamienne ; les champs) et le second est l'Eden, le jardin de Ninmah, qui se place au début de la chaine de montagne du Taurus (au sud) auprès de la cité de Kharsağ où logeaient les Ušumgal et une petite partie des Anunna. Cette dernière définition est en accord avec l'essence même du terme Eden ("l'épine dorsale", "la crête" d'une montagne) puisque le jardin de Ninmah se trouvait bien dans les montagnes.
Le scientifique Gerry Zeitlin et moi pensons avoir localisé le Kharsağ Gina'abul et son jardin à l'aide des éléments que j'ai en "mémoire". Nous y avons passé beaucoup de temps, surtout Gerry ! Même si le terrain a changé et qu'il semble plus bas aujourd'hui, il parait correspondre à un endroit qui se nomme aujourd'hui Kara-dag et qui n'est pas très loin du lac de Van dans le Taurus, près d'un des affluents du fleuve Tigre.
Situation géographique de l'ancienne cité de Kharsağ, selon les recherches effectuées par le scientifique Gerry Zeitlin et Anton Parks. A gauche coule un des affluents du fleuve Tigre. Derrière la montagne démarre l'Eden, le jardin fruitier de Ninmah. Plus bas, vers le Sud, débute l'Edin, la plaine mésopotamienne où l'humanité labourait la terre pour le compte des Anunnaki.
Derrière la montagne, le "jardin" fruitier de Ninmah et de la colonie semble toujours présent, comme figé par le temps…
L'Eden, le jardin de Ninmah se situe derrière la montagne Kara-dag (en haut à droite). Ici, comme dans la plaine EDIN (plus bas dans le Sud), les prêtresses Santana (chefs de plantations) et Šandan (arboricultrices, horticultrices) veillaient sur les ouvriers humains.
Concernant l'histoire des Hespérides, il s'agit des gardiennes du verger des dieux. La version commune est celle d'un jardin merveilleux planté de pommiers. Or, le terme grec mêlon désigne deux choses différentes qui sont à la fois "un fruit rond", plus précisément "une pomme", mais aussi "un mouton" ! Nous ne pouvons qu’apprécier ces découvertes, car des "Hespérides", c'est-à-dire des Santana (chefs de plantations) et Šandan (arboricultrices, horticultrices) veillaient effectivement sur des fruits en Eden (le jardin de Kharsağ) et d’autres gardaient un troupeau de moutons assimilés aux êtres humains travaillant dans le champ primordial en Edin (la plaine mésopotamienne). Ceci est d'ailleus en accord avec notre découverte précédente, à savoir que le mot paradis est une transcription du grec Paradeisos qui signifiait originellement "parc clos où se trouve les animaux sauvages".
Ces Ádam (animaux en sumérien) sont bien les ouvriers de l'Edin au service des "dieux". Didore de Sicile, lui-même, a écrit que le jardin des Hespérides renfermait un "troupeau de moutons" Est-il étonnant de que le terme sumérien LU traduise à la fois "des hommes" et "des moutons" ?!… La tradition a, malgré tout, gardée l'idée de pommes plutôt qu'un troupeau de moutons. Pourtant la langue des "dieux" confirme les dires de Didore de Sicile. En décomposant le terme Hespérides en suméro-akkadien cela donne EŠ (beaucoup, nombreux), PE ou PI (corbeille), RID ou PISAN2 (récipent, panier).
Sachant que les Hespérides sont des femmes, EŠ-PE-RID va se traduire en "les nombreuses aux corbeilles et paniers". Plusieurs textes mésopotamiens comme celui d'Aššur prétendent qu'il fut donné aux humains des pioches et des paniers afin que fussent cultivés les champs des Anunna. L'idée de pioches et de corbeilles dans les mains de l'humanité revient, effectivement, très souvent sur les tablettes mésopotamiennes. Nous avons relevé dans le premier tome que la racine du terme hébreu Yahvé ("Dieu") provient de l'égyptien Iaw (adoration, prière). Nous ne serons donc pas étonné de découvrir un étrange et quasi homophone égyptien qui recoupe notre découverte : Ihw(parc à bestiaux), stupéfiant, n’est-ce pas ?
Pour finir sur le sujet de l'Edin, nous pouvons également relever qu'Edin en akkadien se traduit en Sêru, dont la décomposition sumérienne SÈ-RU veut dire "(où) les êtres faibles remettent les présents"…décidément, quel beau paradis !
Karmapolis : Parlons étymologie encore : Vous montrez que le terme sumérien LÁ-BURU14 "celui qui met en place les moissons" correspond au terme Dogon qui désigne Dieu, soit "laboro". Ne peut-on pas poursuivre le raisonnement avec le latin et le français "labourer", mot a qui évoque les moissons et la notion de travail que l’on retrouve également dans le latin, l’italien et le français avec des mots comme "Labor" (labeur), "Lavorare" (travailler), élaborer, laboratoire, tous des termes qui évoquent la notion de tâche, de travail ?
Anton Parks : Oui, et c'est une excellente démonstration. Elle nous pousse davantage dans l'étymologie probable sumérienne de ces termes, notamment du "labor" latin (effort, labeur, peine), car nous trouvons deux possibilités sumériennes intéressantes qui sont : LA-BÙR "recevoir l'abondance ou la luxuriance" et LA-BUR "le repas de l'abondance". Comme nous savons que l'être humain avait pour mission de nourrir les "dieux" sumériens dans l'effort, nous ne pourrons qu'apprécier ces nouvelles décompositions réalisées à l'aide du sumérien.
"Que la corvée des dieux devienne leur corvée ! (celle des Hommes). Pour qu'à perpétuité, ils délimitent les champs et prennent en mains pioches et paniers, au profit de la maison des grands dieux, l'Ubšu’ukkinnaku […] Ils mettront en place les rigoles pour arroser et faire foisonner toutes sortes de plantes. […] Ainsi, cultiveront-ils les champs des Anunna, et accroîtront-ils l'abondance du pays. […] ils multiplieront pour promouvoir l'abondance du pays, bœufs, moutons, bétail, poissons et oiseaux. […] Aruru (Nammu), digne souveraine a prescrit l'ample programme. Technicien après technicien, rustre après rustre, d'eux-mêmes pousseront comme du grain. […] Selon l'ample programme établi par An, Enlíl, Enki et Ninmah, les grands dieux, et là même où les Hommes furent créés, fut installée Nisaba (déesse de l’agriculture) comme souveraine.
Extraits du texte cosmogonique d'Aššur
L'humanité est sous l'emprise millénaire des reptiles selon le Codex mexicain Laud, planche 34.
Karmapolis : On s’aperçoit au fil de votre récit que les hommes créés par Enki perdent petit à petit, au cours des siècles et des millénaires, l’habitude d’entrer contact avec les Dieux, c'est-à-dire Enki, sa sœur, les Anunna, les Nungal bref, les administrateurs de l’installation coloniale agricole et minière. Les "Dieux" se griment, portent des perruques afin que leur aspect n’effraie pas les hommes qui entrent en contact avec eux. Il semblerait même que seuls, quelques hommes responsables de l’autorité et du clergé pouvaient communiquer avec les Dieux qui étaient dissimulés derrière des paravents (d’après Boulay ou Sitchin). Est-ce que l’on trouve des traces de cet épisode montrant la perte de contact entre hommes et "Dieux" dans les textes sumériens ?
Anton Parks : Oui, il est par exemple question de cela dans le mythe du déluge akkadien. Il s'agit de la tablette BM 98977 où le "dieu" Éa (Enki), le maître de l'Apsu (Abzu), visite Ut-napishtim (le Noé babylonien) et le prévient qu'un cataclysme décidé par le Haut Conseil des "dieux" recouvrira la Terre entière et qu'il ne laissera aucun survivant. Enlíl aurait, selon le texte, tenté de faire mourir de faim les travailleurs parce qu'ils se multipliaient trop vite à son gôut…
Pour rencontrer l'homme sans être vu – et surtout parce qu'il a juré dans l'Assemblé de ne pas prévenir les êtres humains – Éa-Enki, le maître des abysses, va se glisser derrière une palissade et engager une discussion avec le Noé akkadien : "Seigneur Éa, je t'ai entendu entrer. J'ai aperçu des pas semblables aux tiens. […] Durant sept années, ta [race] a fait mourir de soif des malheureux ! […] Apprends-moi donc quel est votre but ?". Éa prit la parole et s'adressa à la paroi de roseaux : "Palissade, ô palissade, paroi, écoute…"".
Karmapolis : Vous décrivez dans votre livre une "réalité" qui se compose de plusieurs dimensions qui se superposent "comme dans une pyramide inversée". Nous, humains, vivons, percevons et respirons dans la troisième dimension. Il y a en dessous de notre dimension, deux autres dimensions, deux autres "réalités" fréquentées par d’autres entités, notamment les Musgir, une race de reptiles très agressive. Les deux dimensions qui sous tendent la nôtre se nomment KUR-GAL et KUR-BALA. Il existe en outre des dimensions intermédiaires (KUR-GI-A et KUR-NU-GI) dans lesquelles se trouvent des entités "spirituelles" particulières et que l’on pourrait comparer à des enfers pour des âmes perdues. Est-ce que l’on trouve présentes dans les écrits et la culture sumérienne des traces de ces conceptions, de cette description du réel ? Ou bien, ces appellations relatives aux trois dimensions du Kigal sont l’exclusive des informations que vous avez captées, mémorisées puis interprétées ?
Anton Parks : Le terme KUR se retrouve abondamment sur les tablettes sumériennes. Les spécialistes des tablettes donnent au KUR plusieurs attributs comme : "monde inférieur" "l'enfer", "pays", "pays montagneux", "montagne", ou encore "pays étranger". Aux yeux des experts de l'Orient Ancien, la définition du KUR sumérien semble à la fois complexe et difficile à cerner tout simplement parce qu'ils ne conçoivent pas un monde formé de dimensions imbriquées les unes sur les autres. Le Kur avait deux significations distinctes aux yeux des Sumériens.
Il s'agissait tout d'abord de la montagne où les "dieux" résidaient. Un lieu inaccessible aux mortels, à la fois universel et vivifiant, sans doute en relation avec le domaine primordial (Kharsağ) des Gina'abul-Anunna situé dans les montagnes du Taurus. Le deuxième sens de ce terme est le monde de l'au-delà, le pays des morts généralement situé sous l'écorce terrestre entre les eaux primordiales de l'Abzu et le monde habité du dessus. Nous savons donc qu'il ne s'agit pas dans ce cas de la terre creuse, l'Abzu, mais plutôt du domaine subtil des dimensions ou fréquences inférieures connectées aux souterrains où certains Gina'abul avaient établi leur demeure. Ce domaine, insaisissable pour le commun des mortels, symbolisait généralement le royaume des morts chez les Sumériens.
Françoise Bruschweiler, que je cite dans mon second ouvrage, a composé une magnifique étude sur le Kur dans son livre sur la déesse Inanna. Voici quelques points essentiels qui ressortent de son analyse : "Le Kur désigne la totalité de l'univers existant, au sein duquel s'est développé le monde terrestre, ultime étape du processus de matérialisation enclenché au premier stade de développement cosmogonique. La bipolarité du Kur est liée au cycle universel de la vie et de la mort… Le Kur est invisible par définition et contient tout ce qui ne relève pas de la réalité visible : les différentes générations de dieux qui forment le panthéon, tout ce qui existe, mais n'est pas encore apparu dans le monde matériel et tout ce qui, ayant achevé son existence terrestre, a été englouti par la mort ou la destruction…
Dans le Kur se situent également les dieux mineurs, intermédiaires entre l'humanité et les divinités des catégories supérieures. On peut y ajouter, à titre provisoire, les démons et esprits maléfiques qui rôdent aux confins de l'univers matériel. Les uns et les autres hantent ces ultimes projections des Kur de vie et de la mort qui, bien qu'encore invisibles à l'œil (humain), sont cependant si proches de la réalité terrestre qu'une certaine dose de courage héroïque semble suffire à en forcer l'accès".
Pour être parfaitement exact, il faut préciser que la dimension KUR est subdivisée en deux parties qui sont : le KUR-BALA (la première dimension : la plus basse) que les spécialistes des tablettes traduisent souvent en "l'au-delà", mais dont le sens exact est "le KUR du règne ou de la dynastie" et le KUR-GAL (la deuxième dimension), c'est-à-dire "le grand KUR", monde parallèle où des Kingú (ceux qui ne seront pas dans les cavernes) établiront leur demeure, le noyau dur et dirigeant Kingú se trouvant en KUR-BALA. Le maître du KUR-BALA est littéralement "l'œil qui voit tout, en haut de la pyramide… inversée", car il possède un regard direct sur le KUR-GAL et le KI ! Voilà pourquoi sur les tablettes, le KUR (ou KUR-BALA) est souvent traduit "en monde ennemi", lieu où le chaos semble régner perpétuellement. Les trois premières dimensions forment une sorte de pyramide inversée où la dimension KI symbolise la base et la dimension KUR-BALA forme le haut de la pyramide. De cet endroit, toute personne a un regard grossissant (comme une loupe) sur les dimensions supérieures.
L'idéologie Gina'abul et sumérienne n'intègre pas l'enfer de la même façon que les occidentaux. Dans le vocabulaire Gina'abul, le niveau inférieur formé des dimensions KUR et KI est dénommé KIGAL "le grand monde". Ce lieu est opposé aux autres étages dimensionnels supérieurs où résident les Kadištu et qui est nommé ANGAL"le grand ciel".
Le schéma ci-dessous représente les différents étages dimensionnels qui composent le KIGAL avec en plus ses deux dimensions médianes. Les Sumériens voyaient dans les KUR-GI-A et KUR-NU-GI deux représentations des enfers contrairement au KUR-BALA qui était plutôt assimilé à l'au-delà. Pourtant, une traduction stricte du terme KUR-GI-A (KUR de la source ferme) nous dévoile qu'il s'agit plutôt d'une dimension transitoire où les âmes restent un moment avant de réintégrer la Source ou l'ANGAL (le grand ciel). Quant à la décomposition de KUR-NU-GI, elle nous révèle sans l'ombre d'un doute qu'il s'agit d'un étage fréquentiel où les âmes se sont perdues. C'est le lieu où se trouvent les entités restés bloquées et que l'on assimilent aujourd'hui aux fantômes.
Karmapolis : Enfin, existe-t-il sous la forme d’une autre pyramide trois dimensions "supérieures" au KI et donc attenantes au KIGAL ? Il y aurait alors deux pyramides, qui en s’interpénétrant, pourrait former le dessin d’une Merkaba ou étoile tétraédrique (symbolisme d’une forme parfaite pouvant servir à voyager de dimensions en dimensions) ainsi que 7 dimensions, 7 "ciels" (que l’on peut relier à l’expression 7ième ciel), les 7 chandeliers d’une Menora juive.
Anton Parks : C'est une très intéressante réflexion. Cependant, je ne pense pas qu'il y ait seulement 3 ou 4 dimensions dans l'ANGAL (dimensions supérieures), mais bien plus. Je n'en ai aucune preuve, c'est simplement un sentiment profond qui ne s'explique pas.
Karmapolis : Les plaquettes sumériennes font référence à un étrange monde "du dessous", un univers souterrain appelé "Abzu". Dans Ádam Genisiš, vous décrivez avec d’abondants détails le monde souterrain de la terre sous la forme de continents tapissant la surface interne et concave de la terre. On accède à ces continents par des entrées situées aux pôles. Ce monde est éclairé par un soleil interne qui fait office de cœur à la terre. Il y a également comme pour le monde de la surface d’importantes surfaces occupées par des océans, des lacs et des fleuves. D’autre part, il existe une longue tradition de récits de peuples aborigènes d’Amérique du Sud, du Nord, d’Asie ou d’Afrique qui évoquent également des mondes souterrains dont ils seraient originaires. Mais dans le cas de ces récits et mythes, on parle non pas de continents et de la terre creuse mais plutôt de gigantesques cavernes et d’un immense réseau de galeries reliant des pays et des continents entre eux, entre autre l’Amérique à l’Afrique et l’Europe via un continent disparu dans un grand déluge. Peut-on considérer que les récits sur la terre creuse d’une part et les mondes souterrains des cavernes et des galeries d’autre part se complètent et décrivent donc deux univers différents ?
Anton Parks : Oui, il s'agit bien de deux univers différents. J'ai effectué une interview sur le sujet en 2006 pour le magazine français "Top Secret" et nous avons aussi un gros dossier qui traite cette question sur mon site.
Le monde souterrain terrestre était, à l'époque, dans les mains des planificatrices Gina'abul Ama'argi et également de Sa'am-Enki. Le monde des cavernes était plutôt celui d'autres Gina'abul, comme par exemple, les royaux Kingú et par la suite celui des Anunna. Les tunnels relient généralement entre eux ces différents mondes, même si l'Abzu (la terre-creuse) était un lieu bien gardé où les Kingú et Anunna n'avaient pas le droit de vivre. J'utilise le passé pour vous répondre, car je n'ai à l'heure actuelle aucune idée de la répartition de ces différents mondes dans les temps présents. Les "Chroniques" (ce que j'ai reçu) s'achevant à l'aube du christianisme.
Karmapolis : Les récits des multiples ethnies sises en Asie ou en Amérique du Sud et du Nord décrivent les résidants des cavernes de la même manière, ce qui est assez frappant : ce serait des hommes à la pigmentation blanche et aux cheveux blonds ou roux, disposant, aux yeux de ces ethnies, d’une technologie très avancée. Les Indiens d’Amérique du Nord les ont baptisés : les habitants du monde surnaturel. Selon votre propre perception, qui étaient les habitants des mondes souterrains mais aussi de la terre creuse ? Ont-ils un rapport avec les anges déchus ? Que sont-il devenus aujourd’hui ?
Anton Parks : Ce qu'ils sont devenus ? Aucune idée, pour les raisons que j'ai évoquées plus haut. Par contre, leur origine est claire dans mon esprit. Il s'agit éventuellement des Imdugud, mais j'en doute, car ils sont très solitaires et évitent les contacts. Les Imdugud sont le fruit d'une hybridation entre les royaux Gina'abul dénommés Kingú-Babbar (royaux albinos) et les planificateurs félidés Urmah.
On les retrouve dans la littérature akkadienne sous le nom de Anzu. Les Imdugud (litt. "sang noble") sont symbolisés par un aigle à tête de lion en Mésopotamie. L'aigle est l'attribut des Kingú et le lion, l'emblème des Urmah. Cette association démontre distinctement la parenté des Imdugud. Ces derniers sont une sorte de sentinelle de Ti-ama-te (le système solaire), ils ont été initialement programmés pour jouer un rôle de conciliateurs entre les Gina'abul royaux et les Kadištu (planificateurs). Mais ils ont toujours été en retrait des travaux des planificateurs. Les Imdugud sont très solitaires, leur rôle s'est progressivement transformé au fil du temps et ils ont véritablement acquis une indépendance entre les deux partis et la possibilité de négocier avec eux selon leur convenance. Nous avons plusieurs fois discuté des Imdugud avec le scientifique Gerry Zeitlin. Il se pourrait qu'il s'agisse d'une race extra-terrestre qu'a étudié Gerry et qui est dénommée "Tall Whites" ("grands blancs") voir site Internet Gerry Zeitlin : […]
Ceux que vous évoquez plus haut sont, à mon sens, des Nungal d'Enki, c'est-à-dire, des Bené-Elohim (les fils des Elohim), les anges veilleurs (et déchus) de la Bible, ceux qui sont en discorde profonde avec les anges des Yahvé (les Anunna)… Les reptiliens Nungal possèdent, eux aussi, des gènes Kingú-Babbar (les royaux Gina'abul à la peau blanche), ce qui leur a apporté une peau claire comme leur ascendants génétiques royaux albinos. Les Nungal sont dénommés aussi Igigi en akkadien. Certains auteurs traduisent ce terme en "veilleurs", mais une traduction stricte du terme Í-GÌ-GÌ en sumérien nous donne "les 300 encadrés ou encerclés" ou encore "les 300 rejetés".
La particule sumérienne GÌ (ou GI4) exprime également le fait d'effectuer des demi-tours, ce qui ammène à penser que ces 300 possèdent le rôle de veilleur de la planète Terre. J'explique dans Ádam Genisiš que les Nungal d'Enki ne furent que 300 à réchapper à la guerre qui projeta les Anunna qui se mirent en guerre contre les panificateurs, à l'instar des Anunnaki (au nombre de 600) qui s'établirent sur Terre. Les définitions exprimées ci-dessus prennent leur sens lorsque l'on sait quel rôle l'instance Ušumgal-Anunna attribua à ces Nungal avant qu'ils ne deviennent réellement libres et affranchis : l’autocrate Enlíl, le grand Šàtam, l'administrateur territorial de l'Edin (la plaine mésopotamienne) les a fait creuser le Tigre et l'Euphrate pour que ces deux fleuves déversent en eaux les cités souveraines des Anunnaki.
Image de synthèse réalisée par Gerry Zeitlin. Cette vue donne une idée du climat qui réganait sur Terre à l'époque de l'arrivée des guerriers Anunna, il y a près de 300 000 ans. Une couche nuagueuse recouvrait le ciel de part et d'autre de la planète, créant une atmosphère légèrement opaque et assombrie © Gerry Zeitlin 2007.
Le terme hébreu utilisé pour dénommer ces veilleurs est "Ir". Or, si vous suivez avec attention mes recherches et remarques depuis mon premier ouvrage, vous ne serez pas étonnés de constater que cette particule se retrouve en sumérien sous les formes ÍR ("lamentations") ; ÌR ("esclave", "serviteur") et IR10 ("guider", "apporter"). Une fois encore, nous retrouvons avec éclat des définitions qui contiennent parfaitement les attributs des Nungal d'Enki. les Nungal (Igigi) sont effectivement décrits comme serviteurs qui se lamentent sur leur sort lorsqu'ils sont employés comme ouvriers pour les Anunnaki. Ils sont ensuite, en effet, considéré comme des anges rebelles qui guident l'humanité, lorsqu'ils apporteront l'usage d'objets "civilisés" à l'humanité pour survivre et se protéger des "mauvais dieux"…
On trouve trace de leurs "méfaits" dans "Le Livre d'Enoch" par exemple.
Comme cela est exprimé en fin d'ouvrage et le sera largement dans le volume 3, les Nungal de Sa'am-Enki ne seront pas tous solidaires entre eux. Certains vivront sur les cimes du second Kharsağ, toujours dans le Taurus, d'autres dans des cavernes ou encore en Abzu et le noyau dur auprès la sœur "jumelle" d'Enki, à savoir Ereškigal, au cœur du Gigal, la gigantesque base souterraine sous le plateau de Gizeh. J'ai réalisé un dossier important sur ce thème, dénommé "Enki au Pays des Morts", à la fin de Ádam Genisiš. Ce dossier démontre avec beaucoup de détails inédits que Enki n'est autre qu'Osiris et Ereškigal, Isis !
Comme vous le voyez, cela fait beaucoup de mondes souterrains différents et je comprends que l'on puisse s'y perdre quelque peu…
Karmapolis : Justement, le plateau de Gizeh joue un rôle important dans votre livre : avant d’être ce que les archéologues dépeignent essentiellement comme un site funéraire, c’était le siège d’une base, d’une colonie gigantesque d’une race extraterrestre, les Urmah ainsi que l’endroit où deux fleuves s’écoulent dont l’un des deux est le double souterrain de l’autre. Pouvez-vous nous en dire plus ? Le sphinx et les pyramides remontent-ils à cette époque lointaine ou bien ce sont des monuments plus "tardifs" ? Quelles ont été, à votre avis, les fonctions de ces constructions incroyables dont on a pas encore pu percer les multiples mystères?
Anton Parks : On trouve une trace timide des Urmah dans l'imagerie mésopotamienne sous la forme de Urmahlûlû qui sont des génies protecteurs ou "hommes-lion". Les Urmah (litt. "grand guerrier" en sumérien) sont des êtres félidés faisant partie des Kadištu (planificateurs). Il s'agit de l'armée officielle des planificateurs. Les Urmah ont participé à la guerre contre les Anunna. Ils possédaient une base gigantesque sous le plateau de Gizeh, souterrains que les natifs du plateau dénomment Gigal. Ce terme est totalement inconnu, il ne s'agit pas d'égyptien, mais si nous avons l'idée de le décomposer en sumérien, GI7-GAL et GI6-GAL donnent respectivement "le grand et noble" et "le grand et sombre". Le Gigal est une forteresse et ses murs étaient des remparts imprenables.
La grande majorité des chefs de villages, c'est-à-dire des initiés, qui résident sur le plateau de Gizeh savent pertinemment que le site est truffé de galeries qui forment un réseau souterrain absolument gigantesque ! Eux-mêmes connaissent d'ailleurs l'emplacement de certains tunnels au nez des autorités et du Conseil Supérieur des Antiquités Egyptiennes, qui, j'en suis convaincu, fouillent les lieux secrètement depuis des décennies.
L'origine du terme Gigal provient sans doute du terme sumérien Kigal qui désigne "la grande terre" ou "la grande place" que j'ai assimilé à l'ensemble des dimensions terrestres dès le premier tome. En Egypte, le sens du Kigal sumérien est détourné et spécifié uniquement au centre stratégique qui se trouve sous le plateau de Gizeh et qui donne accès au réseau souterrain que les anciens textes dénomment Duat. L'assimilation du Gigal égyptien au Kigal sumérien est d'autant plus évidente que l'équivalent akkadien de Kigal est Kigallu dont les sens sont : "base ; terre inculte ; sous-sol ; monde infernal". Les Sumériens et Akkadiens redoutaient ce territoire étranger au point de l'assimiler à leur notion du Kur inférieur. Le royaume des morts du "pays étranger" dénommé Kemet (l'Egypte) – décomposé en suméro-akkadien en KE-EM-ET ("la terre du présage de la tempête") – est bien le domaine nocturne où l'on enterrait les morts, où les morts recevaient un culte funéraire totalement inconnu et redouté à Kalam (Sumer).
Le sanctuaire antédiluvien des Urmah placé sous les pyramides de Gizeh fut réutilisé par les "dieux égyptiens" comme base souterraine et ensuite employé pour effectuer les rites funéraires des anciens pharaons en vue de restaurer le corps et l'âme des souverains d'Egypte, successeurs d'Osiris et d'Horus. Quant à la Grande pyramide, j'explique dans mon second ouvrage qu'elle n'a eu qu'un seul objectif : celui de transcender l'âme d'Osiris, de façon à ce qu'elle se retrouve dans le corps de son fils posthume Horus (Heru). C'est bien au cœur de la Grande pyramide qu'Isis donna naissance à Horus, personnification de l'Etoile du Matin.
Le rite de l'enterrement du roi défunt s'effectuait obligatoirement par la traversée du Nil du sud vers le nord. Dans l'antiquité, le parcours démarrait par l'antique nécropole des rois qui était Khentamentiu, l'ancienne Abydos, localité étroitement liée à Osiris. La traversée du fleuve sacré s'effectuait souvent à la rame à l'aller, en suivant le courant, du côté occidental du Nil. L'occident figurait la mort car c'est dans cette direction que se trouvait l'A'amenpteh détruite (l'Atlantide). Le sarcophage était accompagné de prêtres et de prêtresses ainsi que des pleureuses dont la mission était de reproduire les lamentations d’Isis et Nephtys. Le point culminant de la procession se situait entre Memphis et Gizeh.
Dans les anciens temps, la moitié du voyage du roi défunt s’effectuait sur l’Urenes, le Nil souterrain. Les prêtres initiés connaissaient très bien son accès. Après une lente traversée le long du Nil secret, le corps était convoyé jusqu’aux tunnels de Restau (ou Ro-setau), sous le plateau de Gizeh. Le corps du pharaon était ensuite déposé dans la Grande pyramide, dans le sarcophage de "la chambre du roi" afin de subir un rituel de résurrection semblable à celui qu'Osiris avait reçu initialement au même endroit.
Dans la Grande Pyramide s’effectuait le rite de l’élévation de l’âme des premiers pharaons. Ce rituel avait initialement pour objectif de transcender l’âme du roi défunt afin qu’elle puisse refaire le voyage stellaire d’Horus en tant que Neb-Heru et Neb-Benu. Le roi défunt devait à la fois retrouver le corps d’Osiris dans le ciel en passant par les stades de transformation en soleil nocturne et en soleil diurne. Au fil du temps, le fonctionnement initial de la grande Mer (pyramide) fut délaissé et elle fut utilisée comme plate-forme initiatique pour transcender des initiés triés au préalable…
Le voyage du roi défunt suivait une route précise, extrêmement coordonnée. Le chemin à suivre pour retrouver le corps d’Osiris dans le ciel était manifestement en relation avec les quatre conduits de la Grande Pyramide reliés à la chambre dite "du roi" (chambre d’Osiris) et celle de "la reine" (chambre où Isis donna naissance à Heru). Ces conduits semblent pointer vers certaines étoiles :
"Qu'il puisse traverser le firmament ! Qu'il puisse parcourir les Cieux ! Qu'il puisse voyager en paix sur les bonnes routes sur lesquelles voyagent les Bienheureux ! […] Dispose Sah (Orion) et Meshtiu (la Grande Ourse) en tant qu'étoiles du pays ! Eloigne-les du grand côté droit vers l'escalier du bassin du papyrus à l'endroit de naviguer vers le Sud, dans le lac des récompenses et dans le fleuve des offrandes, à l'endroit où se trouve Osiris ! […] C'est ledit Osiris N, efficace et justifié, qui a abordé avec lui à l'endroit où se trouve Osiris […]".
Textes des Sarcophages, 399 (G1T)
Orion et la Grande Ourse sont cités ici. C’est intéressant, car selon les calculs de Robert Bauval et Adrian Gilbert ("Le Mystère d'Orion"), le conduit sud de la chambre du roi (B sur notre schéma 42) fixerait l’étoile Zéta d’Orion. De même, le conduit nord de la chambre de la reine (C) pointerait vers Bêta de la Petite Ourse, mais si l’on prolonge le tracé, on se retrouve sur Dubhe de la Grande Ourse (Anduruna)… Ajoutons que les calculs de Bauval indiqueraient que le conduit sud de la chambre de la reine (A) fixerait Sirius et le conduit nord de la chambre du roi (D) pointerait sur Alpha du Dragon.
Je tiens à préciser aux lecteurs que l'ancien rituel funéraire égyptien appliqué aux premiers rois défunts (après Osiris) se transforma au fil du temps en des rites initiatiques et magiques qui avaient pour dessein de transcender l'âme des hauts dignitaires (initiés). Ces derniers faisaient souvent partie du clergé et accédaient au savoir suprême après avoir subit une mort initiatique au cœur de la Grande Pyramide, précisément dans le sarcophage d'Osiris placé dans la chambre dite du roi.
Comme vous le constez, les anciens Egyptiens étaient obstiné par le but de réunir l'hier et l'aujourd'hui. Il faut pouvoir se replacer dans le contexte de cette époque et des événements qui projetèrent les anciens "dieux" égyptiens dirigés par Enki-Osiris dans une cuisante défaite face à leurs ennemis qui ne sont autres que les "divinités" qui incarnent "le mal" et dirigées par Šeteš (Seth), c'est-à-dire Enlíl. Le volume 3 des "Chroniques" fera toute la lumière sur cette guerre que va devoir poursuivre Neb-Heru (le seigneur Horus) pour le compte du peuple dit "de la Lumière", les ancêtres des Egyptiens…
Il y aura d'autres volumes encore dans ces "Chroniques du Ğírkù".
Entretien tiré du magazine les Grands Mystères des Sciences Sacrées,
n°20, novembre 2007
J'ai effectué cette interview au début de l'été 2007, juste avant mon premier déplacement en Egypte. Voyage important où j'ai de nouveau été frappé par des résurgences du passé, après une période de 16 ans de calme total. Nous avions quitté Luxor et remontions vers le Nord du pays. Lorsque j'ai reçu ce flash, nous étions approximativement sur la longitude que la ville sainte d'Abydos. Ce n'est que l'année d'après que j'ai eu rendez-vous avec Abydos.
Quelques années plus tôt, le 27 mars 2005, lors de la conférence de Nenki à Paris, laquelle coïncidait avec la sortie de mon premier ouvrage, j'ai rencontré Christian Cotten et "monsieur Nouvelle Terre", sans me douter que ce dernier allait devenir mon éditeur deux ans plus tard. Lors de notre conversation, Christian Cotten m'a suggéré qu'il était possible que je puisse à tout moment recevoir à nouveau si je le désirais. Que tout était simplement en sommeil et qu'il était peut-être même préférable pour ma santé que je ne bloque plus le processus. Je me souviens lui avoir répondu que je ne le souhaitais pas du tout, que cette expérience avait été suffisamment éprouvante comme cela : j'étais enfin "en paix"...
Que s'est-il passé en Egypte en 2007 ? Je ne le sais pas totalement, tout ce que je comprends, c'est d'avoir été en contact direct avec des éléments du passé dont je parle dans mes ouvrages. Depuis, je reçois de nouvelles informations de façon fragmentaire. Elles m'ont apporté jusqu'ici quelques précisions concernant des évènements de l'épopée osirienne que j'avais reçus à la fin des années 80, à une époque où je tentais déjà d'arrêter ce processus de réception. Je me rends compte aujourd'hui que toutes ces informations ne semblaient pas toujours bien placées dans mon esprit. Etant donné qu'elles concernaient l'histoire relatée à partir du tome 3 des Chroniques, je me réjouis finalement que le processus se soit réactivé à ce moment. Le hasard n'existe pas.
Toutes ces informations complémentaires m'ont beaucoup aidé lors de la rédaction du Testament de la Vierge, par exemple. Elles ont guidé mes recherches et replacé des événements à leur juste place. Ces informations me permettent également de reconstituer de façon plus précise l'histoire d'Isis et Horus telle que vous la trouverez dans les tomes 3 et 4 des Chroniques.
Depuis 2007, je revis, plus que jamais, avec ces "vieux fantômes du passé". Sans doute fallait-il passer par-là pour prétendre restituer de son mieux cette partie occultée de l'histoire ? Comme cette expérience de vie semble "unique" ou "hors norme", selon les propos de la presse (les Grands Mystères, Nexus…), je suis régulièrement associé avec le groupuscule des chanels et des contactés. Je répète ici, comme je le fais régulièrement dans la presse, que je ne me considère pas comme étant un chanel. J'ai du respect pour cette discipline, le problème n'est pas là. Je précise simplement que mon expérience ne relève pas de l'intention volontaire, mais plutôt de l'intrusion spontanée, quasiment forcée. C'est une différence très importante. Les éléments que je reçois me reviennent régulièrement en pleine figure comme un boomerang. Contrairement aux années 80, je ne suis plus sonné. Mais je peux affirmer que je ne suis pas en contact avec une entité qui me révèle ce qu'elle souhaite (comme c'est le cas pour le chaneling), mais plutôt avec une mémoire ancienne. Peu m'importe de savoir aujourd'hui d'où provient cette mémoire, j'ai décidé de la restituer de mon mieux en plaçant mes états d'âme de côté. Je suis au service de cette cause. La détente sera pour une autre vie… Cela devait être ainsi, comme on dit.
Bonne lecture,
Septembre 2009,
Anton Parks
Extraits de l'introduction du dossier, rédigée par le rédacteur en chef, conformément à l'article d'origine :
Anton Parks, l’homme du mystère :
Au cours de ce numéro très spécial, nous vous demanderons de vous ouvrir à une nouvelle hypothèse de travail sur les origines de l’homme et sur la nature des dieux créateurs. La théorie exposée est déstabilisante, infiniment dérangeante et surtout beaucoup moins valorisante pour notre race que celle imposée par les trois religions monothéistes. Celle développée par l’auteur Anton Parks est particulièrement troublante. [...] L’expérience de cet auteur est unique. Ses révélations sont ahurissantes. Son travail n’est pas scientifique et il n’est d’ailleurs pas présenté comme tel, bien qu’il fasse constamment référence à de nombreuses pièces archéologiques connues. L’histoire narrée par ce chercheur est-elle moins crédible que la Bible ? [...]
Face à un public souvent incrédule, Parks fait partie de ces auteurs courageux qui basent leurs recherches sur le décryptage des anciens mythes et légendes, notamment sur les tablettes découvertes dans les ruines des anciennes civilisations akkadiennes, sumériennes et assyriennes. […] Alors que le patrimoine concernant la genèse de l’humanité a été saccagé, détruit ou pillé, alors que les trois religions monothéistes et la Science se sont érigées en dogmes puissants, le témoignage d’Anton Parks nous paraît essentiel, même si d’un point de vue strictement rationnel, il reste irrecevable pour l’ensemble des sceptiques conditionnés à un seul mode de pensée.
Si Parks a pris le parti de réaliser des ouvrages ressemblant davantage à de la littérature de science-fiction qu’à un traité historique ou scientifique, ce fut un choix judicieux. […] Parks a fait le bon choix. Il a opté pour la "fiction" mais a ajouté à son récit des précisions et des éléments fort intéressants, indiscutables sur le plan intellectuel. […] Même si la thèse développée par Parks semble s’apparenter davantage à de la science-fiction et peut faire sourire les sceptiques, il n’en reste pas moins que les nouvelles découvertes tant archéologiques que scientifiques nous offrent chaque jour leur lot de surprises et obligent les savants à réviser leurs dogmes. […] Nous sommes entrés dans une ère de profondes mutations et de révélations sans précédent. Nous la connaissons sous le nom d'Apocalypse. Insensiblement, nous progressons dans une quête de vérité et Anton Parks est l'un de ceux qui nous ouvre la voie… [...]
Dans une interview exclusive donnée à Karmapolis en hiver 2006, portant sur son premier livre le Secret des Etoiles Sombres, paru [initialement] aux éditions Nenki, Anton Parks a expliqué comment depuis l'âge de 14 ans, il avait reçu une série de flashs de mondes, de civilisations et d'êtres étranges. Elevé dans un milieu chrétien, il n'était pas préparé à vivre de telles révélations…
Dans ses visions, il était une sorte de "lézard" du nom de Sa'am qui prit par la suite le nom de Enki, le dieu bienfaiteur des Sumériens. Le langage qu'il parlait et qu'il comprenait, comme s'il s'agissait de sa propre langue, lui était inconnu. Ce n'est que plus tard, qu'il comprit qu'il s'agissait du sumérien ou plutôt d'un proto-sumérien. Sans savoir comment ni pourquoi, Parks s'était trouvé plongé au cœur de la Mésopotamie, en des temps immémoriaux !
Peu à peu, Anton s'intéressa aux tablettes sumériennes parce qu'elles sembler narrer des histoires similaires à la sienne. Fait étonnant, il parvint à déchiffrer l'écriture cunéiforme alors que seules quelques sommités scientifiques y parviennent. Plus fort encore, il travailla sur la décomposition des mots, analysa leurs liens avec nos langues modernes et démontra que les syllabes sumériennes et akkadiennes permettaient de décomposer les principaux mots de langages ancestraux comme le chinois, le grec, le latin, les langues germaniques, [africaines] et amérindiennes. Bref, ils découvrit le "code linguistique des dieux". Aujourd'hui encore, il s'est demandé s'il a pu être ce Sa'am/Enki, mais il a l'intime conviction que son histoire est authentique. Dans ses ouvrages, Parks a retranscrit une partie des annales provenant d'un cristal nommé Girku dont Sa'am était le propriétaire et dans lequel il consignait une grande partie de ses chroniques. Il est possible que Parks ait pu être ce Sa'am dans une vie passée, car l'auteur croit en la réincarnation, mais il existe d'autres hypothèses comme celle qu'il a pu, à un moment donné, et pour des raisons mystérieuses, être mis en relation de manière inconsciente avec ce cristal mémoriel.
Anton Parks a été confronté à une quantité d’informations cohérentes à propos d’une civilisation que bon nombre d’historiens et de chercheurs qualifient, à juste titre, de "berceau de l’humanité". D’où lui sont venues ses visions si pénétrantes de l’histoire et de la langue de cette prodigieuse civilisation surgie du néant, comme si elle avait réalisé un prodigieux bond technologique inexplicable ? Nous l’ignorons. Mais l’auteur est honnête et sage. Son expérience est troublante et nous espérons que ce dossier vous donnera envie de pousser plus avant vos investigations...
H. Kapf et Meline
Entretien tiré du magazine
les Grands Mystères des Sciences Sacrées,
n°20, novembre 2007
M. Parks, à l’âge de quatorze ans, vous avez reçu une série de flashs de mondes, de civilisations et d’êtres étranges, pouvez-vous nous expliquer comment vous avez vécu ce véritable "parcours initiatique" ? De quelle manière avez-vous géré un phénomène aussi perturbant ? Recevez-vous encore ces visions aujourd’hui ?
Oui, approximativement de quatorze à vingt-quatre ans. Si je peux en parler aujourd’hui avec cette forme de détachement, c’est que j’ai eu une bonne écoute de mon entourage, particulièrement chez ma mère et ma sœur. Si ce n’avait pas été le cas, j’aurais sans doute été envoyé faire "un stage" chez les psys, on m’aurait à coup sûr assommé de tranquillisants et octroyé la palme d’or du plus grand schizophrène – sans aucune prétention – connu à ce jour, vu la quantité des données reçues...
Malgré la bienheureuse attention de ma mère, il s’agit bien d’un "parcours initiatique" ou bien "du combattant", comme vous l’évoquez, car il a fait surgir en moi des sensations comme longtemps ensevelies. A chaque fois que le phénomène de flash s’est manifesté, il a toujours été en relation avec la lumière ambiante où je me trouvais. Systématiquement, lorsqu'une "vision" apparaissait, celle-ci possédait le même spectre que la lumière ambiante de l'endroit où je me trouvais. Ces flashs étaient en quelque sorte des jets de lumière qui venaient "d'en haut" et qui pénétraient le haut de mon crâne. Cette action me déconnectait instantanément de la réalité et m'envoyait des scènes complètes, souvent avec les mêmes personnages autour de l'être dans lequel je me trouvais. Je ne maîtrisais pas du tout le phénomène et il se manifestait une à trois fois par jour, selon la lumière que j’allais rencontrer lors de mes déplacements quotidiens. Cela a été une double épreuve, car à l’adolescence, on est plutôt ouvert sur le monde et sur les gens. J’ai donc dû me renfermer sur moi-même, surtout lorsque j’ai compris que ce que je recevais n’était pas commun et que cela perturbait les rares personnes à qui j’avais eu la mauvaise idée d’en parler. Ainsi, je n’ai eu d’autre choix que de faire semblant de rien et de "vivre avec". Tout cela a eu des incidences importantes sur mes rapports avec les gens, la société et la religion catholique dans laquelle j’ai baigné depuis mon enfance. Au bout d’une dizaine d’années, j’ai fais mon possible pour ne plus rien recevoir en vue de me libérer de tout cela ; ce que j’ai réussi à accomplir en quelques mois. Je ne savais pas encore quoi faire de toutes ces informations et je les ai mises de côté dans un coin de ma tête, un énorme coin de mon esprit...
Avez-vous l’impression d’être "guidé" ? Avez-vous le sentiment d’être porteur d’un "message" ?
Même si cela ne me convient pas pleinement de parler ainsi, j’ai souvent eu l’impression d’être guidé, effectivement. Mais cela ne s’explique pas avec de simples mots. Il s’agit d’un sentiment profond. Lors de la rédaction de cette série d’ouvrages, il m’est arrivé d’écrire une scène avec la perception que j’avais ressentie lors de la réception et de devoir rectifier un détail ou apporter une précision inédite, mais pourtant d’une façon "instinctive" en me disant intérieurement : "non c’est plus juste comme cela… ça, c’est la vérité !". Je porte peut-être un message, seuls les lecteurs seront juges.
Vos ouvrages sont écrits à la première personne du singulier. Vous êtes Sa’am/Enki un être reptilien créé par clonage. Dans une interview accordée à Karmapolis, vous avez dit croire à la réincarnation. Pensez-vous que vous puissiez être une incarnation ou bien une sorte de "projection de chair" de ce personnage qui, rappelons-le, fut l’une des trois principales divinités du panthéon sumérien ? Ou bien avez-vous une autre explication à cette sorte de "double" que vous percevez en vous ?
C’est un grand sujet. Oui, je crois à la réincarnation. Concernant le sens de votre question, je ne peux malheureusement pas vous répondre catégoriquement d’une façon ou d'une autre. Je pourrais très bien vous dire : "Oui ! Je pense être la réincarnation de Sa’am-Enki. A une époque lointaine, j’ai fait sur Terre "la pluie et le beau temps", j’ai été un dieu (sic) et je porte en moi la bonne parole, la seule vérité qui puisse exister". Si je m’exprimais ainsi, je ne serais pas très loin du dieu biblique qui prétend être la source de toute vie sur Terre et qui assure qu’il n’existe aucun autre dieu que lui-même et nulle autre bonne parole que la sienne. Par la même occasion, je pourrais aussi vous communiquer mes références bancaires tout en prétendant détenir la vérité des vérité et déclarer pouvoir sauver le monde ?!… Ce serait certainement rentable financièrement (conférences, stages et formations avec diplôme valorisant, etc). Mais, ce n’est pas le but des Chroniques qui sont d’éveiller à une compréhension du passé de l’humanité avec ses civilisations, ses mythes et ses richesses archéologiques. Je finirai simplement en disant que je ne possède pas de réponse rationnelle pour tous. Le fond de ce que j’ai reçu parle de lui-même, il englobe de nombreux concepts mal compris ou inexplorés et apporte des réponses qui me paraissent sensées.
Suite à la publication de vos deux ouvrages "Le Secret des Etoiles Sombres" et "Adam Genisiš", avez-vous reçu des réactions de la part des milieux scientifiques et religieux ou de celle de chercheurs "engagés" comme David Icke ou encore Zecharia Sitchin ?
Religieux, pas véritablement, mais scientifique oui. Il s’agit de l'ingénieur Gerry Zeitlin, titulaire de licences en physique, astronomie et astrophysique à l’université de Berkeley (Californie). Sa carrière est très longue et il a travaillé, entre autre, sur le développement de méthodes avancées sur la grande vitesse au Nasa Ames Research Center et également sur le projet SETI. Gerry et sa femme Malou sont tombés sur mon premier ouvrage par l’intermédiaire du journaliste Karmaone. Depuis, Gerry Zeitlin travaille sur un site important en relation avec les Chroniques. Il m’a fait l’extrême honneur de préfacer Adam Genisiš et de réaliser avec moi, pour ce même ouvrage, des graphiques en rapport avec le panthéon des dieux, les lignées humaines, la codification des langages et le parcours chaotique de Vénus avant sa stabilisation dans le système solaire. Sinon, à ce jour, je n’ai eu aucun autre contact de ce genre, sans doute parce que mes ouvrages ne sont pas encore traduits en anglais à l’heure où je réponds à vos questions.
Pouvez-vous nous en dire plus sur le code linguistique des "dieux" ? Vous faites mention d’un syllabaire sumérien, l'Emenita ou langage mâle et d’un autre, l’Emešà utilisé par les femelles. Quelle est la différence entre les deux ?
L’Emešà, le langage matrice des prêtresses de la race des Gina’abul (lézards), est plus ancien. Il comprend à la fois les particules qui composent le sumérien et l’akkadien. Les Amašutum ("mères lézards") ont composé ce langage matrice, justement pour déjouer la domination des mâles contre qui les Amašutum étaient en guerre depuis la nuit des temps. Le graphique sur l’origine des langages que Gerry Zeitlin et moi-même avons réalisé parle de lui-même, le voici :
Vous évoquez de nombreuses entités d’extraterrestres ayant colonisé notre planète. Parmi ces races, citons les Gina’abul, mot signifiant "lézard" en sumérien et toute une série d’autres êtres comme les Kadištu ou planificateurs (les anges-Elohim de la tradition hébraïque), les Abgal, les Urmah, les Imdugud… Notre revue s’étant penchée à plusieurs reprises sur le mystère des anges, pourriez-vous également nous préciser qui sont ces Kadištu et les différentes races qui en font partie ? Quel est leur rôle ?
Les planificateurs Kadištu sont les gardiens de lieux clés dans l’univers. Ils ont pour objectif de faire régner une forme d'organisation et de "discipline" qui émane de la Source que l’on peut assimiler à Dieu. C’est pour cela, effectivement, que l’on peut les assimiler aux anges de Dieu. Malgré leur haute technologie et leur extrême intelligence, les Kadištu n’ont pas pour mission de résoudre tous les problèmes. En ce qui concerne l’histoire de la Terre et de son développement, les planificateurs ont fait, semble-t-il, le choix de laisser la Terre, qui est pourtant un lieu sacré, aux mains des reptiliens Gina’abul. Il ne s’agit pas d’un abandon de la Terre, mais bien d’une retraite transitoire, car les planificateurs n’ont cessé à ce jour de porter un œil sur leur création. A l’échelle humaine, cela peut sembler très long, mais à l’échelle temporelle des planificateurs et de l’univers, il n’en est rien. Les Kadištu ont pour habitude de ne pas interférer dans le développement de races en pleine évolution. Les reptiliens Gina’abul sont dans ce cas. J’imagine qu’il a été plus simple pour les planificateurs de laisser les Gina’abul résoudre leurs problèmes familiaux entre eux alors qu’il existe au sein de la famille reptilienne le groupe Amašutum qui fait justement partie des planificateurs. Je pense également que le type Homo qui est originaire de la Terre et du système solaire possède un karma qui est rattaché aux reptiliens étant donné que le type Homo a été maintes fois manipulé génétiquement par ces mêmes reptiliens Gina’abul.
Concernant les différentes races qui composent les Kadištu, je peux effectivement vous en citer quelques unes, mais ma liste sera limité dans le sens où elle ne compose que les acteurs de l’histoire que je rapporte. Voici quelques exemples de planificateurs (conformément aux informations dont je dispose) :
- - Les Sukkal qui habitent dans la constellation de la Lyre. Ils possèdent une forme d’oiseau.
- - Les créatures Ameli de forme semi-éthérique qui logent autour de l’étoile Aldébaran dans la constellation du Taureau.
- - Les amphibiens Abgal qui sont originaires de Sirius.
- - Les guerriers félidés Urmah, issus de la constellation d’Orion. Ils constituent la milice céleste des planificateurs.
- - Les Amašutum qui sont les femelles reptiliennes de la famille Gina’abul. Elles vivent à plusieurs endroits de cet univers comme la Grande Ourse, les Pléiades, les Hyades.
- - Les Ama’argi. Elles font partie des Amašutum et sont originaires de la Terre. Elles vivent dans la cavité centrale de la planète.
- - Les Imdugud ou Anzu qui sont un mélange des Urmah et des royaux albinos Kingú. Originellement créés pour veiller sur la réserve terrestre et surtout concilier les reptiliens Gina’abul et les planificateurs Kadištu.
- - Les Nungal créés par Sa’am-Enki et sa mère Nammu. Ils seront les anges déchus, les veilleurs dont parlent Le Livre d’Enoch et également les suivants d’Osiris et Horus.
Dans votre premier tome, une guerre éclate entre plusieurs clans Gina’abul défendant des idéaux différents. Quels sont les différents protagonistes et les raisons principales de ce conflit qui semble à première vue très ancien ?
Il y a deux différents importants qui occupent l’histoire que je connais et retrace. Il s’agit d’un premier conflit entre la caste Ušumgal et celle des royaux Kingú. Les événements sont très lointains et ils sont en rapport avec l’origine des Ušumgal qui ne reconnaissent pas avoir été créés par les Kingú. L’autre événement est plus proche dans le temps et intéresse directement le déroulement de l’histoire du tome 1, à savoir la création clandestine, par les Ušumgal, d’une armée dénommée Anunna. Ces Anunna sont le fruit d’une machination qui implique la fabrication de faux attentats et de faux ennemis pour justifier le besoin impératif de s’entourer de soldats qui auront pour mission de conquérir des mondes pour le compte du régime Ušumgal. Lorsque la reine Tiamata qui partage le pouvoir suprême Gina’abul avec son époux Abzu-Abba dans le système de la Grande Ourse, découvrira le complot, elle se mettra en guerre contre les créateurs des Anunna en enrôlant des Kingú dans son armée. Cette action amènera dans le système solaire les guerriers Anunna et tous ceux impliqués dans cette guerre.
Vous évoquez souvent le rôle du sexe et sa relation avec le divin à travers l’énergie de la Kundalini et vous révélez toute l’importance du pôle féminin. Vous faites allusion à l’amour sacré et donc, implicitement, à la nécessité pour chacun de nous de retrouver notre âme complémentaire ou âme jumelle avec laquelle nous devons fusionner pour reformer notre être androgynique primordial...
Oui, c’est un sujet très important. Je dirais même que le thème des âmes jumelles ou âmes sœurs est le point central de la série. Je suis très heureux que vous l’évoquiez. Il en sera question dans les deux prochains volumes à travers les aventures d’Heru (Horus) et particulièrement dans l'ouvrage qui s'intitulera "la Pierre du Destin". Sous les traits de Sa’am-Enki-Asar (Osiris) et Heru (Horus-Lucifer), le personnage de la série passe son temps à rechercher son âme sœur et à cohabiter avec elle, ici Sé’et (Aset-Isis). C’est une épreuve difficile et pleine de risques, car coexister dans cette dimension avec son âme sœur requiert une parfaite maîtrise de soi et surtout un juste équilibre entre les deux parties jumelles. Si l’une des deux personnes ne possède pas le même niveau de conscience en raison d’une évolution trop différente, les deux "amants célestes" rencontreront toujours des problèmes sur leur(s) route(s). C’est exactement ce qui arrive aux deux protagonistes principaux de cette série qui passent leur temps à se chercher, à se sauver et à se pleurer…
Faire face à son âme sœur c’est aussi faire face à son miroir intérieur. Il faut savoir que chaque entité demandera inconsciemment beaucoup à sa contrepartie et aussi le fait de lui "ressembler", ce qui est impossible. Irréalisable, car, même si leurs objectifs sont généralement les mêmes, les deux âmes sœurs possèdent un parcours différent et souvent une éducation autre. Une âme sœur supporte difficilement d’être déçue par son "double inversé", ce qui est assez logique, mais ceci peut aussi occasionner des complications d’ordre relationnel. Deux âmes sœurs ne doivent surtout pas forcer le destin si elles ne possèdent pas le même niveau spirituel. Leur "union" (cohabitation) sera possible en KI (troisième dimension) uniquement lorsqu’elles seront en phase… Elles sont généralement en phase lorsque l’une et l’autre sont justement au bout du parcours karmique et qu’elles sont prêtes à réintégrer leur lieu d’origine ensemble ou encore à s’incarner éventuellement parmi les planificateurs Kadištu. Plusieurs choix sont possibles. C'est un vaste sujet...
Les Kadištu possèdent le secret de l’ascension des énergies permettant l’union sacrée symbolisée par le caducée d’Hermès. Ne pourrait-on pas la mettre en relation avec l’arbre de vie du Jardin d’Eden ? Ne pourrait-on pas penser que Lucifer, loin d’être un démon, a offert au premier couple cette voie d’éveil incomparable leur permettant de se libérer du joug de Yahvé qui dans les écrits gnostiques est considéré comme le grand archonte maléfique, autrement dit, Satan ?
Vous savez, la symbolique de l’arbre est multiple. Vous avez raison de mettre en relation l’arbre mythique avec le thème de la montée d’énergie. La décomposition du terme sumérien GIŠ (arbre) en GI6-IŠ, nous donne : "étoile sombre" ou "ardent et sombre". Le thème d’Etoile Sombre renvoie aux divinités créatrices des anciens temps qui sont d’une façon générale de nature féminine ou qui prônent le principe de l’énergie féminine et celui de la Déesse-mère. En langage maya et nahuatl, la divinité créatrice porte le nom Teol. La particule TE évoque "un arbre" et OL veut dire "esprit". Nous retrouvons à la fois le concept chrétien de l'esprit créateur de Dieu symbolisé par le Saint-esprit et aussi l'arbre divin, celui qui permet d'accéder à la Sagesse. Or, le Saint-esprit et la Sagesse (de l'arbre) sont des attributs détournés par les textes judéo-chrétiens pour nommer la Déesse-mère ! Ce qui est d'autant plus remarquable, c'est que la particule suméro-akkadienne TÈ exprime "une lumière", TE4 signifie "brûler, brûlant" et UL veut dire à la fois "fleur, étoile, briller et ancien". Dans ces conditions, dans le langage des "dieux", le terme d'Amérique centrale Teol (l'arbre-esprit = divinité, dieu) veut dire quelque chose comme "la lumière qui brille" ; "la lumière de l'étoile" ou encore "la fleur brûlante".
J’explique dans Adam Genisiš que Sa’am-Enki (le serpent biblique / le serpent instructeur) est non seulement le généticien qui permettra de fabriquer de dociles ouvriers pour le compte des envahisseurs reptiliens, mais il est aussi le "libérateur", celui qui redéfinira clandestinement le code génétique humain afin de réveiller subtilement l’ouvrier. A l’aide des prêtresses Šandan (arboricultrices, horticultrices) et Santana (chefs de plantations) qui régissent l’Edin (la plaine mésopotamienne) pour le compte des Anunna, Sa’am-Enki se chargera d’enseigner la connaissance de l’union divine "qui jumèle les deux sexes et qui permet de se connecter à la Source". Je passe beaucoup de temps dans les deux premiers ouvrages à expliquer, dans les notes de bas de page, le sens profond de l’arbre ainsi que ses connotations sexuelles et féminines.
Le premier tome se termine par la fuite de Sa’am (Enki-Osiris) et de ses troupes qui trouvent refuge sur la Terre où s’est développée une multitude de créatures, plantes et animaux. La Terre apparaît comme un vaste champ d’expérimentations extraterrestre et un carrefour incontournable de routes intergalactiques...
Oui, Uraš (la Terre) est un carrefour inévitable depuis la nuit des temps. C’est le lieu des planificateurs Kadištu qui ne sont autres que les Elohim de la Bible. D’après ce que je sais, il existe très peu de planètes comme la Terre dans notre univers. J’entends par-là une planète avec autant de diversités dans tous les domaines. Uraš (la Terre) est un lieu d’expérimentations multi-millénaires où des intrus se sont introduits sans véritable autorisation. Ces envahisseurs sont les royaux Gina’abul, les Kingú. L’arrivée massive des troupes reptiliennes Anunna dans le système solaire et les batailles qu’elle a provoquée pour les raisons évoquées plus haut, a abouti au retrait officiel des planificateurs Kadištu ici-bas.
Vous évoquez une "Source" originelle (Dieu) dont les Kadištu seraient les émissaires mais vous n’en dites rien. Selon vous, pourrait-on la définir comme une sorte de "matrice" de clonage contenant l’ensemble des Adn possibles et pouvant les combiner à l’infini pour créer la vie ? Elle semble en tout cas plus féminine que masculine puisqu’elle soutient le culte de la Déesse-Mère...
Ce que vous me demandez est un peu de développer la notion de "Dieu" créateur, source de toute vie… c’est impossible. Je pressens effectivement "la Source" dont il est question dans ma série comme celle de toute chose. Les planificateurs Kadištu travaillent en son nom. Mais, comme vous l’avez sans doute remarqué, cette "Source", aussi illustre soit-elle, n’empêche pas le malheur de s’abattre sur le système solaire. Elle n’empêche pas non plus les différents conflits de persister au-delà de notre système solaire. Vous avez sans doute raison de la comparer à une "matrice" céleste. C’est sans doute ce qu’elle est : une sorte de machine à faire des "équations". Elle ne cesse de combiner différentes formules selon les régions de l’univers et les espèces qui les occupent. Cela ressemble un peu à un dispositif céleste qui multiplie les combinaisons en vue de créer une sorte d’équilibre impartial entre les différentes espèces de l’univers. Cela peu paraître beau et effrayant à la fois, et ça l’est pour ma part. Les planificateurs Kadištu symbolisent donc une sorte "d’unité de mesure" qui a pour objectif d’infléchir la balance céleste d’une manière cartésienne et objective pour le bon fonctionnement de notre univers et de cette "Source" à qui nous appartenons tous. Vous comprenez ?
M. Parks, pensez-vous que la beauté universelle soit reptilienne et donc, que cette "Source" pourrait, elle aussi, procéder de cette nature ? Dans ce cas, l’homme serait une sorte d’anomalie issue du génie génétique extra-terrestre, une créature hybride qui n’aurait peut-être jamais dû voir le jour...
La beauté reptilienne est véritablement très jolie. Je peux l’affirmer, mais elle n’est pas la beauté universelle non plus ! En existe-t-il une véritablement ?, j’en doute. Elle est simplement partout, dans chaque "race" et chaque communauté de langue de culture, de couleur de peau qui forment les différentes ethnies galactiques de notre univers. Malgré qu’il soit hybride, j’imagine avec difficulté que l’être humain soit une sorte d’anomalie, car j’ai le profond sentiment qu’il existe d’autres "humains" du même genre ou très ressemblants dans l’univers.
A propos de clonage, les Gina’abul semblent être passé maître dans cet art de la génétique. Comment se fait-il selon vous qu’un être cloné puisse posséder une âme alors que la Source n’intervient pas dans ce processus de création ?
Chaque individu de l’univers doit normalement être maître de son destin et donc des choix qui vont diriger ses différentes vies. L’immortalité n’est, pour ma part, pas synonyme de développement personnel. Les "dieux" dont je relate les aventures se sont un peu perdus dans cette vision limitée de la vie. Pourquoi ? Parce que la plupart d’entre eux évoluent en KI (3D) et que cette dimension est celle de l’action et non des "vacances prolongées". Ainsi donc, posséder l’art du clonage n’est pas une fin en soi et encore moins un remède contre la mort (la renaissance devrait-on dire). Nous sommes tous des "dieux" potentiels et nous possédons tous une âme immortelle. L’âme se souvient toujours. Elle accumule les expériences et n’a normalement qu’un seul objectif, celui de progresser. Les "méchants" d’aujourd’hui deviendront sans doute les "bons" de demain… ça aussi c’est de l’équation. Nous sommes finalement tous de grands mathématiciens, comme la "Source" dont nous sommes issus.
Vous évoquez l’existence de plusieurs dimensions de conscience imbriquées les unes dans les autres à l’image d’une poupée russe dans lesquelles certains êtres ont la faculté de se déplacer, soit naturellement, soit à l’aide d’une technologie qui nous dépasse. Dans le même temps, ces êtres assimilés à des voyageurs spatiaux semblent aussi "matériels" que vous et moi. Sont-ils des êtres inter-dimensionnels, des extraterrestres ou les deux à la fois ?
Dans la famille des Gina’abul (lézards), très peu d’entre eux sont inter-dimensionnels naturellement. A ma connaissance, seuls les dragons de type Mušgir peuvent se déplacer d’une dimension à une autre. Les autres reptiliens utilisent pour cela des objets comme des Gúrkur ("sphère du KUR", prononcé aussi Gùrkur "qui transporte vers le KUR") et des Gírkù : "saint éclair de lumière") comme celui que possèdent Sa’am et Heru. Les Gúrkur/Gùrkur sont des objets sphériques métalliques qui se prennent en main. Ils émettent différents niveaux de fréquences et permettent de se caler sur les deux basses dimensions du KUR et peut-être même sur des dimensions parallèles au KI (3D). D’après ce que je sais, les royaux Kingú utilisent ces sphères du KUR (Gúrkur). A ma connaissance, il n’en existait pas suffisamment sur la Terre et le fait d’en posséder était regardé comme un grand privilège par le pasé. Pour le comprendre, il faut rappeler aux lecteurs que ce genre d’objet permet donc de se déplacer dans les dimensions inférieures ou parallèles à la nôtre. Ces dimensions donnent un accès visuel sur le KI, la troisième dimension où nous évoluons. En terme clair, celui qui possède un tel objet et qui se rend invisible à nos yeux parce qu’il se trouve sur un niveau de fréquence différent, peut épier des êtres à leur insu…
Dans les autres familles galactiques, il existe sans doute des planificateurs qui peuvent se déplacer naturellement d’une dimension à une autre, uniquement si celles-ci ne sont pas trop basses. Mais ces êtres n’interviennent pas directement dans l’histoire que je raconte ou très peu. Il ne faut pas oublier que mon récit se calque sur ce qu’ont vécu Sa’am et Heru ou bien ce qu’ils ont entendu ou encore ce qu’ils auraient pu lire dans leur cristal Ugur-Uach. Aussi vastes que soient les Chroniques que j’expose, elles sont tout de même limitées pour ces raisons importantes.
Dans votre second tome, vous démontrez que la thèse de Z. Sitchin selon laquelle, Neb-Heru, la planète des Anunna, une exo-planète qui reviendrait tous les 3.600 ans dans les parages de la terre en y provoquant diverses catastrophes, serait erronée et même basée sur aucun document connu. Selon vous, les Anunna seraient originaires des Pléiades et la planète qui aurait occasionné ces bouleversements (dont le déluge) serait Vénus (Mulge-Tab), l’ancien satellite de Mulge, l’astre des Kadištu (planificateurs), volontairement détruit par les opposants à la Source. Pourriez-vous préciser ces éléments et nous dire où se sont réfugiés les Kadištu après la destruction de leur planète ?
Ce n’est pas tout à fait cela. Puisque vous évoquez cette controverse, je me dois d’être le plus clair possible. Dans mon second ouvrage, je démontre que la tablette d’argile VA-243 dont s’est servi M. Sitchin pour échafauder sa thèse d’exo planète vagabonde n’est pas une tablette astronomique.
la tablette VA-243
Z. Sitchin s'entête depuis son premier ouvrage "La 12ème planète" à faire croire aux lecteurs qu’un imposant planétoïde dénommé Neberu ou Nibiru serait la planète des "dieux" sumériens Anunna et que cette dernière croiserait la Terre tous les 3.600 ans. Le concept d’une planète errante dénommée Neberu et mère patrie des dieux sumériens est totalement absent des textes sur argile mésopotamiens !!
Il n’existe aucun texte qui prétend que Neberu est la planète des dieux Anunna, je dis bien aucun ! Tout le monde peut le vérifier – ce qui, manifestement, n’a pas été fait jusqu’à présent. J’insiste et le démontre dans mon dernier ouvrage. Je ne demande à personne de croire sur parole ce que j’ai pu recevoir en affirmant : "cette version est meilleure que n’importe quelle autre".
Par contre, je me dois d’insister sur le fait que M. Sitchin ne semble pas connaître la vérité, celle des tablettes qu’il prétend pourtant analyser. Dans le cas contraire, il aurait depuis longtemps donné les références desdites tablettes qu’une poignée de téméraires lui demande depuis de nombreuses années. M. Sitchin ne se serait pas non plus privé de placer de larges extraits de ces textes dans ses ouvrages. Or, si vous lisez bien, ce n’est pas le cas non plus. Il n’existe aucune allusion écrite comme : "Les Anunna de Neberu" ou "les dieux de Neberu" ou "ils descendirent de Neberu" ou encore "Ils avaient besoin d’or pour préserver l’atmosphère de Neberu", etc… Toute cette histoire ne repose sur rien de concret et n’est que pure théorie. Comme vous le voyez, c’est irritant, car la thèse extravagante de Sitchin est régulièrement et aveuglément évoquée dans de multiples magazines. Même certains médiums évoquent depuis quelques années un astre Neberu. Il faut croire que le goût du sensationnel et du catastrophisme est d’actualité !
Comme je l’indique dans Adam Genisiš, je ne remets pas en cause l’éventuelle existence d’un astre errant qui pourrait très bien perturber le système solaire dans un avenir non déterminé. Ce que je remets clairement en cause c’est le concept d’un astre vagabond dénommé Neberu (Nibiru) qui serait la planète des Anunna ! Le seul lieu de naissance associé sur les tablettes aux dieux sumériens est le Dukù ("Saint Monticule") et non Neberu. Ce Dukù est affilié à une constellation qui accompagne très souvent les divinités lorsqu’elles sont gravées sur argile. Cette constellation a été identifiée par de multiples spécialistes de l’Orient Ancien, il s’agit de Mulmul : les Pléiades. Voici donc le seul lieu en rapport certain avec le panthéon sumérien et il n’y en a aucun autre ! Je passe suffisamment de temps (130 pages) dans Adam Genisiš à démontrer cette réalité et à prouver que le Neberu mésopotamien et le Neb-Heru égyptien ne sont rien d’autre que la planète Vénus avant qu’elle ne se positionne définitivement dans notre système solaire. Le seul astre perturbateur que le système solaire ait connu ces derniers 9.000 ans est la planète Vénus. L’auteur Immanuel Velikosky l’a très bien démontré dans son ouvrage remarquable "Mondes en Collision". Mes investigations personnelles étalées dans Adam Genisiš ne font que confirmer sa théorie.
Z. Sitchin n’évoque jamais des dieux à l’apparence reptilienne. Comment expliquez-vous qu’il soit passé à côté de cette vérité ?
Aucune idée, tout le monde s’en étonne d’ailleurs. Ce concept doit sans doute le troubler. Je souhaite préciser que, malgré les apparences, je n’ai rien contre cet auteur. Je souhaite juste rétablir certaines vérités quelque peu escamotées. Malgré nos divergences et les points que je viens de soulever, je me dois de souligner que le travail de Z. Sitchin est important.
Les chrétiens font constamment référence à une seule création réalisée par un Dieu unique. Or, une lecture plus attentive de l’Ancien Testament révèle que le mot Elohim étant un pluriel, il s’agissait de plusieurs divinités porteuses de deux projets différents : le premier par les Elohim (émissaires de la Source), une création de type androgyne, le second par Yahvé Elohim, une création de type "génétique". Dans votre livre, vous évoquez non pas une, non pas deux, mais toute une série de manipulations ayant abouti à des races différentes. Pourriez-vous synthétiser les divers projets (fort complexes) de ces "dieux" ?
les faits de la même façon :
- 1) Les Kadištu (planificateurs) ont créé les humains primordiaux Namlú'u en tant que gardiens d'Uraš (la Terre). Nous pouvons dénommer ce projet "projet Elohim" pour mieux comprendre ce qui est écrit dans la Genèse.
- 2) Pour des raisons expliquées dans Ádam Genisiš (c’est-à-dire dans un but de main d’œuvre et alimentaire), les royaux Gina'bul dénommés Kingú ont façonné sur Uraš le type Ugubi (singe) d'où découlent les premiers êtres du genre Homo, comme les Ádam Dili (animaux premiers), c'est-à-dire l'Homo Erectus. Ces royaux se considèrent comme une race de dieux, "supérieurs", ayant le pouvoir sur les races inférieures, exactement comme les humains agissent envers les animaux. Etant des dieux, ils regardent d’ailleurs les humains comme des animaux. Nous ne pouvons nous étonner d’un tel comportement, puisque nous agissons exactement de la même manière avec les races animales que nous considérons comme inférieures. Nous oublions trop vite que génétiquement l’humain est très peu différent de l’animal. Il possède un squelette, des organes, des muscles, un cerveau, une intelligence, des émotions, etc. Les scientifiques découvrent seulement depuis peu que les animaux sont capables de concepts (définition de couleur, forme..). Je peux ajouter que vous ne verriez aucune différence dans votre assiette entre un steak de chair provenant de certains animaux et de la viande humaine…
- 3) Poursuivons. Nammu (mère d'Enki) et ses coéquipières planificatrices sont responsables du type Ukubi Ullegarra (Homo "placé avant") : l'Homo Néanderthalensis. Nous pouvons également dénommer ce projet "projet Elohim", parce qu'il a été effectué par des planificatrices, même si le conseil Kadištu (planificateur) n'a pas accordé son soutien à Nammu.
- 4) Les Ama'argi (femelles Gina'abul terriennes) sont responsables des différents changements du type Ugubi (singe) vers l'Ukubi (Homo) qui donnera l'Ádam Dili (Homo Erectus).
- 5) Modifications génétiques sur l'Ukubi Ullegarra (Homo "placé avant") pour en faire un esclave pour le régime Ušumgal-Anunna. C'est Nammu, Enki et Ninmah qui vont se charger de créer ce nouvel exemplaire. Ce spécimen se retrouve sur les tablettes d'argile sous l'appellation Annegarra ("placé après"). Il est noir comme ses frères et est souvent dénommé Sag’giga ("esclave noir") sur les tablettes. Il s'agit de l'Abel biblique. La première version est asexuée.
- 6) Le régime Ušumgal-Anunna rencontre des difficultés avec ce spécimen trop intelligent et "spirituel" qui possède subitement un sexe par les soins dérobés d'Enki. Les Ušumgal sont contraints de créer une autre version de travailleurs (toujours noirs) à partir de l'Ádam Dili (Homo Erectus). Il s'agit de l'Ukubi Ádam Min (Homo animaux deuxième) : l'Homo Sapiens. C'est celui qui se trouve en Genèse 2.7 et qui correspond à la deuxième création biblique. Nous pouvons dénommer ce projet "projet Yahvé-Elohim", car il est ordonné par An + Ušumgal (Yahvé) et exécuté par Enki et sa seconde sœur Dim'mege (Elohim). Cette première version ne sera pas pleinement satisfaisante et Enki clonera clandestinement d'autres versions. Il s'agit du Caïn biblique.
- 7) Finalement, la version Lubarra (blanche) de l'Ukubi Annegarra ("placé après") : l'Homo Neanderthalensis, sera réalisé clandestinement par la sœur de Sa'am-Enki qui se prénomme Sé'et (Isis) et la version blanche de l'Ukubi Ádam Min (Homo animaux deuxième) : l'Homo Sapiens, sera cloné par Ninmah et remanié secrètement par les royaux Kingú.
Lorsque l’on se penche sur le tableau reprenant les principaux personnages et souches décrits dans votre livre, on remarque que bon nombre sont des clones. Mais qui à créé les "cloneurs " ? Nous supposons qu’il s’agit de la Source… Et justement, cette Source, résidant dans les dimensions supérieures de conscience, semble complètement absente voire indifférente à ce qui se passe "en bas". Ses émissaires ou Kadištu ne reçoivent apparemment aucune aide de sa part. Quels sont leurs rapports avec cette mystérieuse Source ?
Les cloneurs sont souvent, eux aussi, des clones, c’est-à-dire des êtres créés génétiquement. Il faudrait aller bien loin pour accéder au commencement de la chaîne créatrice. Ces âges lointains dépassent largement le déroulement des épisodes que je rapporte. Je suis limité par les événements que les personnages de Sa’am (Enki-Osiris) et Heru (Horus) ont vus ou vécus.
Je ne pense pas que la Source ait pour fonction de donner des ordres quelconques. Comme je l’ai évoqué plus haut, elle est un peu une "mécanique céleste à faire des équations". Les Kadištu (planificateurs) sont ses représentants, mais nous sommes tous appelés un jour à devenir des planificateurs. D’un point de vue terrestre, je pense que le statut de Kadištu se trouve au-dessus du cycle des incarnations humaines. Lorsque l’être humain a fini son cycle karmique, je pense qu’il a la possibilité de s’incarner parmi une des races planificatrices. Il s’agit du dernier stade avant de "rejoindre" la Source. Certains peuvent très bien rester chez les planificateurs pendant de très longues périodes qui l’on pourrait qualifier d’éternelles.
Depuis le début, notre revue a toujours soutenu l’idée que Enki, Lucifer et Jésus-Christ étaient liés par un lien d’essence. Il nous a paru évident qu’une même "énergie de lumière" avait animé tous ces bienfaiteurs de l’humanité, qu’ils étaient venus combattre le même ennemi, à savoir Enlil, Yahvé, Satan et que leur message avait été honteusement trahi. Ces alliés de la Source avaient prôné le culte de la Déesse-Mère, lutté contre le patriarcat imposé par Yahvé et tenté de donner à l’humanité les moyens de se libérer du joug de leur dictateur en se reliant directement au grand Dieu ineffable. Yahvé n’avait jamais été le père du Christ. Lucifer n’était en aucun cas Satan. Et jamais le Christ n’avait livré bataille contre Lucifer mais bien contre Yahvé. Qu’en pensez-vous ? Que pouvez-vous nous apprendre sur ceux ce que vous nommez les Kir-iš-ti, ces "fils des étoiles" ?
Je ne pense que du bien de ce que vous m’exposez, car nous avons manifestement la même vision des événements. Effectivement, le dieu biblique Yahvé possédait comme sbire le fumeux Satan que l’on identifie facilement au Šàtam sumérien, c’est-à-dire à "l’administrateur territorial" de l’Edin (la plaine mésopotamienne) où les Ádam ("animaux") humains travaillaient pour nourrir les "dieux" du panthéon sumérien. Comme vous le voyez, le langage sumérien permet de déchiffrer de nombreux points obscurs volontairement détournés par les rédacteurs de la Bible…
Le véritable Eden biblique n’était pas le "Club-Med" contrairement aux déclarations propagées par les judéo-chrétiens qui nous le font croire encore aujourd’hui en vue de glorifier la gloire du tyran Yahvé (An) et d’attribuer la chute de l’humanité à la femme !! Quant à Lucifer, ce terme veut dire "porteur de lumière", il ne s’agit en aucun cas d’un diablotin au service du mal, mais plutôt d’un libérateur de l’humanité enchaînée par les soins de ce même Yahvé (An) et de son bras droit le grand Šàtam (Enlíl). Lucifer n’est autre qu’Heru (Horus), fils de Sa’am-Enki-Osiris (le serpent biblique) qui, comme vous le verrez dans le 3ème tome des Chroniques, Le Réveil du Phénix, devra utiliser la ruse et les armes pour faire face aux esclavagistes descendus du ciel et aux assassins de son père.
D’après ce que j’ai "reçu", le concept de Kirišti provient de Sirius. Ce terme se décompose en KIR-IŠ-TI ("fils ardent de la vie" ou "poisson des étoiles et de la vie") en sumérien. La particule sumérienne KIR voulant dire à la fois fils et poisson, nous ne serons pas étonnés de relever que Jésus, dit le Christ, possédait comme emblème le poisson et que ce même symbole fut utilisé par l’église chrétienne avant que ne soit définitivement adopté le signe de la croix. D’après ce que je sais, les Kirišti doivent posséder du sang Abgal, c’est-à-dire du sang d’amphibien originaire de Sirius. Ils ont un rapport certain avec l’élément liquide, comme l’indique d’ailleurs le terme latin Christus ("oint, qui a reçu l’onction")… La Terre a porté plusieurs Kirišti. Ils sont généralement au service de l’ancienne religion qui est celle de la Déesse-Mère. Tous ont eu pour mission de réveiller l’humanité et la plupart d’entre eux ont eu des fins tragiques parce que leurs messages remettaient en cause le système patriarcal et dictatorial du dieu unique. Tout Kirišti doit avoir été engendré par une GIR "Vache des temps intermédiaires" en sumérien. La décomposition de ce terme apporte plusieurs possibilités grâce au jeu de l'homophonie. GI6-ÍR "La sombre aux prières (ou aux lamentations)" ; GI7-IR10 "la noble qui porte (ou produit)" ou encore GI-IR7 "la colombe qui restaure"… Rappelons au lecteur que la colombe est le symbole que le christianisme utilise encore aujourd’hui pour désigner le Saint-esprit qui n’est autre qu’une représentation détournée de la Déesse-Mère...
Quant à Yahvé, les auteurs ne sont pas d’accord entre eux. Pour certains, il serait An, pour d’autres Enlil, pour d’autres encore le fils de ce dernier. Selon vous, quelle est l’hypothèse la plus crédible ?
Pour cela, il est important de démystifier Satan, c’est-à-dire la divinité sumérienne Enlíl. Enlíl est le porte-parole d’An, tout comme l’était Satan dans les textes anciens. Dans l’Apocalypse (20,2) et la Genèse Rabba (chapitre 22), Satan est nommé "le Serpent des premiers âges". Le Livre de Job, ou Zacharie (3,1), nous présente Satan en tant qu’entité surhumaine, comme un "ange" au service de Yahvé. Mêlé aux personnalités "angéliques" (les Anunna d’An), Satan est comme un "être divin" très élevé prêt à rendre compte de ses activités et à recevoir de nouvelles missions de la part de Yahvé (An chez les Sumériens). Le manuscrit slave d'Adam et Eve (Bibliothèque Nationale de Sofia, N°433) indique que Satan revendiqua à Adam la possession de la Terre : "Mienne est la terre, divins sont le Ciel et le Paradis. Si tu deviens un homme qui m'appartient, tu travailleras la terre...". Il est important de noter que dans de nombreux textes, comme la Vie Slave d’Adam et Eve (33,5) ou des passages bibliques comme Mathieu (4,8), Luc (4,6), Jean (12,31) etc, Satan se prétend propriétaire de la Terre, avec le droit d’en laisser cultiver le sol par qui bon lui semble.
Comme je l’ai indiqué, dans le panthéon sumérien, Yahvé est le dieu An. Il possède comme bras droit le grand Šàtam Enlíl, c’est-à-dire "l’administrateur territorial" des terres agricoles où travaillaient les premiers esclaves transformés en Ádam ("animaux"). La boucle est bouclée : en tant qu’administrateur du champ primordial que les hommes-esclaves cultivaient, Enlíl devait se présenter à ces derniers en tant que dieu suprême qui correspond bien à Yahvé chez les judéo-chrétiens. Quant à savoir si Enlíl était bien le fils d’An, je l’explique dans Adam Genisiš. Il s’agit d’une contre vérité soigneusement entretenue depuis fort longtemps, car Enlíl était plutôt le fils de Sa’am-Enki, qui lui-même était fils d’An.
Même les textes apocryphes n’échappent pas à cette règle et semblent combiner le vrai avec le faux. En effet, prenons un personnage comme Ialdabaoth. Cet être est habituellement assimilé au dieu "jaloux" et guerrier Sabaoth, le "dieu des armées" des textes bibliques. Nous pouvons aisément l’assimiler à Yahvé, le dieu suprême, c’est-à-dire à la divinité sumérienne An. Or les textes gnostiques identifient étrangement cet être à Samaël, le serpent (litt. "le seigneur du venin"), qui n’est autre que le chef des anges rebelles et également fils de Yahvé… Après avoir relevé tous ces faits, la conclusion qui s’impose est la suivante : Yahvé (An) possédait plusieurs "anges" qui pouvaient parler et exécuter des ordres en son nom. Ceux dont il est question ici sont respectivement Satan ("l’administrateur du jardin" = Enlíl) et le Serpent biblique ("le libérateur du jardin" = Sa’am-Enki-Osiris). Ce concept est resté intact dans l’esprit des différents chroniqueurs bibliques, rabbiniques et apocryphes, qui mélangent à travers les âges et encore aujourd’hui, les différents protagonistes du drame judéo-chrétien.
Le Livre d’Enoch fait constamment référence à des "anges déchus" ayant copulé avec les filles des hommes, engendrant une race de "géants". L’Ancien Testament y fait également allusion. Qui étaient selon vous ces "veilleurs" ? Avez-vous entendu parler du serment d’Aka évoqué dans ce livre ? Dans l’affirmative, pourriez-nous en dire plus car ce serment nous semble très important et aucun auteur jusqu’ici ne s’est hasardé à le commenter ?
C’est extrêmement simple et je l’ai évoqué plus haut, les "anges déchus" sont les veilleurs dont il est question dans le Livre d’Enoch. Ces êtres sont les Nungal (litt. "grand(s) prince(s)" en sumérien) de Sa’am-Enki, c’est-à-dire d’Osiris. Ils portent également le nom d’Igigi dans les versions akkadiennes, dénomination généralement traduite en "veilleur(s)" et sont désignés comme étant les Shemsu-Râ ("suivants de la lumière"), les fidèles d’Osiris en Egypte. Ils se sont effectivement mélangés avec des femmes humaines et ont bien engendré, non pas des géants, mais des enfants de grandes tailles qui sont sans doute les ancêtres des races nordiques.
A propos du serment d’Aka, oui, je vois de quel passage du Livre d’Enoch il s’agit. Cette annotation se trouve dans le chapitre 68, lorsque les différents "anges coupables" sont désignés. Le serment d’Aka ne fait que décrire les multiples facultés créatrices du dieu biblique. Facultés que nul n’a le droit de mettre en doute ou de bafouer. Nous savons aujourd’hui, grâce aux différentes recherches effectuées par des experts de la Bible comme Philip Davies, que le prophète Enoch ne serait autre que le prince Enmeduranki de la ville sumérienne de Sippar. Il est donc certain que l’histoire d’Enoch n’est pas hébraïque, mais qu'elle possède un lien avec Sumer. Dans ces conditions, il est nécessaire de traduire le terme Aka en sumérien. Nous obtenons AKA ou AK qui sont des formes verbales qui signifient "faire ; placer ; imposer ; accomplir". Ainsi, le serment d’Aka qui est déposé dans les mains de l’archange Mikaël – le bras armé de Yahvé qui correspond à Ninurta chez les Sumériens – n’est autre qu’un texte qui impose la loi du dieu unique et patriarcal (An chez les sumériens). Il s’agit sans doute d’un ancien texte de loi abrégé dans le manuscrit d’Enoch parce que son contenu est simplement perdu aujourd’hui. [ndlr Dans le Testament de la Vierge, Anton Parks démontre que Enoch serait précisément le Nungal sumérien Zehuti que l'on retrouve sous le nom de Djehuti (Thot) en Egypte].
Enlil semble détenir ses pouvoirs du Marduku, ce texte de lois élaboré par Nammu et Enki pour administrer les Anunna. Y-a-t-il un parallèle à effectuer entre ce Marduku et la fameuse "Table de la Destinée" qui aurait été subtilisée à Enlil par l’oiseau Anzu ?
Oui, complètement, mais c’est un épisode que je n’ai pas "vu", alors, bien entendu, je ne l'ai pas évoqué dans mon dernier livre. Par contre, cet événement me semble crédible dans la mesure où des Imdugud (Anzu) ont bien été emprisonnés par la caste Anunna et mis au service de leurs dirigeants. Un d’entre eux a très bien pu voler des cristaux ou ME appartenant à Enlíl, et qui contenaient divers textes de loi...
Avec le temps, que sont devenues ces diverses races d’extraterrestres ? Sont-elles retournées dans leur système planétaire respectif ? Selon David Icke (entre autre), elles seraient toujours présentes sur Terre, mais résideraient dans une dimension parallèle invisible d’où elles "parasiteraient" les consciences humaines. Nous serions toujours leurs esclaves soumis. Leur descendance issue d’un croisement hybride humain/reptile serait cette noblesse "noire" qui détiendrait tous les pouvoirs et les moyens financiers sur notre planète et qui se servirait des religions et des dogmes scientifiques pour asservir une humanité considérée comme du vulgaire bétail. Quelle est votre opinion à ce sujet ? Pouvons-nous espérer échapper un jour à leur emprise ?
Ces races sont sans doute toujours présentes. Les Gina’abul (lézards) provenant de la Grande Ourse et des Pléiades ont payé le prix fort pour extorquer la Terre aux planificateurs. Ils n’étaient que quelques milliers de survivants à l’issue des combats. A la fin de cette guerre, il y a près de 300.000 ans, il a été instauré une sorte d’embargo planétaire qui empêche les "vainqueurs" de quitter la Terre et le système solaire. Dès lors, les Gina’abul de type Anunna ont été obligés de cohabiter avec les Gina’abul Kingú (royaux) qui occupaient déjà les lieux depuis la nuit des temps. La plupart d’entre eux se sont effectivement mélangés avec les humains. Certains de ces descendants sont certainement ceux qui détiennent en coulisse le pouvoir. Mais, il faut cependant se faire à l’idée que l’humanité entière, sans exception, descend en partie des Gina’abul ! L’humain tel que nous le connaissons est le fruit de multiples manipulations génétiques. David Icke parle très bien de tout cela dans ses ouvrages. Malgré la profonde affection et le respect que je porte à cet enquêteur de talent, je déplore que Icke se soit focalisé uniquement sur les reptiliens hostiles. Lorsque nous lisons ses enquêtes, l’ensemble des reptiliens semble totalement invulnérable et malveillant alors que ce n’est pas le cas. [ndlr Depuis 2008, David Icke semble travailler sur l'idée que tous les reptiliens ne sont pas systématiquement hostile]. Par exemple, ceux qui occupent la cavité centrale de la Terre sont plutôt amicaux contrairement à ceux qui vivent dans des bases souterraines ou encore dans les dimensions inférieures ou parallèles. Il faut savoir que les Gina’abul sont toujours en guerre entre eux. L’enjeu des Gina’abul "hostiles" étant la domination de l’espèce humaine et de la Terre et celui des "moins hostiles" étant le contraire, c’est-à-dire la préservation des humains et de la planète.
Le seul moyen pour se sortir de l’emprise des "malveillants" serait de reconnaître leur existence et de propager mondialement cette information. Un changement de fréquence s’opère progressivement sur Terre depuis 1999. Les jours semblent se raccourcir à vue d’œil. Regardez tout ce que vous pouviez effectuer il y a encore quelques années en une journée et observez ce qu’il en est aujourd’hui. La fréquence de la Terre se modifie notablement et le temps parait s’accélérer. Sur nos montres, les heures semblent les mêmes, mais d’une façon spatio-temporelle, ce n’est plus pareil. Je suis convaincu que l’espèce humaine a été programmée sur la fréquence terrestre. Si cette dernière vient effectivement à se modifier, il est évident que le genre humain devrait se modifier avec elle, du moins ceux qui sont en accord avec la Terre.
Certains médiums et channels annoncent pour l’année 2012 une catastrophe planétaire majeure, notamment une inversion des pôles qui aurait pour conséquence de nous faire basculer dans la quatrième dimension (voire dans la cinquième). Cette hausse vibratoire nous permettrait de percevoir les entités reptiliennes résidant dans la seconde dimension. Qu’en pensez-vous ?
Franchement, vous voulez que je vous expose ce que je crois ? Je ne pense pas grand chose de tout ça dans la mesure où je suis très irrité par ces histoires de fin du monde. C’est un bon moyen de se déresponsabiliser face aux problèmes auxquels l’humanité devra faire face de toute façon. Il y a, certes, le changement de fréquence important que nous venons d’évoquer et dont je parle dans l’introduction du tome 1, mais de là à annoncer une "fin du monde"… Cela arrangerait beaucoup de personnes de pouvoir s’affranchir karmiquement parlant par le biais d’une intervention céleste comme une catastrophe planétaire ou un débarquement d’extraterrestres. Je ne crois pas qu’il se passera quelque chose d’extraordinaire en 2012. Il est cependant très possible que des humains perturbés aient décidé qu’il devra se dérouler quelque chose de majeur afin de justifier leurs croyances terrorisantes et le retour du Christ-Jésus ou de l'antéchrist. Tout est possible, le génie humain est capable du meilleur comme du pire !
Si les dieux, anges et démons d’autrefois étaient tous des aliens, pour la plupart de type reptilien, et à l’éthique des plus douteuse, une quelconque spiritualité est-elle encore possible ? Bref, si le domaine spirituel relève plutôt de l’inter-dimensionnel, pouvons-nous croire encore en l’existence d’un Créateur unique, celui que Marcion appelait le "Dieu lointain et étranger" ? Si oui, quelle pourrait être sa nature ?
Une spiritualité est possible en 3ème dimension comme en dimensions supérieures. Il me semble que les Chroniques démontrent que cela est réalisable malgré "la dureté" de la dimension dans laquelle nous évoluons.
En ce qui concerne l’essence de ce Dieu, de cette Source, nous l’avons abordée plus haut. Par contre, nous pouvons réfléchir quelques instants sur la nature de la vie en 3ème dimension et tenter de raisonner d’une autre façon que nous l’impose la dictature de la pensée unique qui dirige la planète Terre. Regardez le papillon qui, à nos yeux, ne vit que quelques jours… pensez-vous vraiment que cela soit le cas ? Pensez-vous vraiment qu'à ses yeux, c’est-à-dire dans son espace-temps, il vive aussi peu de temps ? Dites-vous bien que chaque battement de ses ailes peut très bien correspondre à une de nos journées… Dites-vous, que pareillement aux animaux qui demeurent sur cette planète à nos côtés, ils ne vivent sans doute pas avec la même notion du temps que la nôtre. J’invite chacun d’entre vous à contempler attentivement la nature et les animaux. Lorsque vous aurez fait cela, vous en saurez beaucoup plus sur les planificateurs qui ont ensemencé la Terre et également sur vous-même.
L'homme a besoin de se reconnecter avec le divin dont il est issu. La Terre peut l'aider à cela, c’est aussi une de ses fonctions principales. Que l'être humain s'emploie à préserver la Terre et ses richesses et cette dernière l'aidera assurément à se soigner de la profonde amnésie millénaire qui l’affecte.
Dossier-interview tiré du magazine
Nexus francophone n°50, datant de mai-juin 2007
Anton Parks : L'humanité est une création extraterrestre
Introduction du dossier par le journaliste Karmaone :
C’est une bonne nouvelle, une avant première et en même temps, une jolie exclusivité : Anton Parks, l'auteur des Chroniques du Girku nous accorde une interview alors qu'il porte les dernières touches au deuxième tome de sa saga : Adam Genisis.
Pour ceux qui ne connaissent pas le travail d’Anton Parks, sachez qu'il éclaire d'une manière totalement inédite l’histoire de l’humanité antédiluvienne et développe et développe une thèse partagée par un nombre croissant d'auteurs : nous sommes le fruits d'interactions complexes avec des entités extraterrestres que nous avons longtemps prises pour des "Dieu".
Loin des paradigmes du darwinisme et du créationnisme, Parks propose une exogenèse de l'humanité fondée sur le décryptage des grands mythes fondateurs, mais aussi des textes sumériens et bibliques. Un voyage fascinant aux confins de nos origines.
Pour expliquer le monde et les sociétés dans lesquelles nous vivons, nous avons recours à deux types de réponses : les unes émanent de la Science et des sciences humaines, les autres des mythes et des légendes sur la création du monde, et en ce qui nous concerne, les textes bibliques. Malheureusement, à l’usage, nous sommes contraints de reconnaître, pour de multiple raisons que les réponses aux questions fondamentales que nous nous posons provenant tant des champs des sciences exactes, des sciences humaines, des mythes et textes religieux sont largement insatisfaisantes.
La théorie de l’évolution des espèces de Darwin prise stricto sensu est incapable de répondre à des points fondamentaux concernant l’émergence brutale de l’intelligence, de certaines espèces animales et végétales ainsi qu’un paquet d’anomalies temporelles, à savoir des artefacts ; des objets et des créatures que l’on retrouve dans des périodes de l’histoire de la terre infiniment trop anciennes et qui ne sont pas supposés s’y retrouver.
Les récits bibliques imposent tout et n’expliquent rien. Ils ne font que nous informer sur l’existence d’un lien de soumission éternel et indéfectible entre un créateur, « Dieu » et ses créatures, les hommes, tous coupables d’une faute assez obscure concernant le fruit d’un arbre que les humains n’ont même pas volés mais ont eu la curiosité de manger parce qu’une vilaine créature reptilienne le leur proposait.
L'œuvre de Parks permet de jeter des ponts entre ces trois domaines : les sciences exactes, les sciences humaines et les mythes et légendes fondateurs de nos civilisations. Elle demeure totalement originale, à part, étonnante, plongeant le lecteur dans un ballet incessant de questions et de réponses, jouant avec les racines de nos mythes les plus fondamentaux, les décodages de langues anciennes et modernes dans le cadre d'une saga épique. Fiction ou réalité ? Le lecteur choisira.
Adam Genisis est donc le second opus des chroniques du Girku, l’œuvre en plusieurs volumes d’Anton Parks, qui retrace, textes à l’appui, l’histoire de la planète Terre et les raisons pour lesquelles, à un moment précis, a émergé de la réserve écologique terrienne, la lignée des hominidés. Ce deuxième tome réjouira les lecteurs du premier, car il reprend l’histoire là où l’auteur nous avait abandonné, moment crucial où le personnage de Sa’am/Enki du panthéon des "dieux sumériens" rejoint la Terre et marque de son empreinte une suite complexe et inexorable d’événements qui aboutiront à l’émergence de l’humanité d’abord primordiale, ensuite telle que nous la connaissons. Le projet "humanité", car il s’agit bien d’un projet, aurait du être une merveilleuse aventure du vivant et de la manifestation créée de l’intelligence. Malheureusement, cette aventure, comme le laisse sous-entendre les chroniques sumériennes et les textes bibliques qui en sont l’émanation expurgée et détournée, sera marquée par l’aliénation, la soumission, la souffrance qui marquent encore nos sociétés humaines. Ce destin lourd de souffrances et les limitations de l'appareil cognitif humain n'étaient pas prévus dans le programme de départ. A l'arrivée, l'homme contemporain expérimente une vie manipulée, mutilée, aliénée, faite de renoncement, d'ignorances et de subordinations.
Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi ? Quelles sont les raisons qui ont présidé à l’émergence de cultes monothéistes marqués par la faute originelle, la notion de punition, de soumission, aux concepts de purs et d’impurs, d'élus ou d'indésirables ? A cet égard, le second tome répond très bien à ces questions et l'interview qui suit nous offre des perspectives fascinantes.
Des visions confirmées par les textes sumériens :
Maintenant, comme nous l’avions déjà mentionné pour le tome 1 se pose le problème de la façon dont l’auteur a collecté ces informations et les a retranscrites. Depuis l’âge de 14 ans et pendant une durée de 10 ans, Anton Parks a été assailli par des visions qu’il ne pouvait contrôler, ordonner, dater. Il pensait au début recueillir des impressions visuelles sur un avenir improbable. Il lui faudra des années pour mettre de l’ordre dans ce déluge d’informations et surtout leur donner un sens. Lorsqu’il est en contact avec l’écriture et les textes sumériens, tout prend alors tournure et ses visions finissent par revêtir une réelle cohérence. On peut rester totalement sceptique ou hermétique face à ce type d’événement. Il reste le texte, les rapports tout à fait pertinents que l’auteur établit entre ses visions et des passages assez énigmatiques des chroniques anciennes, des écrits bibliques ou des textes apocryphes. Le lecteur ne pourra pas non plus échapper au décodage de la langue grâce au syllabaire sumérien. Enfin, Anton Parks nous décrit le fonctionnement des rapports de force entre les soit disant "dieux" du panthéon sumérien et égyptien en élargissant le tableau vers un colossale bestiaire galactique, les Short Greys des récits d'abduction contemporains et un combat extrêmement complexe et fascinant entre de multiples civilisations extraterrestres dont l’identité est codée grâce au syllabaire "Gina'abul sumérien". Levons maintenant le rideau sur l’interview et dévoilons les premières visions, les premières réponses contenues dans Adam Genisis.
Karmaone
Anton Parks : "La Terre a toujours été un lieu d'expérimentation"
Karma One : Le livre commence par une citation étonnante qui s’avère être l’une des plus anciennes tablettes sumériennes connue à ce jour. Je cite : "Les reptiles descendent assurément. La Terre est resplendissante comme un beau jardin. La lumière du jour ne brillait pas. Le clair de lune n’avait pas émergé". Outre les informations climatiques relatives à notre planète, on apprend noir sur blanc qu’une race reptilienne que vous dénommez Gina'abul ("lézard" en sumérien) est descendue sur terre, ce qui implique qu’elle venait d’ailleurs, des cieux. Est-ce qu’il y a eu des réactions de la part des linguistes, des historiens, des exégètes par rapport à cette citation ? Est-ce la seule qui parle explicitement de la venue de reptiles dans les tablettes sumériennes ? Enfin, à la lecture de votre ouvrage, on se rend compte qu’il y a de nombreux termes employés pour désigner diverses races et castes reptiliennes. Dans le cas présent, quel est le mot qui est utilisé dans le texte original ?
Anton Parks : Effectivement, cette citation est marquante. Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu une quelconque réaction de la part d'auteurs ou d'historiens, mais je n'ai pas tout lu non plus. Non, ce n'est pas le seul exemple où les "dieux" sont assimilés à des reptiles. Il existe par exemple, les tablettes sumériennes de Kharsag qui datent du troisième millénaire av. J.-C. qui compare la déesse Ninhursag (Ninmah) à une Ninsir ("prêtresse serpent") et plus loin dans le texte, Enlíl à un "Splendide Serpent aux yeux brillants"… La particule sumérienne SIR ou ŠIR10 évoque "un serpent", son homophone ŠIR représente "la lumière" et la forme verbale ŠÌR veut dire "décider" et "obliger". Voici donc des attributs que l'on prête généralement aux "dieux". Nous pouvons également observer la similitude entre le SIR4 (ou ŠIR) sumérien dont le sens est "testicules" – véritable symbole de virilité – et le mot anglais "Sir" qui est un titre d'honneur réservé aux "hommes de bonne famille" ou "de bonne lignée". On trouve également ce terme dans le reste de l'Europe sous la forme "Sire", dénomination qui était attribuée aux seigneurs, aux empereurs et aux rois.
Cette démonstration nous amène donc à mettre le doigt sur une connexion entre les "dieux" sumériens et la royauté et la noblesse terrestre. Les différents "dieux" sumériens portent des noms reptiliens, Enki-Éa, souverain de l'Abzu (l'Abysse terrestre) – dit "le cloneur" – est dénommé, par exemple, MUŠDA ("puissant reptile") sur certaines tablettes.
Si mes souvenirs sont bons, le terme utilisé sur la tablette que vous mentionnez est MUŠ qui évoque à la fois un "reptile" et "un serpent".
Karma One : Pourquoi employer le terme "Genisiš" dans le titre alors que le vocable le plus couramment employé est le terme "Genesis" ou Genèse ?
Anton Parks : Comme je l'indique en début d'ouvrage, la terminologie Á-DAM GEN-ISIŠ ("fixer et répandre les animaux") est du pur langage sumérien. Les formes verbales GEN ("fixer", "envoyer") et ISIŠ ("répandre", "pleurer") évoquent explicitement une création à l'instar de son quasi homophone latin Genesis dont le sens est "naissance". Quant au terme sumérien Á-DAM, j'ai soulevé dans le premier tome qu'il se traduit en "animaux", "bêtes", "troupeaux"… ce qui prouve explicitement que l'être humain (genre Homo) ou Ukubi ("peuple inférieur" ou "multitude inférieure") est depuis la nuit des temps considéré comme un animal aux yeux des "dieux" sumériens. Ce fait transparaît d'ailleurs nettement sur les tablettes mésopotamiennes.
Karma One : Pourquoi les sauriens géants et autres dinosaures ont-ils été créés ? Ces sauriens géants étaient en outre divisés en deux ordres : les carnivores et les végétariens. Quel est le but de cette étrange expérience ? Certains ont spéculé sur le fait que certains de ces sauriens, comme le Velociraptor, étaient d’une grande intelligence, peut-être même capable d’élaborer une culture...
Anton Parks : Je ne peux que me limiter aux éléments que j'ai reçus. Sauf quelques rares exceptions, les dinosaures n'étaient plus présents lors de la venue des Anunna sur la Terre, il y a près de 300.000 ans. La Terre est, et a toujours été, un lieu où les expérimentations les plus diverses ont été élaborées. J'explique au début de Ádam Genisiš que les dinosaures (Hušmuš = reptiles sauvages) furent issus d'expériences génétiques pratiquées par des Kingú (les Gina'abul royaux), avant même que les Kadištu (planificateurs) ne leur permettent de s'installer officiellement sur la Terre. Ce n'est pas indiqué dans le tome 2, car cela remonte trop loin dans le temps, mais il est fort possible que certains types de dinosaures "pacifiques" aient été créés par différents planificateurs. Il faut savoir que la Terre était beaucoup plus proche du soleil et que l'attraction n'était donc pas du tout la même. La Terre s'est sans doute éloignée du soleil à plusieurs reprises, au gré de divers bouleversements d'ordre cosmique. J'évoque son dernier éloignement dans le dossier "Neb-Heru, l'Etoile du Matin" qui se trouve à la fin de Ádam Genisiš. De plus, l'archéologie nous a largement démontrée que le gigantisme régnait sur Terre à l'époque des dinosaures.
Karma One : D’après votre récit, l’Homme originel (Namlú'u) qui a été créé au départ est un être extraordinaire, quasi supérieur à ses créateurs et quasi tout puissant, appartenant à plusieurs dimensions, doués de capacités de clairvoyance étonnante, capable de lire dans les pensées de quiconque. Cet homme originel semble singulièrement proche de la Source, à savoir le Monde Créateur ou "Dieu". Qui sont au juste les créateurs du Namlú'u ? Pourquoi a-t-on créé des êtres aussi étonnants ? Et pourquoi sous cette forme ?
Anton Parks : Je pense sincèrement que les Namlú'u existent toujours quelque part en Angal (les dimensions supérieures). Le terme NAM-LÚ-U18 ("immense(s) être(s) humain(s)") était utilisé par les "dieux" et les Sumériens pour nommer l'humanité primordiale. Ensuite, ce terme fut employé bien plus tard pour nommer les Sumériens qui incarnaient en Mésopotamie la première humanité, celle qui fut en contact avec les "dieux" que l'on retrouve dans la Bible sous les noms de Yahvé et Elohim.
Le départ des Namlú'u primordiaux de notre dimension se synchronise avec l'arrivée des Anunna sur la Terre. Effectivement, les Namlú'u sont des êtres qui englobent des capacités hors du commun. Ils ont été créés de toute pièce par les Kadištu (planificateurs) qui ont ensemencé la vie sur cette planète. Ils étaient en quelque sorte les gardiens de la Terre avant l'arrivée des Anunna. Il existe quelques textes gnostiques, comme "Le Livre Secret de Jean" (NH2-1.28) qui annonce que "cet être fut façonné par "les créateurs", à l'image de Dieu (la Source) et conformément à leur apparence respective. Cet être primordial parfait associait leurs différents pouvoirs dont ils (les créateurs) ont été gratifiés, aussi bien physiquement que psychologiquement". A ma connaissance, le Namlú'u possède une taille de plusieurs mètres (près de 4 mètres), il détectent les pensées et a surtout la possibilité de se déplacer très rapidement d'un endroit à un autre à l'aide de la Merkaba qui est le champ de lumière individuel dont la transmutation, grâce à l'utilisation des Chakras et de la Kundalini, permet de se métamorphoser en véhicule ascensionnel. Le terme Merkaba veut dire "char" en hébreu, mais j'ai démontré dans Ádam Genisiš que ce vocable peut également se traduire en égyptien par exemple.
Les créateurs des Namlú'u sont donc ces fameux KAD4-IŠ7-TU ("ancien(s) assembleur(s) de vie") qui correspondent aux planificateurs dénommés Elohim de la Bible. Les terme hébreu Elohim décomposé en suméro-akkadien donne EL-Ú-HI-IM "les puissants élevés qui ont mélangé l'argile (ou l’argileux : l’Homme). Les Kadištu ont assemblé les Namlú'u en vue d'associer leur science dans une création commune sur la planète qui se trouve au cœur d'un carrefour commercial qui incarne une zone de libre arbitre et d'échanges dans notre univers. Les Kadištu prétendent servir la Source que l'on pourrait sommairement assimiler à "Dieu". J'ai déjà évoqué lors de la sortie du premier tome des Chroniques que le terme Kadištu se retrouve dans l'akkadien Qadištu qui évoque une "prêtresse de haut rang" dont l'équivalence sumérienne est NU-GIG "la non malade" – titre qui était généralement attribué à la déesse Isis… il faut savoir que dans l'antiquité, les prêtresses de haut rang pratiquaient la sexualité sacrée, celle qui est censé élever la fréquence des hommes en libérant le serpent lové, c'est-à-dire la Kundalini. Les hommes de cette époque pouvaient, dans certaines cultures comme celle de Mésopotamie, honorer ou sanctifier la Déesse-Mère et s'accoupler avec elle dans les temples par l'intermédiaire des prêtresses qui la représentaient. De cet action et du terme originel Kadištu ou Qadištu découle sans doute le mot hébreu Qodesch (sanctifier). Bien entendu, Yahvé, le dieu unique et jaloux ne l'entendait pas de cette oreille, c'est pourquoi nous retrouvons dans la Bible tous ces passages assez durs où Yahvé pose des interdits contre les "faux dieux", le culte des déesses comme Ashérah. Comme nous l'avons vu dans le premier tome (Le Secret des Etoiles Sombres), les Kadištu (Elohim) sont en conflit avec l'autorité Ušumgal-Anunna qui incarne le "dieu" patriarcal et autoritaire que l'on retrouve dans la Bible sous l'appellation de Yahvé.
Karma One : A la lecture de l’œuvre de Sitchin, les premiers habitants de la Terre seraient les colonisateurs Anunna. Or, les premiers habitants de la terre, d’après votre livre n’étaient ni les hommes, ni les guerriers colonisateurs reptiliens Anunna mais bien la Reine Dìm'mege, souveraine des Ama’argi, une "race" reptilienne planificatrice à polarité féminine ainsi que les Imdugud, race hybride créée à partir d’un pacte avec une autre race de type félidé, les Urmah. Les Ama’argi vivaient au centre de la terre, dans l’Abzu, les profondeurs. Pouvez-vous nous en dire plus sur les Ama’argi et les Imdugud ?
Anton Parks : Si, une humanité était déjà présente, il s'agit des Ukubi'im (litt. "peuple inférieur argileux" = Homo Neanderthalensis) ainsi que les Ukubi (genre Homo) et les Ugubi ("ancêtre inférieur" = singe). Le genre Ukubi (Homo) n'est pas mentionné avec cette appellation sur les tablettes sumériennes, il est plutôt dénommé Ullegara ("placé avant") et Annegarra ("placé après") lorsqu'il est question de l'humanité remaniée (retouchée) par les "dieux" sumériens. Il existe d'autres appellations que j'emploie dans Ádam Genisiš et qui se trouvent sur les tablettes, nous verrons cela plus loin.
Oui, j'explique que la Terre était un lieu régi par les Kadištu (planificateurs). Dans le premier tome j'ai largement évoqué la présence des Gina'abul femelles (Amašutum) au sein des planificateurs Kadištu. Les Amašutum terrestres se nomment Ama'argi, c'est ainsi que j'ai reçu ce terme à l'époque où je recevais encore toute cette histoire. Ce terme évoque "la rémission des dettes divines", mais sa traduction stricte en sumérien donne : "mère brillante et stable (ou qui restaure)". J'expose dans le tome 2 que les Ama'argi ont eu pour mission de restaurer la Terre après les multiples dégâts qu'elle a subit par le passé à cause des actions guerrières et des différentes manipulations génétiques effectuées par les Gina'abul royaux dénommés Kingú. Elles auront ensuite pour mission de diriger les esclaves humains dans les domaines agricoles des Anunna. Les Ama'argi sont dirigées par une certaine Dìm'mege (litt. "pillier sombre"). Il s'agit de la LÍL-TI sumérienne ou de la Líltu akkadienne que l'on retrouve dans la tradition hébraïque sous le nom Lilith. Qu'elle soit Lílti, Líltu ou Lilith, la littérature l'a à chaque fois regardé comme une démone infernale, sans doute à cause de la peur qu'elle suscite et de son origine qui est en dehors des perceptions humaines. Les Ama'argi et leur reine vivent au cœur de l'Abzu (le monde souterrain), dans la cité de Šàlim ("cœur d'éternité" en sumérien).
Signe archaïque sumérien AMA utilisé pour former le terme AMA-AR-GI. Il symbolise une stèle sacrée ou un pilier dressé, attribut des divinités du ciel auxquelles les humains vouaient un culte religieux. L'étoile au milieu (DIGIR) veut dire "divinité".
Les Imdugud sont le fruit d'une hybridation entre les royaux Gina'abul dénommés Kingú-Babbar (royaux albinos) et les planificateurs félidés Urmah. On les retrouve dans la littérature akkadienne sous le nom de Anzu. Les Imdugud (litt. "sang noble") sont symbolisés par un aigle à tête de lion en Mésopotamie. L'aigle est l'attribut des Kingú et le lion, l'emblème des Urmah. Cette association démontre distinctement la parenté des Imdugud. Ces derniers sont une sorte de sentinelle de Ti-ama-te (le système solaire), ils ont été initialement programmés pour jouer un rôle de conciliateurs entre les Gina'abul royaux et les Kadištu (planificateurs). Mais ils ont toujours été en retrait des travaux des planificateurs. Les Imdugud sont très solitaires, leur rôle s'est progressivement transformé au fil du temps et ils ont véritablement acquis une indépendance entre les deux partis et la possibilité de négocier avec eux à leur convenance. Nous avons plusieurs fois discuté des Imdugud avec le l'ingénieur Gerry Zeitlin. Il est possible qu'il s'agisse d'une race extra-terrestre qu'a étudié Gerry et qui est dénommée "Tall Whites" ("grands blancs").
Karma One : Le bestiaire sumérien est très complexe et les races que vous décrivez, leur interaction, leurs alliances ou leur hostilité le sont également et obéissent à des règles subtiles. Face une telle complexité, comment avez-vous fait pour voir clair dans vos visions, vos flashs d’informations, comment les avez-vous ordonnés et les avez-vous reliés aux récits, eux aussi complexes, des tablettes sumériennes ? Lorsque vous avez pris connaissance du contenu des tablettes qui vous semblaient les plus significatives, est-ce qu’elles sont entrées immédiatement et clairement en relation avec les informations et visions que vous avez eues ?
Anton Parks : Comme je le dis souvent, il m'a fallu un certain temps pour mettre de l'ordre dans toute cette histoire – les différents personnages et leurs caractères, leurs nombreux noms, les différentes races, les planètes, les dimensions – tout ça n'a pas été clair dès le début, surtout que j'ai reçu ces "flashs" dans le désordre. L'ordre et la compréhension se sont imposés naturellement au fil des années, sans doute avec le nombre d'informations que j'ai pu accumuler. Et il y a aussi cette sensation de "déjà vu", de connaître ou reconnaître la personnalité des intervenants. C'est un monde à part, véritablement à l'écart du nôtre, mais tellement vivant et, malgré tout, si proche de nous sur bien des aspects… j'ai découvert par hasard la littérature sumérienne très tardivement, vers fin 90, début 2000. Oui, cela a été un choc et surtout une première motivation pour me décider à rédiger les Chroniques. Certains lieux décrits, la plus part des personnages principaux des documents mésopotamiens sont relativement en accord avec ce que j'ai reçu, mais il manque beaucoup de détails sur les tablettes, de très nombreux éléments… et le fait que tout ne s'accorde pas non plus avec mes "visions". La trame de l'histoire que je raconte se trouve cependant sur quelques tablettes d'argile, c'est pourquoi j'ai sans doute cette "capacité" à interpréter la symbolique des documents mésopotamiens.
Karma One : Tant dans le volume 1 que dans le volume 2, vous décrivez un conflit aux proportions intergalactiques entre plusieurs races extraterrestres, en réalité deux grandes tendances, l’une à polarité masculine et l’autre à polarité féminine. Les souches royales Ušumgal, qui s’avère être la haute hiérarchie reptilienne composée de 7 dirigeants (Anšar, An, Lahmu etc...), et leur caste princière et guerrière les Anunnna, pourchassent d’une haine implacable d’autres souches reptiliennes qui proviennent d’une autre constellation, les Kingú-Babbar, originaire le la constellation Draco ainsi que la reine Tiamata qui fait pourtant partie des Ušumgal. L’aristocratie Ušumgal provient de la constellation de la Lyre et gouverne les reptiliens Gina'abul établis dans la Grande Ourse. Pourquoi une telle haine, un tel conflit ? En quoi vivons-nous encore aujourd’hui des conséquences de ce conflit antédiluvien ?
Anton Parks : C'est toujours la même histoire, celle du sectarisme, du fanatisme religieux et du racisme. Touts ces comportements ou ces doctrines ne sont pas propres à la Terre, on les retrouve aussi ailleurs et même parmi les peuples les plus évolués de notre univers. La guerre que vous évoquez n'est sans doute pas finie. Le conflit entre les royautés Ušumgal et Kingú perdure depuis des millénaires. Il est en rapport avec l'origine même des Ušumgal. Ces derniers sembleraient avoir été clonés en des temps très lointains par les Kingú-Babbar (les royaux albinos), mais les Ušumgal ne l'entendent pas de cette oreille pour des raisons trop reculées temporellement et qui ne font pas partie de l'espace-temps qui est en relation avec les épisodes ce que j'ai reçus. Les Ušumgal sont prétentieux, très arrogants, sans doute est-ce en relation avec leur grande taille qui dépasse les différentes engeances qui composent la famille Gina'abul. Les femelles Gina'abul se sont retrouvées au milieu de ces querelles et ont parfois, en tant que Kadištu (planificatrices), du réparer les dégâts causés par chacun des deux partis. Les conflits qui concerne directement la partie de l'histoire qui nous occupe sont en relation avec la création des Anunna et le complot qui tourne autour. La reine Tiamata s'est rebellée lorsqu'elle a pris connaissance de cette conspiration et elle s'est mise en guerre contre ses enfants Ušumgal à l'aide des Kingú...
Karma One : Toutes les races extraterrestres que vous décrivez (reptiliens, félidés ou comme "Horus" proche des oiseaux), les différentes castes et fonctions (les castes guerrières, les castes planificatrices créatrices de "races" etc) proviennent de régions très éloignées les unes des autres, de constellations différentes. Est-ce que vous savez si ces "races" extraterrestres ne dérivent pas d’une seule et même origine, une seule race ? Avez-vous des souvenirs de ce qui s’est passé avant la période que vous décrivez ?
Anton Parks : Dans Ádam Genisiš, Gerry Zeitlin et moi avons réalisé un arbre généalogique à partir des informations dont je dispose jusqu'à aujourd'hui. Le lecteur se rendra compte qu'il existe parfois des liens génétiques directs entre certaines races et, dans d'autres cas, des procédures génétiques, c'est-à-dire des manipulations génétiques (clonage). Nous ne pouvons pas parler véritablement d'une même origine ou d'une seule race, ce tableau le démontre bien. Par contre, je suis limité dans le temps, je ne connais que les périodes temporelles qui sont en relation avec le personnage de Sa'am (Enki-Osiris) et son fils posthume Heru (Bêl-Horus). Je n'ai donc aucun détail sur des évènements antérieurs, mais uniquement ce qui aurait pu être dit face à ces deux personnages et qu'ils ont pu encoder ensuite dans Ugur, le cristal qu'ils ont porté tous les deux...
Karma One : Comparés à d'autres races, les guerriers Anunnaki et leurs chefs, l’aristocratie "Ušumgal", semblent porteurs de déséquilibres internes dans leurs comportements qui les rendent agressifs. Vous évoquez à plusieurs reprises le fait qu’ils ne sont pas en harmonie avec les plans de la "Source" de toute chose, de tout être. Quelle est la raison de ce déséquilibre ? Sommes-nous les héritiers de ce déséquilibre ?
Anton Parks : Il s'agit d'une sorte de dégénération involontaire due aux multiples manipulations génétiques employées et aux gènes utilisés. Les Nungal d'Enki vont par exemple se "métamorphoser" peu à peu et changer de couleur de peau. Quant aux Anunna, ils vont être malades à cause de la fréquence terrestre trop élevée pour eux et vont surtout disposer d'une vie moins longue que prévue, ce qui les obligera à s'unir systématiquement aux femelles Gina'abul pour obtenir "le secret des arbres" (des Etoiles Sombres).
Le déséquilibre Ušumgal-Anunna se reflète bien dans nos comportements, car nous sommes effectivement leurs héritiers. Comme indiqué dans Ádam Genisiš, l'Homo Sapiens (Caïn) n'est pas issu des planificateurs (Elohim) comme sont frère Homo Neanderthalensis (Abel), mais bien des " dieux étrangers" (Yahvé) que forme le régime Ušumgal-Anunna !
Karma One : Dans les deux tomes, tout au long des livres, vous changez sans cesse de noms, d’appellations pour désigner les personnages. Nous voyons que par exemple le personnage principal s’appelle Sa’am au début du tome 1 et qu’il acquiert d’autres noms au fur et à mesure de sa vie : Nudimmud, Enki, Asar, Éa, etc. Il en va de même pour tous les personnages. On dirait que l’usage des noms est obsessionnel pour les Ušumgal et pour tout le bestiaire galactique mais aussi pour vous. L’emploi d’un seul nom pour désigner un personnage du début à la fin du récit faciliterait la tâche du lecteur mais vous semblez obéir à une injonction interne. On dirait que l’emploi des noms des personnages est dicté par le contexte : contexte de cérémonie, liens intimistes, noms proférés comme une insulte etc ? Est-ce le cas ? Etait-il si important que cela d’employer tous ces noms ?
Anton Parks : Quelle magnifique question, vous avez tout compris ! Oui, la possession de différents noms (épithètes) est assez maladive chez les Gina'abul. L'utilisation de certains d'entre eux sert à valoriser un être dans des situations précises ou parfois à l'insulter. Prenons quelques exemples. Lorsqu'il est question de glorifier les prouesses d'Enki en rapport avec ses aptitudes de cloneur, il est souvent dénommé Nudímmud ("celui qui façonne et met au monde les images (clones)"). Lorsque Sa'am-Enki est en colère après Enlíl ("le seigneur du souffle"), il utilise parfois un jeu de mot et le prénomme Enlil ("le seigneur fou"). Prenons également l'exemple de Nammu, la mère de Sa'am-Enki, laquelle, lors d'une assemblée va s'opposer au conseil et qui sera proclamée Sagba ("anathème", "malédiction") ; terme dont l'équivalence akkadienne est Mâmîtu ("anathème", "malédiction"). Or, nous savons que Mamítu est son autre nom principal ! Comme vous le voyez, l'emploi de différents noms a toujours un sens lié au contexte dans lequel se situent les personnages.
Karma One : La littérature gnostique parle des grands Archontes et de leur chef Yaldabahot comme source du mal et du déséquilibre dans le monde créé. Pensez-vous que les visionnaires gnostiques désignaient dans leurs visions les Anunna ?
Anton Parks : Absolument. Les Anunna sont assurément les Archontes des textes gnostiques. De multiples passages apocryphes présentent les Archontes comme des anges malveillants dirigés par une certain Yaldabahot (Ialdabahot) qui n'est autre que le Yahvé biblique. Dans le tome 2, j'insiste sur le fait que Yahvé incarne l'autorité patriarcale dirigée par le "dieu" An et administrée par son grand Šàtam (administrateur territorial) Enlíl, maître de l'Edin (la plaine mésopotamienne)… comme vous le voyez, la Bible n'a rien inventé !
Karma One : La hiérarchie Ušumgal et les Anunna sont venus pour coloniser la surface du globe et se seraient installés, non pas au départ dans la plaine mésopotamienne mais dans les montagnes situées aujourd’hui au Nord de la Mésopotamie, le Kharsag ou Harsag. Vous divergez en cela de Sitchin qui estime que les Anunna se sont établis dans les plaines – l’Eden – pour y installer des bases spatiales pour accueillir des "fusées". Votre livre met en évidence par ailleurs le fait que les Anunna mais également les autres races ou castes, se déplaçaient avec des technologies bien plus sophistiquées que des "fusées", des vaisseaux interdimensionnels et à antigravitation employant des "portes stellaires" ou "Diranna". Pouvez-vous nous en dire plus ?
Anton Parks : Concernant l'installation des Anunnaki (Anunna terrestres), il est bien clair dans mon esprit qu'ils se sont établis dans les montagnes du Taurus avant de se fixer en Edin (la plaine mésopotamienne). C'est ce que j'ai reçu. Cependant, je ne comprends pas bien que des auteurs pensent toujours le contraire, car les tablettes expriment clairement cette évidence. Je pense justement aux tablettes de Kharsag que je cite dans mon dernier ouvrage. Un autre point important vient accréditer cette version, c'est le fait que les planificateurs d'Enki, les Nungal (ou Igigi), soient obligés de creuser le Tigre et l'Euphrate pour alimenter en eau les futurs villes de l'Edin (la plaine). Pourquoi les Anunnaki se seraient-ils installés en Edin avant que ne soient creusés les deux fleuves bibliques ?! Comment auraient-ils survécu dans cette large plaine sans eau ? Tout ça n'a aucun sens à mes yeux.
A propos de la technologie des "dieux", et en faisant abstraction de celle que j'ai pu observer dans mes "visions", je ne dirai qu'une seule chose : je vois difficilement des races extraterrestres se déplacer dans l'espace avec des fusées ! Les fusées ou les navettes spatiales d'hier et aujourd'hui sont des produits interplanétaires typiquement humains et non pas des vaisseaux intergalactiques qui permettent des déplacements dans notre univers. J'explique clairement dans Le Secret des Etoiles Sombres la réalité des portes stellaires et leur utilisation par les "dieux". Je ne vois pas ce que je pourrais ajouter sur le sujet, si ce n'est que je suis absolument convaincu qu'elles font l'objet d'expériences par les militaires depuis plusieurs dizaines d'années.
Karma One : La présence des Anunna qui ont colonisé la surface du globe remonte à des périodes très lointaines, au moins 300.000 ans avant notre ère. Croyez-vous que nous avons découvert des ruines et des objets remontant à cette époque lointaine ou bien, pensez-vous que toutes les ruines découvertes remontent à une période où les Anunna étaient déjà partis?
Anton Parks : Il doit subsister quelques objets, mais l'archéologie et la paléontologie nous démontrent qu'il est difficile de déterrer des artefacts "insolites" datant de plus de 10.000 ans, qui est la date approximative du dernier grand déluge mondial.
Ce que nous cherchons se trouve profondément, très profondément dans le sol. La terre a été retournée, charriée, entassée... Il y a aussi le travail de désinformation qui est effectué par l'opinion savante. J'ai évoqué ce thème dans l'introduction de le Secret des Etoiles Sombres. Tout est fait pour cataloguer les objets d'une façon conventionnelle, les objets suspects sont systématiquement antidatés ou bien dissimulés dans des réserves chez de richissimes collectionneurs privés ou encore dans les dépôts des plus grands musées. Il doit également exister des entrepôts gouvernementaux et militaires, c'est une certitude.
Karma One : L’acte sexuel copulatoire (et le plaisir d’ordre sacré que l’on peut en tirer) entre le personnage principal Enki et son amante Sé’et semble être tabou. Pourquoi ? La Bible et les religions du livre semblent également témoigner d’un tabou similaire, l’union n’étant encouragé qu’en vue de la procréation. Il y a-t-il un lien entre la situation décrite dans le livre et le tabou chrétien du "péché charnel" ?
Anton Parks : C'est une bonne question, mais il n'y a aucun rapport. Enki et Sé'et n'ont pas le droit de s'accoupler parce que Sé'et est censée succéder à sa mère Nammu en tant que Reine du Trône. Or, Nammu pense que sa fille n'est pas encore apte à la remplacer. Peut-être Nammu a-t-elle eu aussi peur d'être dépouillée du pouvoir qui auréolait sa personne auprès des planificatrices de la Terre. Concernant le tabou biblique, j'ai traité ce sujet dans le premier volume, il reflète simplement la peur maladive des engeances patriarcales qui gouvernent ce monde depuis des millénaires et qui ne souhaitent pas que l'être humain découvre [comprenne] et ne se mêle à l'Energie Féminine qui permet de transcender l'existence.
Karma One : Les personnages principaux d’Ádam Genisiš sont des planificateurs. Ils sont habités de mobiles différents mais semblent tous être obsédés par une tâche ; la création de nouvelles "races", de nouvelles expériences génétiques. Pourquoi cette quête effrénée ? Sa’am, alias Enki, ainsi que sa mère, semblent être en recherche de quelque chose de particulier dans leurs expériences génétiques. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Anton Parks : Oui, bien entendu. En fait, ils sont en quête de "perfection", même si, bien souvent, ils utilisent du matériel qu'ils considèrent ou cataloguent comme étant défectueux… L'exemple de Nammu et d'Enki est captivant, car tous deux tentent d'améliorer les différents genres Homo, alors qu'il leur est justement demandé le contraire par l'autorité Ušumgal-Anunna… C'est une quête impossible, à la fois solitaire et clandestine qui relève parfois de "l'héroïsme". Nammu et Enki se considèrent comme planificateurs et se voient dans l'obligation de casser les codes génétiques humains pour finalement les retrafiquer secrètement de façon à ce que leurs actions ne se remarquent pas de trop. C'est une cache-cache grotesque et surtout désespéré...
Karma One : Est-ce que vous pouvez nous dire pourquoi, dans les récits d’abductions ; ce sont les "Mìmínu", vocable du lexique Gina’abul-sumérien désignant les extraterrestres Gris, qui se manifestent le plus aujourd’hui ? Pourquoi les reptiliens, dans les récits des victimes, se manifestent-ils plus rarement ?
Anton Parks : Je me l'explique d'une façon très simple : les Mìmínu ("les Gris") sont et ont toujours été les ouvriers des Gina'abul (lézards). Ce sont eux qui ont toujours fait le sale boulot et il est normal de les voir à l'œuvre en première ligne. Par contre, les véritables responsables ne doivent jamais être très loin.
Karma One : Vous évoquez l’existence d’une planète "Mulge" ou astre noir qui évoluait entre Mars et Jupiter. Dans le livre, cet astre sert de lieu de refuge temporaire pour les réprouvés et ennemis de l’aristocratie patriarcale Ušumgal et des princes guerriers Anunna. Pourquoi cette planète possède-t-elle ce statut et dans quelles conditions cet astre a-t-il été détruit ? Etait-elle habitable au sens où nous l’entendons, à savoir en sa "troisième dimension", celle du KI ? En quelques mots, quelle est l'histoire de son stallite Mulge-Tab et en quoi il a joué un rôle essentiel dans l'histoire de la Terre ?
Anton Parks : J'ai réalisé un gros dossier sur le sujet dans Ádam Genisiš (cf : "Neb-Heru, l'Etoile du Matin"). Avant de vous répondre, voici un des schémas du livre :
Situation du système solaire avant la destruction de la planète Mulge "l’astre noir". Son fils, généralement dénommé En-Zuna ou Bel-Zuna chez les Chaldéens, symbolise la lune. Nous le retrouvons ici sous la forme sumérienne Mulge-Tab ("compagnon de Mulge"), lune de Mulge, dénommée Neberu en akkadien et Neb-Heru ("seigneur Horus") en égyptien.
Tous les termes utilisés sur ce schéma sont d’origine sumérienne et akkadienne. Les proportions du système solaire ne sont pas respectées. Malgré l'étonnante décision de l’Union astronomique internationale (UAI) de rétrograder Pluton en août 2006, nous avons placé ici Pluton pour la simple raison qu'elle apparaît dans les catalogues mésopotamiens.
Oui, il se trouvait une planète entre Mars et Jupiter. Mulge est un astre qui est présent sur les documents assyriens et chaldéens sous la forme sumérienne MUL-GE6 ("astre noir"). Il est généralement assimilé à un "maître des enfers ou des abysses". Il s'agit de l'ancienne planète des planificateurs. C'est ici et sur sa lune Mulge-Tab que se sont regroupés les derniers résistants de la guerre contre les Anunna. La vie en troisième dimension (KI) n'était possible qu'à l'intérieur de Mulge, c'est-à-dire dans son Abzu. Par contre, j'explique dans le tome 2 que Mulge-Tab était fréquentable en KI, ici s'y trouvaient de nombreuses prêtresses Gina'abul et des amphibiens Abgal de Sirius.
Mulge (l'astre noir) n'existait plus à l'époque babylonienne, mais semblait toujours présent dans l'inconscient collectif sous sa forme de "souverain de la mort et de la destruction"… Des scientifiques et plusieurs auteurs pensent que cette planète "hypothétique" qui forme aujourd'hui la ceinture d'astéroïdes a explosée il y a très longtemps, certains vont jusqu'à avancer des millions d'années. Je ne suis absolument pas d'accord avec cette version et j'en expose les raisons dans le volume 2. Pour moi, Mulge a explosé vers 10.000 av. J.-C. Cette explosion volontairement réalisée par l'instance Ušumgal-Anunna a provoqué l'éjection de son satellite Mulge-Tab (aujourd'hui Vénus) que l'on retrouve sous la forme En-Zuna ou Bel-Zuna chez les Chaldéens et manifestement sous la forme Neberu chez les Akkadiens et Neb-Heru ("seigneur Horus") en Egypte. Nous verrons dans le tome 3 ou 4 que le personnage de Bel correspond à l'Horus égyptien, fils de Sa'am (Enki-Osiris). J'expose dans le tome 2 que, dans les anciens textes, l'assimilation du Neb-Heru égyptien et du Neberu mésopotamien à Jupiter et au couple Mercure-Soleil, exprime tout simplement le trajet ou la "chute" légendaire de Lucifer-Vénus dans le système solaire.
Illustration réalisée par Gerry Zeitlin à partir de la théorie de Anton Parks, © Zeitlin 2007.
L'étendue de la ceinture d'astéroïde évoque l'écume de la mer dont serait issue la planète Vénus selon la mythologie gréco-romaine.
Cette illustration réalisée par Gerry Zeitlin démontre que lors d'un de ses circuits au cœur du système solaire, Mulge-Tab est passé tellement près de la Terre que cela a perturbé les orbites des deux planètes. La Terre s'est éloignée sensiblement du Soleil et la course elliptique de Mulge-Tab entre Jupiter et le Soleil a été troublée. Le circuit nouvellement désordonné de la future Vénus a créé une forte convulsion cosmique qui a perturbé l'ensemble des planètes du système solaire qui seront amenées à se décaler elles aussi de Mercure à Jupiter. C'est certainement un des passages de la future Vénus qui amena la Terre à passer subitement de 360 à 365 jours, comme indiqué par exemple dans les textes de l'Inde comme le Aryabhatiya (traité de mathématique et d'astronomie), dans le Livre de Sothis (par le prêtre égyptien Manéthon) ou encore dans les anciens calendriers des Mayas. Nous constatons sur cette image l’amplitude exceptionnelle de la ceinture d’astéroïdes qui rappelle l'écume de la mer dont serait issue la planète Vénus selon la mythologie gréco-romaine.
Les travaux de l'auteur Immanuel Velikovsky ("Mondes en Collision") témoignent de la récente apparition de Vénus à la place que nous lui connaissons aujourd'hui. J'apporte dans Ádam Genisiš d'autres informations qui s'avèrent aller dans le même sens. Parmi elles, notons l'information capitale qui découle des documents funéraires égyptiens, comme celui des Textes des Pyramides. Dans ces textes, les champs célestes que le roi défunt – image de l'Étoile du Matin et de Horus – doit parcourir sont distinctement assimilés à Osiris :
"Vois ! tu (Osiris) es grand et rond dans l'océan, Vois ! tu es rond et circulaire comme le cercle qui ceinture les îles […] Oh roi ! tu es grand et rond comme le cercle qui ceinture les îles du ciel […] Puisses-tu entourer toute chose dans ton étreinte dans ton nom d'encercleur des îles".
Textes des Pyramides 629-847-1631
Cette évocation ne sera intelligible à nos yeux qu'à la condition d'envisager le corps brisé d'Osiris comme étant la ceinture d'astéroïdes. Le Pharaon défunt ou l'initié qui pratiquera l'élévation du corps au cœur de la pyramide où est né Heru (Horus) est distinctement assimilé à Heru-Khuti (Horus de l’horizon) lorsqu’il aborde "le lieu où les dieux sont nés", c’est-à-dire Jupiter. Le roi défunt, assimilé à l’Étoile du Matin, connaît le chemin à suivre, car c’est lui qui montre la voie de l’ascension de l’âme vers le royaume des dieux et son retour en tant que nouveau soleil :
"Si je suis venu à l'existence, c'est hors des limites de la Terre, vers les dieux, car c'est moi qui ai créé le circuit"
(Textes des Sarcophages 298 (B3L)).
"Ce Pepi (le Pharaon défunt) surgit vers le côté Est des cieux où les dieux sont nés et il est né ici avec Heru (Horus) et Khuti (l’Horizon). Ce Pepi est triomphant, le Ka (l'esprit) de Pepi est triomphant. Sa sœur est Sepdj (Sirius), il est né en tant qu'Étoile du Matin".
Text of Pepi (Textes des Pyramides), ligne 177-178
Cette découverte inédite est fondamentale dans le sens où elle démontre que l'astre perturbateur Neb-Heru ("le seigneur Horus") n'était autre que Vénus. La restauration du corps céleste d'Osiris était manifestement la plus noble et la plus chère des tâches que devaient effectuer les suivants royaux égyptiens lors de leur ultime voyage au cœur de la Duat cosmique. Ceci était le grand secret qui permettait de rééquilibrer l'hier et l'aujourd'hui qui a été déréglé vers 10. 000 ans av. J-.C. La première incursion de l'astre perturbateur dans le système solaire date de cette période, il s'agit de l'époque de la mort d'Osiris et de la naissance de son fils posthume, considéré comme sa réincarnation et assimilé à l’Étoile du Matin par les anciens Egyptiens. Horus, le vengeur (Lucifer), va "démonter" la Terre et le monde des "dieux" pour venger la mort de son père et réparer l'affront subit à sa famille maternelle. Ces évènements militaires qui seront exposés dans le volume 3 cohabitent manifestement avec les légendes humaines sous la forme des différentes irruptions de l'astre perturbateur avant qu'il ne se stabilise définitivement dans le système solaire… Tout est très clair !
Karma One : Voici donc pourquoi vous différez nettement par rapport à la thèse de Sitchin pour qui, la 12ième planète, astre migrateur à longue ellipse, serait le lieu de résidence des Anunna. Les Anunna(ki) proviennent selon vos informations d’une autre constellation, n'est-ce pas ?
J'ai beaucoup de considération pour le travail de M. Sitchin. Nous travaillons sur un thème assez proche, mais nous n'utilisons pas du tout les mêmes méthodes. Je travaille à partir des informations que j'ai reçues et, par la force des choses, sur les textes anciens qui pourraient être en relation avec toute cette histoire. Sitchin travaille directement sur les textes anciens et cherche systématiquement à faire des rapprochements entre la Bible (et autres écrits rabbiniques) et les textes mésopotamiens. Sitchin prétend depuis le débuts de ses travaux que les Anunna(ki) proviendraient d'une planète qu'il dénomme Neberu, mais je ne cesse de dire que cette information est totalement inexacte ! Elle est fausse pour la simple raison que Sitchin prétend avoir élaboré sa thèse à partir des documents de l'Orient ancien, or cette information ne se trouve sur aucun de ces documents connus à ce jour. Je ne suis pas le seul auteur à relever ce fait. Il a été demandé plusieurs fois à Sitchin de nommer le matériel où il serait clairement indiqué que les Anunna proviendraient de Neberu, mais Sitchin n'a jamais pu le faire, car ces documents n'existent pas. Tout le monde peut vérifier ce fait avéré. La mythologie mésopotamienne est disponible dans divers ouvrages spécialisés. Ce genre de documents est consultable dans les meilleures bibliothèques des plus grandes villes du monde. Chacun pourra le constater par lui-même… Les Sumériens et Akkadiens n'ont jamais rien écrit de ce genre ! Au contraire, tous les textes mésopotamiens évoquent un unique lieu originel pour les Anunna(ki) qui est clairement dénommé Dukù et dont le sens est "monticule sacré" ou "saint monticule". Je situe ce lieu dans les Pléiades à partir des informations que j'ai reçues. Il n'y a aucun rapport entre Neberu et le Dukù, aucune assimilation de ces deux lieux sur les tablettes mésopotamiennes. Par contre, la présence des Pléiades se trouve être avérée par de nombreux spécialistes sur de multiples tablettes d'argile. Mis à part cette irritante confusion qui compose le fondement même du travail de Sitchin, je trouve son étude remarquable, même si je ne suis pas en accord avec cet auteur sur de nombreux points qu'il expose...
Karma One : Vous évoquez régulièrement l’existence de dispositifs technologiques employés par les Gina’abul (reptiliens mâles) et les Amasutum (les lignées femelles). Il y a d’abord les vaisseaux spatiaux mais également les cristaux de mémoire (Gírkù) qui font penser à des ordinateurs vivants. Vous parlez également des effrayants "Dúbù" que l’on peut traduire par le terme "forge". Ces "Dúbù" célestes font presque penser à des drones, des dispositifs robotisés de surveillance, de comptabilité (du temps et de la production minière) qui contrôlent les hommes comme une sorte de Big Brother. Ces drones semblent épaulés par une sorte de milice reptilienne mâle, les Šàtamàm. Que sont les Dúbù ? Peut-on vraiment parler de drone, de robot volant répressif de surveillance ? L’Eden dirigé par Enlíl ressemble plus à un enfer qu’un paradis. Pouvez-vous nous dire plus sur les conditions de vie de l’homme dans cet Eden des plaines mésopotamiennes ?
Anton Parks : Lorsque les rescapés Gina'abul de la guerre qui opposa les Anunna aux Kadištu (planificateurs) se retrouvèrent sur la Terre, ils firent face à un environnement hostile, très sauvage, sans véritable technologie si ce n'est celle qu'ils avaient avec eux dans leurs vaisseaux et celle des Ama'argi, les planificatrices terrestres. Leur histoire mélange une technologie hautement sophistiquée et des moyens rudimentaires, voir grossiers qu'offrent le sol terrestre. C'est pourquoi, on voit par exemple les planificateurs d'Enki, les Nungal, creuser les deux fleuves principaux de l'Eden biblique avec un matériel médiocre. Enlíl, le grand Šàtam (administrateur territorial) de l'Edin (la plaine mésopotamienne) profite d'ailleurs de cette situation et de son statut pour les faire travailler davantage et dans des conditions très précaires.
Le terme Dúbù ("marteler avec fracas" en sumérien) est le vocable que j'ai reçu à l'époque. Il se retrouve manifestement dans le langage dogon (Mali) sous la forme Dúbo qui exprime une forge. Les Dúbù sont effectivement des drones. Véritables équipements automatisés, ils possédaient des sortes de caméras et tous l'outillage nécessaire pour travailler le sol de l'Edin (la plaine). Ils rythmaient aussi la cadence de la production et signalaient le début et la fin des travaux journaliers effectués par les ouvriers humains. Les Dúbù provenaient de Mars où, An, le roi des Anunna, travaillait sur plusieurs projets secrets qui ne seront révélés que dans le volume 3. Oui, l'Edin (la plaine) d'Enlíl était un enfer pour les travailleurs humains clonés pour l'occasion. La grande crainte que ressentait l’humanité à l'encontre d'Enlíl est très explicite dans plusieurs passages comme cette "prière à Enlíl" inscrite sur argile : "Mon Seigneur, dont le cœur en haut ne se calme pas, Mon Seigneur, dont le cœur en bas ne s'apaise pas, (…) Qui m'a courbé, qui m'a achevé, qui a mis le tremblement en ma main, qui a mis le frisson en mon corps, a rempli de larmes l'iris de mes yeux, a rempli de souffrance mon cœur qui fléchit, je veux calmer son cœur pur, je veux lui dire une requète. (…) Que les Anunna engendrés par An, disent une prière en sa faveur (…)" (Prière à Enlíl - Dalglish text n°11, Psalm fifty-one).
Cette prière reflète bien l'ambiance de l'Edin mésopotamien où Enlíl et ses Šàtamàm (milice du Šàtam), ainsi que les Šandan (arboricultrices, horticultrices) et les Santana (chefs de plantations) oeuvraient pour diriger l'ouvrier qui apportait toute la nourriture nécessaire à la colonie Gina'abul. Kalam (Sumer), dénommé également le pays de Máš (le pays des revenus agricoles) était un monstre de croissance où, selon les documents de la période néo-babylonienne (sous le règne de Nabuchodonosor II), époque pourtant récente, la déesse Ninanna (Inanna-Ištar) aurait perçue chaque jour une offrande alimentaire équivalente à 300 personnes. Où allaient toutes ces offrandes, si ce n’est dans la bouche des "dieux" ?!… L'offrande qui était servie aux "dieux" sumériens dans chaque sanctuaire était manifestée par plusieurs présentations de repas par jour. Les archives de Duranki (Nippur), la ville d'Enlíl, nomment cette ration alimentaire journalière du nom de SÁ-DUG4, litt. "ordonner et obtenir". La réglementation stricte des dieux et leur maladif besoin de tout policer et contrôler dans leur pays se retrouve dans le Grand Document Juridique de la ville de Duranki (Nippur) qui se trouve aux Archives du Département des Antiquités Orientales du Musée du Louvre à Paris. Ce document est un acte notarié très détaillé où sont précisés la disposition et le sort des différents lots répartis en 15 lieux, composant un gigantesque domaine agricole régi par le pontife d'Enlíl. Une autre offrande journalière de l'époque paléo-babylonienne servait à nourrir les Anunna. Son nom est KURUM6 (ou KUR6) et est habituellement traduit en "ration" ou "panier de nourriture". Pourtant sa décomposition en KUR6-UM ne laisse encore une fois aucun doute possible quant au sens originel de ce terme provenant de l'époque lointaine des prêtresses Šandan et Santana de l'Edin : "la ration des sages-femmes". Son homophone KUR9-UM est lui aussi très précis : "ce qui est remis aux sages-femmes". J'explique clairement dans le volume 2 que les prêtresses Šandan et Santana surveillaient les travaux des Ádam (ouvriers-animaux) en Edin afin de nourrir quotidiennement les Anunna, nous ne nous étonnerons donc pas de constater dans l’homophone KURUM7 les sens suivants : "surveillant, guetteur, espion" !!
Karma One : Dans votre série d'ouvrages, "Ugur" est le nom donné au "Gírkù", le cristal en forme d’épée qui sert de dispositif mémoriel pour Enki. On dirait qu’Ugur est aussi doté d’une forme d’intelligence, de personnalité. Est-ce pour cela qu’on lui a donné un nom un peu comme les chevaliers donnaient des noms à leurs épées légendaires (comme Durendal, Excalibur, Al’Abd, l’épée du prophète) ? Il y a-t-il d’ailleurs un lien entre ces deux traditions, celle des Gírkù des "Dieux" Gina'abul et les épées mythiques de la chevalerie ? Existent-ils d’autres Gírkù ? Est-ce qu’Enlil en avait un ? Pensez-vous avoir capté les informations du Gírkù ou bien à partir d’une autre source, celle qui pourrait être l’âme de Sa'am ?
Anton Parks : Ugur est un cristal brut qui provient du système de Gagsisá (Sirius). Le nom sumérien U-GUR se traduit généralement en "glaive", mais sa décomposition stricte traduit plutôt la définition suivante : "la mesure de capacité 10". Chez les Sumériens le chiffre 10 (U) évoque la tempête et dans la Bible, il symbolise l'ordre divin. Ainsi donc, d'une façon métaphorique, le cristal Ugur de Sa'am-Enki évoque des décrets divins renfermés dans un objet qui possède une mesure de capacité gigantesque. De même, la particule GUR représente aussi le fait de "vérifier un compte", ce qui est conforme à l'utilisation qu'en fait Sa'am-Enki qui utilise son cristal pour enfermer ses mémoires et ses propres commentaires sur les évènements qu'il vit. L'utilisation d'Ugur ou encore d'un Gírkù requière généralement la maîtrise du Níama (la force) que seuls quelques Gina'abul comme Sa'am possédaient. Il semblerait que des êtres à la fréquence hautement élevée comme Nammu (la mère de Sa'am) et qui pourtant ne disposait pas du Níama avant de fréquenter son fils, pouvaient utiliser ce genre de cristal. Il s'agit sans doute d'une disposition frenquentielle particulière propre aux planificateurs qui leur permettait tout de même de manipuler ce genre d'objet.
Vous avez raison de faire ce rapprochement entre Ugur et les épées légendaires des anciennes traditions. Vous verrez à la fin des Chroniques"que Ugur a été une de ces épées. Non, je n'ai pas le "souvenir" qu'Enlíl ait possédé un Gírkù, mais il portait des ME (décrets divins) en cristaux sur lui. Nous verrons dans le tome 3 que la fourche qu'il tenait parfois en main était, elle aussi, une arme redoutable. Concernant votre dernière question, sincèrement, je ne sais pas vraiment. Je pencherais plus sur le fait d'avoir été en contact avec le contenu d'Ugur, car sinon je n'aurais jamais reçu les informations qui se trouvent dans le dernier chapitre du récit de Ádam Genisiš, ainsi que la fonction principale de la Grande Pyramide d'Egypte et toute la compréhension qui en découle...
Karma One : Dans Ádam Genisiš, on apprend que le premier homme créé par Enki et sa mère Nammu a été conçu pour être un esclave. Vous évoquez l’existence de prototypes ratés. Vous mettez en relation cette lignée avec l’homme de Neandertal. On représente généralement dans les musées et les documentaires, le Neandertal comme un individu de race blanche, barbu, velu. Il semble qu’on est incapable de connaître la pigmentation et la pilosité de ces hommes des premiers âges. Vous affirmez au contraire que les premiers esclaves des dieux Anunna évoqués par les textes sumériens et leur terminologie étaient noirs. Pouvez-nous décrire cette première lignée d’homme ? Sa physionomie, son caractère d’après les informations que vous avez en votre possession ?
Anton Parks : Les "dieux" sumériens, donc les Gina'abul, dénommaient souvent ces êtres les SAG-GI6-GA, terme extrêmement délicat que les spécialistes des tablettes traduisent généralement en "les Têtes-Noires". Les nombreuses tablettes désignant les êtres humains de cette façon présentent ces derniers très justement comme "l'humanité primitive", dans le sens de la toute première humanité qui se mit au service des "dieux". Sans doute pour ne pas choquer et certainement pour rester conforme à l’histoire communément admise par l’archéologie et l'anthropologie, les traducteurs des tablettes prétendent qu’il s’agissait des Sumériens ou de leurs ancêtres, parce qu’ils avaient… les cheveux noirs ? (sic). En sumérien, le monosyllabe SAG évoque une "tête", mais aussi : "un serviteur" ; "un esclave" et "un homme". En conséquences, le choix du terme "tête" est pleinement arbitraire. Il serait logique de traduire Sag’giga en "les hommes (ou esclaves) noirs" pour d’autres raisons tout aussi essentielles : l’homme à la peau noire est le premier du genre Homo et, comme nous le verrons, l’Africain n’est pas seulement le premier à avoir travaillé pour les "dieux" mésopotamiens, mais il est aussi le premier d’une très longue série de rois prestigieux. Si nous regardons de près les nombreuses statues qui représentent les souverains égyptiens (Djezer, Chéops…) et mésopotamiens, comme Gudéa, nous ne pourrons que constater qu'ils possèdent tous un faciès indiscutablement de type négroïde. L'écrivain et chercheur Cheikh Anta Diop a passé une grande partie de sa vie à démontrer cette réalité, j'invite chacun des lecteurs à consulter ses ouvrages…
Effectivement, il ne fait aucun doute que le Neandertal était noir à l'origine. Sa couleur de peau, sa pilosité et la couleur de ses cheveux sont totalement inconnus. Même si nous savons que son origine est africaine, les scientifiques blancs préfèrent penser qu’il avait la peau claire à cause de sa forte présence dans des zones tempérées ou froides, précisément en Europe. L’analyse des os ne permet pas de déterminer la pigmentation d’un être humain, nous n’avons donc aucune preuve scientifique que le Neandertal a toujours été blanc. Pour ma part, je suis absolument convaincu qu’il était noir à l'origine et que la "version blanche" est plus récente. Les fossiles du Neandertal se retrouvent en Afrique, en Europe et au Proche-Orient. La raison pour laquelle le Neandertal (Abel) a été le premier à travailler pour les Anunna et le régime Ušumgal s'explique par le fait qu'il est légèrement plus ancien que l'Homo Sapiens (Caïn), qui lui, est une version moins "spirituelle" et autonome comme l'est son frère Neandertal.
Karma One : Il existe au moins deux "projets", deux lignées de création et de manipulation de l’être humain : le projet Neandertal et le projet Cro Magnon. Dans son livre, "The Song of the Greys", Nigel Kerner décrit une situation similaire. Il affirme que ces deux lignées proviennent d’une seule lignée, celle de l’homme primordial, proche de la source mais qui a été interceptée puis manipulée par des extraterrestres. Le projet Cro-Magnon, plus agressif et "impérialiste" a détruit la lignée Neandertal. Qu’en pensez-vous ?
Anton Parks : Je ne connais pas du tout les travaux de Nigel Kerner, mais il semblerait que nous soyons en partie d'accord. Cependant, il s'est passé beaucoup d'évènements, différentes phases avant cela. Ce que je comprends de toute ces histoires de clonage sont les choses suivantes. C'est un peu compliqué, mais très clair pour moi :
1) Les Kadištu (planificateurs) ont créé les humains primordiaux Namlú'u en tant que gardiens d'Uraš (la Terre). Nous pouvons dénommer ce projet "projet Elohim" pour mieux comprendre ce qui est écrit dans la Genèse.
2) Pour des raisons expliquées dans Ádam Genisiš, les royaux Gina'bul dénommés Kingú ont façonné sur Uraš le type Ugubi (singe) d'où découlent les premiers êtres du genre Homo, comme les Ádam Dili (animaux premiers), c'est-à-dire l'Hommo Eructus.
3) Nammu (mère d'Enki) et ses coéquipières planificatrices sont responsables du type Ukubi Ullegarra (Homo "placé avant") : l'Homo Neanderthalensis. Nous pouvons également dénommer ce projet "projet Elohim", parce qu'il a été effectué par des planificatrices, même si l'instance Kadištu (planificatrice) n'a pas accordé son soutien à Nammu.
4) Les Ama'argi (femelles Gina'abul terriennes) sont responsables des différents changements du type Ugubi (singe) vers l'Ukubi (Homo) qui donnera l'Ádam Dili (Homo Eructus).
5) Modifications génétiques sur l'Ukubi Ullegarra (Homo "placé avant") pour en faire un esclave pour le régime Ušumgal-Anunna. C'est Nammu, Enki et Ninmah qui vont se charger de créer ce nouvel exemplaire. Ce spécimen se retrouve sur les tablettes d'argile sous l'appellation Annegarra ("placé après"). Il est noir comme ses frères et est souvent dénommé Sag’giga ("esclave noir") sur les tablettes. Il s'agit de l'Abel biblique. La première version est asexuée.
Sceau sumérien présentant un "dieu" reptilien, peut-être Enki, faisant face à deux matrices d'où émergent deux humains parfaitement constitués. A droite se trouve un flacon - semence de vie.
6) Le régime Ušumgal-Anunna rencontre des difficultés avec ce spécimen trop intelligent et "spirituel" qui possède subitement un sexe par les soins dérobés d'Enki. Les Ušumgal sont contraints de créer une autre version de travailleurs (toujours noirs) à partir de l'Ádam Dili (Homo Eructus). Il s'agit de l'Ukubi Ádam Min (Homo animaux deuxième) : l'Homo Sapiens. C'est celui qui se trouve en Genèse 2.7 et qui correspond à la deuxième création biblique. Nous pouvons dénommer ce projet "projet Yahvé-Elohim", car il est ordonné par An + Ušumgal (Yahvé) et exécuté par Enki et sa seconde sœur Dim'mege (Elohim). Cette première version ne sera pas pleinement satisfaisante et Enki clonera clandestinement d'autres versions. Il s'agit du Caïn biblique.
7) Finalement, la version Lubarra (blanche) de l'Ukubi Annegarra ("placé après") : l'Homo Neanderthalensis, sera réalisé clandestinement par la sœur de Sa'am-Enki qui se prénomme Sé'et (Isis) et la version blanche de l'Ukubi Ádam Min (Homo animaux deuxième) : l'Homo Sapiens, sera cloné par Ninmah et remanié secrètement par les royaux Kingú.
Un autre tableau a été réalisé dans Ádam Genisiš, il retrace tous ces évènements. Il y a bien eu comme le pense Nigel Kerner deux lignées distinctes. La première issue des planificateurs Kadištu (Elohim) et la seconde, conformément à la Genèse, issue des Ušumgal-Anunna + planificatrices terriennes (Yahvé-Elohim).
Karma One : Dans la Genèse, il y a un passage assez déroutant dans lequel "Dieu" annonce à Eve, après qu’elle eut mangé du fruit de la connaissance, qu’elle doit être punie. Parmi les injonctions divines, il y a le fameux "tu enfanteras dans la douleur". A cet égard, dans votre livre, vous détaillez ce qui se serait réellement passé et ce qui se cache derrière cette punition divine qui n’est rien d’autre qu’un moyen de mieux contrôler la population humaine. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Anton Parks : Nous le savons, le fruit défendu est généralement connu pour être une pomme. Il semblerait qu'il est été une figue originellement et j'ai expliqué dans le tome 1 que son homophone sumérien PEŠ (figue) évoque un "utérus" ou "les entrailles", ce qui induit une métaphore sexuelle. Concernant la pomme, il ne fait aucun doute à mes yeux qu'il s'agit à nouveau d'un audacieux jeu de mot provenant du sumérien. Le terme sumérien généralement utilisé pour nommer une pomme est Hašhur. Pourquoi personne n'a-t-il eu idée de décomposer ce terme phonétiquement ? C'est regrettable, car la réponse crève les yeux et elle nous aurait permis de gagner un temps précieux pour comprendre le geste défendu qu'aurait réalisé l'ancêtre de la femme : HAŠ (massue) ; HUR (prendre en main, graver, contours), soit "prendre en main la massue". Cette définition exprime simplement le fait qu'Eve aurait touché la "massue" de l'homme, c'est-à-dire son sexe, elle aurait concrètement initié l'homme à la sexualité en touchant et consommant son pénis… ce qui est conforme à la Genèse. La punition de Yahvé qui découle de cet acte est la suivante : Yahvé maudit le Nahas (le serpent) et décrète que la femme enfantera désormais dans la douleur. Qu'est-ce que tout cela veut dire ? C'est très simple.
1- Le terme hébreu Nahas (serpent) est encore du sumérien. A force de me répéter, je pense que les lecteurs vont finir par me comprendre. Les Gina'abul et ensuite, les Sumériens, ont toujours raffolé des jeux de mots, il y a donc plusieurs possibilités : NA-HAŠ "(celui à) la massue (= le pénis) de l'humain" ou NA8-HÁŠ "(celui à) la boisson du bas ventre (= les menstrues)" et finalement NÁ-HÁŠ "(celui où) réside la reine (la Déesse)"… Ces trois définitions homophoniques nous confirment donc que le serpent biblique, qui est l'instigateur de la "faute", est à la fois celui qui possède les secrets des sexes féminins et masculins et qu'il travaille pour la cause de la reine (du monde), c'est-à-dire la Déesse-Mère !
2- En ce qui concerne "l'enfantement dans la douleur", je le traduis d'une façon très simple : j'explique distinctement dans le tome 2 que la première humanité qui fut au service des "dieux" sumériens était le genre Ullegarra ("placé avant") qui n'est autre que l'Homo Neanderthalensis. Or, l'homme de Neandertal et le type Homo antérieur à l'Homo Sapiens (l'homme moderne) ont toujours possédé un bassin large. Seul l'Homo Sapiens détient un bassin plus étroit ! Aucun scientifique ne comprend ce phénomène. Il s'agit manifestement d'une manipulation génétique de la part des "dieux" pour contrôler les humains modernes, les Ádam Min ("animaux deuxième"). C'est purement politique : contrôler son enfantement et dominer sa peur par la douleur. Cette action a également eu pour objectif de soumettre le "serpent" Enki et les siens au régime dictatorial Anunna, surtout que c'est Enki lui-même, dit le cloneur, qui a du se charger de modifier la constitution du nouveau travailleur humain…
Karma One : La statuaire sumérienne, égyptienne mais également des anciennes civilisations sud américaine est composée souvent de "Dieux" hybrides à tête ou corps d’animaux. On a pensé au départ qu’il s’agissait de représentations symboliques des forces et archétypes de la nature. A la lecture du livre, on peut se demander si cette statuaire n’est pas une représentation, certes symbolique, mais malgré tout fidèle à ce que les artistes ont vu ou entendu ? D’autre part, lorsqu’on lit certaines tablettes sumériennes ou regarde les statues, la représentation des Anunna sous la forme reptilienne semble s’imposer. Pourquoi Sitchin en fait-il des entités humanoïdes non reptiliennes ? Mis à part Boulay et son livre "Flying Serpents and Dragons", les auteurs semblent faire l’impasse de cette information. Pourquoi ? existe-t-il d’autres auteurs ou mêmes des archéologues ou spécialistes en textes sumériens qui ont remarqué le caractère reptilien des "divinités" ?
Anton Parks : Je n'ai aucune idée de la raison pour laquelle M. Sitchin ne semble pas avoir compris que les "dieux" sumériens, qui font partie de la famille des Anunna, sont de type reptilien, surtout que leurs épithètes sont souvent en rapport avec les reptiles. Il y a aussi les nombreux sceaux qui ne laissent aucun doute possible quant à la filiation reptilienne entre les dieux et l'humanité. Il est d'ailleurs assez plaisant de constater que de nombreux admirateurs de l'œuvre de Sitchin semblent en accord avec la thèse reptilienne, alors que l'intéressé ne l'est pas du tout.
Cylindre sumérien tout à fait exceptionnel qui démontre distinctement la connexion reptilienne de l’humanité. Nous voyons à gauche un être humain et, à ses côtés, des hybrides humano-reptiliens, avec ou sans queues. Un Gina’abul ailé et cornu, symbolisant sans doute la royauté (Ušumgal ou Kingú), se mêle à l’ensemble. La filiation "divine" de l’être humain et les multiples mélanges que l’humanité a pu subir par les "dieux" sont présents dans des passages de la Bible comme en Genèse 6.2 où les Bené Elohim (fils des Elohim = les Nungal d'Enki) choisirent des femmes parmi les filles des hommes…
Sceau BM 130865, provenant de Kalhu (Irak)
Le sujet doit sans doute ennuyer, voir déranger les préceptes religieux diffusés par l'Eglise. Effectivement, depuis quand les anges de Yahvé ou Dieu lui-même seraient-ils reptiliens ? Pourtant, les textes gnostiques et apocryphes n'hésitent pas à le signaler. Sans aller jusqu'à évoquer le serpent biblique (Enki) qui est souvent confondu avec son grand rival Enlíl, le Šàtam (administrateur territorial) de l'Edin, indiquons que ce dernier qui possède toute l'autorité sur l'Eden biblique détient manifestement tous les attributs du dieu Yahvé !! Dans l’Apocalypse, en 20,2 et la Genèse Rabba au chapitre 22, Satan, lui-même est nommé "le Serpent des premiers âges". On trouve trace du mot Satan dans l’éthiopien "Shaïtan". De nombreuses personnes pensent que le terme Shaïtan a sans doute été utilisé par les arabes pour évoquer des serpents, et ceci, depuis la plus haute antiquité. La version gnostique chrétienne d'Adam et Eve, par exemple indique distinctement l'apparence non humaine des "dieux" créateurs d'Adam et Eve : "Maintenant, Eve croyait les paroles du serpent. Elle regarda l’arbre. Elle prit quelques-uns de ses fruits et les mangea. Elle en donna à son mari et il en mangea aussi. Puis, leurs esprits s’ouvrirent, car, pendant qu’ils mangeaient, la lumière de la connaissance leur apparut : ils savaient qu’ils étaient nus. Quand ils ont vu leurs créateurs ils en avaient horreur, car ils étaient de forme animale ! Ils comprenaient beaucoup".
Il existe effectivement d'autres auteurs qui traitent du sujet reptilien. Je connais Boulay, je recommande vivement son ouvrage "Flying Serpents and Dragons" aux lecteurs. Il y a, bien entendu, David Icke qui examine avec beaucoup de soins le sujet, mais qui semble se focaliser sur le côté "mauvais" des reptiliens. J'ai cependant beaucoup d'estime pour ses travaux. Et, bien entendu, Barbara Marciniak qui a composé quatre ouvrages sur les reptiliens, en se concentrant toutefois sur le côté planificateur de ces derniers. Il doit exister d'autres auteurs qui traitent de ce sujet, mais je ne les connais pas.
L'humanité est sous le joug millénaire des "dieux" reptiliens, comme évoqué ici en planche 19 du Codex Nuttall (Mexique).
Karma One : Les leaders reptiliens dont vous racontez l’histoire semblent avoir influencé le développement des premières civilisations sur Terre. Est-ce qu’il s’agissait des mêmes entités qui ont interagi sous des noms différents avec toutes les grandes civilisations antiques, à savoir les civilisations sumériennes, akkadiennes, égyptiennes, grecques, sud américaines ?
Anton Parks : Oui, je pense qu'il s'agit de ce même groupe d'exilé, rescapé de cette guerre absurde, et qui était opposé aux Kadištu (planificateurs). Ils n'étaient qu'une poignée, plusieurs centaines. Les diverses mythologies de la Terre doivent cependant évoquer d'autres entités, sans doutes planificatrices, mais très peu d'après ce que j'ai pu étudier et comprendre. L'histoire est la même un peu partout, seuls les noms des protagonistes changent selon les régions du globe.
Karma One : Lorsqu’on examine les bas reliefs et les statues des divinités sumériennes mais aussi assyriennes et l’art babylonien en général, on remarque qu’il y a un grand nombre de représentations d’entités hybrides mi-hommes, mi-lion. Vous parlez dans le livre d’une race extraterrestre très sophistiquée et puissante – la lignée des Urmah. Est-ce que ce sont eux qui sont représentés dans ces gigantesques statues et bas reliefs ? Le plateau de Gizeh joue un rôle important dans votre livre : avant d’être ce que les archéologues dépeignent essentiellement comme un site funéraire, c’était le siège d’une base, de cette colonie gigantesque extraterrestre que vous dénommez Urmah ainsi que l’endroit où deux fleuves s’écoulent dont l’un des deux est le double souterrain de l’autre. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Anton Parks : Les Urmah (litt. "grand guerrier" en sumérien) sont des êtres félidés faisant partie des Kadištu (planificateurs). Il s'agit de l'armée officielle des planificateurs. Les Urmah ont participé à la guerre contre les Anunna jusqu'à un certain moment, comme expliqué dans Ádam Genisiš. Ils possédaient une base gigantesque sous le plateau de Gizeh, souterrains que les natifs du plateau dénomment Gigal. Ce terme est totalement inconu, il ne s'agit pas d'égyptien, mais si nous avons l'idée de le décomposer en sumérien, GI7-GAL et GI6-GAL donnent respectivement "le grand et noble" et "le grand et sombre". Ce vocable rappelle néanmoins le terme latin Giganteus (gigantesque) ou encore Gigantes (les géants), c'est-à-dire les êtres "monstrueux" – les fils ou enfants de la terre (les génies serpents) – qui voulurent escalader l'Olympe pour détrôner le roi des dieux.
Le Gigal est une forteresse et ses murs étaient des remparts imprenables. La grande majorité des chefs de villages, c'est-à-dire des initiés, qui résident sur le plateau de Gizeh savent pertinemment que le site est truffé de galeries qui forment un réseau souterrain absolument gigantesque !
Eux-mêmes connaissent d'ailleurs l'emplacement de certains tunnels au nez des autorités et du Conseil Supérieur des Antiquités Egyptiennes, qui, j'en suis convaincu, fouillent les lieux secrètement depuis des décennies.
Le lecteur intéressé par le sujet aura remarqué que l'origine du terme Gigal provient sans doute du terme sumérien KI-GAL qui désigne "la grande terre" ou "la grande place" que j'ai assimilé à l'ensemble des dimensions terrestres dès le tome 1. En Egypte, le sens du Kigal sumérien est détourné et spécifié uniquement au centre stratégique qui se trouve sous le plateau de Gizeh et qui donne accès au réseau souterrain que les anciens textes dénomment Duat. L'assimilation du Gigal égyptien au Kigal sumérien est d'autant plus évidente que l'équivalent akkadien de Kigal est Kigallu dont les sens sont : "base ; terre inculte ; sous-sol ; monde infernal". Les Sumériens et Akkadiens redoutaient ce territoire étranger au point de l'assimiler à leur notion du Kur inférieur. Le royaume des morts du "pays étranger" dénommé Kemet (l'Egypte) – décomposé en suméro-akkadien en KE-EM-ET ("la terre du présage de la tempête") – est bien le domaine nocturne où l'on enterrait les morts, où les morts recevaient un culte funéraire totalement inconnu et redouté à Kalam (Sumer).
Le sanctuaire antédiluvien placé sous les pyramides de Gizeh fut réutilisé par les "dieux égyptiens" comme base souterraine et ensuite employé pour effectuer les rites funéraires des anciens pharaons en vue de restaurer le corps et l'âme des souverains d'Egypte, successeurs d'Osiris et Horus.
Le chemin d'eau des textes funéraires égyptiens que vous évoquez dans votre question est régulièrement dénommé Urenes (Ur-nes) dont le sens est "le gigantesque" ou "le très vaste". Il s'agit du Nil souterrain sur lequel naviguait la barque solaire du roi défunt. Au registre 2 de la 1ère heure du texte funéraire de l'Amduat, il est stipulé que le fleuve souterrain mesure 300 iterou, soit environ 3.180 km. L'Urenes traverse une zone souterraine colossale dénommée Duat dont les dimensions correspondent approximativement à celles de l'Egypte et qui offre un paysage similaire. La Duat est divisée en 12 sections qui correspondent aux 12 heures de la nuit. Le fleuve Urenes traverse en son cœur des régions obscures, froides et inhospitalières. Ses rives sont bordées de collines montagneuses selon les textes funéraires comme celui de l'Amduat. En reprenant la décomposition sumérienne du terme Urenes que j'ai effectuée en note 112 du premier volume, nous obtenons différentes possibilités toutes équivalentes par le jeu de l'homophonie : ÙR-EN-ÈŠ "le passage jusqu'au sanctuaire", ÚR-EN-ÈŠ "le soubassement jusqu'au tombeau", UR5-EN-ÈŠ "le lieu de pèlerinage de l'âme du seigneur"…
Comme vous le voyez, il y a beaucoup à dire sur le plateau de Gizeh. Je démontre à la fin de Ádam Genisiš que la base souterraine Gigal est présente sur les tablettes mésopotamiennes. Les "dieux" sumériens étaient en guerre avec cette forteresse souterraine qui est devenue la base des adversaires du régime Anunna qui sont les suivants d'Osiris et d'Horus. Tout cela sera développé abondamment dans le volume 3 de la série des Chroniques du Gírkù.
L’Après-vie et les créateurs
une interview exclusive d'Anton Parks (Grands Mystères des Sciences Sacrées, n°25 - février 2009)
Au début de l'année 2009, le magazine français Les Grands Mystères des Sciences Sacrées a réalisé un numéro spécial sur les sujets de "l'au-delà" et de "la vie après la mort". Anton Parks ayant reçu une quantité importante d'informations à travers ses expériences qu'il développe et analyse dans ses ouvrages, le magazine l'avait naturellement interrogé sur ces thèmes. L'interview suivante est la reproduction complète reproduite dans le magazine.
Nous remercions chaleureusement H. Kapf de nous avoir donné l'autorisation de reproduire ici ce document important qui, nous l'espérons, apportera des éléments réconfortants à ceux qui s'interrogent sur la vie après la mort et le fonctionnement des âmes.
Note de l'auteur, en guise d'introduction, conformément à l'article d'origine :
Les informations que je vais développer dans cet article reflètent, à mon sens, l'idéologie de la famille d'âme dont je fais partie. Il faut savoir que chaque famille d'âme possède sa propre expérience globale, son propre karma. Il en résulte que toute famille a sa propre opinion sur la notion de la "Source" ou même de la vie extraterrestre.
Certaines familles communiquent et échangent entre elles et d'autres ne le font pas parce qu'elles ne sont pas prêtes à cela. Les opinions "religieuses" sont très disparates dans les autres dimensions et aucune famille ne se ressemble. Chaque famille étant unique, par extension, chaque membre d'une famille est exceptionnel en qualité d'explorateur pour le compte de son groupe familial. Comme sur Terre, les énergies et expériences de chaque individu étant spécifiques, les opinions sont donc différentes.
Anton Parks
Rédaction : Certains auteurs comme Kyle Griffith semblent affirmer assez ironiquement que nous vivons dans un univers où le "Créateur" semble avoir abandonné sa création. Justement, la cosmogonie que vous détaillez dans vos ouvrages soulève certaines questions fondamentales : Pourquoi les Elohims, ceux que l’on pourrait qualifier de "bons Dieux" ne sont-ils pas plus interventionnistes pour épargner à l’humanité cet esclavage alors qu’aux débuts de l’histoire de l’humanité - du moins celle que nous connaissons un peu grâce à l’archéologie - les "Dieux Imposteurs" n’ont pas hésité à être directement interventionnistes dans le cours des affaires humaines ; apparaissant en chair et en os si on peut dire ? En termes très simples : pourquoi la "Source" de toute chose donne-t-elle l’impression de nous avoir abandonnée et reste t-elle invisible à nos yeux ?
Anton Parks : Je ne suis pas d'accord avec cette idée que la Source nous aurait abandonnée. Mais je comprends parfaitement pourquoi cette question hante les esprits. Je vais m'efforcer de démontrer qu'il n'en est rien. Mais avant de démarrer cet article, soyons bien d'accord : tout individu a le choix. Le choix de dire OUI, le choix de dire NON. L'option de CROIRE ou de ne PAS CROIRE. C'est totalement identique dans l'invisible.
La Terre a été décrétée bibliothèque vivante il y a cela des millions et des millions d'années. Les planificateurs qui sont responsables de la majorité des espèces vivantes de la Terre semblent s'être désengagées simplement parce qu'elles n'interviendraient plus directement dans les affaires de l'humanité. La société humaine rencontre de grandes difficultés aujourd'hui, alors les yeux rivés vers le ciel, les êtres de bonnes volontés élèvent leur voix et implorent le ciel : "où es-tu ?".
Avant de se poser la question de savoir où se cacherait Dieu, il serait préférable de se demander plus simplement où se trouve notre famille, nos racines, les êtres chers que l'on a connus et qui ne sont plus là. Mieux encore, nous pourrions également nous demander où se trouvent réellement ces gens qui nous parlent parfois dans l'invisible et que nous avons la sensation de connaître. Vous devez savoir de quoi je parle, vous avez sans doute déjà eu cette impression étrange d'être écouté et pourquoi pas conseillé, en tout cas suggéré. Faut-il en avoir peur ? Sont-ils des anges ? Les êtres inter-dimensionnels font partie de notre environnement quotidien. Ce n'est pas parce que nous les voyons pas qu'ils n'existent pas. Ne pas admettre cette réalité, c'est ne pas croire en l'après vie. Ne pas considérer l'après vie, c'est ne pas croire en la Source de toute chose que l'on pourrait dénommer Dieu. La Source ne nous a pas abandonnés, mais c'est nous qui l'avons abandonnée…
Rédaction : Selon l’auteur américain Kyle Griffith mais aussi selon Laura Knight qui a consacré une partie de ses livres au phénomène de l’intrusion extraterrestre, aux enlèvements extraterrestres et de leurs présences multidimensionnelles, cette mise en esclavage de l’âme humaine se poursuit au-delà même de sa vie terrestre et incarnée dans l’autre dimension, celle de l’après vie, celle de la "vie après la mort". Ces deux auteurs ont obtenu à ce sujet des informations étranges, inquiétantes, cohérentes, assez complexes et qui semblent se recouper : nos croyances dans cette vie terrestre conditionnent notre vision du monde et donc notre façon de mourir. En mourant, nos âmes vont rejoindre ces entités qui se seraient regroupés sous la forme de ce que Griffith appelle les groupes théocratiques, consolidant leur puissance grâce à l’énergie que nous leur apportons. Qu’en pensez-vous ?
Anton Parks : Votre article explore des thèmes que je souhaite développer dans un prochain ouvrage qui s'intitulera La Pierre du Destin. C'est un sujet passionnant qui intéresse le plus grand nombre. Nous sommes tellement déconnectés de la Source des origines que le commun des mortels ne sait pas grand chose sur le thème de la vie après la mort. Beaucoup d'interrogations sans véritables réponses, tout du moins satisfaisantes. Les différentes organisations religieuses de la Terre le savent très bien et profitent de ce manque d'information pour manipuler les masses et apporter leurs solutions narcissiques à peines voilées. De cette ignorance collective, une énergie importante est soutirée afin d'alimenter des égrégores qui n'ont bien souvent qu'un seul but : la soif de puissance. Vous faites bien d'interroger sur ce sujet, et pour votre dossier, des personnes qui sont en dehors des cercles de pouvoir.
Je connais en partie le travail de Kyle Griffith. Je suis partiellement en accord avec lui concernant le modèle hiérarchique de l'univers et des différents plans astraux. Par contre, les groupes d'âmes apparents qu'il dénomme "groupes théocratiques" sont pour moi simplement des familles d'âmes possédant des niveaux de connaissances différents, voir des éléments qui se sont écarté de leur famille céleste pour former des groupes dissidents. Cela implique aussi bien des âmes non incarnées que des êtres extraterrestres inter-dimensionnels.
De mon point de vue, ces familles ou clans ne s'organisent pas tout à fait de la même façon que Griffith le pense. Si j'ai bonne mémoire, sa vision de groupe est assez conforme à celle qui est appliquée au monde 3D dans lequel nous vivons sur Terre avec des dominants et dominés. Cette organisation conflictuelle peut être applicable seulement entre différents groupes d'âmes, mais pas au cœur d'une même famille. C'est la clé d'une bonne compréhension du problème. Je parle bien hors incarnation terrestre, car nous savons que lors d'une incarnation en 3D, des membres d'une même famille céleste peuvent très bien s'attirer comme des aimants et se soutirer de l'énergie sans s'en rendre compte. On trouve assez souvent un ou plusieurs membres d'une même famille céleste dans l'entourage d'un incarné, cela permet de mieux supporter des missions de vie parfois difficiles. Mais cela ne veut pas dire pour autant que ces individus auront les mêmes goûts et objectifs. Par exemple, si l'un croit aux extraterrestres, il n'est pas dit que son frère ou sa sœur céleste y croit aussi en 3D. Il s'agit plutôt d'une fraternité qui ne s'explique pas.
Voyons cela de plus près. D'une façon générale, les membres d'une famille d'âme travaillent pour un objectif commun. Que cette famille soit issue d'Orion, Sirius, Alpha du Centaure ou je ne sais où encore, le principe est le même. Chaque participant est un membre actif, un incarné potentiel ou simplement un explorateur qui doit récolter de l'information, l'ingérer et ensuite la partager avec son groupe. Le partage est important, c'est la base de tout. Vous l'aurez compris, l'expérience individuelle ou exploration se déroule dans des plans "physiques" comme sur la Terre, à savoir des plans astraux différents où se situe karmiquement la famille exploratrice. Chaque monde, chaque planète possédant son propre plan astral, sa propre vibration unique, il est donc important d'expérimenter ces différents mondes ou fréquences en vue de se rapprocher au maximum de la Source, celle des origines et des différentes formes de vies de l'univers. Il est toujours important de vérifier les fondations d'une demeure avant de s'y installer. Comme le but de chaque famille est d'explorer les divers niveaux astraux, l'exploration se fait donc de bas en haut et surtout pas le contraire.
Lorsque nous mourrons et quittons notre corps, Griffith pense que les âmes seraient confrontées, voire qu'elles rejoindraient, des entités qui se seraient regroupés sous la forme de "groupes théocratiques" ; donc à mon sens à des entités inter-dimensionnelles ou appartenant à d'autres familles d'âmes. Je ne pense pas que cette combinaison soit applicable pour tout le monde. Il existe comme sur Terre autant d'âmes influençables que de terriens obéissants et aveugles. Tout dépend du niveau d'expérience de chacun. Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Combien y a-t-il de personnes sur notre Terre qui, plutôt de rechercher l'indépendance et l'autonomie, préfèrent faire partie de grands groupes influents qui donnent l'illusion de protéger et servir les intérêts de chacun ? L'au-delà est un reflet exact de ce qu'il existe sur Terre. Là où Griffith a particulièrement raison, c'est d'insister sur le fait que le danger est tout aussi réel dans les autres dimensions que sur Terre. En effet, ce n'est pas parce que nous nous dirigeons vers des plans subtils et invisibles à nos yeux de terriens que ces plans sont obligatoirement amicaux. Les risques sont les mêmes en haut qu'en bas.
Pour donner un exemple "humain", c'est comme lorsque vous voyagez vers un pays étranger et que vous arrivez à destination ; vous avez autant de chance de tomber sur une personne altruiste que sur une personne qui aura tendance à vous vampiriser, même inconsciemment. A ce propos, Griffith pense que l'on devient "théocrate" lorsque l'on fait le choix d'exercer du pouvoir sur autrui pour "consommer la mémoire et l'énergie" humaine, ce qui permet par exemple de ne pas suivre le processus de l'incarnation. C'est un aspect intéressant et sans doute réel, mais j'insiste, il l'est tout autant que sur la Terre. Ce n'est pas une exception. Nous le voyons bien dans le monde de la politique, où la plus part des politiciens exercent un pouvoir réel sur la masse sans véritable partage. Nous venons d'en avoir la démonstration récemment avec la crise économique mondiale qui n'a pas empêché certains gouvernements de pays déclarés en faillite à injecter comme par miracle plusieurs centaines de milliards d'Euros. Où se trouvait cet argent lorsqu'il était question d'aider les pays pauvres et de lutter contre la famine ? Ou plus simplement pour aider les familles vivant sous le seuil de pauvreté ? Ici comme là haut, c'est la même histoire. Le tout est de bien comprendre le fonctionnement de la hiérarchie céleste pour être certain de ne pas se faire avoir sur toute la ligne.
Gardons notre idée de voyage pour expliquer le processus de passage de la mort vers l'au-delà. Il s'agit dans tous les cas d'un choc fréquentiel. Gardons également l'idée d'une incarnation passée sur la Terre pour simplifier notre exposé. Après la mort physique, lorsque l'âme d'un défunt quitte son corps terrestre, elle peut "se poser" sur plusieurs "pistes d'atterrissage", donc plans fréquentiels. Voyons cela.
Dans le cas d'une "mort naturelle" ou sans grande surprise :
C'est bien entendu le cas le plus courant. L'âme de l'individu décédé est habituellement interceptée par un individu de sa propre famille d'âme. Il est parfois possible que cet individu prenne l'apparence (physionomie) d'une personne qu'a connu le "décédé" sur Terre pour que la transition se fasse en douceur, comme par exemple un ami, un parent, etc. Cela n'implique pas que cet ami ou parent connu lors d'une incarnation 3D fasse partie de la même famille d'âme que le "décédé".
Ce procédé est autorisé uniquement lorsque le "décédé" ne s'est pas souvent incarné et qu'il n'a pas exploré énormément de mondes. Concrètement, parce qu'il n'est pas encore accoutumé à cette transition post mortem. Plus on s'incarne, plus ce type de transition est "facile", tout au moins acceptable...
Une fois "en haut", l'âme fraîchement débarquée n'a pas particulièrement envie de retourner s'incarner tout de suite. Cela dépend de l'individu et du nombre de ses incarnations. Il a de toute façon le choix. Il faut savoir aussi que l'incarnation est toujours un exercice très pénible qui implique le choc de la naissance et celui de réapprendre au sein d'une nouvelle famille avec, bien souvent, de nouvelles règles. Avant de penser à "redescendre" donc, l'âme doit faire le point sur son périple passé et analyser là où elle aurait rencontré des problèmes. Elle doit trouver des solutions pour ne plus à faire face à ce genre de situation. Le débriefing s'effectue avec un ou plusieurs participants, dont les "guides" ou "anges gardiens" comme nous les nommons ici-bas. Ces guides nous ont suivi durant la vie passée et peuvent très bien exercer la même fonction de guide pour la même entité pendant plusieurs incarnations. Cela se décide ensemble. Une fois le débriefing terminé et les conclusions effectuées, l'âme a la possibilité de retrouver les siens, les membres de sa véritable famille et, si elle est sur ce plan, son âme sœur ou âme jumelle. Il faut savoir que je ne fais aucune distinction entre ces deux expressions. "Ame sœur" était l'expression utilisée jusqu'à la fin des années 90 et "âme jumelle" date des années 2000. Le cas des âmes sœurs serait trop long a détailler ici, mais il est certain que les deux "jumeaux" issus d'une même énergie élémentaire prennent leurs décisions et missions de vie ensemble. Il faut simplement savoir qu'il leur est souvent demandé de réaliser leurs expériences de vie séparément. C'est pourquoi de nombreuses personnes passent leur vie entière à rechercher leur double, parfois sans le trouver. Deux âmes sœurs peuvent se retrouver incarnées ensemble sans encombres seulement lorsqu'elles sont proches de la fin de leur cycle d'incarnation 3D. Sinon, c'est souvent assez catastrophique et conflictuel entre elles.
Pour finir sur le thème des retrouvailles avec notre famille céleste et de la vie en dehors de la 3D, il faut savoir que le temps n'est pas le même qu'ici. Les individus se réincarnent seulement lorsqu'ils le souhaitent, il n'y a aucune contrainte au sein de la famille, à partir du moment où les règles familiales sont respectées. Ces règles impliquent le bon fonctionnement et l'évolution de la famille ou groupe d'âmes. Chacun travaille à son rythme. S'il est paresseux, il sera confronté aux membres de sa famille et dans ce cas uniquement, "invité" à redescendre rapidement collecter de l'information pour son évolution. Un élément traînard retarde obligatoirement tout le groupe qui est de toute façon contraint de l'attendre. Le rythme et possibilités de chacun sont respectés, tant qu'il n'y a pas d'utilisation du groupe au profit d'une fainéantise délibérée ou d'intérêts égoïstes. D'une façon générale, chaque membre a bien conscience de l'implication de chacun et du but familial.
Ainsi, la vie au sein de sa famille céleste peut très bien durer quelques heures, quelques jours ou plusieurs années terrestres. De toute façon, comme chaque membre possède toutes ses facultés là-haut, il est normalement conscient du temps qu'il aura besoin pour récupérer avant de repartir en mission... Plus une famille avance, plus le temps et la fréquence s'accélèrent pour elle.
Le moment venu de reprendre la route de l'incarnation, le futur incarné fait un nouveau point avec ses guides et décide seul, ou avec eux, ce qu'il souhaite expérimenter dans sa prochaine vie. Même si dans la plus part des cas, il est possible de choisir seul, les choix seront de toute façon validés par des membres de la famille. Sauf rares exceptions où par exemple le futur incarné reporte régulièrement une mission ou un problème à résoudre en relation avec ses expériences passées, alors là, ses guides peuvent lui imposer une ligne de vie, voir une vie complète. Il ne faut pas regarder cela comme une sanction, mais bien garder en mémoire l'esprit de groupe. Un traînard ralentit toujours le groupe familial. Une fois les grandes lignes de sa vie prochaine déterminées, le futur incarné peut enfin redescendre. Le problème est que lorsque nous sommes en haut, en compagnie de notre famille, nous avons tendance à oublier le danger et les difficultés étant donné que notre niveau de conscience n'est plus aussi limité que sur la Terre. Le futur explorateur a donc tendance à charger sa ligne de vie inutilement, ce qui peut le mener vers des difficultés imprévues ou de grands détours parfois inutiles.
Je comprends qu'il puisse être difficile d'imaginer que l'on soit en grande partie le maître de sa ligne de vie, particulièrement lorsque l'on naît avec un problème de santé. Il faut pourtant savoir que le jugement est une invention purement 3D qui fait appel au mental et non à l'esprit du cœur. Chacun est responsable de sa conduite passée et présente, ainsi que de sa responsabilité envers son groupe et, par extension, envers la Source. Si des erreurs ont été commises par un élément, ce n'est pas les membres de sa famille qui vont le "sanctionner" ou lui imposer telle ou telle chose, mais c'est bien lui-même. Personne n'est plus intraitable que soit-même là-haut, lorsque toutes les fonctionnalités du mental sont totalement désactivées au profit de l'esprit et du cœur. Il y aurait beaucoup à dire sur la vie en dehors de la 3D.
Il ne faut pas oublier non plus le karma collectif humain qui fait que nous sommes soumis à des conditions difficiles ici bas. Nous avons tous à faire face à des difficultés qui sont le résultat du cumul des actions de chacun passées et présentes (fonctionnement de la société et conséquences néfastes dues à l'industrialisation et la pollution par exemple). Ceci résultant d'actions cumulées, il existe bel et bien un karma collectif sur la Terre. Il ne relève plus de la simple alchimie entre les membres d'une même famille d'âme, mais entre l'association de nombreuses familles qui doivent cohabiter et créer ensemble. C'est un premier pas vers un travail de planification, celui dont je parle régulièrement dans mes ouvrages. Tout individu est un planificateur potentiel. Il pourra très bien le devenir le cas échéant. Lorsque chaque humain aura compris qu'il possède un potentiel divin en lui, et qu'il aura pris conscience que l'addition de ce potentiel forme une force incommensurable, alors il pourra faire tomber les fondations de la sphère limitée des parasites qui dirigent l'humanité dans l'invisible. Ce n'est qu'une prise de conscience et ce changement peut survenir en quelques heures à peine…
Voyons maintenant le cas d'une mort "inhabituelle", comme par exemple, une mort violente. Dans ce cas, il y a plusieurs possibilités qui s'offrent à notre âme en transit.
Dans le cas d'une "mort violente" :
1- Ce qui va suivre n'est applicable qu'aux individus inexpérimentés ou influençables. Ceux qui possèdent une longue expérience d'incarnation ne rentrent pas dans ce cas de figure et sont rattachés au cas que nous venons de détailler plus haut.
C'est comme sur la Terre, la personne expérimenté fera plus facilement face à des situations inattendues qu'une personne sans expérience. Voyons donc ce qu'il pourrait advenir à l'âme "apprentie" et qui n'aurait pas assimilé ou accepté ce changement d'état brutal. Elle peut très bien errer quelques temps dans un plan parallèle à la fréquence terrestre. Il faut savoir qu'il en existe plusieurs proches de notre fréquence 3D. C'est souvent ces plans qu'explorent les chamans lors de leurs voyages astraux. Ces domaines parallèles n'ont rien à voir avec les plans que je nomme Kigal (grand bas) et Angal (grand haut) dans mes ouvrages et que l'on peut agencer sur un modèle vertical. Ils résonnent plutôt sur des plans horizontaux à la fréquence terrestre qui se nomme KI. Si ces âmes ne se rendent pas compte de leur état, elles peuvent rester bloquées sur ces plans de nombreuses années, voir des centaines d'années. Il est également possible qu'elles puissent être en contact ici avec des entités dominatrices qui n'auraient qu'un seul objectif : les maintenir dans cette sphère pour leur soutirer de l'énergie. Généralement, les entités dominatrices qui fréquentent ces lieux ne sont pas systématiquement malintentionnées, mais simplement curieuses ou en manque de compagnie. Heureusement, ces fréquences sont praticables pour certaines entités sentinelles qui ont pour mission quotidienne de ramener les individus égarés. L'âme égarée dans ces dimensions parallèles au plan horizontal de la 3e dimension peut très bien leur faire confiance et suivre ces sentinelles ou bien se contenter de rester là parmi un décor pouvant être fort semblable à celui de notre environnement terrestre. De toute façon, ils finiront bien un jour par se rendre compte qu'il se sont fait berner. Cela peut prendre des heures, des années, des siècles... Des flashs lumineux leur sont régulièrement envoyé par les sentinelles ou par des membres de sa famille céleste. Ces lumières pulsent comme des phares dans ces dimensions parallèles et sans goût. Elles sont clairement visibles.
2- Si l'âme est extrêmement influençable ou qu'elle ne croyait pas en la réincarnation sur la Terre – avec probabilité de grande fragilité – il lui est possible d'être coincé par des dissidents et de descendre d'un ou plusieurs niveaux qui sont ceux du KUR-GI-A ou du KUR-NU-GI. Ces niveaux sont relativement facile d'accès et plus proche de notre dimension KI que le sont les fréquences du haut (Angal). Dans ce cas assez rare, les membres de sa propre famille d'âme n'ont pas réussi à intercepter leur frère à temps et à le guider sur la bonne "piste d'atterrissage" (fréquence).
Rédaction : Comment se déroule le passage vers l'une de ces dimensions ? Vous voulez dire qu'en ces dimensions, notre âme pourrait continuellement être mise en esclavage par ces entités extra-dimensionnelles et/ou extraterrestres ?
Anton Parks : Non, pas tout à fait. Pour certains, les dimensions plus basses peuvent demander moins d'effort à franchir que celles du haut où la fréquence est plus haute. Selon la pensée sumérienne, le KUR-GI-A serait une dimension transitoire où les âmes peuvent rester un moment avant de réintégrer l'Angal (les niveaux supérieurs à notre 3e dimension). Le KUR-NU-GI est, quant à elle, une dimension médiane entre la première et la deuxième. C'est la plus compliquée. Comme son nom l'indique, il s'agirait d'une fréquence de "non retour", un lieu que l'on pourrait grossièrement assimiler à l'enfer. C'est ici que se situent à mon sens les cercles de pouvoir dont fait état Kyle Griffith. Ici résident des groupes d'âmes dissidentes et des êtres incarnés interdimensionnels qui contrôlent en partie l'humanité. Généralement, les âmes "humaines" en transit qui se retrouvent ici manquent de volonté et peuvent avoir besoin d'une aide extérieure pour quitter ces lieux sans avenir. Le problème est que ces sphères, particulièrement celle du KUR-NU-GI, sont bien gardées et que le passage pour les sentinelles y est délicat. S'ils se font prendre, les sentinelles peuvent très bien se faire attraper et servir de pile ou de générateur aux êtres dissidents. Lorsqu'ils sont vidés, ils sont relâchés.
Normalement tout individu doit pouvoir quitter le bas de son plein gré. C'est un peu comme lorsque l'on souhaite quitter une entreprise alors que l'on est un bon élément. Une grosse pression est exercée par les dirigeants, voir du chantage, mais finalement c'est possible. Le tout est de connaître les règles du jeu et d'avoir pleinement conscience de son potentiel. Comme je l'ai indiqué, le véritable problème se situe au niveau de la volonté. Le mental peut tuer la volonté. Le KUR-NU-GI est le reflet amplifié de ce qui se passe sur la Terre où le mental est élevé à son paroxysme. L'humain manque de confiance en lui et ne connaît pas ses véritables capacités en 3D. En KUR-NU-GI c'est encore pire. Ce n'est pas franchement un endroit fréquentable pour une âme venue de la 3D.
Toutefois, prétendre qu'un individu pourrait être indéfiniment prisonnier en KUR-NU-GI n'est pas très différent à mon sens que d'affirmer qu'un immortel, aux cellules souches régénératrices, pourrait passer une éternité sur la Terre. Ce dernier cas est possible. Il a de toute façon existé et perdure aujourd'hui, contrairement à ce que nous fait croire la science actuelle. L'immortel X de chair et de sang qui décide de ne pas se réincarner fait un choix en pleine conscience. Cela peut se produire pour une entité qui a achevé son cycle d'incarnation, mais qui ne souhaite pas réintégrer les dimensions supérieures. C'est le cas par exemple de certains planificateurs. Les planificateurs sont souvent des êtres incarnés (selon leurs dimensions qui leurs sont propres) et qui pourraient pourtant paraître désincarnés à nos yeux parce que leurs dimensions sont trop élevées.
Mais revenons à notre exemple. Le choix de notre immortel X (de chair et de sang), de ne pas s'incarner, peut tout aussi impliquer une peur de l'inconnue, une peur de devoir perdre ce qui a été obtenu. C'est précisément dans cette logique, dans cette matrice limitée que vivent les êtres inter-dimensionnels des basses dimensions et qui sont justement de chair et de sang. C'est tout le dilemme de la race Gina'abul masculine : la crainte. La frayeur de perdre ce qui a été obtenu et qui est considéré comme du pouvoir, davantage que de l'acquis ou de la connaissance.
Rédaction : Lorsqu’on confronte votre description de l’univers à celle de Griffith ou de Laura Knight, on se rend compte que les thèmes de la vie après la mort (bref ce que devient l’âme humaine après sa vie terrestre mais aussi ce qu’elle a été avant) et celui de l’intrusion extraterrestre, de leur influence sur les affaires humaines sont des thèmes connexes, qui se rejoignent, se complètent et seraient même inséparables . Les extraterrestres bons ou mauvais que vous décrivez dans vos ouvrages voyagent entre les dimensions. Peuvent-ils interagir aussi dans les dimensions de "l’après vie" ? Qu’en pensez-vous ?
Anton Parks : Avant tout, je dois souligner que je ne connais pas l'ensemble des travaux de Laura Knight, particulièrement ce qui touche aux Cassiopéens et au parasitage de l'humain. Je connais plutôt ses travaux qui concernent le fondement de la Bible. Il est bien clair pour moi que les basses dimensions (1e et 2e), où se logent des individus dissidents, sont en alliance et dépendance avec des formes extraterrestres belliqueuses. Menaçantes parce qu'elles manipulent la race humaine depuis la nuit des temps. J'ai expliqué, particulièrement dans mon deuxième ouvrage Adam Genisis, les origines des maîtres de ces lieux et leurs motivations. Il s'agit de la souche royale et albinos Kingu qui fait partie des Gina'abul reptiliens. Ces entités inter-dimensionnelles n'ont pas pour habitude de se confronter directement aux individus qu'ils manipulent en 3D. Même en KUR-GI-A et KUR-NU-GI, ils utilisent leurs esclaves dissidents pour rafler les âmes perdues ou en quête de pouvoir afin de les rallier à leur cause.
Nous sommes dans un univers de séduction comme sur la Terre. Des âmes se "perdent" parfois de cette manière : "Vous n'êtes pas satisfait du système en place, celui de la perpétuelle incarnation et de la Source qui prétend être le commencement de toute chose ? Alors, rejoignez-nous ! Rejoignez les dissidents, rejoignez ceux qui ont compris le véritable sens de cette escroquerie. Si vous souhaitez vivre la véritable liberté et autonomie, rejoignez-nous et devenez un dieu en dehors de la matrice qui prétend être la Source". Voilà le genre de propos séducteur que nous pouvons entendre lorsque nous faisons face aux groupes dissidents ou inter-dimensionnels des basses dimensions qui ont manifestement choisi le mental à la place de l'esprit. Le mental enferme une bonne part d'égoïsme qui est souvent assimilé à une forme de liberté. Ce n'est pas plus compliqué. L'esprit du cœur implique, quant à lui, le partage des valeurs, des informations recueillies, et donc, d'obligations à plus ou moins grande échelle, étant donné que tout savoir enferme une forme de pouvoir et donc une grande responsabilité. Sur la Terre, toutes les anciennes civilisations ont du faire face à ce genre de réflexion. Ceux qui s'en sont le mieux tirés à mon sens, avec les Amérindiens, sont les Egyptiens qui possédait une très grande spiritualité et un bon sens moral, mais le clergé a eu raison de l'Egypte. C'est le thème principal de mon prochain ouvrage Le Testament de la Vierge.
Pour apporter plus de précision à votre question concernant l'intervention de groupes extraterrestres au cœur des dimensions de l'après-vie, je dirai que l'objectif de ces aliens est avant tout de désunir avant même de rallier des individus à leur cause. Vous savez, ils sont de bonne foi. Ils croient véritablement à la forme de pouvoir que renferme le mental. L'esprit du cœur est un sens trop abstrait à leurs yeux. Il ne s'agit que d'une spécificité stupide, un attrape nigaud, alors que le mental reflète pour eux l'intellect et la raison. "Je pense, alors je suis !". L'esprit et le cœur n'empêchent pas de penser non plus, c'est là toute la différence.
Pour ces aliens et leurs groupuscules réfractaires, le seul moyen de trouver de l'énergie est de désunir les groupes ou familles célestes comme lors d'une battue ; après, ils chassent les éléments les plus faibles ou éloignés des groupes. Tout du moins, les fraternités dissidentes chassent pour ces aliens. Cette méthode nous renvoie à celle évoquée au début de votre interview : elle nous démontre que les religions terrestres n'ont aucun autre objectif que de désunir le troupeau pour mieux dominer. Lorsque l'on garde en tête que l'invisible peut être aussi vicieux et hypocrite que notre monde 3D, alors les risques de se faire piéger diminuent grandement. C'est pourquoi il est important de bien œuvrer en 3D, car plus on tombe dans les pièges terrestres, plus on aura de chance de reproduire le même schéma en dehors de la sphère terrestre.
Généralement, un désincarné qui a déjà effectué plusieurs incarnations terrestres se souvient inconsciemment de tout cela. Sa véritable mémoire lui renvient uniquement lorsqu'il est en contact avec son groupe d'âme ou famille. Ce sont les membres de cette famille qui détiennent la part personnelle oubliée temporairement (l'ensemble du vécu) que notre explorateur avait délaissé avant de partir s'incarner.
Pourquoi avoir délaissé une partie de soi-même là-haut avant de redescendre en 3D ? La réponse est simple : pour diminuer les risques de se faire surprendre par le mental. Une réflexion élémentaire pourra nous restituer toute la dimension du problème à éviter. Imaginez que chacun de nous se souvienne de ses vies passées et de ses liens karmiques avec les gens qui nous entourent. Quelques exemples au hasard :
- Que feriez-vous si vous saviez que votre sœur a été votre mère dans une vie précédente ?
- Ce père qui vous affectionne tant, qui se fait continuellement du souci pour vous est la personne qui a mis le feu chez vous par accident deux vies auparavant… vous n'avez pas réchappé à l'incendie, et depuis, il s'en veut à mort.
- Mieux encore, que feriez-vous si vous étiez en face de l'individu qui vous a assassiné sauvagement dans la vie précédente ? Que faire, c'est votre patron…
- La grand-mère que vous aimiez tant est décédée il y a quelques années. Aujourd'hui, elle est revenue sous la forme de votre neveu…
- Votre belle-sœur est votre âme sœur, que faites-vous ?!
- Votre frère, continuellement jaloux de vous, était votre meilleur ami dans la vie précédente. Il vous a ruiné, il vous a mis sur le carreau, il a inventé des inepties à votre sujet et a finalement épousé votre femme de l'époque qui n'est autre que l'épouse de votre cousin aujourd'hui…
La 3D est implacable. Notre corps et notre esprit sont fragiles et tellement vulnérables. Si vous saviez tout cela en toute conscience et si vous saviez avec certitude qu'il est possible de revenir, alors votre mental dicterait vos pensées et vos actes. Vous n'hésiteriez pas à prendre des initiatives irréfléchies, quitte à y perdre la vie, puisque de toute façon vous allez revenir... Qu'est-ce que la mort finalement ? Vous seriez au cœur même de la matière et de toutes ses implications. Cela serait comparable à un de ces stupides jeux vidéo où vous prenez tous les risques pour sauvez vos intérêts, mais où vous perdez régulièrement la vie…
Que deviendrait votre histoire et votre patrimoine unique ? Que deviendraient vos frères et sœurs célestes qui explorent avec vous les mondes et avec qui vous ne formez qu'un ? Ces derniers sont les dépositaires d'un savoir ancestral, celui de l'ensemble de votre famille d'âme et de son précieux patrimoine. Ils gardent avec eux et en eux vos faits et gestes lorsque vous partez vous incarner. Leur faire une chose pareille reviendrait à les trahir, bien qu'ils soient dans le cœur et qu'ils vous pardonneraient de toute façon…
Rédaction : Lorsqu’on examine votre propre œuvre, on se rend compte que les entités extraterrestres inter-dimensionnelles responsables de la dissémination de la vie dans l’univers – que vous nommez les Elohim – ne sont absolument pas interventionnistes, se tenant à l’écart des affaires des mondes, des conflits et surtout, du système de détournement de la création et d’esclavage mis sur pied par la seconde grand caste d’entités extraterrestres disséminatrices de vie qui est une alliance complexe d’entités extraterrestres reptiliennes à polarité masculine – les Anunna, les Gina’abul et la caste noble Kingu.
On retrouve des traces de cette caste grâce à toutes les fouilles archéologiques dans l’iconographie et les nombreuses œuvres écrites laissées par les antiques civilisations akkadiennes, sumériennes et même égyptiennes. La trace déformée, maladroite de la saga de la création des êtres humains sur terre et donc de l’incarnation de leurs âmes se retrouve également dans la Bible sous l’appellation du projet "Yahvé" que vous décrivez comme une imposture, visant à placer l’homme, son corps (sa force musculaire) et son âme (son énergie spirituelle) en esclavage sous l’autorité fallacieuse d’un seul pseudo créateur qui s’est fait passer pour un Dieu, le Yahvé de la tradition judéo-chrétienne. Vous montrez aussi que l’imposture se poursuit aujourd’hui grâce à la forme qu’ont pris nos croyances sur la vie après la mort, nos religions et nos structures de gouvernement. D’autre part, il y a une promesse du retour du Créateur dans le seul but de punir et de châtier tous ceux qui auraient fait un usage négatif à ses yeux du libre arbitre…
Anton Parks : La planète Terre et sa 3D sont une bonne école, c'est pourquoi, même si la 3e dimension implique depuis de nombreux millénaires des incarnations pénibles, les demandeurs se bousculent aux portes… On apprend rapidement et on s'élève plus vite dans ce coin de l'univers, particulièrement depuis la domination reptilienne Gina'abul. Est-ce franchement un hasard ?
Le groupe planificateur et multiethnique Kadistu, qui est responsable d'une bonne partie de la création sur la Terre, figure pour moi les Elohim bibliques. De son côté, le dieu Yahvé représente la caste masculine Gina'abul dirigée par le dieu sumérien An et ses "anges" Anunnaki. L'histoire relatée dans mes ouvrages est celle de rescapés d'une grande guerre, échoués sur la Terre, et qui doivent cohabiter ensemble. Ces rescapés font partie de la race Gina'abul qui comprend à la fois des membres Anunnaki et des membres planificateurs. Ces deux clans extraterrestres se sont affrontés sur la Terre et l'ensemble du système solaire. Ils se sont en quelque sorte emparés de notre planète. C'est pourquoi on trouve dans la Bible Dieu comme étant désigné sous les noms de Yahvé et Elohim ou encore Yahvé-Elohim. Les deux clans ont dû ensuite faire face à une autre souche appartenant à la leur, dénommée Kingu. Les Kingu sont les royaux Gina'abul. Ils possèdent la technologie pour passer d'une dimension à une autre. Ce sont eux qui tirent les ficelles dans l'invisible. Je pense que la souche planificatrice Gina'abul vit sous terre, en son centre. Quant aux Anunnaki, certains vivent aussi sous terre, dans des réseaux souterrains, d'autres parmi nous (ils ont la possibilité de se transformer, David Icke l'explique très bien) et d'autres encore fréquentent les sous-sols de la planète Mars.
Je crois savoir que les Anunnaki font l'objet d'une vénération de plus en plus grandissante de part le monde, sans doute en rapport avec la frénésie qui entoure la venue de 2012. Je peux affirmer haut et fort que les Anunnaki sont tout sauf des anges ! Ils exploitent l'humain depuis plusieurs centaines de millier d'années. Ci-dessous, voici un petit extrait du chapitre 13 du Livre d'Isaïe que j'aime citer lorsqu'il est question de louer la "bonté" du dieu Yahvé et de ses anges. Le texte est en rapport avec Babylone, contre laquelle Yahvé est en colère, car elle est sous l'emprise de dieux étrangers et elle n'écoute plus sa bonne parole :
"Bruit de vacarme de royaumes, de nations rassemblées : c'est Yahvé-Sabaot qui passe en revue l'armée pour le combat, ils viennent d'un pays lointain, des extrémités du ciel, Yahvé et les instruments de sa colère pour ravager tout le pays. […] Voici que vient le jour de Yahvé, implacable, l'emportement de l'ardente colère pour réduire le pays en ruines et en exterminer les pécheurs. Car au ciel, les étoiles et Orion ne diffuseront plus leur lumière. […] Alors comme une gazelle pourchassée, comme des moutons que personne ne rassemble, chacun s'en retournera vers son peuple, chacun s'enfuira dans son pays. Tous ceux qu'on trouvera seront transpercés, tous ceux qu'on prendra tomberont sous l'épée. Leurs jeunes enfants seront écrasés sous leurs yeux, leurs maisons saccagées, leurs femmes violées".
Les délires sur le thème du retour des "bienfaiteurs de l'humanité" n'est qu'une vaste escroquerie dans laquelle se jetteront sans doute de nombreuses personnes désespérées. C'est l'objectif ! C'est un grand classique qui fonctionne à merveille et dont les faux dieux Anunnaki ou "anges" de Yahvé se sont servi par le passé. Vous noterez que l'allusion faite à Orion n'est pas fortuite ici puisque Orion désigne Osiris en Egypte, autre pays ennemi de Yahvé. Osiris-Enki était fils d'An (Yahvé), mais de souche planificatrice de part sa mère. Il était donc l'ennemi des "anges" de Yahvé, ce qui explique les querelles entre ses Nungal et les Anunnaki de Sumer (les Shemsu contre les alliers de Seth en Egypte). Les alliers de Seth et les Anunnaki sont les mêmes individus. Vous noterez dans cet extrait toute la "bonté" de Yahvé et particulièrement la fin où il est noté que les armées de Yahvé (ses anges) écrasent les enfants et violent les femmes…
Aujourd'hui, les prophètes se réveillent, l'humanité cherche ses nouveaux sauveurs, car nous dit-on, la fin du monde arrive à grands pas ! Je me suis déjà exprimé sur 2012 dans votre magazine (Les Grands Mystères des Sciences Sacrées n°20, p.64). Il est tout a fait possible qu'une volonté de destruction et de déstabilisation soit mise en œuvre pour accélérer le "retour prophétique de Jésus", bien qu'il soit plutôt question ici de la venue de l'antéchrist ! Vous noterez que la majorité des dirigeants des pays occidentaux sont chrétiens…
Je demande aux lecteurs de rester vigilants durant ces prochaines années, de bien observer ce qu'il va se passer lors de ce grand tournoi des consciences. D'examiner ce que les divers gouvernements souhaiteront sans doute nous faire croire et nous imposer. Les organismes religieux profiteront certainement de la confusion générale pour embarquer dans leur transe religieuse de nombreuses "brebis égarées". Je ne suis pas prophète, juste au fait de ce fonctionnement millénaire totalement ridicule.
N'oubliez pas d'où vous venez et ne délaissez pas ceux et celles qui vous suivent dans l'invisible. Pensez à eux et ils vous enverront de leur force. Vous formez ensemble une équipe impérissable. Cette équipe a, il y a très longtemps, quitté sa patrie d'origine pour étudier des mondes. Explorer de nouvelles règles, parfois très difficiles. Chaque élément d'une même famille céleste ne s'incarne pas spécifiquement que sur la Terre. Chaque individu d'une même famille peut très bien explorer des mondes 3D ailleurs qu'ici, mais tout en restant dans une région proche des membres de sa famille. Vous, et tous les membres de votre famille, vous êtes des explorateurs de la 3D.
Sauf exception, il est préférable qu'un individu et son âme sœur finissent de travailler au même endroit avant que l'ensemble du groupe ne se déplace vers des mondes plus élevés. Certains se sont choisi des missions plus difficiles que d'autres, mais cela ne change rien à l'égalité des membres de votre groupe. N'oubliez pas que vous êtes des explorateurs en quête d'informations. Ces informations appartiennent à vous et à l'ensemble de votre famille d'âme. Ayez des pensées positives pour la Terre, votre demeure d'exile actuelle. Quels que soient vos choix, vos parcours, vos succès ou vos défaites : vous êtes tous des êtres exceptionnels, des exilés qui ne demandent qu'à revenir chez eux lorsque le moment sera venu... Les règles souvent absurdes que vous rencontrez et les groupes théocratiques de la Terre ne pourront rien y changer.
© 2009 Anton Parks
Interview : Grands Mystères des Sciences Sacrées, n°25 (février 2009)
Neberu et la fin du monde
Interview exclusive d'Anton Parks, tirée du magazine Les Grands Mystères de l'Histoire, Hors Série, n° 10, décembre 2009.
© 2009 les Grands Mystères de l'Histoire ; © 2009 Anton Parks
Merci à H. Kapf et Meline
GMH : On parle de plus en plus d'une planète X que beaucoup d'auteurs et médiums associent à l'astre Nibiru (ou Neberu) des tablettes mésopotamiennes. Qu'est-ce que Nibiru ? N'est-ce pas l'auteur Zecharia Sitchin qui en a parlé le premier ?
Anton Parks : C'est effectivement Zecharia Sitchin qui est à l'origine du "virus" planète X ou Nibiru. D'après ses calculs, cette planète devrait rejoindre notre système solaire entre 2012 et 2060. Manifestement, comme 2012 approche à grands pas, il pencherait plutôt pour la date la plus éloignée.
On trouve trace de Nibiru ou Neberu / Marduk dans la littérature mésopotamienne. Il s'agit d'un astre mystérieux que quelques rares tablettes (l'épopée Enuma Elish et les tablettes : KAV 21B ; CT 26.41 ; CT 25.35.7 ; K.6174 et K. 12769) évoquent comme ayant un rapport avec les activités des dieux (royauté, guerres) et celles de l'humanité (déluge, travail de la terre). Toute la thèse de Sitchin est échafaudée sur la notion de cette planète errante et qui appartiendrait au système solaire, mais dont l'orbite fortement elliptique autour du soleil posséderait, selon lui, une période de 3.600 années terrestres. En terme clair, cela veut dire que ce chiffre correspondrait au temps que mettrait cette planète hypothétique à revenir vers la Terre de façon cyclique.
Ce que ne précise pas M. Sitchin et que j'explique dans mon second ouvrage Adam Genisis, c'est que le Šár (3.600) était une unité de mesure fréquemment utilisée par les Mésopotamiens. On la retrouve sur de nombreuses tablettes qui n'ont absolument rien à voir avec Neberu. Notons par exemple le récit du déluge dans l'épopée ninivite de Gilgamesh où le Noé mésopotamien confectionne son bateau à l'aide de "3 x 3 600 unités d'asphalte (Šár)" à la ligne 65 de la tablette. L'embarcation possède d'ailleurs "une superficie de 3.600 mètres carrés (Ikû)" comme formulé à la ligne 57… De nos jours, en géographie, 3.600 secondes (1/60ème de minute) représentent un degré.
Bref, c'est en se référant à la tablette d'argile VA-243 que M. Sitchin nous dit avoir relevé la présence de l'astre mystérieux tournant autour de ce qui lui semble être un soleil. Pourtant, cette tablette n'est absolument pas un document astronomique. Elle a fait l'objet d'une publication en 1940 par les soins d'Anton Moortgat pour le Vorderasiatisches Museum de Berlin. Les trois lignes qui composent le texte de cette tablette évoquent simplement : "Dusbsiga (nom personnel), Ili-Illat (nom personnel), ton serviteur". Donc, aucune allusion à Neberu et aucune trace de cette planète en tant que demeure des "dieux" Anunna.
La tablette VA-243 n'est pas un document astronomique et Neberu n'y est absolument pas citée.
GMH : Voulez-vous dire que les propos de Zecharia Sitchin au sujet de Neberu ne sont pas crédibles ?
Anton Parks : Je n'ai rien contre M. Sitchin, mais puisque vous m'en donnez l'occasion ici, je vais rétablir une vérité malheureusement déformée involontairement ou volontairement par cet auteur depuis plusieurs décennies. Je ne suis pas contre l'idée q'un astre puisse vagabonder dans des systèmes planétaires, mais le problème ne se situe pas là.
Selon les propos de M. Sitchin, les "dieux" sumériens Anunnaki proviendraient de la planète Neberu (qui est en perdition), et ces derniers trouveraient de l'or sur Terre pour restaurer leur atmosphère. Sauf preuve du contraire, les tablettes mésopotamiennes qui formuleraient ces informations n'existent pas. Aucun érudit, aucun spécialiste n'en a jamais fait mention, même entendu parlé ! J'ai fait de longues recherches dans de multiples bibliothèques spécialisées et auprès de plusieurs éditeurs spécialisés dans l'Orient ancien : rien, ces textes n'ont jamais été catalogués… Depuis plus d'une trentaine d'années il a été maintes fois réclamées à Zecharia Sitchin de fournir les références de ces tablettes, mais il ne l'a jamais fait.
Je rappelle aux personnes qui liront ces lignes attentivement, qu'à ce jour, bon nombre de lecteurs et magazines croient toujours aveuglément à la thèse fictive de Sitchin selon laquelle l'astre mésopotamien Neberu serait une planète d'où proviendraient les "dieux" sumériens. Idem pour cette idée d'or tirée des mines terrestres pour filtrer et stabiliser l'atmosphère de cette planète soit-disant en perdition, selon les propos de cet auteur. Libre aux magazines spécialisés de colporter ces inepties. Maintenant que les récits mésopotamiens sont disponibles dans les plus grandes bibliothèques et sur le Net, plus d'excuses ! Tout journaliste sérieux pourra vérifier et constater par lui-même…
Je suis totalement sidéré de voir un tel contentement autour d'un sujet aussi sérieux et qui finalement génère à la fois de la peur et surtout de la désinformation. Le problème vient aussi du crédit que l'on porte à Zecharia Sitchin qualifié, probablement à raison pour certains points, de grand érudit, notamment grâce à son CV. Cependant, l'auteur allemand Frank Dörnenburg a récemment mis le doigt sur un problème dans le CV de Sitchin. Il est écrit noir sur blanc à son propos qu'il aurait "acquis son diplôme au London School of Economics" (LSE)". Or dans cette école, on ne peut absolument rien y étudier qui ait un rapport avec l'archéologie, la sumérologie, le cunéiforme et les hiéroglyphes. Frank Dörnenburg note que de toute évidence, l'école LSE s'est transformée dans sa biographie en "Université de Londres" où là, on peut effectivement étudier l'archéologie. Et à Dörnenburg de conclure : "Il est plutôt probable que, comme adolescent, Sitchin ait bouquiné de la littérature appropriée. Il est évident que le CV de Sitchin a été maquillé soigneusement pour faire d'un journaliste économique un "expert spécialisé" en langues antiques et en archéologie",
Je pense simplement que M. Sitchin a dû se dire, au début de ses travaux, qu'il ne serait jamais mis en défaut par les spécialistes des tablettes parce qu'il savait qu'ils ne s'abaisseraient jamais à cela.
Bien entendu, cela n'enlève rien aux recherches de cet auteur concernant les sujets autres que Neberu. Son travail est important, particulièrement celui qui concerne certaines de ses traductions des tablettes mésopotamiennes et ses déductions.
GMH : Si la planète des dieux sumériens n'est pas Neberu, alors quelle était, selon vous, la planète des Anunna ?
Anton Parks : Le nom généralement utilisé, sur les tablettes en argile, pour désigner la demeure originelle des Anunna est Dukù ou Duku(g) ("saint monticule"). Avant de débarquer sur la Terre et de résider dans le Kharsag, dans les montagnes du Taurus (Turquie), les Anunna vivaient clairement sur le Dukù, un lieu céleste inconnu. Cela impliquerait que les dieux sumériens Anunna seraient à nos yeux des extraterrestres, ce qui est impensable et inacceptable pour de nombreux historiens, sumérologues et auteurs. L'importance du Dukù est telle que ce même nom fut donné en Mésopotamie aux temples et terrasses consacrées aux dieux.
Il n'y a aucun rapport entre Neberu et le Dukù, aucun rapprochement entre ces deux lieux cosmiques sur les tablettes mésopotamiennes. Par contre, la présence de la constellation des Pléiades sur de multiples tablettes d'argile, est confirmée par de nombreux spécialistes. Les Pléiades sont souvent présentes auprès des dieux ou de vaisseaux volants. Cette constellation se nomme MUL-MUL, litt. "la constellation des constellations". De mon point de vue, ce nom est très approprié pour nommer un lieu d'origine.
Tablette BM-89331.
La constellation MUL-MUL (les Pléiades) se trouve en haut à droite.
GMH : Alors qu'est-ce que Neberu selon vous, et d'où provient cet astre ?
Anton Parks : Les tablettes mésopotamiennes indiquent que Neberu est un astre nomade qui bouleversa périodiquement les affaires des dieux et des humains. Son origine est "le lieu de la bataille céleste". Cette localisation est extrêmement importante, car elle nous rappelle la symbolique de l'arbre Išed, le pivot éclaté de l'horizon ou celui de l'éclatement de la colline primordiale des ancêtres chez les anciens Egyptiens. Cette idéologie suggère que le sacrifice de cet arbre permet la sortie d'un serpent céleste qui n'est autre qu'Horus. Or le seigneur Horus se dit Neb-Heru en ancien égyptien. Quant à l'arbre Išed, les spécialistes de l'Egypte ancienne savent qu'il s'agit d'une image d'Osiris. L'arbre Išed tourne autour d'un thème mythologique récurrent qui est celui d'une bataille perpétuelle entre les forces osiriennes et les forces sethiennes. Le Seigneur Horus (Neb-Heru), fils de l'arbre sacré, assure un rôle de guetteur et de protecteur. Ses allées et venues autour de l'arbre mourant déterminent la bonne course du soleil. Lui-même est considéré comme étant un nouveau soleil. Nous sommes exactement dans la même thématique que l'astre Neberu mésopotamien qui semble effectuer des allers et retours vers la Terre et qui s'illumine, lui aussi, comme un nouveau soleil lorsqu'il apparaissait dans notre ciel.
Pour déterminer un peu mieux les acteurs célestes qui ont créé le drame cosmique à un moment donné de l'histoire terrestre, il faut se pencher sur la littérature chaldéenne. Chez les Assyriens et les Chaldéens qui étaient de grands astronomes, MUL-GE6 (litt. "astre noir") était "le maître de l'enfer" ou encore "le maître des abysses". Les traces de cette colline de l'horizon égyptienne est parfaitement identifiable dans les formules chaldéennes sous la forme de cette Mulge qui est le maître de l'abîme inférieur, là où descendent les morts. Elle est la montagne de l'occident, où se couche le soleil. L'entrée des enfers est à proximité de cette montagne céleste, mais au-delà des eaux du grand réservoir de l'océan astral. La planète Vénus est son éclatant prolongement dans le ciel :
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"La grande montagne Mulge, dont la tête égale les cieux. Le réservoir sublime des eaux [baigne] ses abysses. Entre les pays, elle est comme un buffle puissant qui se repose. La corne, comme un rayon de soleil, étincelle comme l'étoile du ciel qui annonce Dilbat (Vénus), achevant son éclat".
Traduction Don Moore, tiré de W. A. I. IT, 27, 2
Nous savons que dans la littérature égyptienne, Osiris règne sur le monde des morts et que sa forme mésopotamienne (le dieu Enki-Éa) est le maître des abysses. Mulge est un astre qui n'existait plus à l'époque de Babylone, mais qui, dans l'inconscient collectif, symbolisait la mort et la destruction. L'idée que cette montagne céleste, que cet astre noir, ait apporté son ombre sur la Terre ressort clairement des textes chaldéens :
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"Ô toi qui ombrages, seigneur et qui répands ton ombre sur les pays. Grande montagne, dieu-père Mulge, qui répands ton ombre sur les pays. Pasteur qui règle les destinés, qui répands ton ombre sur les pays. […] Mulge, Pasteur [véritable], seigneur de la totalité des pays, Pasteur [véritable], seigneur de la totalité des anges".
Traduction Don Moore, tiré de, W. A. I. IV, 23, 1
En fait, c'est le fils de Mulge que la littérature chaldéenne dénomme En-Zuna ou encore Nin-Dar ("le seigneur qui fracasse" en sumérien), qui est le véritable responsable des bouleversements terrestres. Il est "la peste personnifiée, qualifiée de fils favori de Mulge, engendré par Nin-ki-gal" (W. A. I. IV, 1, col. 1). Ninkigal ou Ereskigal n'est autre qu'Isis-Hathor, la déesse du grand bas, comme je le démontre dans mes différents ouvrages. Le fils de Mulge (Osiris) est donc bien Horus, c'est-à-dire Neb-Heru.
Nin-dar est le Soleil nocturne, le soleil qui se cache dans le monde inférieur pendant la moitié de sa course. Il est l'équivalent du Ra'af égyptien, le soleil noir, nom donné à Osiris après sa mort et à sa prolongation, son fils réincarné en lui-même : Horus.
Nin-dar doit triompher des ténèbres, c'est pour cela qu'il est le dieu guerrier par excellence. Régulateur du temps et des heures terrestres, il influe sur les mouvements et la vie des dieux et de l'humanité : "Nin-dar, seigneur, fils de Mulge, mesure et juge. […] Nin-dar, seigneur, fils de Mulge, décide la destinée" (W. A. I. IV, 13, 1).
Aussi précis soient ces extraits, il ne faut pas perdre de vue que les Assyriens et Babyloniens avaient la fâcheuse habitude d'employer des informations astronomiques plus anciennes (au moins d'époque sumérienne) et de les insérer dans leurs catalogues sans le spécifier pour autant, ce qui nous a parfois procuré des catalogues astronomiques assez confus. Cette information est capitale.
Dès mon deuxième ouvrage, j'ai démontré que la fameuse Mulge éclatée serait en fait la ceinture d'astéroïdes qui se trouve entre Mars et Jupiter. Si nous suivons le déroulement historique retracé dans les Textes des Pyramides égyptiens, Osiris serait mort peu de temps avant ou pendant l'éclatement de la colline primordiale et la venue de "l'œil du son", un planétoïde dévastateur que l'on retrouve dans les textes du temple d'Edfu en Egypte. Une association évidente a été faite entre la mort d'Osiris (et plus tard son corps fragmenté) et les milliards de débris qui constituent les restes de cette ancienne Mulge suméro-chaldéenne.
Dans mes différents livres, je soutiens également que l'ancien satellite de Mulge (sa lune ou son fils) serait la planète Vénus avant qu'elle ne se place à l'endroit qu'on lui connaît aujourd'hui. J'ai compilé pas mal de légendes du monde entier qui prétendent ou sous-entendent que la planète Vénus aurait bougé plusieurs fois dans le système solaire avant de se stabiliser et qu'elle aurait provoqué des problèmes climatiques sur la Terre. C'est pourquoi, par un étrange et heureux hasard, la planète Vénus (l'Etoile du Matin) est associée à Horus et à tous les rois d'Egypte, eux-même étant une image d'Horus et donc de Vénus dans la pensée de l'Egypte ancienne.
Il existe de nombreuses similitudes entre Vénus et Horus. Après la destruction de Mulge aujourd'hui la ceinture d'astéroïdes), son satellite Vénus a été éjecté de son orbite et a cherché à se stabiliser dans le système solaire, tel Horus, né de son père Osiris assassiné, cherchant à s'imposer et à trouver sa place dans un monde en guerre. Le bruit que Vénus émettait et les dégâts qu'elle occasionnait créait la panique chez les humains et les dieux. Comme je l'ai annoncé dans le Testament de la Vierge, Horus, en quête de recouvrer les territoires perdus de son père, ainsi que sa royauté légitime, profitait des passages de Vénus pour attaquer ses adversaires, car les dieux étaient désorganisés lors de ces déluges. Neb-Heru (Horus) était furieux, comme l'était la planète Vénus, errante dans le système solaire, laquelle créait de gros dommages sur ses passages. Une association évidente a été faite entre Vénus et Horus, qui sont tous deux nés en même temps…
Mes travaux concernant Vénus sont plutôt en accord avec ceux menés par le Dr Immanuel Velikovsky dans son ouvrage "Mondes en Collision". Le Dr Velikovsky a brillamment remarqué et démontré que la planète Vénus a engendré au moins un cataclysme sur la Terre par le passé et qu'elle n'était donc pas à la place qu'on lui connaît aujourd'hui. La seule divergence entre nous serait la datation possible de la stabilisation de Vénus. Immanuel Velikovsky situe cette stabilisation plus récemment que moi. Ce n'est finalement qu'un détail.
GMH : Si Neb-Heru est la planète Vénus, quelle est votre position par rapport aux rumeurs d'apocalypse de 2012 faisant état de l'arrivée de la planète X appelée aussi la "planète du passage" ? A l'évidence, cette planète X n'est pas Neb-Heru (Vénus)… Alors, quel est cet astre selon vous ? Pensez-vous que nous soyons en danger ?
Anton Parks : Non, je ne pense pas que nous soyons en danger. Le seul danger potentiel étant ce que les grands groupes d'influences qui détiennent tous les pouvoirs et certains groupes dits spirituels vont tirer de ce virus : de la peur et de l'argent, et pour les moins "alarmistes" et intègres, de l'optimisme, malheureusement basé sur une forme de génocide planétaire. Nous allons en reparler plus loin.
Le virus Neberu / Nibiru - planète X a été mis sur le marché en 1976, avec le premier ouvrage de Zecharia Sitchin. Désolé de revenir sur ce sujet. Depuis, c'est la foire à l'information, plutôt à la désinformation. De mon point de vue qui ne regarde que moi, il n'y a pas de planète errante Dans le milieu dit new age, la catastrophe à venir serait provoquée par :
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une planète
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une comète
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un amas d'astéroïdes
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la planète Jupiter qui deviendrait un soleil
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un nouveau soleil en approche…
Le tout savamment synchronisé sur l'année 2012, précisément le 21 décembre, date tirée du calendrier maya, laquelle correspondrait à la fin d'un cycle. Je précise bien la fin d'un cycle, et non la fin du calendrier maya lui-même, puisque ce dernier fonctionne par cycle : la fin du calendrier revenant à son début à cette date. Le calcul du temps sur une notion linéaire est typiquement occidental, bons nombres d'anciens peuples comme les Amérindiens calculaient le temps par cycles.
Je dois ajouter également qu'aucun calendrier n'a jamais prédit l'avenir ! Contrairement à ce que de nombreux auteurs new age prétendent, les Mayas n'ont jamais annoncé une fin du monde pour 2012. Leur calendrier s'arrête simplement en 2012 selon nos calculs modernes basés sur notre calendrier grégorien. Autre point que tout le monde oublie d'évoquer, nous ne sommes certains de rien concernant la fixation temporelle du début du compte long du calendrier maya par rapport à notre calendrier occidental. Nous connaissons sa valeur (4 Ahaw, 8 Kumku de l'an 0.0.0.0.0), c'est tout. Avec notre façon de calculer le temps, c'est comme si cette date pointait vers, disons au hasard, les années 80. Mais de quelles années 80 était-il question ? De 1980, de 1880, de 2580, de 3180… ? La date du début du calendrier maya a été déterminée pour l'année 3.114 av. J.-C. par plusieurs experts. Pour des raisons trop longues à expliquer ici, je pense que cette date est plausible, tout du moins, dans une fourchette approximative. Cependant, avec le problème évoqué à l'instant, s'agit-il de 3.114 av. J.-C., ou bien de 3.014 av. J.-C. ou encore de 2.914 av. J.-C. ?, etc.
Voici le véritable visage du calendrier maya !
Un autre point vient considérablement compliquer le calcul de la fixation exacte de l'année 2012 par rapport à notre calendrier : le moine romain Denys le Petit est responsable de la mise en place de notre calendrier dans la mesure où c'est lui qui a substitué à l'ère de Dioclétien, l'ère chrétienne sur laquelle est fixé notre calendrier occidental. Mais nous savons pertinemment qu'il a confondu les années de Rome et qu'il se trompa en fixant le point zéro de notre ère. Ce qui donne que nous avons entre 3 et 7 ans de décalage. Cela veut dire que si le début du compte long maya était bien fixé par rapport à notre ère, le 21 décembre 2012 serait déjà passé ou bien qu'il serait, dans le pire des cas, pour le 21 décembre 2009… Je vous laisse méditer sur ce point.
Revenons à 2012. Pour justifier l'importance de cette date 2012, de nombreuses personnes annoncent qu'à ce moment temporel du 21 décembre de cette année, se présentera un alignement exceptionnel des planètes de notre système solaire. Oui, c'est exact, mais cet événement se produit chaque année, à la même époque, soit chaque 21 décembre. L'astrophysicien Neil deGrasse Tyson (directeur du planétarium Hayden à l'American Museum of Natural History de New York) l'a démontré à la télévision américaine (Fora.tv), le 4 février 2009. Son intervention est disponible en vidéo sur Internet.
Alors les pros 2012 évoquent un alignement exceptionnel de notre système solaire sur le centre de notre galaxie, ce qui provoquerait des répercussions catastrophiques pour notre Terre… C'est encore exact, nous sommes effectivement dans un alignement que l'on pourrait qualifier "d'alignement sur le plan galactique", mais le lecteur doit savoir que l'éminent astronome Jean Meeus, grand spécialiste des mécaniques célestes, a calculé en 1997 (Mathematical Astronomy Morsels) que cette zone d'alignement s'étend de 1980 à 2016. Nous avons donc largement dépassé la moitié de cet alignement à ce jour et nous avons vécu de nombreux 21 décembre depuis 1980, sans aucune fin du monde ! Nous sommes justement en train de quitter cette zone d'alignement. En fait, l'alignement parfait se serait produit en 1998...
GMH : Pourtant de nombreux chanels ou médiums prédisent une catastrophe en 2012. Pensez-vous qu'ils divaguent tous ?
Anton Parks : Je sais parfaitement que je ne vais pas me faire des amis et que je vais perdre quelques lecteurs en évoquant ce que je m'apprête à dire, mais ce n'est pas bien grave. Au fil des années, j'ai pris l'habitude de ne plus perdre de temps et d'aller à l'essentiel. Si cette démarche fait mal, tant pis, je dirai que c'est un mal pour un bien. De nombreux auteurs préfèrent brosser leurs lecteurs dans le sens du poil, ce n'est pas mon cas parce que la situation est grave, trop grave pour se taire. Comme l'a dit Albert Einstein "Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire !".
Cela fait plusieurs années que des alertes de type "fin du monde" font leurs apparitions, quelques exemples qui me viennent à l'esprit :
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En 1910, les astronomes de l'époque prédirent que la queue de la comète de Halley allait entrer en contact avec la Terre. Les journalistes s'empressèrent de prédire la fin du monde.
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En 1986 et 1997, les comètes de Halley et Hale-Bopp suscitèrent également des goûts de fin du monde.
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En 1990, l'auteur Francis r. Trestournel publie "la Fin de l'Eden". Son ouvrage semble recycler l'idée de Sitchin en reportant le drame cosmique à une ancienne collision de entre un planétoïde (ou Baryplanète) et notre ancienne Terre (Terre primitive) à l'époque du tertiaire, l'ensemble ayant formé notre planète actuelle.
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En 1998, V. H. Rabolu recycle le thème de Neberu en "Hercolobulus ou planète rouge", livre édité dans différents pays entre 1999 et 2004.
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Pacco Rabanne a prédit la destruction de Paris pour le 11 août 1999. Relevons qu'il était sincère puisque, avant cette date, il a définitivement déménagé son entreprise et qu'il a quitté Paris.
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Tout le monde se souviendra du passage à l'an 2000. De nombreuses prédictions de type "fin du monde" ont été évoquées à cette époque.
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Richard W. Noone prétendait dans son ouvrage à sensation 5/5/2000 (Three Rivers Press, 1982) un cataclysme planétaire à cette date précise et un retour à l'âge glacière.
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Dès 1995, la prophétesse Nancy Lieder (Zetatalk) a proclamé l'apparition de la planète X / Neberu pour mai 2003. Comme cela ne s'est pas produit, le jugement dernier a été reporté à 2012...
Comme évoqué précédemment, tout démarre en 1976 par suite d'une mauvaise interprétation de Zecharia Sitchin concernant Neberu. Je pense que M. Sitchin a dû remarquer son erreur au fil des années, mais comme toute sa théorie est fondée sur cette idée de planète errante des Anunna, il ne pouvait plus faire marche arrière. Avant son premier ouvrage et l'année 1976, aucun chanel ou médium ne parlait de Neberu ! Ensuite, peu à peu, la paranoïa s'est reportée sur cet astre hypothétique et sur le calendrier maya ainsi que sa date de 2012.
En fait, ce type de pensée est amplement soutenu par l'idéologie new age, agrémentée de ses discours chanélisés, qu'ils soient authentiques du point de vue de leurs auteurs ou totalement manipulés. Les personnes qui soutiennent la venue de cet astre sont bien souvent dans l'attente d'évènements transformateurs "christiques", notamment dans l'expectative de changements planétaires. Ces changements sont généralement regardés comme foudroyants, ne laissant aucune marge de manœuvre à ceux qui ne seraient pas prêts ou qui n'auraient pas suffisamment travaillé sur eux-mêmes pour vivre cette transformation, bien souvent regardée comme un saut quantique vers une dimension supérieure. Ce basculement de dimension implique généralement l'irruption d'un déluge planétaire qui aboutit à la destruction du monde de la 3D dans lequel les différentes espèces d'hominidés et animales vivent pourtant depuis au moins 7 millions d'années… Combien de survivants-élus sont-ils prévus dans la charte new age ? Les avis diffèrent, mais ils seraient peu nombreux et on chiffrerait les morts à plusieurs milliards.
Rassurez-vous, cette vision terrible et monstrueuse n'est pas nouvelle, elle a fait plusieurs fois son apparition au cours de l'histoire humaine sans pour autant se matérialiser. Je pense, par exemple, à la conception que se faisait la secte gnostique sethienne (1) du sauveur de ce monde qui était proche de celle des zoroastriens, pour qui la venue de ce dernier devait marquer la disparition du mal. Mais pour eux, le retour du sauveur devait irrémédiablement déclencher un retournement complet de l'univers, la droite devenant la gauche, le dessus, le dessous, et inversement. Je prévois que ce concept serait simplement en relation avec des faits anciens. Nombreux sont ceux qui gardent peut-être inconsciemment en eux le souvenir douloureux d'un cataclysme ou d'un engloutissement vécu dans une autre vie. C'est possible si l'on croit à la réincarnation.
La Terre connaîtra d'autres cataclysmes plus ou moins proches, c'est certain, néanmoins, je n'envisage pas que ces bouleversements se combineront avec un saut quantique dont seuls quelques élus bénéficieront. Peut-être que cet événement quantique se produira bientôt. Mais, envisager une "évolution" sur le dos de plusieurs milliards de morts n'est pas un bon calcul d'un point de vue karmique.
(1)Je demande aux lecteurs de faire la distinction entre le "dieu" Šeteš (Seth), assassin d'Osiris, et Seth, le troisième fils d'Adam et Eve d'où les gnostiques sethiens tirent leur nom et leur enseignement.
D'une façon générale, les véritables changements s'effectuent par degrés et non subitement. Un changement brutal n'est jamais bon dans la nature. Regardez la dite évolution des espèces. La science ne trouvera jamais aucun chaînon manquant entre les espèces d'hominidés du fait que chaque transformation génétique s'est effectuée par palier, c'est indéniable. La science officielle ne mentionne pas ce phénomène avéré, puisque cela impliquerait une intervention supérieure. La mafia scientifique préfère rassurer le docile travailleur qui finance ses recherches en octroyant au genre humain un caractère exceptionnel dans l'univers.
De leur côté, les gnostiques avaient cette conviction et cet espoir d'être sauvés uniquement grâce à la gnose (du grec gnôsis : connaissance) qu'ils possédaient. Mais comme bien souvent, la connaissance d'un secret ou d'un savoir caché peut monter à la tête et provoquer une ségrégation intellectuelle. Malgré tout le bien que l'on puisse penser de la gnose et de certains de ses messages (sans doute d'origines osiriennes), il ne faut pas oublier que la gnose s'est progressivement transformée en une doctrine d'élite. Elle prônait des messages élitistes résultant de révélations secrètes du Christ, que ce dernier aurait transmis à quelques disciples privilégiés. Pourchassés par les chrétiens, et se regardant comme les héritiers d'un savoir supérieurs, les gnostiques se sont enfermé dans une forteresse intellectuelle et philosophique qui ressemble fort à celle inventée par le clergé osirien resté fidèle aux mystères du dieu assassiné et qui a dû faire face, lui aussi, à l'idéologie du clergé d'Atum-Râ. N'oublions pas qu'après sa mort, Osiris était regardé comme le dieu des morts et Atum-Râ, celui des vivants. Généralement, l'esprit humain préfère toujours se placer du côté de la vie...
Le pensée qui appartient au Chilam Balam, le livre prophétique maya (qui n'a rien à voir avec le calendrier maya et 2012 !), s'apparente également à cette vision gnostique et contemporaine des élus sauvés grâce à leur savoir : "La parole, don des dieux, interprétée par le Prêtre Chilam, était à l'origine même du pouvoir et du gouvernement. Les usurpateurs, les étrangers étaient 'ceux qui ne savent pas parler notre langue'. […] Alors pour ceux qui n'avaient pas [la connaissance], c'était le châtiment suprême : 'Telles sont les paroles. Si elles ne sont pas comprises par les Batab (magistrats) des villes, néfaste sera l'étoile qui orne la nuit… Ils mourront, ceux qui ne pourront pas comprendre'…" (Les Prophéties du Chilam Balam", éditions Gallimard, 1976). Comme vous le voyez, l'aventure humaine n'est qu'un éternel recommencement philosophique et historique.
GMH : D'autres médiums prédisent plutôt une élévation des consciences en 2012.
Anton Parks : Il est indéniable que l'être humain évolue positivement et que son niveau de conscience s'élève progressivement. Un niveau de conscience qui s'élève implique un changement de fréquence, c'est certain. Ce changement est en marche et nombreux sont ceux qui l'ont déjà senti. Cependant, je suis convaincu qu'un changement de fréquence n'est approprié que si la fréquence expérimentée a été pleinement vécu et comprise. De mon point de vue, une véritable modification de fréquence ne pourra s'effectuer que lorsque la majorité de la planète l'aura unanimement décidée. Simplement, lorsque l'humanité aura pris conscience de ses origines et qu'elle aura une meilleure compréhension de la place qu'elle occupe dans l'univers et, de surcroît, une meilleure compréhension de la Source de toute chose. Le genre humain est coupé de ce concept depuis la nuit des temps.
Un relevé de puissance n'est concret que lorsque l'énergie est additionnée et non lorsque cette énergie se disperse stupidement au point de créer des courts-circuits. L'accumulation d'énergie forme une puissance phénoménale qui peut dépasser l'entendement humain et créer des prodiges. C'est là l'élément qui manque chez certains qui ont décidé de créer l'élitisme et la division plutôt que l'union. Pas besoin d'être prophète pour prédire que l'être humain créera son monde idéal grâce à l'unité et la cohésion. Le genre humain forme une communauté douée d'un potentiel impressionnant. Une seule décision prise de façon unanime et c'est déjà une part du système de ce monde qui s'effondre d'un coup.
GMH : De ce fait, pensez-vous que nous ne puissions pas faire confiance en l'invisible ?
Anton Parks : Non, bien entendu. Je serai mal placé pour affirmer une telle chose, le problème ne se situe pas là. La pensée new age autour du thème de "la fin du monde" n'est pas éloignée de ce concept gnostique qui prône la recherche de soi-même à travers des informations provenant des sphères invisibles. Des informations très souvent invérifiables, qui, de ce fait, apportent le rêve et l'espérance. Des renseignements qui doivent absolument garder leur part de mystère, car la vérité des hautes sphères ne peut être accessible pleinement en 3D.
Parmi la sphère new age se trouvent des gens sincères et altruistes qui cherchent la réalité qui se cache derrière la nôtre. Certains ont déjà compris qu'il s'agit d'une réalité multiple. Parmi ces individus, nombreux autres sont en fracture sociale et en grande souffrance. Ils n'attendent plus grand chose de ce monde, tant notre société est difficile à vivre et souvent cruelle. La 3D n'étant que matière peu fréquentable pour ces personnes en détresse, certains d'entre eux (ils sont nombreux !!) prévoient et espèrent un effondrement du monde qui leur servira de propulseur inter-dimensionnel. Dans le cas de cette dissolution de la 3D, pourquoi faire des projets, travailler à un monde meilleur, puisque celui-ci est destiné à disparaître ? La zone céleste convoitée par ses individus ressemble fort à un endroit idyllique où on ne semble pas se nourrir (si ce n'est de lumière), où on ne travaille pas, où on ne souffre pas, etc.
Il est impossible d'avoir des renseignements clairs et précis sur ces sujets, vu le nombre de messages contradictoires en ce qui concerne ces hypothèses sur notre futur. Ceux qui véhiculent ces théories sont très peu enclins à être pragmatiques dès qu'il s'agit de comprendre et d'analyser dans les détails. Ils sont encore moins disposés à mettre leurs théories en communs ou à débattre objectivement sur les théories qu'ils avancent et qui se contredisent notoirement.
Par contre, je remarque chez ce type d'individus, qu'il est facile de renier la matière, celle qui nous a donné la vie, comme il est aisé de renier ses parents. Répudier la matière qui nous a apporté nos différentes perceptions équivaut à renier ce pourquoi nous sommes fait et tout le processus créateur qui a été élaboré en son sein depuis des milliards d'années par les différentes énergies créatrices, qu'elles soient bonnes ou mauvaises.
GMH : Vous pensez que l'inquiétude autour d'une possible fin du monde est donc déplacée ?
Anton Parks : Chacun a le droit de croire ou de penser ce qu'il souhaite dans la mesure où il respecte le point de vue de son prochain. Là où le culte du catastrophisme impliquant le "sauvetage" de quelques élus devient dangereux, c'est lorsqu'il use de méthodes compulsives, comme celle de la peur, à l'image de certaines personnes ou certaines sectes qui génèrent un prosélytisme important tout en dénigrant en permanence les autres possibilités, aussi cohérentes soient-elles. Différentes religions utilisent cette arme pour conserver leurs adeptes : "celui qui n'a pas la foi en Dieu, n'est pas un bon croyant et n'ira pas au Paradis"… Considérer qu'on est en droit à faire partie d'élus est très dangereux. Avec ce genre d'idéologie sectaire, les plus grands génocides ont été engendrés, l'histoire nous l'a prouvé. Reprocher à son prochain de ne pas avoir la foi en une doctrine est aussi très dangereux à mon sens.
En cette époque de grande collision entre les religions, les cultures, les idéaux et la science, le monde se retrouve au bord d'un gouffre de plus en plus profond à mesure que le temps s'écoule. La Terre et ses richesses n'a jamais été aussi maltraité par la main de l'Homme, mais tout est sous contrôle, vous ne risquerez rien si vous suivez à la lettre les règles imposées par ceux pour qui vous avez voté ! De même, la nature est gravement endommagée et le règne animal n'a jamais été aussi malmené. Les paysans sont acculés par les charges et le système de production mondial leur demande toujours plus au détriment de la qualité. Il n'y a plus aucune liberté, juste une peau de chagrin afin de produire l'effet d'une autonomie individuelle. L'écart entre les riches et les pauvres s'agrandit jour après jour, mais tout va bien, tant que les caisses des impôts sont réapprovisionnées. Savez-vous que si tout le monde ne payait plus ses impôts en même temps, le système s'écroulerait instantanément ? Inutile d'attendre un retour messianique ou une fin du monde pour changer le système. Le système changera le jour où l'humain sera solidaire avec son prochain, ce n'est pas bien plus compliqué.
GMH : Alors, selon vous, que se passera t-il en 2012 ?
Anton Parks : Je pense que 2012 est une date butoir qui servira au gouvernement mondial déjà en place à verrouiller les cadenas de toutes les portes de sortie (les rares qui restent), et à enterrer définitivement les libertés individuelles. 2012 est un leurre qui leur permet de berner et d'hypnotiser les individus qui reconnaissent d'autres théories que la très sainte et officielle. Tétanisés, devant l'attente de cette planète X et de ses bienfaits ou de son action destructrice, beaucoup de gens de bonne volonté s'évertuent à travailler uniquement sur leur esprit (puisque celui-ci est supposé avoir un effet déterminant sur l'orientation prise par la planète X : destruction ou transformation), au détriment du travail dans la matière. C'est une belle excuse pour ne pas regarder les difficultés à agir honnêtement et vivre sainement dans notre monde moderne. Cette pensée offre à la fois de grandes possibilités monétaires aux pollueurs et à ceux qui n'ont aucune morale, et de petites ouvertures à ceux qui sont intègres et consciencieux.
Quoi qu'il en soit, le sujet Neberu et 2012 éveille craintes ou délectations morbides de catastrophisme. Pendant ce temps, les conditions de vie se dégradent au lieu de s'améliorer, comme cela devrait être le cas pour une société qui a développé des technologies pour son bien être. Les banques et les assurances ont pris le pouvoir sur l'ensemble de la planète ! Plus de la moitié des habitants ne mange pas à sa faim, et l'autre ingère des aliments qui les empoisonnent. L'industrie pharmaceutique et chimique se frotte les mains ! De nombreux conflits et guerres sont savamment entretenus dans des endroits stratégiques. La santé et le bien être deviennent de plus en plus rares, seuls quelques privilégiés y ont droit… monnayant de grosses sommes à l'industrie médicale, bien entendu.
Ceux qui vivent du système sont peu enclins à le remettre en question, certains vont même jusqu'à le défendre de toutes leurs forces, tellement ils en sont dépendants. Quant à ceux qui sont ouverts d'esprit et osent regarder de l'autre coté du voile, ils se retrouvent "gavés" d'une multitude de renseignements mêlant informations et désinformations. C'est bien dommage, car ce sont eux qui ont le pouvoir de faire changer les choses sur cette planète. Nous sommes arrivés à un non sens, et il est nécessaire au gouvernement mondial de trouver des solutions fortes aux questionnements et à la possible révolte qui s'ensuivra.
Je ne suis pas spécialement partisan d'un conspirationisme systématique, mais je pense que les providentiels virus et l'arrivée de la planète X sont des chances pour le gouvernement mondial de ne pas être mis en cause. Ses membres sont prêts à tout, et ils possèdent une science très en avance sur la "science officielle". Il leur sera tout à fait possible d'utiliser des images holographiques projetées dans notre ciel (projet Blue Beam) pour nous faire croire à l'arrivée d'une planète errante ou, pourquoi pas, à de vilains extraterrestres belliqueux. Tout dépend des objectifs de leur plan d'action. Si ce plan possède un programme court, il est possible que cela se passe comme cela. Si leur programme s'étend plus longuement dans le temps, les méthodes offensives contre l'être humain pourront être plus progressives.
Quant aux problèmes graves que l'humanité devra affronter : la dégradation du climat, les sécheresses, et à d'autres endroits, les pluies diluviennes, les inondations, etc, nous devons en chercher la cause dans la dégradation des sols qui se minéralisent sous l'effet de la déforestation et des produits phytosanitaires chimiques qui tuent toute vie organique, empoisonnent nos aliments et notre air. C'est un comble, mais un sol qui se minéralise devient un désert et ne peut plus rien produire s'il n'est pas gavé de chimie…C'est ce qu'il se passe un peu partout aujourd'hui, n'en doutez pas.
Et en ce qui concerne les tremblements de terre qui s'accentuent d'années en années, posons-nous la question de savoir de quel outrage la Terre se défend. Peut-être que les peuples primitifs n'ont pas tort en affirmant que le pétrole est le sang de la Terre. Il faut savoir aussi que cette histoire de planète X est censée, selon certaines théories, être responsable des dégâts climatiques et des tremblements de terre. Une fois encore, une aubaine quant à la responsabilité des industriels et de ceux qui les suivent et leur font confiance aveuglément.
Les solutions écologiques existent, mais elles demanderaient de placer l'être humain, sa santé et son bien être, au centre de toutes les attentions, mais ceci est incompatible avec son rôle de docile travailleur et consommateur. Le peu de considération, le chantage permanent et la précarité qui sont entretenus envers les producteurs qui nous nourrissent, montre bien à quel point ceux qui tirent les ficelles ne veulent pas de citoyens souverains.
D'une façon certaine, une fois l'échéance 2012 passée, les pros planète X avanceront que "l'humanité n'était pas prête". Les plus engagés dans cette fumeuse propagande (si le projet holographique de projection d'une fausse planète X n'a pas lieu), diront que eux personnellement l'on bien vue, mais que l'habitant lambda qui n'a pas élevé sa conscience dans les dimensions supérieures n'est pas capable de voir des choses qui sont au-delà de la 3D. Il est possible aussi que l'échéance 2012 soit revue à 2060, qui est la date avancée par Sitchin pour sa visite. La planète X ne sera alors plus associée à 2012.
Quoi qu'il en soit, après 2012, il est certain que beaucoup culpabiliseront ou essayeront de faire culpabiliser d'autres individus plus faibles, car l'avenir ne sera pas au niveau de leurs espérances. Une chose est sûre, 2012 sera un point culminant, l'apogée de toutes les peurs pour certains d'entre nous.
Il est communément admis que la pensée créée notre vie, et beaucoup de spiritualistes acceptent ce point. Mais c'est tout un processus, la pensée crée des énergies, des motivations, des rencontres. Une idée au départ va inciter à une réflexion, une autre façon d'aborder les choses. Puis ces pensées vont modifier notre vie, mais à la seule condition que nous mettions en actes, en pratique ces pensées. Sinon, il n'y aura aucun changement, juste peut-être l'illusion d'une modification. En prolongeant cette idée de pensée créatrice, n'oublions pas non plus que le contraire est possible et qu'il est en action aujourd'hui, sous nos yeux. Installer une peur mondiale donne de l'énergie et de grandes possibilités aux carnassiers qui détiennent tous les pouvoirs sur l'ouvrier humain. Cela leur permet de faire passer toutes les lois qu'ils souhaitent sous notre nez. Voilà le portrait futur de notre planète si l'humanité ne se réveille pas très vite. Voilà aussi le cœur du problème concernant cette fameuse planète X. C'est savamment orchestré. Cependant, l'humanité a le choix de tout changer, et bon nombre d'entre nous ne le sait pas encore.
Interview d'Anton Parks -
Questions posées par ses lecteurs de l'ancien forum officiel © janvier 2011
Questions concernant le contenu des ouvrages :
Rise (via le forum) : Le sujet de la symbolique est très important dans les Chroniques. Que ce soient les animaux (le poisson, le loup, le renard, le faucon, etc.) ou autres (l'arbre, le feu, le sous-sol, les étoiles sombres...). Tous semblent être sacrés à un moment dans la saga. Mais, sont-ils de simples moyens de se comprendre, d'imager un concept ou ont-ils une portée, une substance très forte qui dépasse le simple cadre du symbole ? Le sujet du Niama, de la kundalini, l'humain y est t-il hermétique ? Est-ce censé permettre d'accéder à un état d'être supérieur ou est-ce juste un "outil", un pouvoir ?
Anton Parks : A la différence de notre civilisation moderne, les plus anciennes cultures ont toujours su garder un rapport étroit avec la nature. Le meilleur exemple qui peut illustrer ceci est celui des Amérindiens. Ces derniers, comme les Hopis, sont reliés à la Terre Mère et ses créatures, l'objectif étant de vivre en harmonie avec le bas (la nature) et le haut (l'univers). Pour les Amérindiens, comme pour les anciens Egyptiens, tout est habité par une forme de vie, du peuple animal, végétal, minéral, jusqu'aux symboles les plus insignifiants. Associer des symboles d'animaux au monde humain, c'est donner la possibilité à l'être humain d'acquérir magiquement les propriétés distinctives de l'animal totem.
Le cas qui nous occupe dans le T3, le Réveil du Phénix - celui des animaux associés aux veilleurs et leurs descendants - est très clair. Le loup et le faucon ont ce point en commun d'être de redoutables prédateurs ; le loup grâce à son odorat infaillible et le faucon grâce à sa vue exceptionnelle. Tous les deux sont de grands veilleurs du monde animal et tous deux renferment le symbole de la lumière. Il n'est donc pas étonnant de les retrouver comme totems attribués aux dieux ou demi-dieux veilleurs qui combattent l'obscurité.
Ce thème a été décliné pour de nombreux films. Je pense par exemple à la série Underworld où l'on voit des loups-garous (projection des suivants Nungal-Neferu) en conflit avec leurs frères vampires (Kingu), alors qu'ils ont une origine commune. Un autre exemple : la série Aliens vs Prédators, où la carrure et la force des Prédators ressemblent fort à celles des suivants d'Osiris et d'Horus (Nungal-Neferu). Ces derniers se battent contre les reptiles Aliens (les Anunna)… Là, nous sommes au cœur du monde des archétypes.
Concernant votre question à propos du Niama, voici ce que je comprends : il existerait deux formes de Niama, le Niama de pouvoir acquis par filiation génétique et le Niama obtenu par la sensibilité et l’ouverture. Dans le premier cas, on est coupé des autres et du monde (cf. les Usumgal), dans le deuxième cas, l'individu serait plutôt ouvert au monde (cf. les Amasutum, particulièrement l'ancienne souche). Ainsi, vous comprenez dans quelle situation délicate se trouvait Sa'am-Osiris.
Philomène (via le forum) : Des hiéroglyphes auraient été trouvés en Australie dans une zone en grés, l'écriture semble particulièrement ancienne et très peu de personnes sont capables de déchiffrer le texte. Apparemment, c'est le fils d'un roi égyptien qui est mort, mordu par un serpent. Dans votre dernier livre, j'ai cru comprendre que l'Australie avait été une région où des Gina'abul avaient vécu, qu'en est-il exactement ?
Anton Parks : L'Australie n'est véritablement évoquée qu'au début du T2, lors de l'arrivée du clan de Nammu et de ses deux jumeaux, après la grande bataille céleste. A cette époque très lointaine, le système hiéroglyphique n'existait pas encore chez les Gina'abul. Ces hiéroglyphes australiens doivent provenir d'occupants d'un bateau égyptien échoué en Australie il y a plusieurs milliers d'années.
De 1947 à 1977, le Dr Thor Heyerdahl a organisé plusieurs expéditions visant à démontrer que les océans pourraient avoir été traversés avec des embarcations les plus primitives que l'on connaisse. En 1970, il fit fabriquer un bateau (Râ II) en papyrus comme les réalisaient les anciens Egyptiens, et il traversa l'Atlantique en 57 jours, du Maroc jusqu'à l'île de la Barbade..0
Apademak (via le forum) : Question relative à la généalogie des personnages. Il est dit dans les Chroniques que Ptah est une figure primitive d'Osiris. Dans ce cas, pourquoi les annales égyptiennes (Liste royale d'Abydos, Papyrus de Turin, Pierre de Palerme, textes de Manéthon) en font deux êtres distincts, ayant régné à des époques différentes ? Par exemple, selon Manéthon (plus précisément Eusèbe de Césarée citant le prêtre égyptien) il est dit : "Le premier homme (ou dieu) en Égypte est Héphaïstos (Ptah), qui est aussi connu des Égyptiens comme l'homme qui a découvert le feu. Son fils Hélios (Râ), auquel a succédé Sôsis (Shu). Puis vinrent à leur tour, Cronos (Geb), Osiris, Typhon (Seth), frère d'Osiris, et enfin Orus (Horus), fils d'Osiris et d'Isis" (Waddell: 1964 [1940] p. 3-5).
Anton Parks : Les différents protagonistes des Chroniques possèdent des vies très longues. La façon dont ils s'y prennent pour vivre quasi éternellement n'est traitée qu'à partir du T3. Comme cela est précisé, il s'agit d'un secret dont personne ne parle, mais qui se vit. Il aura fallu attendre le jeune Horus pour que ce sujet soit évoqué dans le cristal.
Donc, pour en venir à votre question, nous savons dès le T1 que les Gina'abul possédaient différents noms, différentes épithètes selon les régions, mais aussi selon les âges. Les listes royales rédigées par des mortels ne peuvent pas prendre en compte cet aspect dans sa totalité. Les humains qui se sont attachés à énumérer les années de règne des dieux ou de leur descendance semi-divine (de façon plus ou moins réelle), ne se sont pratiquement jamais risqués à suivre à la trace la vie d'un dieu parce que toutes les périodes de temps que cela représentait défiaient leur compréhension. Je m'explique cette chronologie très simplement :
Ptah = le Gina'abul Sa'am (les deux sont des façonneurs, des cloneurs)
Geb = le dieu sumérien Enki (les deux sont des seigneurs de la Terre)
Osiris = le dieu akkadien Ea (les deux figurent à la fois l'élément terrestre et l'eau). Le lien entre ces trois aspects du même personnage sont confirmés dans la littérature égyptienne étant donné que Ptah et Osiris sont étroitement associés dès l'Ancien Empire.
Concernant Râ, j'ai démontré qu'il s'agissait de Her-Râ (à Sumer et Akkad : Erra). En Egypte, on retrouve ce dieu sous deux formes : Râ et Horus l'ancien. J'ai noté dans le T2 que ce personnage avait été cloné avec des gènes de Sa'am (Ptah), que l'on peut donc regarder comme son géniteur. Il y a toujours du vrai dans les chronologies, mais elles ont souvent été déformées pour les raisons évoquées plus haut.
Apademak : De même, si Shu et Tefnut (les parents de Geb et Nut) sont une forme primordiale d'Osiris et d'Isis (cf. Testament de la Vierge) pourquoi sont-ils vus comme des personnages différents ayant régné à des époques différentes selon les annales ?
Anton Parks : Toujours pour la même raison abordée à l'instant. Isis / Osiris-Horus partagent des qualités gémellaires identiques aux légendaires Tefnut et Shu, ancêtres légendaires du panthéon égyptien. Ces personnages ont été inventés par le clergé. Je vous renvoie vers le T3 (note 18, p. 56) : le clergé héliopolitain a associé l'air "Shu" et l'humidité "Tefnut" (images inversées d’Isis et Osiris) à Atum-Râ, afin qu’ils forment ensemble une nouvelle triade pour remplacer celle d’Osiris-Isis-Horus. Sous la IIe dynastie, les spéculations cléricales ont fait d’Atum-Râ (An) le dieu unique qui s’était engendré de lui-même, celui que l’on prie et adore (YAW en égyptien), autrement dit le YHW de la Bible. C’est à cette même époque que le dieu Râ (Horus l'aîné), garant de la stabilité du pays, fut totalement absorbé par Atum.
Rise (via le forum) : Après avoir déclenché une guerre pour reprendre le pouvoir sur les Amasutum et établir le patriarcat, An siège au conseil où sont également Osiris, Horus et Aset ! Pourquoi un tel conseil réunirait-il des ennemis ? Sont-ils toujours ennemis ? Car a priori le Mardukù est caduc... An est-il vraiment le maître de son camp ou a t-il perdu le pouvoir face à Enlil ? (Il est dit qu'il a un faible pour lui). An se complairait à être l'éminence grise derrière le bras armé (Seth) ? Mais, alors pourquoi garde-t-il un contact avec "la bande d'Osiris" ?
Anton Parks : Même s'il n'était pas toujours présent sur Terre, An devait pouvoir s'assurer de garder le contrôle absolu des Gina'abul rescapés de la guerre contre Tiamata. Il en était responsable depuis leur arrivée sur Terre. En politique, le fonctionnement est resté le même. Il y a le pouvoir en place avec son grand administrateur ou président (Enlil) et ses différents ministres (les Anunnaki) qui sont opposés aux autres partis (Enki-Osiris ; Ereskigal-Isis ; les Amasutum ; les Ama'argi ; les Nungal…). Au-dessus, se situent ceux qui détiennent le pouvoir et la technologie et qui donnent leurs directives, à savoir dans notre société : les banques, les industriels, les lobbies agroalimentaires et pharmaceutiques que l'on pourrait comparer dans l'histoire qui nous occupe à An, aux Usumgal et leurs Anunna de Mars. Au-dessus d'eux, se trouvent les Kingu… C'est de la pure stratégie politique.
Dificultnspa (via le forum) : Pour moi, la seule question est de savoir ce que pense Anton des cartes et des spéculations que j'ai mises sur ce post : viewtopic.php?f=16&t=1152
Anton Parks : Je viens de survoler vos messages en question. Je trouve votre approche très intéressante et je n'y vois, à première vue, rien à redire. Bravo.
Apademak : Qui sont les souverains mentionnés par la Liste royale sumérienne et qui possèdent des durées de règne extrêmement longues ? Sont-ils des Anunna(ki) ?
Anton Parks : Il n'existe pas une liste, mais différentes, comme les listes B, G, la chronique royale babylonienne, etc. Je connais bien ces différents documents pour les avoir lus comme vous. Comme ces renseignements ne se trouvaient pas clairement inscrits dans le Girkù, je n'ai pas pu les placer dans les Chroniques. J'ai juste placé un extrait de la liste G, comme citation, au début d'un chapitre du T2 où il est question de la royauté sur Terre. Je peux simplement vous donner un avis : j'imagine qu'il puise effectivement s'agir d'Anunnaki, voire aussi de descendants d'Anunnaki. C'est ce qui me paraît le plus probable.
Tony (via mail) : Anton Parks parle d'un métal capable de repousser l'énergie développée par le Girkù. Il est nommé "fer du ciel" dans le Réveil du Phénix (armes de Seth et de Râ). Quel est ce métal mystérieux ? A-t-il été (re)découvert par l'homme récemment ? Cela a-t-il un rapport avec l'orichalque mythique ?
Anton Parks : A notre époque, le mélange des métaux est une science qui en est à ses débuts, de nouveaux métaux ayant été découverts depuis peu. Il y a déjà eu une avancée considérable dans ce domaine et des nouveaux alliages très durs ont vu le jour ces dernières années. A travers ce que j’ai reçu, je ne connais pas la composition de ce métal, Heru n’étant pas intéressé par ce genre de questions. Cependant, comme il est dit que ce métal venait du ciel, il est possible qu'il ait lui-même fait l’objet d’un mélange et qu'il fut un alliage particulier capable de résister à de fortes chaleurs.
Ma Tudi (via le forum) : Comment se fait-il que les personnages du récit passent aussi facilement, sans danger, d'une dimension à l'autre ? Si je puis dire, comment osent-ils prendre ce risque à première vue inconsidéré ? On voit d'ailleurs que Sa'am, dans le premier tome, est conscient du risque mortel qu'il peut y avoir à se retrouver projeté dans une autre dimension à un endroit déjà occupé par un champ de matière dense animal, végétal ou minéral (problème des ossements sur la lune d'Esarra, puis hésitation dans le couloir souterrain de la Duat à Adhal). Mais très vite, dans le tome 2, avec par exemple la centaine d'Ama'argi partie éliminer les Musgir, le problème semble ne plus exister et tout le monde se transfère d'un plan à un autre sans se poser de questions et sans conséquences dommageables... (nous avons coupé la question trop longue, merci de vous reporter à l'original).
Anton Parks : Très intéressant, mais vous semblez percevoir le passage d’une dimension à l’autre comme une dématérialisation et une re-matérialisation un peu comme dans les séries Star-Trek et Stargate, où dans ces deux cas, il ne s'agit pas de passages entre dimensions, mais de voyages d'une 3D à une autre.
Il me semble que l'effet qui s'opère dans les Chroniques soit plutôt un glissement d'un individu d’une dimension à une autre, je vous rappelle que toutes les dimensions se chevauchent en quelque sorte, en tout cas, elles sont reliées. Je ne l'ai pas vu, mais je suppose qu’il doit se créer un réseau énergétique autour du corps de la personne qui tient un Gurkur en main, un peu comme une bulle invisible. Sa'am manipule un Girkù (un cristal), alors que les Ama'argi disposent de sphères Gurkur, ces technologies sont différentes. Avec un Girkù, la manipulation que demande ce genre de voyage fréquentiel demande beaucoup de concentration, sans doute pour créer ce champ de force, alors qu'avec un Gurkur, le franchissement se fait sans aucun effort. Concrètement, pour ce genre de transfert dimensionnel, le cristal Girkù s'utilise uniquement avec le Niama, ce qui rend sans doute la manipulation délicate parce qu'il faut être très concentré et centré : ce qui explique aussi la longue initiation de Sa'am-Enki.
Ma Tudi (via le forum) : Dans le T2, il est sans cesse question des étapes et circonvolutions entourant la création de l'Humanité Moderne (post-Namlu'u), de ses diverses versions noires et blanches. Or, jamais il n'est question de la version "jaune", Extrême-Orientale. Pourtant, aussi loin que puissent remonter les historiens dans leurs calculs en histoire démographique, les Extrême-Orientaux (populations situées aujourd'hui principalement en Chine, Corée du Nord et du Sud, Japon et une partie de l'Asie du Sud-Est) ont toujours représenté plus d'1/3 de la population humaine mondiale. Et leurs caractéristiques morphologiques sont aussi clairement distinctes des autres que peuvent l'être respectivement les peuples blancs et les peuples noirs sur Terre. Que peut donc nous dire Anton sur leur origine ? Selon lui, est-ce Nammu, Sa'am/Heru, Ninmah, An, des Kingu ou d'autres êtres encore qui sont à l'origine de cette version de la création humaine ? Pourquoi cette version ? Et pourquoi n'apparaissent-ils jamais jusqu'à ce stade du récit des Chroniques ?
Anton Parks : La réponse à cette question se trouve dans le T3, à la fois lorsqu'il est question de l'origine des Amérindiens et sur le graphique jaune des races adamiques au milieu du livre, où vous verrez que les branches amérindiennes et asiatiques se divisent aux environs de 80.000 av. J.-C. Comme je l'ai rappelé dans l'introduction du T3, les notions de temps sont difficiles à évaluer dans les Chroniques. Donc, pour déterminer cette date, je me suis simplement basé sur celle annoncée par Ours Blanc (Cf. dossier : Atlantis contre Mu sur notre site).
Les Asiatiques et les Amérindiens possèdent une particularité génétique collective qui tendrait peut-être à prouver leur origine commune : la marque dite mongolique ou mongoloïde. Elle est généralement de coloration bleu-vert et parfois bleu-gris. Habituellement, elle disparaît totalement à l'âge de deux ou trois ans. Elle mesure entre 1 et 3 cm et elle est souvent située dans le bas du dos, dans la région du sacrum ou sur le coccyx. Elle est présente dès les premiers jours chez la totalité des bébés d’ascendance asiatique, inuit, amérindienne, mais aussi africaine. Concrètement des branches dont Nammu et son fils étaient directement responsables ! Etonnante constatation : n'importe quel romancier aurait sauté sur l'occasion et trouvé l'opportunité de faire évoluer son scénario autour de cette idée. Seulement, vous savez tous que je me limite à ce que j'ai vu et compris. Je n'ai malheureusement pas d'informations complémentaires sur ce point, c'est pourquoi je n'en parle pas dans les Chroniques.
Un de mes neveux est à moitié Amérindien, il a porté cette marque de naissance sur son coccyx jusqu'à l'âge de trois ans. Je l'ai vue et je peux vous dire qu'elle avait même une forme triangulaire. Quelques blancs la porte parfois (assez rarement), mais en raison d'un métissage éloigné.
Pour en revenir au contenu de ma série d'ouvrages, je dois vous rappeler que le déroulement des Chroniques suit la chronologie des événements dans le temps. Bien qu'il soit totalement évident que je n'ai reçu qu'une partie de toute cette très longue histoire, il semblerait que Sa’am n’ait jamais rapporté des informations au sujet des Asiatiques dans son cristal ; il s'y trouve juste une ou deux allusions. A l'époque de la scission de la branche originelle des Amérindiens et des Asiatiques (-80.000 ans), nous savons que Sa'am n'utilisait plus son cristal. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il n'ait jamais eu de contact avec eux, bien au contraire.
Ma Tudi (via le forum) : D'où viennent en fin de compte les Musgir qui apparaissent dans le premier tome sur la planète Dukù, et dont certains vont rejoindre la Terre après la guerre des Pléiades ? En effet, deux versions de leur origine apparaissent dans le Tome 1. Ils seraient tantôt une recréation faite par Anshar à partir des nombreux gènes prélevés par Ninmah pour An dans la bibliothèque du patrimoine génétique, tantôt, selon Sa'am, d'anciens Musgir rescapés de la Grande Guerre qui se seraient terrés dans les deux premières dimensions pour se soustraire aux Sukkal venus débarrasser les lieux de leur présence... Or, aucune des deux hypothèses ne paraît tenir la route :
- Premier cas, la recréation : il faut 14 Danna (28 heures terriennes) pour faire un Nungal. Il en faut donc sans doute à peu près autant à An en Mulmul pour faire un Anunna ou un Musgir. Notons qu'An dispose d'environ 1200 matrices artificielles. Or, selon les propres termes d'Anton dans une de ses interviews, l'ensemble du tome 1 court sur un total de 2 à 3 années. Prenons même 3 années pleines pour la "période création" en Mulmul (1095 jours environ, donc). Et même, réduisons la création des Anunna et Musgir à 12 Danna, avec un roulement permanent jour après jour, mois après mois... Au grand maximum, on peut produire 1.200.000 à 1.300.000 Anunna, et pas un seul Musgir ! (A noter qu'An a produit 1.500.000 Anunna en tout, même là le compte n'est pas bon...)
- Deuxième cas, la subsistance de Musgir rescapés de la Grande Guerre (hypothèse de Sa’am page 361, tome 1). Autant que je sache, les Musgir ne possèdent pas la vie biologique éternelle procurée par le renouvellement de la peau. Or, la Grande Guerre est antérieure à l’histoire rapportée dans les Chroniques de 64 millions d’années environ. Donc les Musgir éventuellement rescapés devraient être morts depuis longtemps. Pouvez-vous éclairer ce point sur l’origine des Musgir (et aussi sur le chiffre de 1,5 millions d’Anunna clonés, vu les problèmes de temps de fabrication évoqués plus haut ?)
Anton Parks : Ma Tudi, vous raisonnez encore une fois avec des notions spatio-temporelles terrestres. C'est un peu comme si vous m'annonciez que nos concepts spatio-temporels peuvent expliquer la courbure de l'espace-temps, sachant que le temps terrestre n'est pas une donnée absolue dans l'univers… D'un autre côté, je ne peux pas vous jeter la pierre alors que j'ai fait de même (peut-être maladroitement) en tentant de quantifier le temps écoulé du T1 avec nos notions spatio-temporelles terrestres.
Explications : Il a été prouvé scientifiquement que le temps passe plus vite en haut d'une montagne que plus bas, au niveau de la mer ; vous imaginez ce que cela donne dans l'espace à des années lumière de la Terre. Toutes ces choses qui pourraient être faites ailleurs, mais impossibles à réaliser dans la logique de notre espace-temps…
En relativité générale, la courbure de l'espace-temps ralentit le temps par rapport au temps mesuré hors champ de gravitation. Dans ce contexte, deux horloges identiques et synchronisées, l'une qui a voyagé dans l'espace et l'autre qui est restée sur Terre, n'ont plus la même heure ! Le même problème se retrouve avec les sondes Pioneer qui semblent ralentir à nos yeux au fil de leur éloignement dans les profondeurs de l'espace… Pour faire court, prenons l'exemple de deux jumeaux, un qui reste sur Terre et l'autre qui voyage dans l'espace, c'est celui qui aura voyagé dans l'espace qui aura le moins vieilli des deux. Même si cela peut paraître fou, illogique, paradoxale, c'est pourtant vrai.
Notre science actuelle regorge de paradoxes, d'univers parallèles et d'incohérences défiant les lois de la physique moderne ! D'autres facteurs peuvent entrer en compte comme par exemple celui de la relativité générale qui démontre que plus une planète est massive, plus l'écoulement du temps y est lent… Un bon exemple est ce merveilleux film de Robert Zemeckins (vraiment un de mes préférés) : CONTACT. Comme vous le voyez, nous ne résoudrons pas ce problème ici, mais nous avons tout de même avancé. Merci pour cette question.
DeathRamps (via le forum) : Page 37 du T2 (Adam Genisis) : On apprend que Sa'am découvre l'existence d'Itud (La lune) via Sé'et, et que ce serait un "Astre Artificiel" qui servait de base aux Kingu (Imdugud). Ma question est donc : Comment cet Astre artificiel fut-t-il créé, par qui et à quelle époque? (Même si ça doit probablement être les Kingu). Pensez-vous que des bases humaines s'y trouvent de nos jours ? Si oui, quel serait leur rôle ?
Anton Parks : Oui, il doit s'agir d'une très ancienne création Kingu. Je n'ai aucune idée concernant la création d'Itud, Sa'am n'étant pas présent à cette époque et cette information ne paraissant pas inscrite dans ses annales.
Je ne sais pas non plus si des bases humaines s'y trouvent, mais je trouve étonnant que l'homme n'y ait jamais remis les pieds depuis les années 1970, alors qu'il était prévu qu'il y bâtisse des bases officielles. L'arrêt subit des missions Apollo n'est pas clair. La Nasa nous fait croire qu'elle travaille sur la conquête spatiale alors qu'elle ne serait pas capable d'établir une base sur la Lune ? C'est un non-sens. Avant de se lancer dans une compétition, il faut passer du temps à s'entraîner… Tout le projet NASA ressemble à un énorme canular. Ce n'est qu'un avais personnel, mais je suis convaincu que la NASA travaille sur d'autres projets secrets, leur programme officiel n'étant qu'un arbre qui cache la forêt. Ou bien encore, la Nasa ne serait qu'un paravent offert en pâture à notre attention, alors que l'espace serait pendant ce temps militarisé…
Prométhéen (via le forum) : A propos d'Osiris-Enki, sa mort n'était-elle pas inévitable ? Une fois qu'il avait assuré l'implantation de la colonie Anunna sur Terre, il ne leur était plus utile... Il devenait même dangereux pour eux en travaillant contre leurs intérêts (armement de l'Humanité...). N'est-ce pas exceptionnel dans un sens qu'il ait survécu aussi longtemps ?
Anton Parks : Oui, vous avez raison, d'une certaine manière on peu le dire comme cela. Cependant, malgré les apparences, An-Atum affectionnait son fils Enki-Osiris. Je pense que c'est d'ailleurs pour cette raison que Enki-Osiris a pu survivre aussi longtemps. An devait tout à son fils. Ce dernier incarnait l'équilibre dont l'humanité avait besoin pour survivre tout en restant sous le contrôle des Anunnaki.
L'assassinat d'Enki-Osiris relève plutôt de la seule décision d'Enlil-Seth. Particulièrement en raison du refus d'Enki-Osiris quant à la question du commerce entre l'ancienne Sumer des Anunnaki et l'Egypte. Enlil-Seth était extrêmement jaloux d'Enki-Osiris, il a fini par trouver sa guerre et son excuse pour passer à l'acte. De son côté, An-Atum a profité de la mort de son fils et de l'instabilité du clan d'Isis pour se hisser à la tête de l'assemblée égyptienne que l'on retrouve dans l'arbre des Sephiroth de la Kabbale juive.
David (via mail) : Dans votre dernier livre le Réveil du Phénix, vous nous proposez un arbre des Sephiroth égyptien. Il y a un problème, l'arbre des Sephiroth de la Kabbale juive date du Moyen Age !
Anton Parks : Un magazine m'a posé la même question il y a quelques semaines, je vous restitue ma réponse : Oui, il est exact que cet arbre est apparu au Moyen Age alors que la Bible juive la plus complète date, elle aussi, du Moyen Age (codex de Leningrad conservé dans la bibliothèque de Saint-Pétersbourg), précisément de 1008 de notre ère, alors que ses racines sont généralement considérées comme ayant été élaborées vers le 8ème siècle av. J.-C., pendant que les royaumes d'Israël et de Juda étaient en pleine occupation assyrienne ! Il n'y a donc aucun problème à voir des concepts puiser leurs racines loin dans le temps pour finalement se synthétiser et se matérialiser bien plus tard. La Bible est un bon exemple. Les anciens Hébreux prétendent avoir été aussi dominés par les Egyptiens, il n'est pas étonnant de voir des concepts égyptiens et mésopotamiens dans leurs écrits.
Ce que je démontre formellement et simplement dans cet arbre égyptien des Sephiroth, c'est que tous les termes sont égyptiens et qu'ils ont sans doute été déclinés en hébreu par la suite. Il s'agit d'une action magique où les symboles et les chiffres sont mis à contribution. L'arbre égyptien des Sephiroth représente assurément l'assemblée primitive des dieux égyptiens. En plus des noms originellement égyptiens, on retrouve dans chacune des Sephiroth les attributs de chaque divinité de l'Egypte ancienne. De surcroît, chacune d'entre elles est à sa place dans la hiérarchie des dieux… C'est fondamental et doublement ennuyeux pour l'identité profonde de cet arbre.
Peter (via le forum) : Je voudrais bien savoir comment un être créé génétiquement peut-il avoir la possibilité de déjà parler, raisonner, réfléchir et de posséder une connaissance scientifique avancée une fois sorti d'une matrice ? En effet lorsque An crée Sa'am, il le crée dans un but génétique pour créer les Anunna. De manière innée, Sa'am connaît les étapes de création d'un alagni (clone). Comme An s'y prend-il pour permettre ce prodige ? Est-ce une connaissance transmise par le biais du code génétique (si oui c'est difficilement compréhensible) ou au sein du cerveau, autre hypothèse une connexion intime (permis par la génétique) à un savoir d'informations ?
Anton Parks : Franchement, je ne sais pas trop. J'imagine que cela doit pouvoir s'expliquer de façon scientifique, mais je ne suis pas un homme de science et je ne sais même pas si les avancements de la science actuelle peuvent expliquer ce phénomène aujourd'hui. La science sait que cloner un animal au stade adulte serait réalisable, encore faudrait-il posséder des matrices artificielles, ce que nous ne possédons pas officiellement en tout cas.
En ce qui concerne la transmission de connaissances dans le cas des Gina'abul, cela semblait se jouer lors de la manipulation des gènes. Une programmation pouvait s'effectuer avec la possibilité de connecter ou déconnecter certaines données appartenant au(x) donneur(s). Quelques Gina'abul comme An avaient la possibilité d'organiser le processus dès ce stade, c'est pourquoi certains d'entre eux pouvaient aussi cloner des sang-mêlé. Je ne préfère pas m'avancer plus sur ce sujet que je ne maîtrise pas.
Je ne m'en étonne pas non plus. Tout ce qui touche à une forme de manipulation génétique non conventionnée par la sphère planificatrice de cet univers me semble interdite ici-bas. D'ailleurs les Hopis de l'Arizona qui détiennent des informations en ce domaine, le savent très bien. Le genre humain ne devrait pas avoir accès à ce genre de connaissance, car il ne fait pas encore partie des planificateurs. C'est un peu comme si nous donnions de la dynamite à des enfants.
Apademak : Dans le récit des Chroniques, les relations sexuelles entre Gina'abul et humains donnent une descendance. Ainsi, au cours du récit, il est complètement fait abstraction du mécanisme d'isolement reproductif, loi biologique qui empêche l'hybridation de deux espèces, même lorsqu'elles sont très proches et étroitement apparentées. Des créations génétiques dans des matrices artificielles je veux bien mais pour qu'il y ait reproduction sexuelle naturelle, il faut absolument que les 2 géniteurs appartiennent à la même espèce, sinon ça ne fonctionne pas.
Anton Parks : Si ce point vous interpelle autant, je me permets de vous dire que votre question me fait le même effet. C'est comme si vous veniez me déclarer qu'un caniche et un pitbull ne pouvaient pas se reproduire ensemble, ce qui n'est pas exact comme tout le monde le sait. Certes, un caniche et un pitbull sont très différents physiquement, mais ils ont ce point commun qui leur permettra toujours de se reproduire : ce sont des canidés ! Pour les Gina'abul et les humains, la question est du même ordre, ils appartiennent à une même espèce : celle des humanoïdes. J'oserai même ajouter que de mon point de vue personnel, un caniche et un pitbull possèdent bien plus de différences physiques qu'un humain et un Gina'abul ! Beaucoup trop de lecteurs ne comprennent pas ce point essentiel, ce qui est fort regrettable. Gina'abul et humains appartiennent à une même famille, d'autant que nous possédons des gènes Gina'abul, comme l'a d'ailleurs rappelé James Rooms dans sa préface du T3. De plus, vous avez le sceau en provenance d'Ur que j'ai placé et analysé pour vous dans le dossier sur les Gina'abul à la fin du T3 : il démontre bien que cela a existé. Vu la physionomie du reptilien gravé sur ce sceau, je pense qu'il s'agit d'un Anunnaki et non d'un Nungal qui possède un aspect plus "humain".
Apademak (via le forum) : Pourquoi les protagonistes des Chroniques que nous voyons dans les illustrations (Nepthys, Isis, Horus) s'amusent à porter des gènes récessifs (peau blanche, yeux clairs, traits fins, cheveux lisses...) alors que ce sont des experts en génétique ? Et donc accessoirement pourquoi avoir placé ces mêmes gènes chez les Lubarra ? Personnellement je percevais cette "européanisation" des personnages comme sociologique, afin que les lecteurs puissent mieux s'identifier aux personnages, mais il en est peut-être tout autrement donc je me permettais de poser la question.
Anton Parks : Cette question a déjà été traitée sur notre forum et j'y avais répondu exceptionnellement. Je vais donc me répéter : Nephtys, Horus et l'ensemble des Nungal (Djehuti et Enlil-Seth compris) possèdent des gènes Kingu ! Je ne vois pas où se trouve le problème. Cette question rejoint un peu la précédente. Je pense que certains lecteurs ne comprennent pas - ou ne souhaitent pas comprendre - que les Gina'abul sont des humanoïdes et que ceux qui détiennent les gènes royaux Kingu ressemblent énormément aux humains à la peau blanche. Je vous rappelle qu'ils portent généralement des cheveux. On le voit par exemple lorsque Isis devient à son tour Kingu, non par magie, mais grâce à la fusion qu'elle effectue avec son fils. La seule différence notable pour les Kingu, Nungal, Immdugud, etc. étant les petites écailles et bien souvent le crâne allongé.
Les autres Gina'abul, comme les Anunna, les Usumgal, Sa'am-Enki, Nammu, Dim'mege, les Abgal, les Miminu, etc. sont effectivement d'aspect plus reptilien avec une peau verte, souvent des yeux rougeâtres, sans cheveux (ou bien des perruques), avec des écailles plus prononcées.
Appademak (via le forum) : Où a eu lieu précisément la création des premiers homo-sapiens (Sag'giga, hommes noirs) ? Dans Adam Genisis (page 245) cela semble être l'Eden (Turquie actuelle) pour être ensuite déplacé en Edin (actuel Iraq) afin de cultiver le sol. Pourtant, l'archéologie nous montre que les plus anciens hommes modernes ne proviennent pas de ces régions mais plutôt de la région des Grands lacs en Afrique (Omo I et Omo II, -195.000 BP ou l'homo sapiens idaltu, -154.000 BP en Éthiopie). En outre, l'étude de l'ADN Mitochondrial nous apprend que les peuples les plus anciens sur Terre sont ceux des San d'Afrique Australe et des Sandawe de Tanzanie (qui disposent de l'haplogroupe L0). Les Pygmées Binga ne venant qu'en troisième position (haplogroupe L1). Ainsi, l'apparition la plus ancienne des hommes modernes au Moyen-Orient sont les ossements de Qafzeh et Skhul en Israël/Palestine, datés respectivement de –97.000 et –80.000 BP), ce qui laisse tout de même presque 100.000 ans durant lesquels les sapiens ne sont pas sortis d'Afrique (ceci est confirmé par la paléontologie et la génétique). Est-ce que cette longue période peut être située dans les Chroniques ? Comme il est dit dans l'introduction du Secret des Étoiles Sombres que les Sumériens viennent d'Afrique, je voulais avoir plus de précisions à ce sujet.
Anton Parks : Beaucoup de points relatifs à toutes ces questions se trouvent déjà dans le récit d'Adam Genisis, mais aussi dans son tableau (lignées adamiques), réédité dans le T3 où des précisions ont été apportées.
Les travailleurs que vous évoquez au début de votre question (Kharsag / Eden) ne concernent que quelques centaines d'individus. La zone de Kharsag que je pointe depuis le T2 devrait faire l'objet de fouilles sérieuses. Il serait quasi impossible de ne rien y trouver, aussi bien en ossements, qu'en blé ancien et en vestige d'habitation, quoique pour ce dernier cas, cela soit moins évident puisque les habitations de Kharsag étaient essentiellement en bois.
Vous évoquez des dates entre -97.000 et -80.000 BP au Moyen-Orient (Israël / Palestine) en indiquant qu'il s'agirait des plus anciennes traces de l'Homo Sapiens retrouvées à ce jour dans cette région. Oui, mais la science (qui n'est d'ailleurs jamais figée), et particulièrement les magazines dits "scientifiques" destinés au grand public, ne mentionnent jamais qu'en Edin (la plaine mésopotamienne), où tous les regards sont fixés pour y déterrer nos origines "bibliques", il est quasiment impossible de trouver quoi que ce soit entre le Tigre et l'Euphrate au-delà de 6.000 ans av. J.-C. !! Particulièrement entre la moyenne et la basse Mésopotamie. Il y a une raison scientifique très simple à ce phénomène qui n'est rapportée que dans des ouvrages spécialisés. J'en parle avec précision dans le livre que je prépare et qui devrait sortir en 2011. Donc, je ne vous en dirais pas plus pour l'instant, mais ce phénomène découle d'une raison simple validée par de nombreux spécialistes en la matière.
Dans votre question, vous évoquez aussi près de 100.000 ans durant lesquels les Sapiens auraient séjourné en Afrique, mais je vous rappelle que dans le T2, il est indiqué que Sa'am exploitait les mines de l'Afrique pour le compte des Anunnaki et qu'il y avait introduit une importante main d'œuvre pour s'en charger. Par la suite, ils a rendu la liberté à bon nombre d'entre eux qui ont séjourné sur le sol africain…
Apademak (via le forum) : Parallèlement, où est-ce que la première création des homo-sapiens "leucodermes" (blancs) a-t-elle eu lieu (quelle zone géographique) ? Pourquoi ces derniers ont-ils été créés (au cours des Chroniques il est simplement dit que ce fut pour "dérouter les dirigeants de Kharsag") ? Les Lubarra disposent-ils de différences psychiques avec les Sag'giga ? Pourquoi est-ce que la plupart des allèles des gènes des Lubarra sont-ils récessifs face aux allèles des gènes des Sag'giga ? Est-ce aussi en rapport avec la science des Gina'abul ?
Anton Parks : Les zones géographiques ne sont pas mentionnées tout le temps dans le récit, difficile d'avoir une telle précision sinon cela deviendrait vraiment du roman. Par contre, la majorité d'entre elles est visible dans le tableau jaune des lignées adamiques en pages centrales du T2 et T3.
D'après les Chroniques, la race blanche a été originellement créée sur Mars par Ninmah. Elle avait pour objectif de manifester la suprématie du clan d'An sur leurs ennemis Kingu. Ensuite, il ne faut pas oublier qu'une grande partie des Gina'abul issus de la guerre des Pléiades étaient des blancs (Nungal, Enlil, Djehuti, par la suite Inanna…). De ce fait, l'homme blanc a été introduit dans le paysage terrestre pour les mêmes raisons. Ce n'est qu'après que le clan d'Enki-Osiris l'a ensuite modifié pour des mobiles clairement expliqués dans le T3, lors d'une discussion entre Horus, le roi des Neferu et sa fille Altin.
Pad (via le forum) : Est-ce que parmi les informations que vous avez reçues, vous avez pu à un moment donné rencontrer dans l'univers des Gina'abul quelque chose qui pourrait se comparer à un tarot ou un oracle ou un quelconque jeu divinatoire ?
Anton Parks : Non, je n’ai rien vu de tel, mais cela ne veut pas dire que cela n’a pas existé. La divination et les prophéties sont des sciences que possèdent les Abgal et ils ne communiquent pas sur ces sujets. Nous avons vu que les prophéties tiennent une place importante chez les Amasutum. Quant à leur approche, je ne pense pas que nous puissions appréhender et comprendre ces divinations à travers l’intellect seul, puisque certaines d'entre elles se font à travers des situations très simples et anecdotiques, en apparence.
Pad (via le forum) : Si oui, est-ce que cela avait un lien avec Djehuti ? Sinon, est-ce que vous savez quel rôle Djehuti a pu jouer sur l'évolution de l'humanité ?
Anton Parks : Djehuti était à la fois un sage mystagogue et un très grand scientifique. Selon la pensée égyptienne, il est celui qui connaît tous les secrets. Il fait partie de l’arbre de vie ; il est également un idéal. Djehuti a passé son temps à régler des problèmes en tout genre, aussi bien politiques que scientifiques. Il était en quelque sorte le garde des sceaux des Gina'abul et le plus sage des veilleurs Nungal. Sans lui et son soutien, et particulièrement après la mort d'Enki-Osiris, l'équilibre entre l'ombre et la lumière aurait été brisé et le clan Gina'abul proche de la Source, aurait été absorbé par An, Enlil et leurs Anunna. Son rôle a été déterminant.
Padawan_Tiresias (via le forum) : Pour ma part, ma curiosité se tourne plutôt vers le personnage de Sabu (Anubis) ; sera-t-il de nouveau évoqué, voire présenté de manière plus détaillée dans les tomes suivants ? - Au sujet de son origine, il est dit qu'il est fils de Meri Aset, mais est-ce un Kirišti né des flancs de la reine de Kemet ou bien est-il un alagni sorti d'une matrice artificielle ?
Anton Parks : Oui, Sabu se trouvera dans la suite du récit. Sabu est un sang-mêlé. Pour le reste de votre question, vous trouverez la réponse en bas de la page 77 du T3.
Padawan_Tiresias (via le forum) : Et donc dérivant de la question précédente, qu'en est-il de son aspect physique ? Possède-t-il des gênes et une physionomie Albinos/Nungal comme son frère Heru, ou bien a-t-il les mains palmées des Abgal ou encore a-t-il un faciès allongé façon Gina'abul plus traditionnel ? Enfin, pour finir, que peut-on savoir sur lui et son rôle auprès de l'humanité et de la famille d'Aset ?
Anton Parks : Pour la couleur de sa peau et ses yeux, voir encore page 77. Oui, Sabu avait bien les mains légèrement palmées et un faciès un peu allongé, mais pas autant qu'Osiris.
Sabu est un personnage important de cette partie de l'histoire. Il possédait la sagesse de ses deux parents, mais aussi celle de Thot qui a été son maître pendant longtemps. Il était aussi un redoutable guerrier. Son union avec Altin, la fille du roi des Neferu (Nephilim), aura apporté à son frère Horus les cartes nécessaires pour contrecarrer les plans d'An et de tenter de déjouer son jeu. Je ne peux pas en dire plus sur ce personnage pour l'instant.
Je pense que vous comprendrez que si je vous révélais des aspects non traités, je prendrai le risque de les voir utilisés et appropriés par d'autres sur le Net ou dans des ouvrages, perdant ainsi toute la primeur et surtout le sens profond de ce qui doit être transmis. D'après ce que l'on m'a rapporté, c'est devenu un sport pour certains de reprendre et de s’approprier mes propos, voire de les modifier selon des objectifs personnels.
Lembal (via le forum) : Qui a construit les pyramides et les sites mégalithiques d’Amérique centrale et du Sud ? d’Europe de l’Est ? De Chine ? Quelles méthodes ont-été utilisées pour assembler ces divers monuments : bras humains ou lévitation ?
Anton Parks : Que d’impatience, étant donné qu’il s’agit de la suite des Chroniques. Cependant, pas pour la Chine, comme évoqué plus haut dans la réponse donnée à Ma Tudi à propos de l'humanité jaune.
Lembal (via le forum) : Les Anunna font-ils des NDE ? Ont-ils un paradis des Anunna ? Le partagent-ils avec toutes les autres entités de l’univers y compris les êtres humains ? Les Miminu (les gris) ? Les Abgal ? Tiens d’ailleurs lorsque qu’une entité éthérée meurt - si c’est possible - où va son âme ? Les Namlu'ù peuvent-ils également mourir ? Où sont-ils actuellement ?
Anton Parks : Comme je le dis souvent, il n’y a pas d’âme reptilienne ! Il y a l’âme tout court, et les formes d’incarnations sont variées en fonction de ce que l’entité souhaite apprendre et expérimenter. L'aspect individuel est parfois secondaire, car dans certains cas comme celui de l'histoire que je retrace, l'objectif concerne un plan complet, une famille qui travaille collectivement pour restaurer un équilibre, mais aussi un domaine céleste, à savoir celui de Sirius C.
Il n'y a aucune raison pour qu'un reptilien, même de type Anunna, ne puisse pas faire de NDE.
Je ne pense pas que le concept de paradis fasse partie de celui des Anunna. Les Anunna, comme beaucoup d'humains, se croient au-dessus de tout, au sommet de l'évolution. Les Anunna sont déconnectés de la Source, ils se sont séparés du concept universel des familles d'âmes, d'où leur arrogance. Je les vois mal partager leur philosophie avec les Miminu qui sont à leur service.
Lorsqu'une entité éthérée meurt (même de type planificatrice), j'imagine qu'elle retrouve les siens, sa famille d'âme.
Les Namlu'ù se sont retranchés dans une dimension supérieure, sans doute ne pouvaient-ils survivre dans notre dimension en raison de leur réceptivité et au regard des nouvelles circonstances politiques de la Terre. Ils n’ont pas été programmés pour combatte, leur départ était la solution la plus adaptée pour leur survie. Eux, ont eu le choix.
Ps : Pourriez-vous décrypter "Lembal" en akkado-sumérien ? A l'origine c'est un terme Maya signifiant "lumière", "cristal" et "connaissance"
Anton Parks : Bien entendu, c'est très simple, ces deux particules font partie du sumérien, donc inutile de se rabattre sur l'akkadien.
Lam :
verbe : "croître", "pousser"
nom : "luxuriance", "abondance", "l'autre monde", "amandier"
Bal :
verbe : "transférer", "franchir", "traverser", "extraire".
nom : "hostilité", "ennemies"
Généralement, la forme verbale se place à la fin. Eh bien Lembal, êtes-vous une personne qui "franchit d'autre(s) monde(s)" ou bien qui aurait un rapport avec l'immortalité ?… Dans de nombreuses cultures, l'amandier figure l'immortalité. C'est un beau pseudo.
Apademak, Goupil et Sreum (via le forum) : Comment la Grande Pyramide et le Sphinx ont-ils été construits exactement ? Ces monstres architecturaux ont dû nécessiter des moyens colossaux et une technologie énorme pour être bâtis. Comment Isis s'y est-elle prise pour construire la Grande Pyramide ? Avec l'aide de combien d'ouvriers, traités sous quelle condition et avec quels matériaux ? Et surtout quelle a été la technique d'assemblage si précise de ces immenses blocs de pierre pesant plusieurs tonnes chacun ? Dans l'éventualité ou M. Parks ne se souviendrai pas bien de la méthode de construction des pyramides, je me permets de proposer une question plus simple "Les pierres de calcaires qui ont été utilisées pour la construction de la Grande Pyramide (et d'éventuels autres pyramides) ont-elles été taillées ou ont-elles été reconstituées (par moulage)".
Anton Parks : Je vous rappelle qu'Enki-Osiris était mort et que Horus n'était pas né lorsque Isis a fait construire la Grande Pyramide et le Sphinx. Par contre, je vous renvoie au début du T3 où Osiris explique l'édification de son temple aquatique qui se nomme Osireion aujourd'hui. Il dit que les blocs de granite furent coulés. Il s'agit donc de coulage. Je doute que ce genre de travaux ait nécessité beaucoup d'hommes pour la Grande Pyramide, quelques centaines, à peine, mais surtout pas des milliers, encore moins des esclaves, que cela soit à l'époque des "dieux", comme à l'époque des pharaons.
Goupil (via le forum) : Cette question est à mon avis très importante puisque la Théorie sur la construction des pyramides égyptiennes à base de pierres moulées par Joseph Davidovits provoque beaucoup de débat dans la communauté scientifiques d'autant qu'elle apporte des preuves d'une part et qu'elle peut être réalisée avec des moyens techniques plus primitifs d'autre part. Pour faire court : Pierres des Pyramides = Pierres de Tailles ou Pierres reconstituées ?
Anton Parks : Vous avez décidé de me faire réouvrir mes ouvrages ! En page 310 du Testament de la Vierge, je ne contredis pas la thèse de Davidovits, bien au contraire. Idem en page 29 (légende de l'image 6) de l'édition Nouvelle Terre du T1 où je montre une photographie que j'ai prise d'un morceau de la chaussée qui entoure la Grande Pyramide. Il s'agit bien de pierres reconstituées et moulées.
Ma tudi sur forum : En 500 ans, depuis la Renaissance en gros, la pensée et les outils humains se sont développés de façon exponentielle, surtout à partir du XIXe siècle, et nous avons des satellites, des armes chimiques, bactériologiques, des lasers, des bombes nucléaires, des canons électromagnétiques qui tuent à distance, sans parler des banals fusils mitrailleurs, roquettes, missiles sol-air, sol-sol etc. Alors, on pourrait donner disons 10.000 ans aux Gina'abul (c'est très généreux déjà, vu leurs capacités mentales supérieures), et ils ne peuvent pas faire au moins aussi bien ? Le pire, c'est que An sur Mars, autant que je sache, a développé de telles installations et structures industrielles que les Miminu ont pu reconstruire pour lui un vaisseau-mère, et qu'ils fabriquent des drones super-sophistiqués (les Dubù du T2), etc. Tout le monde voit bien, j'espère, le niveau de développement technologique que cela suppose...! Alors, je comprends mal cette question de combats au glaive dans le T3, et pourquoi pas au couteau de poche... Il y a du paradoxe ou alors c'est moi qui perds la tête...
Anton Parks : Vous ne perdez pas la tête, vous anticipez sur un sujet en développement. Il n'y a aucun paradoxe, ce point a été amorcé dans le T3 et sera développé dans la suite. Donc, vous m'obligez à évoquer des questions en cours de développement.
Tout d'abord, je ne suis pas certain que les armes Anunnaki ne fonctionnaient plus depuis des milliers et des milliers d'années. Ce n'est pas indiqué comme cela dans le T3. Je pense que cela a dû s'effectuer un peu avant la mort d'Enki-Osiris.
Venons en au fait : comme vous le savez, les Dubù du T2 provenaient de Mars. Un début de réponse se trouve déjà ici. Toute la technologie Anunnaki provient de cet endroit où An s'est installé et où il usinait du matériel en tout genre pour le compte de ses Anunna et des Anunna terrestres, les Anunnaki. Les rares matériaux "terrestres" que les Anunnaki ont eu en mains provenaient de Dim'mege et de l'Abzu, mais cette ère de distribution date uniquement du début de l'arrivée des Anunnaki. Ensuite, c'est devenu compliqué, voir à ce propos le sermon de Dim'mege dans l'Assemblée, au début du T3. Cela traduit en gros que les Anunnaki terrestres ont peu fabriqué de leurs mains, vous vous rappelez peut-être que j'ai plusieurs fois indiqué qu'ils étaient des sacrés paresseux… On leur doit tout de même les réseaux souterrains de Turquie (cf. T3).
Cela veut dire que sans An et Mars, les Anunnaki terrestres ne sont rien, de surcroît, plus encore depuis la disparition d'Enki-Osiris. A partir du meurtre de ce dernier, An soutient de moins en moins Enlil et ses Anunnaki. Cela est déjà visible dans le T3, on s'en rendra compte plus encore dans la suite. Lorsque An a tenté de placer Enlil-Seth sur un siège plus avantageux dans l'assemblée égyptienne, il l'a fait plutôt pour asseoir ses propres intérêts, car Enlil pouvait encore lui servir. An a toujours fonctionné de cette façon. Cela veut dire que dès le début du T3, on se rend compte que les Anunnaki sont livrés à eux-mêmes, mais je peux vous préciser qu'ils gardaient toujours l'espoir d'être soutenus par leur maître suprême An.
Quant aux Nungal-Shemsu du clan d'Osiris et Isis, ils étaient beaucoup plus proches de la nature et du genre humain. Ils se sont toujours adaptés face à n'importe quelle situation. Passer autant de temps, comme ils l'ont fait, à creuser les fleuves bibliques pour le compte des Anunnaki, et ensuite s'être fragmentés géographiquement comme ils l'ont fait, leur a appris à s'adapter à n'importe quelle situation. Ils n'avaient besoin de personne pour subvenir à leur existence et s'il leur fallait des armes, ils les fabriquaient fièrement eux-mêmes.
Mangimaru (via le forum) : De nombreux auteurs font également référence à des conflits nucléaires sur Terre et dans l'espace entre différentes factions, décrits entre autre dans le Mahabharata, ainsi que la découverte de squelettes irradiés, sol vitrifié sur de nombreux sites, entre autre en Inde et sur les sites de Harappa et Mohenjo-Daro au Pakistan, est-ce tout simplement une déclinaison de la destruction de Sodom and Gomorrhe ? Ces conflits sont-ils liés à nos factions (voir vol 3) et les raisons de l'embargo ? Que de questions...
Anton Parks : Il s'agirait plutôt d'événements de l'époque biblique ou à peine plus anciens, qui se trouveront dans le T4. Je n'en dirai pas plus, sous peine de prendre le risque de voir ces informations utilisées et appropriées par d'autres. Comme je l'ai déjà signalé, s'approprier les informations des Chroniques sans les citer est devenue monnaie courante.
Galaad (via le forum) : L'origine du monothéisme est capitale pour bien comprendre l'embrouille religieuse et son empreinte millénaire sur le bétail humain. Par exemple, à la lecture du désordre des siècles de Vélikovsky, ce dernier conclut à un décalage de pas moins de 6 à 7 siècles entre l'Histoire d'Egypte et celle des Hébreux. A qui ce glissement temporel profite-t-il et pourquoi ? Néanmoins, à la lecture de Parks, la base du problème semble se perdre dans la nuit des temps, c'est plutôt le conflit entre Kingu et Usumgal qui semble perdurer sur cette planète et dont les humains subissent les conséquences sans même se douter de qui tire les ficelles. Les Kingu ont cloné les Usumgal qui bénéficient du Niama et sont donc devenus dangereux pour leurs créateurs. Les lois du clonage seraient-elles moins fiables que celles de la robotique ? Et pourquoi les Kingu n'ont-ils pas appris au fil des siècles à maîtriser le Niama ?
Anton Parks : Dans les Chroniques, nous voyons que le Niama est l’apanage des races anciennes qui ont un aspect reptilien prononcé. Les Kingu, quant à eux, sont très "humains" d'aspect. Nous savons qu’ils ont en horreur les autres lignages ou races, se considérant de loin comme supérieurs ; d'ailleurs le blanc n'est pas éloigné de ce genre de vision.
Le Niama est lié aux gènes, mais une certaine forme de Niama peut être développée et elle est en rapport avec l’évolution personnelle et la maturité émotionnelle, comme c’est le cas pour les Amasutum. Or, dans les Chroniques, nous voyons bien que les Kingu n’ont qu’un seul objectif : la connaissance, le développement technologique et le pouvoir. Ils expérimentent des formes de vie, mais uniquement pour les étudier, ce qui les empêchent d’évoluer et de développer des pouvoirs dont ils n’ont d’ailleurs que faire, puisque leur technologie le leur apporte.
Nous pouvons constater dans l’histoire, que c’est la race humaine blanche qui a le plus d’esclavagisme à son compte, d’indexation de cultures, de richesses et de territoires. D'ailleurs, on me reproche parfois d'avoir des paroles dures à propos des blancs, et d'inciter à une forme de "racisme" (sic). C'est justement parce que je suis blanc moi-même, que je peux en parler de cette façon.
Il s’agit même du programme d’histoire de 3ème des années 80 :
Les raisons de la colonisation :
La croyance en la supériorité de l’homme blanc et de sa civilisation.
Œuvre civilisatrice (assurer la paix, la sécurité, la richesse).
Evangélisation.
L’homme blanc s’estime supérieur aux autres.
Les intérêts matériels :
Garantie des ressources en matières premières.
Débouché pour les industries du pays colonisateur.
Tenir des points stratégiques et de ravitaillement.
La population européenne en expansion a besoin de nouveaux territoires.
Climats et astronomie dans les Chroniques :
Peter (via le forum) : Le premier déluge est notamment confirmé par l'évolution des températures au cours des derniers millénaires (étude sur la carotte de glace). Le graphique ci-dessous présentant cette évolution, nous montre très clairement une hausse des températures à partir d'environ 10.000 ans avant J.-C. (hausse provoquée par le passage de Vénus à proximité de la Terre et due à la fonte des glaces). Concernant le second déluge, il est plus difficile de percevoir la hausse des températures liée au dernier passage rapproché de Vénus (vers 3.000 av. J.-C. selon vous ?). Comment expliquer les hautes températures survenues il y a 130.000 ans et les importantes variations survenues par la suite jusque 10.000 ans avant J.-C. ? Est-ce une conséquence d'une manipulation du climat ? Faut-il y voir la conséquence également de la précession des équinoxes et de l'activité solaire (principales explications des scientifiques pour tenter de comprendre les cycles de température à l'échelle de millénaires) ? Cette hausse de température à 130.000 ans av J.-C. semble avoir été similaire à l'effet du passage de Vénus qui a provoqué le premier grand déluge ? Comment interpréter ces courbes et dans quelle mesure Vénus et la manipulation du climat ont-t-elles influencé les cycles de température ?
Anton Parks : De mon point de vue, il n'y a effectivement aucun rapport entre ce qui est survenu il y a 130.000 ans et le déluge de près de 10.000 ans av. J.-C. Je ne suis pas scientifique, donc je ne peux prétendre commenter cette courbe. Je ne suis pas certain non plus que la science l'ait même déjà fait de façon claire et définitive. Je peux toutefois vous rappeler que la Terre a subi plusieurs inondations sur la très longue période qui couvre le T2. Dans sa dernière entrée du T2, Enki-Osiris en fait allusion. Il faut aussi se rappeler que le clan Anunnaki a joué avec le climat afin d'obtenir plus de chaleur. Il est possible que cette manipulation du climat se situe vers 130.000 ans, cela me semble tout à fait possible.
En ce qui concerne les passages de Vénus, les approches de l'astre étaient différentes à chaque fois, donc les effets visibles ou mesurables sur Terre devaient être inégaux. Pour ce qui concerne la date approximative de 3.000 av. J.-C., cela ne concerne pas une hausse des températures, mais une montée des eaux partielle de la planète (dont on a retrouvé les traces). C'est d'ailleurs vers cette date que les plus grandes civilisations du monde se réveillent, celles qui se trouvent dans nos livres d'histoire.
Osirisnotdead et d'autres intervenants (via le forum) : Quand et comment Seth, An et consorts ont-ils fait sauter Mulge, et quel en était le but principal, s'agissait-il uniquement de se débarrasser de Nammu et des Abgal ou bel et bien de briser le pouvoir des Planificateurs au sein du système solaire ?
Au sujet de la destruction de Mulge : Sachant que la chute de l'astéroïde qui aurait causé par une suite d'évènements la fin du Crétacé (65.000.000 BP) n'a causé qu'un cratère de 180 km de diamètre (Chicxulub) malgré une force destructrice de "plusieurs milliards de fois "Hiroshima" selon les scientifiques, comment Seth s'y est pris pour détruire une planète aussi gigantesque que Mulge ? Je n'ose même pas imaginer la taille de l'astéroïde qu'il faudrait réussir à détourner pour qu'une telle explosion se produise. Et si ce n'est pas le fait d'un déplacement d'un corps céleste, de quelle type d'arme a disposé Seth pour produire une telle force destructrice ?
Anton Parks : Quand Mulge a sauté ? : approximativement entre 12.000 et 10.000 av. J.-C., c'est indiqué plusieurs fois dans mes ouvrages. Comment Mulge a explosé ? : Personne ne le sait. Dans le Réveil il a été évoqué que l'appareil de Sé'et transportait peut-être une bombe, ce qui l'a empêché d'atteindre Mulge-Tab. Pour la mort de Nammu et la destruction de Mulge, on peut éventuellement imaginer que son vaisseau transportait à son tour une très lourde charge et qu'il ait éventuellement atteint le monde creux de Mulge, ce qui l'a fait exploser. Faire exploser une charge dans la cavité intérieure ne doit pas donner le même effet qu'à l'extérieur.
Lorsque je parle de charge explosive, je ne pense pas qu'il puisse s'agir du même type d'explosif que nous connaissons sur Terre. Je pense que ce genre d'arme était usiné sur Mars par An et ses Anunna. C'est un peu le sentiment que j'ai aujourd'hui sur ce sujet, mais nous sommes dans des suppositions, car je n'ai pas plus d'informations à ce propos. En tout cas, le fait de faire disparaître la fille et ensuite la mère dans des conditions similaires est typiquement Usumgal-Anunna. Comme vous l'avez noté dans votre question, je pense que l'objectif de ce complot avait bien pour visée de briser le pouvoir planificateur au sein du système solaire.
Prométhéen (via le forum) : Les nombreux satellites de Jupiter et Saturne, comparables à notre Lune, sont-ils aussi des bases Kingu ? Ces deux planètes sont censées être gazeuses, quel serait alors l'intérêt pour eux de cette présence, s'il est possible de le savoir ? Plus généralement, pourrait-on avoir une idée de la répartition des forces dans notre système solaire...?
Anton Parks : Difficile à dire. C'est comme si vous me demandiez de vous dresser la carte des forces armées américaines sur notre globe. Les Kingu ont toujours été secrets, comme toute force militaire terrestre. Par contre, j'ai un gros doute concernant leur présence sur des satellites de Jupiter.
Apademak : Problème des constellations : Il est souvent dit que tel ou tel groupe d'individus provient d'une constellation en particulier. Je n'arrive pas à comprendre cette vision purement géocentrique car si je prends au hasard 3 étoiles de la constellation d'Orion cela nous donne: - Rigel (Beta Orionis), environ 774 années lumières de distance de la Terre. - Saiph (Kappa Orionis), environ 700 années lumières de distance de la Terre. - Bételgeuse (Orionis), environ 427 années lumières de distance de la Terre. Ainsi, venir de la constellation d'Orion par exemple ne veut rien dire, car si l'on vivait sur une planète d'une de ces étoiles, les deux autres nous paraîtraient alors appartenir à d'autres constellations. Je veux dire que les étoiles de pratiquement n'importe quelle constellation sont aussi éloignées entre elles qu'elles le sont elles-mêmes de nous.
Anton Parks : Une constellation n'est pas seulement un groupement d'étoiles proches, malgré les énormes distances qui peuvent les séparer, mais aussi un groupement d'étoiles brillantes dans le ciel. Que cela soit sur Terre ou ailleurs dans notre univers, j'imagine que le constat reste le même. Vous avez raison de préciser qu'une constellation n'aura jamais la même figure géométrique dans notre ciel terrestre comparativement à un autre endroit dans l'univers. Cela implique donc que le même nombre d'étoiles brillantes ne sera peut-être pas regroupé de façon identique dans un ciel extraterrestre qu'ici-bas. Jusqu'ici, nous sommes d'accord.
Cependant, lorsque j'évoque des étoiles dans les Chroniques, comme par exemple la constellation d'Orion, je parle de zones géographiques célestes. Lorsque je pointe une étoile appartenant à une constellation, il s'agit d'un lieu distinct qui porte un nom que les "dieux" sumériens lui ont donné et qui lui est propre. Votre remarque aurait été pertinente si le terme sumérien Mulmul ("la constellation des constellations") aurait été la traduction du grec Pléiades ("les navigatrices"), or ce n'est pas le cas. Idem pour Sirius qui provient du grec Seirios ("ardent") qui n'est pas la traduction du nom sumérien GAG-SI-SÁ ("flèche céleste"), on pourrait continuer ainsi à l'infini. Le constat reste le même : les Hopis font descendre leurs Kachinas des Pléiades et les Dogons d'Afrique font provenir leurs dieux amphibiens de Sirius…
Pour résumer : dans les Chroniques, il n'est question que de zones célestes. Par exemple, aux yeux des Gina'abul, Mulmul (les Pléiades) n'est pas nécessairement constitué du même nombre d'étoiles que sur Terre, idem pour les autres constellations.
Apademak : Autre interrogation d'ordre astrologique. Toutes les étoiles et constellations présentes dans Les Chroniques (La Lyre, Le Dragon, La Grande Ourse, Orion, Sirius...) se situent dans notre Galaxie, c'est-à-dire la Voie Lactée (qui contient déjà à elle seule entre 200 et 400 milliards d'étoiles). Est-ce que l'auteur sait si les Gina'abul sont aussi présents sur d'autres galaxies que la nôtre ?
Anton Parks : C'est une bonne question. Je suppose que les Gina'abul forment une espèce spécifique à notre univers, ce qui est déjà pas mal. Ceci dit, il n'est pas exclu d'imaginer des familles cousines aux Gina'abul dans d'autres univers.
Questions concernant la rédaction des Chroniques :
Peter, Rictus et Tony (via le forum et par mail) : Comment Anton a-t-il pu retranscrire avec tant de minuties les textes des dialogues que l'on retrouve dans les Chroniques ? Est-ce retranscrit de mémoire ou avez-vous pris des notes depuis que votre expérience "paranormale" a commencé au cours de votre adolescence ? Si Anton a reçu tant de visions pendant de nombreuses années, il ne comprenait pas encore la langue. J'admets la possibilité de retenir avec grande précision une vision, mais il est beaucoup moins évident de retenir une conversation surtout dans une langue qu'on ne comprend pas. Admettons qu'au cours du temps Anton ait pu retenir certains fragments, comment a-t-il pu retranscrire avec tant de précisions des dialogues si compliqués ? A-t-il peut-être au bout d'un certain temps réussi à noter ce qu'il comprenait ? Est-ce que les retranscriptions des dialogues des toutes premières visions sont-elles perdues ? Quelle a été sa démarche pour retranscrire les dialogues ?
Anton Parks : Comme je l’ai déjà expliqué plusieurs fois, j’ai reçu des visions sous forme de flashs lumineux pendant près dix ans, entre 14 et 24 ans, de 1981 à 1991. J'en ai eu de nouveaux après, en 2007, lors de mon premier voyage en Egypte. Ce furent les plus douloureux d'entre tous. Sûrement en raison du fait que Sa'am et ensuite Heru ont bien connu la terre d'Egypte et les lieux que j'ai visités. Ensuite, cela s'est estompé à partir de 2008 ; je ne reçois à nouveau plus rien du tout à l'heure actuelle. J'espère bien ne plus rien recevoir ! Ce que j'ai reçu, il y a quelques années, représente bien peu par rapport au reste. Je connais bien la suite et la fin de toute cette histoire. J'y ai déjà consacré de nombreuses heures pour tenter de comprendre et d'assembler son contenu.
Mes flashs ont toujours été spontanés (en relation avec la lumière ambiante du moment présent, équivalente à la scène reçue), sans être contrôlé, ce n'est pas moi qui décide de "voir" contrairement à un channel. Quand cela survient, c'est de façon subite et je ne peux pas arrêter le processus, de toute façon, c'est très rapide, de 2 à 5 secondes tout au plus. Je reste cependant conscient de ce qui se passe autour de moi, mais les visions ont plus d'importance et accaparent toute mon attention. En quelques secondes, je reçois plusieurs minutes, voir même des heures. C'est dans ce dernier cas que cela est le plus éprouvant. Ce n'est pas simple, car je revis émotionnellement tout ce que le personnage vivait. L'intensité et le vécu émotionnel est d'ailleurs un facteur important dans la mémorisation. Lorsque l'on vit des choses aussi intenses et concentrées, il n'est pas possible de les oublier. C'est comme si vous aviez été brûlé à vif.
Ma mère a pris des notes et a retranscrit mes premières visions lorsque j’étais à la fin de mon adolescence et au début de l'âge adulte. J’ai aussi pris des notes manuelles, que je consulte quelques fois lorsque je rédige mes ouvrages, mais l'ensemble est resté gravé dans ma tête.
Merci pour la précision concernant les faits, mais certains m’ont déjà reproché de ne pas donner suffisamment de détails sur les décors, au détriment de détails "moins importants". Il faut comprendre que je ne fais que retranscrire ce que Sa’am vivait, voyait et ressentait, dans les scènes qui me sont apparues. Je n’ai jamais reçu deux fois la même scène.
Le langage que j'entendais m'était parfaitement étranger, mais je le comprenais sur l'instant. Il a été enregistré (gravé comme sur un disque dur) avec l'ensemble des images quelque part dans ma tête. Comme je l'ai mentionné à d'autres occasions, il m'a fallu du temps pour comprendre qu'il s'agit d'une forme ancienne de sumérien. Ce n'est qu'en feuilletant par hasard un manuel sumérien vers l'an 2000 que j'ai enfin compris. Cela a été un des facteurs qui m'a décidé à écrire.
Idem : Aussi y a t-il eu une part d'interprétation lors de la translittération finale ? Est-ce le temps qui a permis à Anton de comprendre progressivement la langue sumérienne (et akkadienne) ? Est-ce que le ressenti d'Anton à la place de Sa'am est-il suffisant pour retrouver le sens de ses paroles ?
Anton Parks : Je ne fais que retranscrire ce que j’ai vu, il n’y a pas de partie romancée ou ajoutée. Lorsque j'écris un ouvrage des Chroniques, j'y passe beaucoup de temps, car cela me demande un effort considérable de retrouver l'information au fin fond de ma mémoire, de la retranscrire et de la placer dans le bon ordre de la narration. Le journaliste Alain Gossens comparait cela à une tête de lecture qui va chercher l'information sur le disque dur.
Au début, lorsque j'ai commencé à recevoir ces flashs et qu'il était question du personnage du T1 et du T2, j'entendais le nom Sam ou Am, et quelques fois (plus rares), Sam'il ou Sam'el. Je l'ai alors associé au Samaël de la littérature juive. Par exemple, lors de la scène où An annonce à son clone (début du T1) : "Tu te nommeras plutôt Sa'am - le bon seigneur, le bien façonné", je ne savais pas qu'il s'agissait de SA'AM, pour moi c'était SAM ou AM. D'ailleurs au début de mon manuscrit du T1, ne sachant trancher, Sa'am s'est nommé tour à tour AM, ensuite 'AM ou encore E'AM dans les premières pages. C'est le Sumérien qui m'a mis sur la voie, car SA'-AM veut effectivement dire "bon seigneur". J'avais la bonne information, mais il me fallait le sumérien pour comprendre. D'ailleurs SA-AM-IL veut dire "bon seigneur élevé (ou grand)". J'ai piétiné sur beaucoup de détails comme cela au début.
Je vais vous donner un autre exemple qui me vient à l'esprit. Il ne concerne pas la linguistique, mais la chronologie de l'histoire. Après le Testament, lorsque j'ai repris la rédaction du T3, je me suis rendu compte que la scène où Horus se trouve à Abydos pour y être initié par les prêtres ne se situait pas du tout à sa bonne place, elle intervenait beaucoup trop tôt dans l'histoire. Pourquoi ? Parce que je n'avais pas encore fait le lien entre cette scène partiellement rédigée et celle où Horus se révèle à la foule comme étant le Mesi d'Asar (l'engendré à l'image d'Osiris), donc le successeur légitime d'Osiris.
Comme vous le voyez, écrire ce genre d'ouvrages demande beaucoup de temps et une énorme concentration. Je suis perfectionniste, chaque mot est important, chaque souffle, chaque virgule. C'est pénible. C'est aussi pénible de devoir rédiger une histoire figée où l'on ne peut rien changer, c'est très frustrant. J'aimerais souvent qu'un personnage dise autre chose ou qu'il fasse carrément le contraire, mais ce n'est pas possible. De surcroît, pour les raisons que vous connaissez, tout se déroule avec les yeux de Sa'am et Heru : on ne sait jamais ce qui se passe ailleurs. Imaginez devoir rédiger des ouvrages avec cette contrainte… c'est du suicide littéraire ! Difficile de captiver un lecteur de cette façon, un livre d'accord, mais pas toute une série. Alors, vous voyez, lorsque j'entends dire que je serais un romancier, cela relève pour moi plus de l'exploit que d'une critique…
Pour finir, une fois un ouvrage écrit, il m'est impossible de le réouvrir et de me relire. Je ne me relis jamais, je le fais uniquement lorsque je dois retrouver une note ou quelques chose de ce genre. Cela a demandé tellement d'énergie… lorsque j'écris, je me vide comme une pile. J'ai beaucoup plus de plaisir à écrire les notes, les dossiers et maintenant des ouvrages de recherche, donc des essais. Dans ce genre de rédaction, j'écris beaucoup plus vite et je me sens plus à l'aise.
Mireille (via mail) : Pourriez-vous juste me dire si vous avez plus d’informations sur "l’état" de votre personnage principal lors du combat (perceptions du temps et de l’espace, état énergétique, état émotionnel…) même le détail le plus insignifiant peut m’être fort utile.
Anton Parks : Je pense que votre question concerne Horus. Ce dernier ne pensait à rien de particulier lorsqu'il était au combat. Il faisait son possible pour ne pas se laisser gagner par des émotions qui auraient dérangé sa concentration. Il lui arrivait de se poser des questions, mais c'était plutôt d'ordre tactique.
François (via mail) : Aussi, est-ce que dans les récits avenirs, vous allez aller plus vers l'histoire racontée ou l'élaboration de preuves ?
Anton Parks : Je vais poursuivre la démarche éditoriale dans laquelle je suis, récit et recherches parallèles. Mes diverses démonstrations sont pour moi des preuves. On m'a dit qu'elles agacent parfois.
Je suis un personnage public de la littérature qui irrite parce que j’incite le lecteur à sortir de son attachement à des dogmes historiques et religieux qui forment la culture humaine officielle. Je compare ce "savoir autorisé" à un dogme parce qu'il est pré-mâché et surtout bancal ; il n'incite donc pas à la réflexion et à la libre pensée.
Au contraire, ce que j'écris incite à la réflexion, à l'intelligence et au voyage. A ce propos, la véritable intelligence est l’honnêteté ! Mais, à l'heure actuelle, je ne suis pas certain que l'honnêteté serait très "actuelle et branchée".
Mes écrits sont destinés à électriser la pensée unique, celle qui a, en quelque sorte, sédentarisé notre cerveau. J’ouvre des voies et des portes, à chacun de s’y engouffrer et de partir pour un voyage dont il ne pourra ressortir indemne s'il a bien compris le sens de ce voyage et son objectif. Mais cet objectif, j'en conviens, peut faire peur, car il ébranlera beaucoup de nos convictions établies par l’ordre mondial occidental de la pensée unique.
Théorie de la terre creuse :
Apademak (via le forum) : Comment alliez-vous la théorie de la Terre creuse à la loi de gravitation universelle de Newton? En effet, cette loi démontre que tout objet ayant une masse hérite d'une force d'attraction proportionnelle à cette masse. Si la Terre était creuse, elle ne pourrait avoir une masse suffisante pour générer la force d'attraction que nous lui connaissons. En outre, l'intérieur d'une terre creuse serait privé de gravité car la force gravitationnelle est nulle à l'intérieur d'une coquille sphérique, quelle que soit l'épaisseur de celle-ci si l'on néglige l'effet des autres masses à l'intérieur et à l'extérieur de la coquille (théorème dit de la coquille creuse). Les habitants de cette terre creuse ne subiraient donc aucune attraction vers l'extérieur, et ne pourraient pas se maintenir sur le sol. Ils se trouveraient en état d'apesanteur quasi-complète, car ils ne pourraient ressentir que la petite force de gravité résiduelle provenant de la forme imparfaitement sphérique de la terre ainsi que des forces de marée produites par les corps célestes extérieurs tel que la Lune. La force centrifuge due à la rotation de la terre les attirerait en théorie vers l'extérieur, mais elle n'excéderait jamais (pas même à l'équateur) 0,3% de la force de gravité qui s'exerce à la surface dite extérieure de la Terre. En outre, toutes les études des sismologues via les ondes sismiques nous font état de différentes couches solides (croûtes continentale et océanique, manteaux supérieur et inférieur, noyaux externe et interne) délimitées par des discontinuités (Moho/Gutenberg). Cela semble logique si nous considérons que la terre s'est formée par accrétion de météorites. J'ajoute que depuis les travaux et la modélisation d'Einstein, nous savons que la gravité n'est qu'une déformation du "tissu" (géométrie) de l'espace-temps sous l'effet de l'énergie de la matière qui s'y trouve. Est-ce que Mr. Gerry Zeitlin ou vous-même avez un autre modèle à nous présenter ?
Anton Parks : J'ai comme le sentiment que vous me prenez pour un physicien ou quelque-chose d'approchant. Non, je n'ai pas de théorie à vous donner, mais je vous renvoie vers celle de l'Allemand Karl-Heinz Engels et sa Hohlkörper-Theorie (La Théorie des Corps Creux) qui a été complétée par des membres du magazine français Morphéus.
J'adhère à cette théorie, bien que je ne sois pas persuadé que le magma planétaire serait présent sur une étendue qui couvre la superficie totale de la Terre. Je vois plus le magma comme s'étalant autour du globe en réseau, comme une tuyauterie ou un réseau sanguin. Voir le dossier;
DeathRamps (via le forum) : Que pensez-vous de la légende qui entoure l'Agartha et sa fameuse cité "Shambala" ? Qui pour les adeptes de la théorie, n'a rien à voir avec celle de la Terre Creuse et serait donc un énorme réseau de galeries souterraines parcourant le monde. Pensez qu'un peuple puisse vraiment vivre dans "ces réseaux souterrains" ? Les Neferu ? L'Abzu terrestre est-il toujours habité selon vous? Par les Kingu ? Neferu ? ...
Anton Parks : Je ne pense pas grand chose de Shambala. Je ne sais pas de quand date l'association Agartha / Shambala, mais je crois que ce sont les Occidentaux qui ont fait cette assimilation hasardeuse. Je ne pense pas que Shambala ait été la capitale de l'Agartha, il s'agit plutôt d'une ville qui est considérée comme étant invisible à la surface de la terre. Shambala apparaît dans un ancien texte bouddhiste, le Tantra Kalachakra, où il est indiqué que cet endroit ne peut se situer sur aucune carte et que seules des personnes qui ont un karma convenable peuvent y avoir accès. Je ne suis pas contre l'idée que des individus spirituels puissent vivre dans des endroits reculés du monde, totalement invisibles à nos yeux. Alors pourquoi pas, mais ce genre de concept n'apparaît pas vraiment dans mes informations (à part pour les dimensions et le monde souterrain), il ne m'est donc pas très familier. Je suis plus proche du concept du monde souterrain.
Effectivement, les concepts de la terre creuse et celui de réseaux souterrains et de galeries sont différents. J'ai donné mon avis sur celui de la terre creuse dans mes ouvrages et plusieurs documents qui sont disponibles sur notre site. Dans la narration des Chroniques, l'Abzu (la terre creuse où les eaux primordiales du monde sont réunies) serait plutôt contrôlé par des individus de souche planificatrice comme les Ama'argi. J'espère que cette famille est toujours présente, sinon cela ne serait pas un bon signe pour nous. Quant aux réseaux, il devrait sûrement y séjourner des Kingu (cf. traité signé avec les Ama'argi dans le T2) et sans doute encore des Neferu…
Eric (via mail) : Question concernant l'influence des Chroniques du Girkù. Depuis la parution, y a-t-il eu des modifications dans la vision officielle de l'histoire humaine, notamment par le fait que des chercheurs, des paléontologues, aient pu montrer un vif intérêt aux écrits d'Anton ? Que certains d'entre eux aient pu se rapprocher d'Anton pour corroborer ses connaissances ? ou au contraire, avez-vous pu subir, vous-même et votre entourage, des pressions pour vous faire taire ?
Anton Parks : Je n’ai jamais subi de pressions jusqu’à présent, à part des missives malveillantes qui semblent plus émaner de personnes déséquilibrées et auxquelles il serait pure perte de temps d'y prêter attention. Cela fait partie du lot des auteurs qui travaillent dans cette voie.
La vision "officielle" de l’histoire humaine est jalonnée de différentes théories, et s’enrichit constamment. Difficile de répondre à cette question. Effectivement, quelques scientifiques de toutes natures semblent porter un intérêt aux Chroniques. Le premier tome date de 2005, espérons qu’avec le temps, il y en aura de plus en plus.
A ce propos, je peux vous rapporter une aventure inoubliable ; un excellent contact que j'ai entretenu pendant quelques temps avec Marcelo G. Martorelli qui devait effectuer la fameuse expédition au Pôle Nord avec Steve Currey pour atteindre l'ouverture Nord. J'ai rencontré Marcelo et son épouse Nancy le 15 novembre 2005 à la Défense à Paris. Ils étaient accompagnés d'un petit groupe appartenant à son éditeur français. Nous avons beaucoup parlé. Marcelo m'a remis des documents qu'il comptait utiliser lors de l'expédition et qu'il pensait codés. Il souhaitait que je les examine, ce que j'ai fait par la suite.
Nous nous sommes revus plus tard dans la soirée, en privé. Avec le consentement de Steve Currey, il m'a invité à faire partie de l'expédition à titre gratuit, en qualité de linguiste spécialisé dans le langage extraterrestre Gina'abul, afin que je puisse être intégré aux hommes de science qui allaient participer à cette expédition. Nous avons longuement échangé, et je peux attester que Marcelo et Nancy sont des êtres exceptionnels, d'une grande simplicité et surtout très respectueux.
Par la suite j'ai inspecté à la loupe lesdits documents que l'on m'avait remis. Certains étaient vraiment intéressants. Parmi eux, se trouvait toutefois un faux, un leurre (un document en vieil allemand), mais un autre, lequel représentait une topographie assez détaillée de l'intérieur de la Terre, était effectivement codé en Gina'abul.
Malheureusement, nous connaissons la suite de l'histoire. L'expédition n'a pas eu lieu, Steve Currey étant décédé le 26 juillet 2006 en raison d'une tumeur fulgurante au cerveau. Le voyage avait été cependant reporté d'un an avant l'annonce de la tumeur incurable, mais ce voyage ne pouvait plus avoir lieu sans Steve. Tous les participants ont été remboursés. Je dois dire que je pense souvent à Marcelo et son épouse Nancy ; ils sont dans mon cœur à jamais.
Questions sur la Franc-Maçonnerie et l'occultisme :
Osirisnotdead (via le forum) : Les Kingu royaux (dont la hiérarchie, à moins que cela ne m'ait échappé, n'est jamais clairement évoquée par Parks) et les Usumgal seraient en guerre et agiraient sur Terre en KI, manipulant en cela une espèce humaine jusqu'à présent puissamment mystifiée, voire égarée pour mieux être domestiquée (et servir de chair à canons). Que penser dans ce cas de la lettre prophétique d'Albert Pike qui jouait les Cassandre dès 1871 en prévoyant dans sa lettre à Mazzini trois guerres mondiales à venir ?
Anton Parks : Je ne suis pas certain de bien comprendre votre question. Les Kingu sont très secrets. Il n'est pas étonnant de ne posséder que très peu de renseignements les concernant. Ils se situent en haut de la pyramide de la famille Gina'abul. Si je n'avais pas relevé leur existence dans mes ouvrages, on n'en parlerait même pas. Personne ne s'est jamais intéressé aux Kingu auparavant. Je vous rappelle que dans le T3, il est mentionné qu'ils feraient du commerce avec des engeances extraterrestres…
Pour la troisième guerre mondiale, je ne suis pas devin, ni prophète, ma spécialité étant le passé. Un passé qui, j'espère, apportera des réponses pour un meilleur avenir, en tout cas pour qui s'en donnera la peine. Tout ce que je peux ajouter c'est que pour les Gina'abul du clan d'An, les Kingu, mais aussi pour nos gouvernements, la guerre n'est rien d'autre que de l'autorégulation...
Osirisnotdead (via le forum) : De quel côté doit-on situer Horus aujourd'hui (s'il s'agit bien du Lucifer franc-maçon), (et qui est Adonai ?) dans le combat qui s'annonce ? J'ai bien conscience qu'une seule question en soulève plusieurs autres, et que toutes les réponses ne sont pas forcément définitives !
Anton Parks : Sincèrement, je ne savais pas que Lucifer avait un quelconque rapport direct avec la Franc-Maçonnerie. Les concepts de la lumière (Lucifer) et des ténèbres (Satan) sont bien plus anciens, j'en suis certain et ceci est démontré dans mes différents ouvrages.
J'ai été voir votre document. J'ai remarqué que la troisième guerre mondiale semblait programmée pour le 20e siècle, alors que nous sommes aujourd'hui au 21e siècle. Certes, nous avons tous bien compris que les différents pouvoirs gouvernementaux ne cessent de diviser les gens pour avoir plus de contrôle sur nous tous. J'ajouterai même, qu'ils traquent l’intelligence humaine qui est supérieure à leur médiocrité. Si une nouvelle guerre mondiale devait éclater malgré la vigilance des citoyens et leur compréhension sur la façon dont les décisions sont prises en coulisse, c'est que l'humanité (celle qui aime s'autoproclamer comme étant au-dessus de tout) serait tombée bien bas !
Le changement que tout le monde attend n'est pas nécessairement en rapport avec une guerre totale, mais plutôt avec une crise économique mondiale et des conflits d'intérêts qui pourront se terminer dans la rue. J'entends souvent dire que le système financier s'écroulera bientôt ; à moins d'un ressaisissement et d'actions ciblées grâce à la mobilisation des foules, je ne vois pas trop. Il faut savoir que le système financier s’écroulera vraiment le jour où les gangsters du privé qui mènent la danse auront décidé qu’il s’écroulera. Il ne faut pas prendre les plus grands voleurs au monde pour des amateurs. Ils sont les rois du bricolage qui font dire ce qu’ils veulent aux comptes et aux statistiques. Le jour où la finance s'écroulera, ils auront pris leurs dispositions et cela fera partie d'un plan machiavélique, comme cela a été le cas pour les deux précédentes guerres mondiales.
Maintenant, vu les armes dont dispose désormais le genre humain, une guerre totale ne serait souhaitable pour personne. En 1871, Albert Pike ne pouvait pas prévoir que pendant et après la seconde guerre mondiale, plusieurs gouvernements auraient entretenu des contacts avec d'autres civilisations plus évoluées matériellement et que ces dernières auraient communiqué une partie de leurs armes. C'est du moins ce qui est écrit ici et là, mais ce sont des informations totalement invérifiables, même si elles m'évoquent à travers les Chroniques un goût de déjà vue, alors prudence...
Je pense que la 3e guerre mondiale concerne plutôt une guerre psychologique et alimentaire qui tourne autour du contrôle de la nourriture. A l'heure où je vous parle, l'empire agroalimentaire US fait pression sur Bruxelles pour rendre l'OGM obligatoire en Europe. L'objectif est à la fois de contrôler la nourriture mondialement (faire du bénéfice), mais aussi d'empoisonner les gens (réduire la population mondiale), car l'extension planétaire des cultures OGM ne dépend d'aucun contrôle sérieux sur les effets sur la nature et la santé humaine. Le reportage de Marie-Monique Robin : Le Monde selon Monsanto (Arte Vidéo, 2008) l'explique de façon implacable.
Question concernant les reptiliens Gina'abul :
Rise (via le forum) : Pourrait-on avoir plus d'infos sur les différentes races composant les GINA'ABUL ? D'ailleurs le lexique les définit comme une seule race, mais il semble y avoir de grandes différences entre les Musgir ailés, par exemple, et des Abgal palmés... Leur situation est-elle globalement la même que celle que vit actuellement l'humanité avec le phénomène de racisme ?
Anton Parks : Le racisme est un problème universel. La différence devrait enrichir et non séparer les êtres. On le voit bien dans la littérature mésopotamienne, à travers le regard xénophobe que portent les Anunnaki sur l'humanité qui vit "à quatre pattes" et qu'ils "civilisent" en les rendant esclaves pour leur confort. Je suis pantois lorsque je constate qu'il existe des organisations ou des sectes aux USA qui vénèrent littéralement les Anunnaki et qui les attendant les bras ouverts !
En tout cas, difficile pour certains de se considérer à égalité avec d’autres ethnies regardées comme inférieures sans vouloir les dominer, ici-bas comme en haut dans le cas de certaines engeances extraterrestres qui ne sont pas nécessairement reliées à la Source de toute chose. Les Anunna en font partie.
Je sais que je devrais dessiner les différentes races Gina'abul et personnages principaux pour que les lecteurs se fassent une meilleure idée de la physionomie des différents intervenants. Je compte le faire, mais il va falloir me donner du temps ! On m'a bien proposé de le faire à ma place, mais c'est impossible, c'est à moi de le réaliser.
Galaad (via le forum) : Serait-il possible d'avoir quelques précisions concernant les êtres amphibiens (d'après les explications données dans l'enregistrement holographique de Sa'am) vivant dans une dimension parallèle (Kidul) à celle des Abgal, sur Septj-Khemt (Sirius 3) ? Sa'am précise bien qu'il s'agit en quelque sorte du "lieu d'origine" des 2 jumeaux célestes. Qu'en est-il de leur civilisation ? Les Abgal communiquent-ils souvent avec eux ? Pourquoi ces "cousins" des Abgal ne font-il pas partie de la famille Gina'abul ?
Anton Parks : Oui, il s'agirait bien d'une famille cousine des Gina'abul. Le peu qu'il m'a été possible de connaître sur eux concerne la fin de la série, donc je ne peux pas en parler pour l'instant ; c'est un peu comme si je vous donnais une partie du dénouement. Mais, ne vous attendez pas à des révélations fracassantes sur ce sujet précis. Ce dénouement englobe d'autres aspects relatifs à l'au-delà et qui ne concerne pas nécessairement et uniquement cette famille d'amphibiens.
Par contre, petite précision, si ces êtres ne font pas partie des Gina’abul en ligne directe, il est possible qu’ils n’aient pas besoin du rituel du lit en pierre, puisque l’Abgal qui les mentionne à Horus dans le Réveil précise que ce rituel concerne l’ensemble de la famille Gina’abul ; c’est ce que j’en déduis. Ils sont proches cousins, se ressemblent, mais vivent dans une dimension parallèle, différente de celle des humains et des Gina’abul.
Rictus (via le forum) : Selon-vous où sont passés les dieux de vos récits ? Sincèrement est-ce que vous ne pensez pas que les dieux dont vous évoquez les manigances n'ont pas la volonté de revenir aujourd'hui puisqu'ils sont immortels ou quasi-immortels ? Ne vous demandez-vous pas où ils sont passés ?
Anton Parks : Je n'ai pas d'idée précise sur le sujet. Comme certains Gina'abul possédaient des bases sur la Lune et d'autres, comme An et ses Anunna, sur Mars, tout est envisageable. Je l'ai déjà indiqué, je pense que plusieurs groupes de Gina'abul vivent simplement sous terre, pas nécessairement dans la terre creuse, mais aussi dans des cavités importantes. Les légendes regorgent de ce genre de concept. Les Kingu doivent faire partie de ceux-là puisqu'ils avaient signé un pacte avec ceux de l'Abzu (cf. T2). Mais ne croyez pas qu'ils vivent terrés comme des rats. Ils possédaient une technologie très avancée déjà à l'époque comparativement à la nôtre. Je vous rappelle aussi que les Anunnaki étaient des sous-développés à leurs yeux. Ils se sont servis d'eux, tout comme les Anunnaki ont utilisé les humains. De nos jours, nous nommons cela une pyramide socio-politique.
Ma Tudi (via le forum) : Et pour les reptiliens ? Aucun d'entre eux ne ressemble le moins du monde à un Kingu !?! Où sont donc passés ces derniers dans cette Histoire ? Et les Dinoïdes ? Faut-il faire un lien entre le travail de Nammu sur les Néandertaliens et les essais des rescapés du vaisseau Kadistu Réxégéna sur des variétés croisées humains-Kadistu ? Et d'une manière plus générale, comment Anton fait-il le lien entre cette histoire et les Chroniques du Girkù, étant donné qu'il semble manquer bien des maillons à cette longue histoire ?
Anton Parks : Désolé s'il manque des maillons à cette histoire, mais c'est déjà formidable de pouvoir y avoir accès. Comme je ne cesse de le formuler, les Kingu ont un aspect quasi identique à l’être humain. Il n’est pas étonnant qu’il n’en soit pas fait état dans le livre de Valérie Barrow puisqu'ils ne se montrent pratiquement jamais. Les Dinoides pourraient représenter une branche archaïque de Gina’abul ancienne souche. Les maillons qui manqueraient, comme vous le précisez, sont relatifs aux périodes de temps considérables qui se sont écoulées. Je ne pense pas qu'il fasse faire un lien entre le vaisseau Réxégéna et le travail de Nammu qui me semble postérieur, donc qui se situerait entre Réxégéna et le T1.
Au début du T2, Sa’am découvre dans l'ancien cristal de sa mère que des êtres des étoiles avaient manipulé génétiquement les êtres humains sur Terre dans des temps reculés, mais sans savoir pourquoi, ni dans quel but. Ce qui me semble vraiment intéressant dans le livre de Valérie Barrow, ce sont les différents témoignages qui s'y trouvent et qui expliquent que la race humaine est une chance et qu'elle constitue une grande possibilité d’évolution pour la race reptilienne, les humains étant majoritairement des incarnations des âmes précédemment incarnées chez les reptiliens. Cette idée se trouvait également bien avant chez Barbara Marciniak, qui je vous le rappelle, est la première à avoir mentionné les reptiliens, bien avant David Icke par exemple.
Rictus : Ne croyez-vous pas que certains êtres pourraient "tirer les ficelles" depuis des régions au-delà des cycles du temps et donc de la Samsara, et pourraient donc s'incarner à loisir, dans des corps de génétique reptilienne par exemple ? Autrement dit, s'incarner ne serait-il pour les dieux, non pas une "nécessité évolutive" inscrite dans une linéarité temporelle, mais un moyen de voyager au sein de leur création ?
Anton Parks : C'est une très bonne réflexion. Effectivement, il n'est jamais question de "nécessité évolutive" chez les Gina'abul, cela ne fait pas du tout partie de leur idéologie. Par contre, s'ils se réincarnent (de façon naturelle comme les humains), c'est uniquement en raison d'une détérioration irréversible de leur corps physique ou bien d'un accident grave. Vous trouverez réponse à cette question dans la suite des Chroniques.
Prométhéen (via le forum) : Question sur la capacité des reptiliens à se transformer. Je voulais parler de la capacité des Anunna à se faire passer pour des humains. Le Niama certes procure de grands pouvoirs, mais il n'est partagé que par une minorité des acteurs des Chroniques. Hors Anton semble dire que la possibilité de se transformer en humain est accessible à tous les Anunna, même sans Niama. Et à ce que j'ai compris, les Kingu par exemple n'ont pas cette possibilité...
Anton Parks : Les Kingu ressemblent énormément aux humains, à la rigueur un petit coup de maquillage pour effacer leurs minces écailles et une paire de lentilles pour ôter leur regard reptilien, et nous n'y verrions aucune différence.
Sa'am pouvait se transformer, même s'il ne l'effectuait pratiquement jamais. De son côté, Horus pouvait aussi se transformer, bien qu'en qualité de Kingu, il n'en ait eu peu souvent besoin. En tout cas, cela ne devait pas lui demander d'énormes efforts. Horus possédait du Niama grâce aux gènes de ses parents, mais il était aussi Kingu…
Je dois bien avouer ne pas bien maîtriser cette histoire de transformation chez les Anunnaki. Je pencherai plutôt pour un gène particulier qui se trouverait chez certains d'entre eux. Nous savons par exemple que An a effectué plusieurs sessions de clonage et différents types d'Anunna. En plus vient s'ajouter la descendance royale Gina'abul-humaine qui, elle, devait bénéficier des qualités physiologiques de ces deux races d'humanoïdes. Peut-être que du côté Anunnaki, ces transformations ne concernent finalement que ce type d'hybrides. C'est mon sentiment aujourd'hui sur cette question.
Cédric (via mail) mail : Comment se fait-il que des reptiliens se soient incarnés ou réincarnés en humain ? C'est-à-dire que leur corps physique est celui d'un humain, mais derrière ce corps physique se cache en réalité un reptilien. Celui-ci ignore qu'il est un reptilien. Je tiens cela d'une magnétiseuse-guérisseuse.
Anton Parks : Selon moi, il n’y a pas "d’âme reptilienne". Il y a l’âme tout court, qui choisit de s’incarner dans une race ou une autre pour expérimenter des qualités spécifiques et évoluer. Ceux qui ont vécu des existences incarnées en reptiliens peuvent s’incarner en humains et vice-versa. Qu'ils soient humains ou reptiliens, ils s'incarneront sur Terre tant que leur évolution n'aura pas atteint un certain niveau ici-bas. Sauf exception, ces individus sont normalement reliés à leur famille d'âme.
Lorsque nous aurons compris cela, nous comprendrons beaucoup mieux l’importance de la biodiversité comme possibilité d’évolution et de choix pour expérimenter ce dont l’âme a besoin pour évoluer. Sinon, pourquoi les planificateurs se seraient-ils donné autant de mal pour créer une telle richesse de races animales et humanoïdes dans la 3D ?
Questions de plusieurs internautes : Pensez-vous qu’il existe une volonté occulte de diminuer mentalement l’être humain, voire aussi de réduire la population mondiale ? Les reptiliens seraient-ils derrière tout ça ?
Anton Parks : Il faut savoir une chose importante à laquelle personne ne réchappe : le cerveau reptilien contrôle notre monde, celui de la matière ! Tout est fait pour garder l’humanité sous contrôle. Nous sommes des moutons à la solde d'un système qui est basé sur le rendement. Dans l'antiquité, les dieux avaient besoin de leur régime alimentaire et de leurs offrandes pour subsister, le régime actuel fonctionne de la même manière, sauf qu'il a été remplacé par l'argent. Pas besoin nécessairement des reptiliens ou de leurs descendants pour arriver à ce constat. La politique humaine est basée sur son modèle reptilien que je décris dans les Chroniques.
Dans l’histoire des Chroniques, les Gina’abul ont pensé naïvement régler leurs conflits internes en créant un être humain esclave, docile et diminué, c’est-à-dire sans trop d’intelligence et d’entendement (d’après leur point de vue). Ils ont refusé de regarder en face les problèmes qu'ils avaient créés et qu'ils avaient à résoudre et ont préféré modifier l’humain d'origine pour qu'il puisse les résorber à leur place. De notre coté, en tant qu’humains, nous comptons sur nos enfants pour résoudre les problèmes que nous engendrons sur Terre. Karmiquement parlant, il n'est donc pas étonnant que l’être humain devienne un problème pour ceux qui nous dirigent. De plus, le régime actuel, tel qu'il a été pensé, ne peut nourrir autant de monde, c'est pourquoi il a besoin d'un bon travailleur qui ne fonctionnera qu'un temps. La maladie et l'épuisement se chargeront du reste
Questions de plusieurs internautes : Je subis des attaques d’entités reptiliennes et les ressens fortement. Que puis-je faire ?
Anton Parks : La présence de manifestations émotionnelles ou bien provenant de l’astral peuvent avoir différentes origines. En voici quelques-unes qui me viennent à l'esprit :
- Une âme désincarnée coincée dans une dimension intermédiaire qui parasite la personne ou qui cherche de l’aide.
- Une âme incarnée qui évolue dans une dimension inférieure. Dans ce cas, à ma connaissance, seuls certains reptiliens peuvent faire cela, du moins sur cette planète.
- Des transferts énergétiques naturels entre vivants peuvent aussi être à l'origine de ce genre de phénomènes.
- Ses propres troubles, dont on n’a pas forcément conscience.
- Des projections effectuées par magie noire. Les humains savent pratiquer ce genre d'envoûtement inconsciemment et d'autres de façon tout à fait volontaire pour faire du mal à autrui.
La malfaisance n'est pas l'apanage des races reptiliennes. Une entité malfaisante désincarnée et coincée dans une dimension parallèle peut avoir le même effet "parasitant" qu'un reptilien qui est dans une dimension basse. Le terme "reptilien" désigne une race, celle des Gina'abul. Dans le cas d'une entité désincarnée, il n'y a pas de race. Donc définir les reptiliens comme mauvais est tout simplement de la ségrégation basée sur une méconnaissance des processus d'incarnation.
Un être malfaisant incarné en humain ou en reptilien reste un être malfaisant. Les humains sont aussi très forts dans ce domaine. Quel que soit le type d'incarnation, dans une race ou une autre, l'âme est la même. Il y a juste les capacités d'expressions qui changent et qui sont en relation avec les gènes, donc avec le corps dans lequel on est incarné. De même, ce que nous nommons la malfaisance peut parfois n'être qu'un blocage (une grande souffrance), que la personne incarnée ou désincarnée n’arrive pas à dépasser. Elle projette alors sur une autre personne la responsabilité de son mal. L’absence de morale, de solidarité, d'introspection, donc de règles justes et équitables dans nos sociétés, participent à ces projections puisque la personne manquera de bases saines pour évoluer. C’est un ensemble auquel nous participons tous.
Questions personnelles :
Zefiros / modérateur du site (via le forum) : Etant donné la rigueur et le sérieux de ton travail quant aux données linguistiques, archéologiques, historiques, entre autre, que tu nous livres en complément de ce magnifique récit épique que sont les Chroniques du Girku, je me demande depuis un certain temps si tu envisages de confronter ton travail et tes découvertes face à des scientifiques relevant de ces disciplines, dans le cadre d'une émission de radio sérieuse et crédible dans ces domaines, mais également ouverte aux démarches originales, aux chercheurs (style "Continent sciences" sur France culture) ?
Anton Parks : Bonjour Zefiros. Si une personne de science me contacte et me pose des questions, généralement j’y réponds toujours. C’est arrivé à plusieurs reprises. Pour ce qui est d'une confrontation de mes écrits avec une quelconque discipline scientifique, je n'ai aucun besoin de valider mes propos plus qu'ils ne le sont par mes recherches parallèles.
Un exemple : un lecteur féru de sciences m'a contacté peu après la sortie du T3, il m'a dit que l'effet que je décris lors de la mise en fonction des colonnes d'énergie dans la Grande Pyramide porte un nom : effet Hutchinson, nom donné à cette discipline par son inventeur John Hutchinson. Je connais vaguement cet effet grâce à une personne qui m'en avait parlé à l'époque où je rédigeais le Testament de la Vierge (donc avant sa sortie) parce que les descriptions que je faisais sur le fonctionnement de la Grande Pyramide lui semblaient du même ordre. Si j'avais été vénal, je me serai empressé de mentionner cette science dans le Testament de la Vierge et plus encore dans le Réveil du Phénix. Comme je l'ai déjà mentionné plusieurs fois, ce n'est pas à moi de confronter mon travail avec des sciences actuelles dont je ne connais d'ailleurs pas grand-chose, juste ce que j'ai pu vérifier ici et là pour mon compte personnel.
Non, il n’est pas prévu d’interview radio pour l’instant. Pour la radio, cela se fera éventuellement le jour où j'aurais achevé ma série. Peut-être un peu avant, je verrai. Ce ne sont pas les propositions qui manquent. J'aurais à ce moment plus de recul sur mon œuvre en général, alors qu'aujourd'hui je n'en ai aucun ! C'est une telle charge de travail et de concentration qu'il m'est impossible de discuter de tout cela aujourd'hui. Mon esprit est continuellement en effervescence, même lorsque j'effectue tout à fait autre chose que de la rédaction. C'est un état pénible, insupportable, mais avec lequel j'ai appris à conjuguer pour une question logique de survie.
Lorsque je fais face à mon ordinateur, j'arrive naturellement à rassembler mes mots et à les traduire sur le clavier, alors que dans la vie de tous les jours, si une personne me demande de m'exprimer sur ma rédaction, cela m'est pénible, en tout cas de façon approfondie. Ma tête est pleine, c'est difficile d'expliquer ce phénomène. Il est important et vital pour moi de coucher tout cela sur papier et de dégager ainsi le maximum de la mémoire vive… et ensuite, même concernant certains détails de toute cette histoire gardée pendant longtemps dans un coin de ma tête : d'oublier ! Mon ami journaliste Alain Gossens avait trouvé cet aspect très intéressant. Je lui avais demandé pourquoi, il m'avait répondu : "Parce que tout le monde sait qu'un romancier qui invente des histoires pour ses livres, n'oubliera jamais aucun détail, aussi insignifiant qu’il soit".
Philomène (via le forum) : Je souhaiterais savoir sur le plan du sens de votre vie comment accueillez-vous cette expérience et quels enseignements en tirez-vous ? Si vous aviez un message à faire passer pour permettre à des personnes de donner un sens à leur vie, à la lumière de ce que vous vivez, quel serait-il ? Je vous remercie de l'attention que vous porterez à ces questions.
Anton Parks : Ce sont deux très bonnes questions. Mon instinct animal répondrait sans hésiter que je ne vis pas très bien cette expérience. Vivre au quotidien avec toutes ces images en tête est assez insupportable. J'ai passé près de vingt ans à jongler avec ces scènes complètes et ces sentiments, vingt ans à les cacher de mon mieux à tous mes proches et à moi-même. Aujourd'hui, j'ai la chance de pouvoir exprimer tout cela et de pouvoir enfin libérer de la mémoire vive dans ma tête… Depuis quelques années, cela s'est transformé en soulagement.
Concernant votre seconde question, je vais attirer votre attention sur le fait que depuis quelques années, j'ai le sentiment que la culture se soit appauvrie considérablement. Les classes politiques deviennent folles, elles nous ont pris en otage et souhaitent nous entraîner dans leur folie et leurs dogmes. Sans doute souhaitent-elles détourner notre attention des authentiques vérités. De ce fait, les gens s'intéressent de moins en moins à leurs origines, les traditions sont oubliées, même souvent la politesse et le respect. Malgré l'importance considérable du Web et son utilité, l'ère d'Internet rend peu à peu l'humain avide de sensations nouvelles et le coupe aussi du réel. Tout va beaucoup trop vite et le cerveau humain ne me semble pas adapté à cela. Beaucoup d'Internautes souhaitent connaître les clés du bonheur et regarder vers le futur, mais ils ont oublié un point essentiel : comprendre notre passé est primordial, car une humanité sans passé est une humanité sans racine et sans modèle ; une humanité en involution, prête à s'effondrer. Toute personne qui ne peut le comprendre, ne regarde pas vers l'avenir. Je précise, je parle bien de l'humanité et non de notre civilisation qui, elle, va de toute façon dans le mur si elle ne se ressaisit pas. Mon travail sur le passé de l'humanité, comme celui effectué par d'autres auteurs, peut aider à regarder sereinement vers l'avenir. L'humanité doit connaître la vérité sur sa véritable histoire, sinon elle ne s'en sortira jamais.
Jean-Paul par mail : Connaissez-vous la confédération de "Damanhur" située au nord de Torinos (Turin) ? Ce regroupement existe depuis plus de 36 ans et pratique de la physique ésotérique. Ils utilisent un langage atlante, qu'ils dansent et dessinent, fabriquent des "Selfs" (objets en cuivre qui contiennent des intentions), font des voyages dans le passé (pas le futur) et ont construit le "tempio di Uomo" (Temple de l'homme) à l'intérieur de la terre... (c'est de "l'Indiana Jones"... en vrai...). C'est un lieu de productions coopératives et de recherche spirituelle et physique. Ils travaillent également en collaboration avec l'hôpital de Turin. J'ai beaucoup pensé à eux en lisant vos Chroniques car ils ont un rite avant les repas et purifient tous leurs aliments par Horus. J'aimerai, si cela vous parle, avoir votre opinion sur cette mouvance. En quoi pourrait-elle être en rapport avec les travaux d'Horus et d'Aset ? Si vous en voyez ?
Anton Parks : L’Egypte ancienne et l'A'amenptah (l'Atlantide) sont au cœur de nombreux cultes, hier comme aujourd’hui. C’est sans doute dû à la profonde sagesse que ces cultures contiennent. Je ne connaissais pas la fédération de Damanhur. Comme vous n'êtes pas le premier à m'en parler, j'ai été voir de quoi il s'agit sur le Net. A priori, je n'ai rien à dire, cette fédération fonctionne de façon communautaire et semble mettre un point d'honneur sur le respect de son prochain, ce qui est encourageant. D'un point de vue personnel je trouve juste que les peintures de leur temple souterrain sont un peu trop criardes et spectaculaires ; il faut savoir rester simple parfois. Maintenant, j'ai pu constater que certains sites Internet tentent de les salir, à tord ou à raison, c'est de toute façon une habitude. Lorsque des communautés fonctionnent de cette façon, la grande parade est systématiquement de les taxer de secte. En tout cas, merci pour l'information.
Mercure (via le forum) : Où se trouve le GIRKU aujourd'hui ? Pensez-vous que les flashs que vous avez eu sont dus à la proximité du GIRKU ou d'un de ses fragments (si un jour il a été détruit partiellement comme je le ressens) et que vous y étiez réceptif ? Tel le sentiment de malaise ressenti à proximité et au-dessus du Benben, la dernière fois (lors d'un de vos voyages en Egypte, comme vous l'expliquez dans le Testament de la Vierge).
Anton Parks : La réponse partielle à cette interrogation se trouvera à la fin des Chroniques, mais vous devez savoir que je ne sais pas où se trouve le Girkù aujourd’hui. Je sais juste dans quelles mains il se trouvait à la fin de toute cette histoire.
En règle générale, certaines personnes peuvent ressentir ou voir des choses en étant à proximité d’un objet ou à son contact. Mais, il est aussi possible qu’il puisse y avoir des "transferts" d'informations dans l’espace et le temps. Chaque objet a emmagasiné des informations sur son passé et vibre d'une certaine façon. Quelques personnes savent traduire naturellement ces données.
Concernant mon expérience, je ne saurai dire si c'est à cause du Girkù ou pour une autre raison que j'ai reçu tout cela. Comme vous le savez, cela ne m'intéresse pas d'en connaître les raisons. Ne pouvant expliquer clairement le procès qui m'a permis de recevoir autant d'informations, je ne peux pas être plus précis. Se poser trop de questions sur soi-même empêche bien souvent d'avancer. Il est sain d'avancer instinctivement en faisant confiance à ce que l'on a au fond de soi.
Bertrand (via mail) : Quels liens entretenez-vous avec vos lecteurs et aussi avec ceux qui collaborent avec vous si c'est le cas ? Vous êtes maintenant assez connu dans le monde francophone, en qualité de personne publique vous ne devez pas réchapper aux critiques et à la désinformation, suivez-vous ce qu'il se raconte sur vous ?
Anton Parks : Ce n'est pas moi qui réceptionne les messages et les lettres que nous recevons. Depuis pratiquement le début, tous nos e-mails sont redirigés vers différentes boîtes mails comme celles des trois principaux administrateurs de mon site et aussi dans ma famille. Les messages sont triés ; les plus "occultes" sont écartés. Ceux qui ne commencent pas par "bonjour" ne sont même pas lus.
Il est difficile, quasiment impossible, d'entretenir des relations suivies avec des lecteurs ou des internautes. Les attentes sont souvent disproportionnées et impossibles à satisfaire. Aujourd'hui, j'ai une pile immense de mails et de courriers sur mon bureau qui ont été triés, je sais pourtant que je ne pourrais en lire qu'un 10e et éventuellement répondre à la moitié de ce dixième.
Mes lecteurs doivent savoir que je ne passe pas mes journées à écrire et que j'ai d'autres activités. Les journées sont intenses et très courtes ; arrivé à la fin de la journée, je ne veux plus entendre parler de ce que j'aurais eu le temps de faire ou de ne pas faire, et encore moins de l'écrivain si j'ai trouvé du temps pour écrire. D'ailleurs, lorsque je sors, j'évite de discuter de mes activités professionnelles. Je déteste parler de moi. De ce fait, je fréquente des personnes qui savent rarement que j'écris aussi des ouvrages et qui m'apprécient simplement pour ce que je suis.
En ce qui concerne mon travail d'écrivain, j'ai bien tenté quelques essais de collaboration d'un point de vue artistique, mais les idées qui sont faites sur vous et votre œuvre ne vont pas nécessairement dans la même direction que les vôtres. Dans ces conditions, les réactions peuvent parfois devenir surréalistes et une collaboration sur du long terme devient impossible. Cela devrait normalement être une joie que de partager des idées, même si elles sont différentes. Mais, lorsque que l'on entretient des rapports amicaux avec autrui, la tentation est grande pour devenir des "amis", alors on vous implique rapidement dans des problèmes qui ne sont pas les vôtres ou encore on tente de vous projeter des frustrations qui ne vous appartiennent pas : dans ce cas, il faut alors savoir dire stop !
J'ai passé de nombreuses années dans la communication, et trouver des solutions était ma mission. Mais aujourd'hui, j'ai appris que tendre le bras systématiquement comme me le dicte mon cœur et comme le veut le milieu de la communication, c'est prendre le risque que l'on vous le coupe. On a tenté de me le couper plus d'une fois ces dernières années. Je suis bien trop attentionné, tout le monde me dit que c'est ma faiblesse ! Alors cela peut créer de l'autre côté des familiarités inacceptables, comme nous en avons connu.
De toute façon, quoi que vous fassiez, vous ne donnerez jamais assez, aussi bien intellectuellement que matériellement. Aujourd'hui, je dois aller à l'essentiel, je n'ai peut-être plus la même patience non plus, particulièrement avec ceux qui se complaisent dans la "victimisation". C'est toujours plus simple d'être une victime et de reporter ses espoirs ou ses désillusions sur les autres. Chacun fait des choix dans la vie plus ou moins bons, mais il faut tous les assumer.
Des personnes qui placent tous leurs espoirs personnels dans des ouvrages ou un écrivain sont des personnes qui ont besoin d'un responsable sur lequel elles déchargeront toutes les responsabilités en cas de déception ou d'échecs des espoirs projetés. Dans ce cas, ce sont les reproches, les menaces et quelques fois l'intimidation. On ne peut pas plaire à tout le monde, heureusement d'ailleurs ! Ceci est valable dans tous les milieux, particulièrement dans le milieu dit ésotérique dans lequel on a catalogué mes ouvrages.
Je ne suis pas du tout ce qu'il se dit à mon sujet sur le Net, cela ne m'intéresse absolument pas, mais on nous le rapporte parfois, notamment grâce aux contacts de lecteurs fidèles. Apparemment je n'aurais pas toujours répondu à des attentes spécifiques. Les gens attendent souvent trop de moi, certains guettent plutôt la venue d'un sauveur ! Sauver de quoi, allez savoir…
A chacun ses espoirs, mais aussi ses délires et sa colère. Personne, parmi chacun de nous, n'est là pour supporter les problèmes des autres. C'est une spécialité du milieu ésotérique et pseudo spirituel que de se pavaner dans des monologues dont le seul objectif est de décharger de l'ego ou de la colère non assumée. Dans l'antiquité, on envoyait un bouc dans le désert pour résoudre le problème, aujourd'hui on a Internet !
Michel (via mail) : Avez-vous vu ce sceau qui semble d'origine sumérienne (présence du signe Dingir) et s'il avait un avis à ce sujet ? Je cherche à trouver une traduction de ce sceau pour mieux comprendre la symbolique autour de ce paon, car il me semble représenter la divinité Enki-Ea mais je ne suis pas certain. Il y a beaucoup de spéculations sur ce peuple Yezidi, car les musulmans attesteraient qu'ils seraient des adorateurs du Diable. Hors je pense qu'il n'en est rien.
Anton Parks : Je doute fortement qu'il s'agisse d'un sceau sumérien. Le paon ne fait pas partie du bestiaire sumérien et je ne connais aucun sceau où il serait gravé. A ma connaissance, Enki-Ea n'a jamais été symbolisé par un paon. L'écriture cunéiforme n'est pas du sumérien sur ce sceau, mais plutôt du babylonien moyen. Le signe Dingir est déclinable du sumérien archaïque à l'akkadien récent. Désolé de ne pas pouvoir vous aider davantage sur cette question.
Kristian (via mail) : Anton connaît-il le site et s'il le découvre, reconnaît-il une similitude et une simultanéité de ces informations avec l'Univers qu'il révèle dans ses propres ouvrages ?
Anton Parks : Non, je ne visite pas ce genre de sites. Je ne vais occasionnellement sur le Net que pour faire des recherches spécifiques et vérifier des informations.
Kristian (via mail) : Il y a déjà pas mal de temps j'ai écrit à Anton via l'éditeur pour connaître son analyse sur la diffusion de la langue auxiliaire "Esperanto", sachant que l'aspect linguistique est essentiel dans son oeuvre. A-t-il aujourd'hui la possibilité de répondre ?
Anton Parks : L’esperanto part d'une volonté de créer une langue unique, comprise et parlée par tous. C’est une démarche louable, mais qui est vouée à l'échec. La raison étant que cela n'arrangerait en aucun cas les affaires des différents gouvernements mondiaux que toute la planète puisse parler une seule langue et ainsi communiquer tranquillement. Ce genre d'idée sera peut-être possible lorsque le système actuel aura changé et que l'humanité se donnera la possibilité d'avancer main dans la main, sans aucune discrimination raciale et culturelle.
Kristian (via mail) : Dans le même registre linguistique, j'ai cherché en vain à savoir quelles étaient les possibles prononciations des lettres similaires, mais avec des accents différents des mots sumériens qui jalonnent cette saga des étoiles... ? Je reste curieux de cette réponse.
Anton Parks : Je sais que je devrais peut-être réaliser un jour une sorte de dictionnaire linguistique Gina'abul. Mais cela s'effectuera lorsque j'aurai fini ma série d'ouvrages. Ce n'est pas le plus important aujourd'hui. Seule une poignée de lecteurs s'y intéressent, mais peut-être beaucoup plus lorsque tout sera achevé. Dans ce cas, cette démarche aura vraiment un sens éditorial et cela sera une aventure extraordinaire et un nouveau défi à relever.
Anne (via le forum) : Dans le Testament de la Vierge, vous démontrez la manipulation judéo-chrétienne et ses méthodes millénaires, entre autre par l’étude de l’histoire et de la linguistique. Pourtant vous dites vous être marié à l’église. Si ce n’est pas trop indiscret, pouvez-vous m’expliquer votre démarche personnelle ?
Anton Parks : La religion chrétienne a puisé ses bases dans le paganisme et nous y retrouvons nombre de concepts communs à la pensée égyptienne. Même si beaucoup d’idées ont été détournées et que cette religion comporte des non-sens, elle comprend aussi beaucoup de générosité et de sagesse. C’est bien pour ces raisons qu’elle a été acceptée par un si grand nombre au fil des siècles. La majorité des gens qui en font partie sont souvent de bonne volonté et altruistes.
Il est certain que l’Eglise a du sang sur les mains et que rien n’excuse "l’évangélisation", les vols de territoires (faits en son nom) et les extinctions culturelles qu’elle a perpétrées et qu’elle poursuit aujourd'hui encore. Je n’adhère pas à cela, car nous avons trop de respect pour les anciennes cultures. La majorité des peuples primitifs possèdent une vision respectueuse des choses et du monde. Ils sont proches de la nature et ont beaucoup de concepts à nous transmettre. Si nous exterminons ces gens et leur culture, nous nous privons nous-mêmes de la possibilité d’évoluer et d’apprendre en se rapprochant d’eux et du divin.
Il nous a été reproché "d’être restés fidèles à cette religion". Mais, ce n’est pas parce que nous nous sommes mariés à l’église que nous adhérons aux dogmes chrétiens dont certains ne sont que des interprétations issues d’une compréhension limitée. Nous reconnaissons simplement la part de bon qu’elle contient, et la bonté de leurs membres. Pourquoi la rejeter en totalité alors que ce que le christianisme enseigne est souvent juste (ne pas mentir, ne pas tromper, etc.). Il ne faut pas jeter "le bébé avec l’eau du bain" comme le dit si bien le vieil adage.
François (via mail) : Un internaute sur votre site a décomposé le nom de la cabale secrète qui dirige le monde des humains en coulisse c'est-à-dire les illuminati avec le syllabaire sumérien. Cela donne ÍL-LÚ-MÍ-NA-TI qui se traduit selon l’internaute par "les hommes élevés du culte de la non-vie". Que pensez-vous de cette traduction et pouvez-vous vous-même la traduire pour voir si par le jeu de l’homophonie d’autres traductions sont possibles ?
Anton Parks : Cette décomposition est exacte, mais elle pourrait également donner ÍL-LU-MÍ-NA-TI "les nombreux élevés responsables du genre humain et de la vie", NA étant une particule qui peut aussi désigner le genre humain et pas seulement une négation. Le tout est de savoir de quel côté on se situe lorsque l'on effectue une décomposition. Le sumérien ou proto-sumérien, dérivé du langage Gina'abul, est un idiome reptilien qui permet le double langage.
François (via mail) : Que pensez-vous de l’auteur britannique Aleister Crowley et plus particulièrement sa façon de refonder les différentes religions et doctrines sachant qu’il utilise la trinité égyptienne et emploie les termes de la femme écarlate, de la bête et de l’antéchrist ? Pensez-vous que nous sommes en plein détournement des symboles comme c’est souvent le cas dans l’histoire de l’humanité ?
Anton Parks : Désolé, je ne connais pas du tout cet auteur. Les lecteurs ont souvent tendance à croire que je connais tout, ce qui n'est pas le cas, sinon cela serait bien triste pour moi. C'est merveilleux d'apprendre encore et toujours…
Malheureusement, le détournement de symbole peut être aussi présent dans des travaux de recherche. Il peut s'agir d'inversions inconscientes ou conscientes, selon les cas. Ne connaissant pas le travail de cet auteur, je ne peux pas vous donner mon avis.
Franck (via mail) : Cher Monsieur, envisagez-vous célébrer votre nouveau chef-d’œuvre avec une séance de dédicaces et avez-vous une position sur les terribles ouvrages de Mr. David Icke ?
Anton Parks : Pour la séance de dédicaces, bien que cela ne soit pas d'actualité, ça se fera bien un jour pour un prochain livre, j'en suis convaincu.
Concernant David Icke, j'ai donné mon opinion à son sujet dans le Réveil du Phénix. C'est un grand chercheur intègre et respectable, malgré la dérision qui s'est abattue sur lui et ses travaux. Je pense que mes Chroniques et particulièrement mes recherches parallèles apportent crédit à certaines de ses découvertes. Par exemple, la décomposition du sceau d'Ur que j'ai effectué dans le T3, ne le laissera pas indifférent puisqu'elle confirme avec éclat ses propos sur la présence du gène reptilien et aussi sur la descendance humano-reptilienne, sujet important de ses ouvrages. Une preuve fondamentale a été apportée et elle est gravée sur argile. Pour le reste, je n'ai pas lu non plus tout ce qu'a pu écrire David Icke. Son travail me semble d'une grande importance. Icke se charge de collecter des indices sur la présence reptilienne aujourd'hui. De mon côté, je me charge de démontrer cette présence dans notre passé…
Didiera (via le forum) : Anton Parks reçoit ses récits en 'revivant' ce qui est arrivé à Enki-Sa'am. A l'état de veille si j'ai bien compris. Connaît-il d'autres personnes, vivantes ou décédées, connues ou inconnues, qui vivent le même genre de phénomène ? Si oui, quel genre de personnage se manifeste ?
Anton Parks : A part l'égyptologue Dorothy Eady (Omm Sety) dont le cas relèverait d'une ancienne incarnation, personne que je connaisse, mais cela ne veut pas dire qu'il n'en existe pas. Il doit y avoir des personnes connectées à des sources d'informations concernant le passé, comme par exemple celle qui concerne la voie du channeling. Ce qui pose problème dans ce genre de cas, c'est le manque cruel d'informations et de détails dus au filtre propre du channeling. Un channel reçoit toujours ce que l'entité ou le groupe extérieur à notre dimension souhaite lui transmettre. Cette connexion se réalise sous certaines conditions et les informations sont éparses, fragmentaires et souvent contradictoires, ce qui est spécifique au channeling. C'est pourquoi je me méfie du channeling, mais il existe des gens sérieux dans ce domaine comme Barbara Marciniak et Valérie Barrow pour son Contacts avec les Pléiadiens.
J'ai expliqué de nombreuses fois mon expérience dans des interviews disponibles sur notre site. Elle ne relève pas du channeling pour ces raisons et d'autres pour lesquelles j'ai toujours été clair.
Watcher (via le forum) : Afin de mieux vous connaître, quels sont vos goûts artistiques, comme la musique, les films, l'art ?…
Anton Parks : Cette question pourrait prendre plusieurs pages. Nous allons essayer de faire court. Nous risquons d'en oublier, car le sujet est vaste. Nous apprécions beaucoup l’art africain (Dogon du Mali, égyptien, l'art du Maroc), asiatique et aussi des Amérindiens.
Côté musical, mes artistes préférés sont dans un contexte familial ou de travail : Pat Metheny, Anna Maria Jopek, Wes Montgomery, Miles Davis, le compositeur de musique film Hans Zimmer (Antas se charge de son site), le groupe irlandais Clannad et sa chanteuse Moya (ou Maire) Brennan, U2… Pour rédiger mes ouvrages, j'écoute plutôt des musiques assez calmes, comme : Steve Roach, Coyote Oldman, Patrick O'Hearn, David Helpling, j’ai beaucoup écouté E.S. Posthumus lors de la rédaction du T1 et du T3 (particulièrement l’album Unearthed), mais aussi de la musique classique et des chants du Moyen Age…
Pour les films, cela concerne des grands classiques de science-fiction, d'aventure ou d'humour, comme : les épisodes 4, 5 et 6 de Star Wars, le Seigneur des Anneaux (version longue s'il vous plaît !), Minority Report, Constantine, Island, Avatar, Matrix, la série Retour vers le Futur et Contact du même réalisateur, des vieux classiques comme Planète Interdite, Voyage au Centre de la Terre... Louis de Funès me fera toujours mourir de rire ! J'affectionne beaucoup les films de Luc Besson, ceux de Ridley Scott et Christopher Nolan (Batman, le Prestige, Inception…) ainsi que ceux de Coline Serreau… J'en oublie beaucoup.
François (via mail) : Je me demandais si vous étiez prêt à partager vos opinions, à savoir, si le récit est plus la mémoire d'une incarnation passée qu'une injection de connaissances provenant de l'extérieur.
Anton Parks : J’ai déjà répondu à cette question dans différentes interviews disponibles sur notre site. Je n'ai pas d'idée sur la question et ce sujet ne m'intéresse pas du tout. Peu importe qui j'aurais été par le passé, ce qui compte pour moi c'est ce que je fais aujourd'hui et pourquoi je le fais.
Jean (via mail) : Que pouvez-vous répondre à quelqu’un qui dit que vos théories ne sont pas prouvables ?
Anton Parks : Il y a des personnes qui voudraient ramener tout à un raisonnement mécaniste. Pour l’instant, cette vision mécaniste est incapable de répondre à toutes les questions que les scientifiques se posent. Certains faits resteront toujours inaccessibles en appliquant une analyse mécaniste. Ils ne pourront être compris qu’avec un mode de pensée différent, même si les effets qu’ils produisent sont observables.
Je vais donner deux exemples qui me semblent éloquents :
1. La médecine chinoise soigne très bien, mais si un occidental veut comprendre comment elle fonctionne, il lui faut d’abord pénétrer la pensée chinoise.
2. Prenons également le cas des ondes de la physique quantique. Nous les utilisons dans notre société moderne, sans pour autant savoir comment cela fonctionne du point de vue physique.
C’est très difficile pour un occidental de changer ses points de vues, car toute son éducation est basée sur un maximum d’à priori et de croyances.
C’est pour ces raisons que les plus grands ethnologues se sont toujours immergés totalement dans les cultures qu’ils étudiaient. Sans obligatoirement adhérer à la véracité des sociétés antiques que je décris, le récit qui est rapporté est suffisamment riche pour susciter l’intérêt d’une étude. Avec les tomes 1 et 2 des Chroniques, nous étions respectivement plongés au sein d’une société extraterrestre avec des mœurs pour le moins exotiques, et ensuite sur Terre à l’endroit de la très ancienne Mésopotamie et de ses environs. Ce sont des sujets qui touchent peu de personnes car peu d'entre elles ont des affinités avec ces cultures. Pour l’essai Le Testament de la Vierge, et surtout, le T3 des Chroniques, nous sommes plongés au sein de la société des anciens Egyptiens, qui suscite déjà plus d’intérêts, mais qui reste difficilement compréhensible dans toute sa dimension, parce qu'issue de traditions très anciennes et codées.
La pensée égyptienne est hermétique, plus encore que celle de Sumer et d'Akkad. C'était le moyen efficace que le clan d'Enki-Osiris avait trouvé pour se protéger. De ce fait, peu de personnes la comprennent pour ce qu'elle est, cela empêche même parfois de déchiffrer convenablement des textes entiers, alors que la langue égyptienne est connue et répertoriée. Le Réveil du Phénix montre le mode de pensée égyptien, ainsi que la profonde déchirure et amnésie collective que la mort d’Osiris a engendrée. Le Testament de la Vierge explique comment Osiris est mort et comment ce décès a été caché dans les textes religieux juifs et chrétiens. Le mode de pensée des Amasutum et des planificateurs tel qu’il est relaté à travers l’histoire des Chroniques est une grande opportunité pour comprendre cette culture et cette pensée égyptienne.
Didiera (via le forum) : Anton Parks a-t-il étudié ou fait étudier son thème astral de naissance, pour voir l'influence des planètes et points médiumniques (Neptune, nœuds lunaires, par exemple) ou bien des rapports planétaires avec des constellations évoquées dans ses ouvrages ?
Anton Parks : En 1987, un ami voulait me mettre en contact avec sa mère qui était à la fois médium et spécialisée dans les thèmes astrologiques de naissance. Je n'étais pas très chaud, mais je lui ai tout de même donné mes références complètes qu'il a transmises à sa maman et nous avions convenu d'un rendez-vous téléphonique. Lorsque j'ai contacté cette femme, son fils était avec moi. Il a parlé en premier avec sa mère. La femme ne semblait pas dans son état normal, son fils était inquiet, je n'entendais pas ce qu'elle disait, mais son fils n'arrêtait pas dire "je ne t'ai jamais entendu comme ça maman. Qu'est-ce qui t'arrives ?" Cela a duré près de deux minutes… J'ai finalement pris le téléphone. Elle était très troublée et n’a pas pu véritablement me parler. Elle m’a simplement dit en ne cessant de s'excuser et en bafouillant : "Je suis désolée, je suis désolée, je ne peux pas vous parler, sachez juste que vous avez réalisé des choses importantes par le passé…".
J’ai occasionné une telle gêne chez cette personne que je n’ai plus jamais renouvelé ce genre d'expérience. Je n'ai jamais consulté une voyante ou quelqu'un de ce genre par la suite, de crainte que l'on découvre à mon insu le contenu de mes flashs qui pour certaines personnes pourraient être terrifiants.
Vie extraterrestre, planificateurs et évolution humaine :
Mangimaru (via le forum) : Je suis conscient que nous en sommes qu'à la maternelle de notre développement spirituel et quelques conseils avisés nous feraient le plus grand bien, mais je ne vais pas vous cacher que je suis "un peu" impatient de voir l'humanité enfin rentrer dans une nouvelle ère de paix et d'exploration main dans la main avec nos "aïeux"... Alors quand ?
Anton Parks : Il est très difficile de donner des conseils, simplement parce que l’être humain veut surtout faire des grandes choses, des choses importantes. De plus, chacun à son libre arbitre. Mon avis est que nous ne pouvons changer positivement le système qu’en effectuant de "petites choses", mais ces petites choses nous demandent bien souvent de changer nos habitudes, notre façon de consommer, et notre façon de voir l’univers qui nous entoure, et demandent aussi un investissement personnel. C'est généralement là que ça coince : il ne reste plus beaucoup de candidats.
Le seul conseil qui me paraît juste serait d'essayer d’être conscient des conséquences de ses actes et de faire en sorte qu’elles nuisent le moins possible. Encore faudrait-il que l'être humain soit capable de pratiquer l'introspection et de ne pas reporter frénétiquement ses choix ou même ses erreurs sur les autres. Cela concerne la vie de tous les jours, mais aussi celle qui est en rapport avec ceux qui nous dirigent. Certes, ces derniers sont manipulateurs, ils nous donnent peu de possibilités d'action, mais il ne faut pas oublier qu'ils sont humains et qu'ils ne font que se conformer à des exigences industrielles et politiques qui émanent de sphères beaucoup plus hautes. Nos politiciens ne sont que des pantins. Ils forment une collectivité de gangster d’état. Comme le dit Christian Cotten avec humour et objectivité, "les politiciens sont des acteurs de grand guignol qui méritent une grosse fessée pédagogique !"
Si c'est la pyramide que vous souhaitez faire effondrer, il y a deux moyens :
1- La manière douce : des petits actes au quotidien qui vont enrayer le système. Si tout le monde le fait, le résultat sera imparable. De nombreux magazines donnent ce genre de solutions, comme par exemple : les magazines Morphéus, Nexus, le site de Christian Cotten (politiquedevie.net), et bien d'autres… Le dernier film de Coline Serreau en DVD : Solutions Locales pour un Désordre Global, est aussi excellent.
2- La manière forte : une révolution ! Mais pour cela, il faudrait que les humains soient solidaires les uns avec les autres et qu'ils parlent d'une même voix. Je doute qu'ils soient prêts à cela, car avant de penser aux autres, ils pensent à eux-mêmes. Les Occidentaux, particulièrement, n'ont pas l'esprit de clan.
Des propos de Coline Serreau, tirés de son interview qui accompagne son DVD Solutions Locales pour un Désordre Global, illustrent parfaitement ce que je viens de soulever :
"Je dirai que la première chose à exiger, tout simplement, pour la prochaine élection, [c'est de dire que] celui (l'homme ou femme politique) qui ne dira pas : "nous allons créer des périmètres de sécurité d'autonomie alimentaire pour chaque ville et chaque village", celui-là, nous ne voterons pas pour lui, c'est tout ! C'est une grenade, une bombe, le levier pour tout exploser. C'est-à-dire : notre argent que vous prenez par nos impôts, il va servir maintenant à cela. Et celui qui ne dira pas que cet argent servira à cela, nous ne voterons pas pour lui ! […]
Tout le système n'a été qu'un système de pompage du fric et des richesses du peuple pour les donner aux multinationales. C'est le but du système. La seconde chose que les gens ne connaissent pas, c'est leur puissance, à eux consommateurs, pour vraiment éradiquer ce problème. Les multinationales sont des géants avec des pieds même pas d'argile, mais des pieds en papier crépon. C'est-à-dire qu'à la minute où vous tous décidez de ne pas acheter, elles sont cuites, en 24h, elles sont cuites !! Ça aussi cela fait partie des grandes actions que nous pouvons mener, parce que les élections, ils s'en fichent ; ce sont des valets, ils n'ont que des valets qui sont élus et qui sont à leurs bottes, qu'ils soient de droite ou de gauche... Par contre, nous, les petites gens, ceux qui achètent et qui vont dans les supermarchés, nous avons un pouvoir, nous pouvons les faire tomber comme ça ! (claquement de doigts)."
Coline Serrau, interview dans les suppléments de Solutions Locales pour un Désordre Global
Anton Parks : Je ne vais pas vous faire une réponse stéréotypée à la mode, comme le font de nombreux auteurs actuels qui voguent sur la vague du tout spirituel. Il ne faut pas s'attendre à un éveil, les bras croisés, à méditer tranquillement dans son fauteuil en attendant que "des êtres de lumière" viennent nous éveiller ou encore qu'une programmation subtile prévue par Sa'am se déclenche pour nous sauver… Ce n'est pas tout à fait cela.
Soyons concrets : Tant que l'humanité terrestre sera incarnée ici, elle restera connectée physiquement à sa maison : la Terre. Elle est réglée sur son rythme cardiaque, donc biologique. Par le passé, les Anunnaki ont exploité la planète et aujourd'hui leurs descendants (peut-être royaux) et leurs sbires humains font pire encore en raison de la forte démographie, de l'industrie qu'elle produit et de l'argent qui en découle. Si l'humanité souhaite évoluer tout en se libérant de l'emprise imposée par notre système élitiste et inégal, elle devra reprendre contact avec la Terre-Mère et reprendre ce qui lui revient de droit : la terre. Normalement, cette prise de conscience devrait s'effectuer naturellement, mais chez certains (par exemple la seconde humanité blanche, remaniée par les Kingu, voir T3, p. 275), cette prise de conscience ne s'effectuera pas sans aide, voire peut-être pas du tout.
N'en déplaise à certains channels et aux faux prophètes qui annoncent un départ physique ou dimensionnel imminent ; ceux qui savent raisonner de façon inconsciente (donc de façon intuitive) et qui pourront éventuellement donner l'impulsion à ceux qui raisonnent sous le calcul, ne sont pas nécessairement les personnes qui liront cette interview et qui s'intéressent aux sciences parallèles. Partir un jour ? Pourquoi pas ! Mais comme je viens de l'indiquer plus haut, avant de quitter les lieux vers de nouveaux horizons, il nous faudra faire le ménage, c'est un minimum. Si nous ne le faisons pas, la Terre s'en chargera avec nous sur son dos ! Le dessinateur René Bickel illustre à merveille ce genre de concepts dans ses ouvrages, c'est d'ailleurs pourquoi quelques-unes de ses créations sont dans cette interview.
Ceux qui savent écouter et respecter la nature, donc ceux qui sont réglés sur l'horloge terrestre, ouvriront la voie aux autres chez qui le déclenchement ne se sera pas effectué naturellement parce qu'ils sont génétiquement déconnectés de leur moi intérieur et de ce fait en déphasage avec leur véritable potentiel. Ce n'est pas du prophétisme à la sauce new age, mais du bon sens. On est un peu comme dans Matrix, c'est pourquoi ce film est par ailleurs excellent.
Nous sommes entourés d'individus qui travaillent pour le bien-être de la planète et qui ne cessent de nous envoyer des signaux. Ils ne sont pas là par hasard. Au lieu de regarder aux confins du cosmos, il suffit d'observer tous ces acteurs autour de nous, ici, avec nous. L'humanité n'aura aucun avenir si elle n'écoute pas ces personnes et ces signes. C'est là la force du genre humain : celle de pouvoir aller au-delà de ses peurs, la nature et ses sympathisants actifs étant là pour nous le démontrer et nous montrer la voie. Vous cherchez des planificateurs ? Mais ils sont là avec nous, certains même incarnés sur Terre, c'est évident.
Ainsi, le truchement génétique dont parle Sa'am dans l'entrée que vous citez plus haut, raccordées aux informations du T3, concernent un certain type d'individus, donc pas la totalité de l'espèce humaine, tant les intervenants au niveau des diverses programmations génétiques ont été nombreux. On le constate par ailleurs dans les différents tableaux génétiques du T2 et T3. Sa'am et son clan ont, en effet, effectué un véritable travail de planification, mais il s'agit d'un encodage subtil qui relie la Terre à ses résidants. La Terre possède un rôle actif dans la libération du genre humain. Il n'y a pas de voie d'évolution en dehors du respect de la nature. On n'acquiert par la connaissance ou même l'élévation spirituelle en torturant la nature, un point c'est tout ! Il s'agit d'une relation de cause à effet que les anciens avaient compris, mais que la civilisation moderne ne souhaite pas entendre.
Jay (via le forum) : Ce précédent passage est-il en rapport avec l'introduction de gènes de Namlú'u dans l'espèce Sapiens ? Cette question me paraît primordiale et elle semble être l'information la plus importante dans l'œuvre d'Anton. Il serait très intéressant d'approfondir ce sujet car il vaut son pesant d'or.
Anton Parks : Il est très probable qu’il se trouve du Namlu’u dans l’Homo Sapiens, ne serait-ce que grâce aux modifications génétiques apportées par les Ama’argi sur l’Homo Erectus, dont découle justement le Sapiens. La nature des modifications génétiques effectuées sur le Sapiens par Sa’am (Osiris) et Asé’et (Isis) sont inconnues. Mais je peux me risquer à dire qu'il est vraisemblable qu’ils aient utilisé des gènes de l’homme de Neandertal pour les combiner au Sapiens. Il est aussi très probable que les Neandertaliens ont possédé des gènes de Namlu’u, c'est d'ailleurs ce qui transparaît dans le tableau sur "les souches et personnages" (T2 et T3). Cela voudrait donc dire, qu'effectivement, le Sapiens aurait bien des gènes Namlu'u… Je vous rappelle à ce propos que les Namlu'u étaient en connexion profonde avec la Terre et son environnement. Lorsqu'ils ont quitté les lieux pour une raison de survie de leur espèce face à la menace Gina'abul, ils n'avaient pas laissé derrière eux le foutoir que nous avons créé.
Anne (via le forum) : Voyez-vous un rapport entre Ashtar (mythe moderne basé sur des contacts immatériels entre cette entité et des humains), et Isthar, la déesse mésopotamienne ?
Anton Parks : De mon point de vue, le rapprochement entre Isthar/Asthar est évident. La modification des langages étant souvent effectuée dans un premier temps par le biais des voyelles. L’appropriation de ce nom en dit long sur les intentions de ceux qui sont derrière cette mascarade. Innana-Nephtys était la déesse de la passion, de la séduction, des plaisirs et de la guerre, en opposition à Isis qui était sagesse, raison, amour et protection.
Ces deux déesses étaient en leur temps des femmes politiques (l’équivalent des chefs d’états actuels) et donc elles représentaient les forces en opposition sur cette planète. D'une certaine façon, elles témoignaient aussi des épreuves qui se jouent en chaque être humain.
Si nous observons ce détournement avec la pensée de l'ancienne Egypte, l’appropriation du nom Isthar/Asthar, permettrait de récupérer magiquement certains pouvoirs. Il est alors évident que ce qui se trame derrière ce Asthar n’est pas la sauvegarde, la protection et le bien-être des humains. Ishtar a mené l'humanité à la guerre (cf. le texte du Hopi Ours Blanc sur notre site). L’histoire tend à se répéter. Souhaitons que les gens voient clair dans ces discours décousus et chanélisés par des pro-Asthariens qui discréditent (peut-être à leur insu) des sujets importants de notre histoire en mélangeant passé et hypothétique futur. Beaucoup d'individus croient en ces absurdités et attendent patiemment la dissolution de la 3D pour vivre dans des mondes éthérés… Les cycliques temps messianiques sont de retour.
Mangimaru (via le forum) : Je voulais demander à Anton si le système solaire était toujours sous embargo ? (Par les planificateurs ?) Si oui, pourquoi et jusqu'à quand ? J'ai déjà eu l'occasion de lire cette information à plusieurs reprises et en recoupant différentes sources, il semblerait que Mars, Venus ainsi que d'autres planètes du système solaire sont toujours "habitées" (Ring-makers of Saturn, N. Bergrun) et cela peut être depuis très, très longtemps... Qu'elle est son opinion, avons-nous affaire au même "acteurs" que ceux décrits dans les livres ?
Anton Parks : Ce n'est que mon avis, mais je pense que notre système solaire est, effectivement, toujours sous embargo planificateur. La Lune et Mars étaient habités à l'époque des Chroniques, il y a peu de chance qu'elles ne le soient plus de nos jours. La situation semble compliquée dans l'espace, le terrien lambda n'a aucune idée de ce qui se passe en dehors de notre monde.
Prométhéen (via le forum) : Autre question sur les Planificateurs. Pourrait-on en savoir un peu plus sur eux ? Les races qui forment la communauté planificatrice se comptent-elles en centaines, en milliers ? Ont-ils une sorte de "Conseil Galactique" ? Sur quel monde se trouvent-ils ? Ont-ils un symbole commun ? Sont-ils présents également dans d'autres galaxies que la nôtre...?
Anton Parks : Je pense que les planificateurs se comptent plutôt par milliers d'individus, voire plus. Un conseil galactique comme dans les films de SF ? Pourquoi pas ! Mais sincèrement, je n'en sais rien. N'oubliez pas que les Gina'abul dont je restitue l'histoire dans mes Chroniques sont coupés du monde de la planification, même les membres planificateurs comme les Nungal-Shemsu n'ont jamais vraiment appris à planifier étant donné qu'ils se sont très vite retrouvés au cœur de cette guerre absurde décrite dans le T1. Les éléments dont je dispose à leur sujet proviennent des expériences de Sa'am-Heru ou encore du Girkù. Encore une fois je vais en frustrer plus d'un, mais vous en saurez un peu plus sur les planificateurs dans la suite du récit.
Ma Tudi (via le forum) : Dans les premiers temps de l'existence du Forum, Anton avait répondu à Curtis au sujet du livre sur le Réxégéna, de Valérie Barrow, et il lui avait dit être en parfait accord avec cette histoire (tensions diplomatiques puis guerre entre Kadistu et reptiliens au sujet du projet pour la Terre, puis intervention des Urmah, etc.). Anton est-il d'accord avec le portrait-type des Urmah qui est reproduit dans le livre ?
Anton Parks : Le dessin n’est pas très fin, mais il y a tout de même une ressemblance… Comme je l'ai évoqué plus haut, c'est un livre intéressant qui semble rapporter certains événements qui se situeraient avant le T1 des Chroniques.
Albator (via le forum) : Je suis un Camerounais de la tribu Guidar, né à Bidzar au nord du pays. C'est un village ma foi intéressant par le fait qu'il y a du marbre partout et soit en même temps un site archéologique. Dans mon dialecte, la couleur blanche se dit "Babbar" eh oui ! Dieu est appelé Mangoelva (le plus souvent on écrit Mangelwa). Mon frère, mon camarade : Mulmu'a. L'eau "enkilé ("e" bien appuyé). C'est vraiment étrange, mais bon, si ça peut aider certains sceptiques, tant mieux. Je suis bien conscient qu'Anton ne peut pas tout savoir. Il faudrait pour cela des milliards d'incarnations et encore...
Voici mes deux questions : Que font des seins et des menstrues chez des reptiles ? Pourquoi avoir laissé les humains se reproduire de manière anarchique comme autant de souris nuisibles ? N'ont-ils pas remarqué leurs capacités destructrices ? Moi, je trouve que nous sommes un échec, les plus stupides des animaux.
Anton Parks : Concernant votre question à propos des menstrues et des seins chez les Gina'abul, je vous rappelle que les Gina'abul sont des humanoïdes. Beaucoup de lecteurs semblent l'oublier. D'ailleurs, l'être humain possède leur patrimoine génétique.
Oui, il y a beaucoup de monde sur la planète Terre… Nous vivons dans une société de consommation qui a besoin de faire toujours plus pour maintenir son niveau d'achat et faire du profit. On en est arrivé à un tel point depuis le début des années 1990, que l'industrie ne fabrique plus du tout de "l'inusable" et de la qualité. Chaque appareil électroménager, audiovisuel, etc. n'est plus manufacturé pour durer dans le temps. C'est une escroquerie non officielle manigancée par les ombres du contrôle social qui sont aux ordres d’intérêts privés. Tout le monde le sait, mais aucun média n'en parle. C'est tout à fait scandaleux !
L’Homo Sapiens n’est pas favorisé par ses gènes, à l’opposé du Neandertal et des peuples premiers qui ne se sont jamais coupés de la Nature et qui ont toujours évolué en prenant soin d'elle. La spécialité de l’Homo Sapiens est de se couper de la nature en pensant que la technologie va la remplacer. Espèrerons qu’un jour l’être humain devienne le plus intelligent et le plus altruiste des animaux, ce qui n'est pas encore le cas…
Eric (via mail) : Une question sur l'actualité, à propos de la Conférence organisée au National Press Club de Washington D.C. ce lundi 27 septembre 2010, portant sur la question des incursions d'Ovnis au-dessus des sites américains d'armements nucléaires depuis ces 60 dernières années et sur l'annonce de l'ONU, aujourd'hui démentie, de la nomination d'une astrophysicienne, Madame Mazlan Othman, comme ambassadrice pour accueillir les extraterrestres. Ces deux événements me donnent le sentiment que les choses se précisent au niveau de l'arrivée d'extraterrestres. Qu'en pensez-vous et devrions-nous nous méfier, sachant que comme vous le dites, il existe plusieurs races extraterrestres, ayant des intérêts divers, dont certains sont hostiles vis-à-vis de nous ?
Anton Parks : Malgré cette forme de quarantaine que subit la Terre depuis très longtemps et dont j'ai parlé dès 2005, il est bien clair que notre planète est surveillée, et tout porte à croire, selon des sources de plus en plus officielles, que nos gouvernements entretiennent secrètement des contacts avec des civilisations extraterrestres. Maintenant, le contenu de ce genre de contact ou d'affaires nous est inconnu.
Tout ce que je peux ajouter, c'est qu'en haut, les choses se déroulent un peu comme ici-bas, c'est-à-dire qu'il existe des "bons" extraterrestres et des "moins bons". Il ne faut pas voir tout ce qui vient d'en haut comme étant automatiquement bon pour l'humanité, les Anunnaki étant un bon exemple à ne pas oublier. Espérons juste que les groupuscules humains qui sont supposés nous représenter n'ont pas joué aux apprentis sorciers avec ces engeances extraterrestres…
Questions de plusieurs internautes : A notre niveau, nous ne pouvons rien faire pour changer les choses, nous sommes des victimes dans ce monde créé à l’origine par des races reptiliennes.
Anton Parks : Nous avons tous des gènes reptiliens et, même s’il est difficile de le reconnaître, nous possédons des fonctionnements et des schémas communs. C’était justement un refus de remettre en cause des choses établies qui est à l’origine de la révolte des Usumgal et à l’origine de leur création adamique. Que nous le voulions ou non, le genre humain ressemble aux reptiliens.
Nous sommes tous conditionnés pour participer au système et l’entretenir. Contrairement aux peuples premiers, nous n’avons pas conscience de faire partie d’un tout et de l’influencer par nos actes et nos pensées quotidiennes. La notion de pouvoir personnel et de responsabilité est très difficile à appréhender dans son ensemble par les peuples dits "modernes".
Quant à changer les choses, nous pouvons le faire chacun à notre niveau, en suivant une règle simple, essayer de ne pas nuire dans nos actes quotidiens et leurs conséquences.
Christine (via mail) : Actuellement, quelle est la place de l'homme dans l'univers parmi toutes les races extraterrestres, quel rôle peut-il avoir dans un avenir proche ?
Anton Parks : Très bonne question. Aujourd'hui l'espèce humaine est amnésique et cela lui permet de compenser. Un peu de la même façon qu'une personne qui aurait subi un choc ou un viol et qui, pour se préserver de la cruelle vérité, aurait tout oublié.
Quel est le rôle de l'humanité dans un avenir plus ou moins proche ? La réconciliation entre les espèces de cet univers, l'humanité étant elle-même un gros mélange issu d'un programme planificateur, mais qui a été quelque peu amoindri. Lorsque l'espèce humaine aura dépassé ses peurs et aura fait la paix avec son passé et son environnement, elle aura toutes les attentions des êtres d'en haut qui commenceront alors à entretenir des relations directes avec elle. C'est mon avis simple et définitif sur la question.
Questions de plusieurs internautes : Que sont devenus les Usumgal, les Nungal et les Anunna à notre époque ? Pensez-vous que ces dieux seraient encore en vie ? Est-ce eux qui tirent les ficelles de la politique mondiale comme le dénonce David Icke ?
Anton Parks : Nous sommes tous les descendants de ces entités qui se sont attribués le nom de "dieu(x)". Que ce soit en ligne directe ou en qualité d'enfants génétiques. Notre monde est en grande souffrance, car il y a beaucoup d’inégalités, de misère, de famines et de guerres. Les véritables solutions ne sont pas appliquées uniquement pour garder l’être humain sous contrôle. Imaginez un monde sans misère, ni chômage, ni inégalités. Personne ne voudrait s’engager dans l’armée et le business de l'armement qui représente des milliards et des milliards de dollars par an manquerait cruellement dans les caisses de nos gouvernements…
A moins d'un miracle, nos hommes politiques entretenus par le système ne bougeront jamais. Que les "dieux" encore en vie ou leurs descendants soient derrière la politique actuelle, ne change finalement pas grand chose. La volonté de garder l'humanité sous contrôle est bien présente : les dégâts et la souffrance sont là. Je pense vraiment que c'est par son unique initiative que l'homme se libérera de l'injustice ; une initiative individuelle, mais commune à l'ensemble du peuple qui, ne l'oublions pas, est constitué de consommateurs. Qui dit consommateurs, dit grands pouvoirs.
Okéann (via le forum) : Je n'aurais qu'une question à poser. Actuellement, j'étudie beaucoup la méditation non duelle qui revient à dire que Tout EST LA SOURCE… que la source est aussi bien dans l'un et son contraire. Par exemple et selon nos concepts : LE BIEN / LE MAL, LE CHAUD / LE FROID, LA BIENVEILLANCE / LA MALVEILLANCE… et qu'elle jouerait donc tous les rôles à la fois afin de se connaître elle-même et s'auto-expérimenter : le bourreau et la victime, etc. Hors, dans vos livres, il est dit que Sa’am (et filiation) est un serviteur de la Source, donc selon nos concepts on le classe naturellement comme un bienfaiteur, du coté de la lumière, du positif, du bon... du nôtre qui sommes des victimes, donc du côté des gentils, lol. Et les autres alors... ? Les AN, ENLIL and Co...? S'ils n'œuvrent pas du coté de la source, sont-ils déconnectés ? Quel est leur rôle ? Sont-ils tels des Anges déchus qui ne sont plus "nourris" par la Source, est-ce pour cela qu'ils se nourrissent de nos énergies négatives qu'ils manipulent en créant peur, horreur, misère et chaos autour et en nous ? Où bien restent-ils acteurs de la farce Céleste et jouent-ils leur rôle à la perfection selon le concept que la "SOURCE EST TOUT" ?
Anton Parks : Très bonne question. Effectivement, nous provenons de la Source et c’est aussi le lieu où nous nous dirigeons tous. Personne n’est jamais totalement déconnecté de la Source, mais certains parviennent à poursuivre leur chemin en détournant les lois élémentaires de la Vie, en créant souvent intentionnellement malheur et chaos. C’est la peur de perdre le contrôle et le pouvoir qui les fait souvent agir de la sorte. Pour d'autres, c’est la peur de ne plus être dirigé ("guidé"), et la peur des responsabilités qui fait accepter les manipulations du camp adverse. L’histoire des Chroniques montre bien à travers les erreurs des protagonistes qu'aucun n’est ni tout blanc ni tout noir.
Prenons par exemple la reine Tiamata qui a tout fait pour garder le pouvoir afin de préserver sa communauté de prêtresses : elle n’a réussi qu’à exacerber le désir de révolte des mâles Usumgal. Quelques fois de bonnes intentions donnent des résultats négatifs et de mauvaises offrent des résultats positifs de part la prise de conscience de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas. Accepter de tirer l’enseignement et la sagesse des situations, ne veut pas dire qu'il faut regarder ces situations comme normales ou bonnes alors qu’elles ne le sont pas nécessairement, mais reconnaître le caractère "élévatoire" de l’expérience. Ce sujet tourne autour du thème de la planification et d'une forme d'équilibre dont je souhaite préciser quelques aspects d'ici la fin de cette interview.
Questions de plusieurs internautes : Qu'en est-il d'une éventuelle montée en dimensions de l'humanité pour nous sauver de cet enfer ? Certains médiums prétendent qu'il faudra nous affranchir.
Anton Parks : Nous passerons sûrement (ou auront accès) à une dimension plus élevée lorsque l’humanité sera prête. Pour l’instant, cela me semble impossible, beaucoup trop d’êtres humains et d’animaux souffrent sur cette planète. Il existe des races évoluées, ailleurs, qui vivent effectivement dans ces dimensions. Pour nous, sur Terre, il faudra en un premier temps éliminer les guerres, les conflits et la famine, afin de se hisser petit à petit dans des dimensions plus élevées.
Les dimensions supérieures sont celles où les énergies d’une planète et des habitants qui y vivent sont directement perceptibles. Alors, bien entendu, que les dimensions supérieures sont déjà perceptibles pour certains d'entre nous, d’où les phénomènes de médiumnité et de prémonition. Mais s’y hisser est une tout autre affaire qui ne sera possible que collectivement et dans un climat sain, n’en déplaise à ceux qui crient sur tous les toits qu’ils sont persuadés de faire partie d’une élite qui ascensionnera bientôt tandis que d’autres périront parce qu'ils ne se seront pas affranchis.
Chaque humain n'aura pas besoin de s'affranchir pour accomplir ce changement fréquentiel, beaucoup de "gourous new age" et de faux prophètes utilisent ce terme et cette forme de peur pour culpabiliser les masses afin de récupérer quelques adeptes. Cette technique est récurrente, même cyclique, car elle se manifeste particulièrement en fin de cycle de notre société. Ces personnes sont faciles à identifier puisque, lorsqu'elles parlent d'elles ou de leur ligues, elles s'expriment comme au temps des faux dieux qui régnaient sur Terre : elles ne s'intègrent jamais dans la masse humaine : il y a eux et les humains. Il y a eux et leur énergie ou leurs dimensions et vous, "pauvres humains, vous qui vivez dans cette médiocre 3D" qui vous a donné la vie et dans laquelle pourtant vous êtes supposés évoluer (dans les deux sens du terme).
Il est impossible que ces personnes soient des guides spirituels. Les guides spirituels ou les personnes ascensionnées ou encore les avatars, ne parlent pas comme cela, ce sont des gens simples et sans ego qui s'expriment clairement dans un langage accessible à tous pour expliquer des concepts de la vie. Expliquer le sens de la vie n'est pas compliqué. Les guides ne se comparent jamais aux autres non plus ; ils sont humbles. Les véritables guides n'étalent jamais leur vie personnelle et elles ne sont pas des personnes avides de pouvoir et de reconnaissance.
Beaucoup veulent vivre des choses extraordinaires tant leur vie leur semble vide. L'espérance en l'extraordinaire est un bon moyen pour donner un sens à son existence… Désolé, mais c'est aussi pour ne pas prendre de décisions et pour ne rien faire. Nous pouvons vivre des événements extraordinaires en nous réalisant, en allant au-delà de nos peurs et de nos colères. C'est ici que le problème de notre société se trouve. Lorsque ce cap est franchi, tout est possible. C'est pourtant le thème de beaucoup de films et de livres formidables. Mais, comme nous sommes dans une société de consommation, la majorité d'entre nous regarde un film ou lit un livre et l'oublie… pour passer à un autre film ou un autre livre… L'humanité est amnésique et n'écoute pas les signes qui lui sont présentés.
J'entends souvent dire : "Ah, ces sales reptiliens ou encore ces politiciens ! Tout est de leur faute, nous ne pouvons rien faire." Les gens oublient souvent qu'ils se sont incarnés ici et qu'ils savaient obligatoirement où ils mettaient les pieds. La vie est un peu comme un jeu vidéo où l'on doit trouver les solutions pour avancer et survivre en vue d'accomplir la mission qui nous est destinée. Pourquoi serait-ce possible dans un jeu insipide et pas dans la vraie vie ?
Lorsque les bons choix sont pris, les portes sont ouvertes pour avancer. Comme le dit le dicton : Si tu veux changer le monde, change-toi toi-même. Mais je le précise, il n'est pas question d'affranchissement ou de rédemption. Se changer, c'est avant tout s'accepter et s'aimer, avec ses qualités et ses défauts. Se changer, c'est s'observer : regarder là où l'on est doué et là où on l'est moins. Là où l'on fait du bien ou encore là où l'on fait mal aux gens. C'est aussi remarquer ses peurs, c'est déterminer ses envies et prendre en considération ses frayeurs pour accéder à ses désirs. Il s'agit d'équilibre, sans cesse d'équilibre. Lorsque vous êtes conscient que l'équilibre autour de vous est instable par votre faute ou par d'autres, il faut savoir prendre les bonnes décisions pour vous et pour les autres. Lorsque l'équilibre est finalement obtenu (il s'obtient assez souvent avec abandons ou pertes et fracas), alors cet équilibre se transformera nécessairement en harmonie, mais là, nous ne sommes plus tout à fait dans un monde purement humain, mais plutôt dans celui des êtres élevés ou des planificateurs… L'être humain est potentiellement un planificateur en devenir.
Je finirai en ajoutant que j'assume la dureté de certains de mes propos lorsqu’elle concerne ma volonté de déconnecter les gens à cette forme de matrice de l’endormissement culturel édulcoré dans laquelle nous sommes plongés. Je n’ai pas un rôle facile à endosser, mais je l’assume ! Mon objectif est de susciter des réflexions qui vont s’orienter vers de l’action. Les réactions positives ou négatives qu’occasionnent mes propos forment toujours des réactions, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Lorsque la joie et la colère sont passées, le moment des décisions est là, donc celui des actes. Si j’arrive un tant soit peu à cette forme de réaction et de réflexion qui prend à contre-pied le cerveau reptilien, c’est que mon objectif est atteint. La raison fera le reste.
Je suis contre la non-action et les béatitudes spirituelles, celles que prônent plusieurs mouvements mystico-spirituels ou même chrétiens et qui attendent des changements les bras croisés en pensant qu’ils viendront du ciel. C’est dans l’action et la prise de conscience que l’humanité se réveillera et qu’elle prendra en main son destin au lieu de le déléguer à une bande d’escrocs qui met à sac la planète au nom du dieu argent.
Interview 2014 onouscachetout.com
Introduction :
Surpris. Nous le sommes de nouveau avec ce dernier opus de l'auteur des Chroniques du Ğirku. Il confirme une fois de plus qu'aucun de ses bouquins ne se ressemble. Son premier essai, Le Testament de la Vierge, nous avait démontré dans un travail pointu de mythologie comparée que les premiers auteurs des religions du Livre avaient plagié les mythes de Sumer et de l'Égypte antique. Eden, le second essai, avait prolongé ces recherches par le décryptage des tablettes de Nippur (ville de l'ancienne Mésopotamie) qui décrivent ni plus ni moins que les premiers chapitres de la Genèse et la vie de l'humanité primordiale selon la cosmogonie sumérienne.
Avec un style assez léger bien que déployant une trame narrative parfois grave, Anton Parks nous entraîne avec La Dernière Marche des Dieux sur les pas des survivants de l'archipel atlante. Ensemble d'îles qui, selon toute vraisemblance, se seraient situées exactement là où Platon les avaient localisées il y a près de 2500 ans dans ses célèbres textes du Timée et du Critias. Il n'en demeurerait guère aujourd'hui que les Canaries et les Açores. Ce troisième essai n'aurait pu contenir que les traductions égyptiennes de la première partie qu'il n'en aurait pas été moins fameux. Mais l'auteur est allé plus loin, pour notre plus grand plaisir. Son récit se développe de manière chronologique en évoquant tour à tour :
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les plus anciens textes relatant l'Amenti ou A'amenptah (nom égyptiens de l'Atlantide),
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la découverte et les recherches autour de la route préhistorique reconnue qui a conduit les suivants d'Horus à travers le désert du Sahara jusqu'à Abydos,
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la découverte et les fouilles archéologiques (entreprises dans cette citée) du temple de Sethy 1er, menées notamment par Emile Amélineau,
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l'excavation du puits de Strabon, le Saint des Saints de l'Égypte antique, appelé aussi l'Osireion – jusque là relégué au rang de mythe – , soit le cénotaphe de l'ancien grand dieu de la terre rouge,
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la biographie de Dorothy Eady (plus tard renommée Omm Sethy), une enfant britannique aux rêves étranges qui la mèneront une fois devenue adulte jusqu'au lieu où sa précédente incarnation avait connu l'Amour puis la mort : la fameuse Abydos...
Que dire de la traduction des textes évoqués plus haut ? Ils sont reconnus, d'une part, puisque visibles à qui le souhaite sur les murs du temple d'Edfu (dédié au souverain Horus) et réputés être de la main même du dieu de la Sagesse, Thot. Ce qui nous fascine, d'autre part, est la capacité de Parks à s'accaparer une langue antique afin de nous fournir des traductions souvent inédites de ces innombrables textes – dont la traduction définitive ne sera terminée par l'archéologie officielle que d'ici plusieurs années. Travail monumental, pour ne pas dire mégalithique – et d'une rare honnêteté intellectuelle –, qui en rebuterait plus d'un, mais pas notre spécialiste de l'Orient ancien ! Que disent donc ces hiéroglyphes ? Pas moins que ce que l'auteur a déjà évoqué dans sa série des Chroniques du Ğirku (notamment le Tome 3, le Réveil du Phénix), à l'exception prête que ce n'est plus là l'évocation de souvenirs mais bien des récits « palpables » et gravés dans la roche. Une validation de plus qui va dans le sens des informations apportées par Parks depuis 2005. Les écrits de Thot évoquent la vie en Amenti, les conflits qui opposent les clans des dieux Horus et Seth, les passages de l'Oeil du Son destructeur (Vénus) et les reconstructions qui en découlent ainsi que la marche qui conduira les rescapés de l'archipel mythique vers Abydos, la ville sacrée d'Osiris qui illuminera l'Égypte entière. Ces traductions ne sont pas livrées telles quelles mais encore une fois complétées par des preuves géologiques, anthropologiques, archéologiques et linguistiques qui valident ce scénario historique.
Dans la seconde partie de l'ouvrage, des tranches de vie de personnages associés aux découvertes réalisées à Abydos (débutant au 18ème siècle et se prolongeant jusqu'à nous), s'entrecroisent dans une mécanique dont seul le Destin a le secret. L'engagement et la persévérance de l'archéologue Emile Amélineau, persuadé de l'existence historique d'Osiris, sont exaltants. La vie entière de Dorothy Eady, réincarnation supposée d'une prêtresse d'Isis aux temps de Sethy 1er, est un hymne à l'Amour éternel. Les mots d'Anton Parks ont su rendre un vibrant hommage à cette grande dame. Autodidacte qui a su, non seulement, s'imposer à l'Égyptologie par ses divers talents (linguistiques, artistiques, ...) et son abnégation à sortir la brillante Abydos de sa torpeur millénaire, mais qui nous touche aussi de par son renoncement à la vie matérielle occidentale et son dévouement quasi sacrificiel à la ville d'Osiris et à ses habitants.
L'essai se conclut en toute beauté avec la révélation de l'identité de Moïse, qui, à l'époque d’Akhenaton planifia son propre exil du royaume d'Égypte accompagné de sa caste cléricale. Il poussa la trahison envers son pharaon jusqu'à lui dérober notamment de saintes reliques du dieu Osiris. Artéfacts aux propriétés « surnaturelles » (pour ne pas dire technologiques) qui lui permirent d'assoir son pouvoir sur sa communauté et s'assurer d'écrire le mythe fondateur pour tout un peuple en devenir...
Dans la Dernière Marche des Dieux, nous sommes donc transportés à une époque finalement pas si lointaine où les dieux foulaient encore la Terre. Ici, celle de l'Égypte antique, contrée dont les mystères s'évaporent à mesure qu'Anton Parks rédige ses ouvrages. Et dans ce dernier, comme dans les cinq précédents, vous obtiendrez nombre de révélations une fois de plus inédites impliquant des répercussions considérables sur notre connaissance du passé.
Nous vous laissons à présent la parole, chers lecteurs, puisque les questions de l'interview qui suivent ne sont ni plus ni moins que les vôtres !
« Il y a plus de 10.000 ans, la grande citerne atlante, Bu-Henem, est détruite lors du Grand Cataclysme signalé par Platon dans son Critias. Le dieu Thot évoque l'existence de ce sanctuaire sacré et retrace ainsi l'histoire de l'Atlantide dans une longue composition gravée sur les murs du temple d'Edfu en Haute-Égypte. L'archéologue français Auguste Mariette désensabla cet édifice à partir de 1860.
Pour les Égyptiens de l'antiquité, la seule façon de conserver en mémoire leur véritable passé fut de le consigner par écrit d'une façon cryptée. Ainsi, ces textes, incompréhensibles au commun des mortels, purent défier le temps et échapper à la destruction des profanateurs pour parvenir jusqu'à nous.
Notre conception du culte ne peut envisager la pratique de croyances millénaires accompagnées d'une telle dévotion. Nos convictions et nos idéaux sont régulièrement remis en question par manque d'informations solides sur notre passé. Cette situation inconfortable permet l'ensemencement des religions et des dogmes qui parsèment la planète depuis des temps lointains.
Dans les textes de Thot traduits par Anton Parks, les forces du mal détruisirent plusieurs fois le monde des anciens dieux par l'acte guerrier. Les luttes armées entrainent la destruction de la culture et de la mémoire, ainsi que toute trace de civilisation.
Anton Parks nous livre ici une page importante de notre histoire par le biais de documents historiques et archéologiques de première main. Les doctrines atlantes codifiées par les rites et inscrites sur les murs du temple d'Edfu contribuent aujourd'hui à la reconstitution de notre passé ; un passé qui dépasse bien souvent notre entendement. La Dernière Marche des Dieux rassemble pour la première fois ces documents oubliés à travers les âges. Ils forment certainement la source primordiale de Platon. Les portes de l'Atlantide nous sont de nouveau ouvertes. »
Interview Web 2014 d'Anton Parks
Petit Rappel de la rédaction d'Onnouscachetout.com : les interviews que nous réalisons sont ouvertes et collaboratives. La majorité des questions sont donc le fait d'internautes de tous horizons ayant le point commun d'avoir lu les ouvrages de l'auteur ! Notre travail n'a donc consisté qu'à synthétiser l'ensemble des questions pour rendre l'interview plus cohérente et lisible.
Nous reprenons ici la partie de notre interview de 2012 présentant dans les grandes lignes La Dernière Marche des Dieux. L'auteur y a apporté des informations complémentaires et répond ensuite à nos nouvelles questions :
ONCT : Parlons de votre nouvel essai (le troisième) : "La Dernière Marche des Dieux". Le sous-titre "de l'Atlantide à Abydos", laisse à croire qu'une partie des dieux Gina'abul a vécu en Atlantide avant de venir en Egypte (La présence des Gina'abul en Atlantide est confirmée dans le "Réveil du Phénix", le Tome 3 des "Chroniques du Girkù"). Rappelez-nous où vous situez cette "île mythique", quel rôle elle a joué dans votre récit et pourquoi celle-ci n'existe plus aujourd'hui ?
Anton Parks : Effectivement, le type Gina'abul-Anunna a vécu dans cette partie du monde, mais il n'était pas le seul. Les Nungal, donc les veilleurs de la Bible, ont aussi séjourné longtemps en Atlantide. D'autres encore étaient présents dans l'archipel en des temps reculés. Ces groupes divins, et même humains, sont mentionnés dans les textes d'Edfu en Haute-Egypte. Je situe les fragments principaux de l'Atlantide aux Canaries. Les Canaries formeraient la portion sud d'un ensemble d'îles de l'Atlantique, aujourd'hui en partie engloutie. On retrouve les Canaries sous le nom Anrutef à Edfu, elles sont désignées comme les îles du Sud. On repère aussi un des noms égyptiens de l'Atlantide : Mertit-Amenti, soit les îles de l'Atlantide (ou de l'Ouest) sur les murs de ce même temple.
L'Allemand Heinrich Brugsch qui travailla sur une partie de ces textes en 1870, traduit Mertit en "SeeLand", c'est-à-dire "pays marin" alors que dans la version anglaise de Wallis Budge, datée de 1912, Mertit est interprété en "l'eau du nord". Pourtant, la traduction stricte de ce mot ne pose aucun problème, elle évoque littéralement des "morceaux de terre". Comme il s'agit de morceaux de terres émergés dans l'océan atlantique, j'ai tout naturellement traduit ce mot en "îles". La situation géographique de Mertit-Amenti ("les îles de l'Atlantide") se trouve par exemple dans le registre EVI, 118, lignes 1 à 9. Ce texte provient de la légende dénommée "Le Livre du Disque Ailé".
Pour cette nouvelle étude, j'ai repris l'enquête entamée dans LE TESTAMENT DE LA VIERGE et j'ai apporté de nombreux éléments inédits et complémentaires, ayant été aux Canaries depuis la sortie du TESTAMENT.
J'explique dans ce livre par quels effets possibles l'Atlantide encore présente vers 10.000 av. J.-C. s'effondra rapidement sous les flots. Comme je l'ai signalé, je suis d'avis que les Canaries formaient autrefois les cimes des anciennes montagnes du sud de l'archipel atlante. Les Guanches des Canaries ont édifié des complexes pyramidaux sur au moins deux îles différentes. Les pyramides sont alignées sur la marche du soleil. La science n'explique pas d'où leur venait ce savoir en relation avec l'alignement du soleil ni par exemple d'où ils tiraient leur connaissance de la momification.
Les anciens depuis Hérodote jusqu'à Bory de Saint-Vincent qui, en 1803 séjourna plus de six mois aux Canaries et laissa une étude approfondie sur la population de l'archipel, considèrent que les Guanches seraient des survivants des Atlantes, restés sur ces sommets volcaniques après l'effondrement de la dernière île. Cette île, nommée Routa, faisait face à Gibraltar et au Maroc, et serait celle dont parle Platon dans le Critias et le Timée. Le reste de l'Atlantide, composé de plusieurs grosses îles, avait disparu bien des millénaires avant. Cet ensemble formait sans doute, en des temps plus reculés encore, une île volumineuse fragmentée par le temps et les différents bouleversements terrestres et cosmiques.
ONCT : Sur quel(s) texte(s) basez-vous les recherches effectuées dans cet ouvrage ? Allez-vous encore une fois nous surprendre avec des découvertes inédites ?
Anton Parks : Pour LA DERNIERE MARCHE DES DIEUX, j'ai traduit de nombreux passages des textes d'Edfu, ces derniers forment la version égyptienne et primitive de l'Atlantide. J'ai pu reconstituer les registres inscrits sur les parois I'O, I'N et I'E du temple d'Edfu. J'ai eu souvent recours à la transcription originale d'Émile Chassinat, datée de 1933, afin de disséquer certains mots et de traduire de nombreux passages à la source. Cet ensemble est tiré d'une vielle légende copiée et recopiée de nombreuses fois sur d'anciens papyrus aujourd'hui perdus. La section E.VI d'Edfu reprend en partie ces anciennes chroniques dont il est dit que Thot lui-même les rédigea en des temps inconnus. Les prêtres d'Edfu gardaient secrètement ces documents avant qu'ils ne soient finalement gravés sur les murs du temple à l'époque des derniers rois de l'Egypte antique, les Ptolémées.
Ces écrits de Thot décrivent le monde primitif des dieux qui précéda celui des hommes en des temps insondables. Le début de cette épopée démarre sur la reconstruction d'un monde détruit pour une raison non précisée. Mais ce monde sombre dans un nouveau chaos, analogue à celui qui avait précédé la création des premiers dieux. Cet univers aquatique se recrée une nouvelle fois à partir de terrains émergés, des îles, spécialement destinées à fournir aux dieux rescapés un lieu où se poser pour leur œuvre. Cette nouvelle création est engloutie à son tour par un reptile monstrueux et une troisième ou quatrième création fut nécessaire pour donner au monde une stabilité et une organisation relativement stable... En lignes 184,1-2, le texte évoque MESPER, un pays circulaire et une grande montagne à ses côtés, comme mentionnés dans la version de Platon. C'est tout à fait extraordinaire. Voici un extrait du passage hiéroglyphique :
Il y eut la Grande Montagne et Mesper, le pays circulaire, la Grande Place qui verdoie au lever du soleil. Et "la Grande Place" devint le nom de Mesper, le Lieu où se réfugia le Monde.
Mesper se compose de : MES ("enfant(s)") + P ("siège") + R ("bouche" ou "parole") + le hiéroglyphe de la terre ou de la région + le déterminatif en forme de trait qui indique ce que les idéogrammes du dessus représentent. Il s'agit d'une petite phrase à prédicat nominal où l'objet à nommer se trouve en seconde position. Mesper se traduit donc en "la région des enfants du Siège de la Parole". Ptah-Osiris et les siens possédaient la connaissance de la parole divine et de l'encodage des langages, conformément aux découvertes réalisées dans mes précédents ouvrages. Le nom de cette cité atlante l'atteste formellement.
Malheureusement, même si elles sont volumineuses, les archives d'Edfu sont incomplètes en raison du manque de place disponible sur les murs ! Construit sous le règne de treize pharaons ptolémaïques, l'édification du temple d'Edfu (Haute-Égypte) nécessita 180 années, de 237 à 57 av. J.-C. Édifié sur un temple plus ancien inconnu à ce jour, sa construction fut initiée par Ptolémée III. Ceux qui ont lu LE TESTAMENT DE LA VIERGE seront ravis de constater que ma thèse sur les piliers d'énergie et l'électromagnétisme est confirmée sur les murs de ce temple. Par exemple, lorsque Seth attaque l'archipel, des sages font apparaître le souffle de Ptah-Osiris afin de protéger le domaine. Ils emploient une énergie tirée de piliers Djed dont la force peut déplacer des quantités d'eau pour en faire des colonnes de protection, des murs de liquide infranchissables. Moïse semble avoir employé cette même énergie, raison pour laquelle le livre se termine sur une nouvelle interprétation de cette histoire. Selon mes découvertes, il aurait volé cette connaissance des dieux avant son départ d'Egypte. Sa fonction de grand vizir du roi lui permit d'accéder à ce genre de secret ; j'ajouterais même qu'il en avait la responsabilité en qualité de bras droit du pharaon.
Une grande partie du livre concerne aussi l'Osireion d'Osiris à Abydos. J'ai plusieurs fois travaillé sur ce sujet, mais le thème est ici abordé à la lumière de la version égyptienne de l'Atlantide. L'Osireion est selon moi la copie d'un ancien temple sacré atlante décrit comme une citerne renfermant des pierres puissantes, sans doute des cristaux. En 2009, donc bien avant ma découverte des textes d'Edfu, j'ai fait réaliser des images où l'on voit les eaux de l'Osireion éclairées par de puissants cristaux à l'époque d'Osiris, il y a plus de 10.000 ans.
Dernièrement, Frantz Lasvignes a réalisé plusieurs images du temple aquatique, mais à l'époque plus récente de Sethy 1er, ainsi que la magnifique vidéo promotionnelle de LA DERNIERE MARCHE DES DIEUX pour laquelle il a reconstitué l'intérieur de l'Osireion en 3D. Dans ces nouvelles images, j'ai demandé à l'artiste de placer les deux objets de culte de l'époque des 18e et 19e dynasties égyptiennes. Il s'agit du lit osirien et du reliquaire d'Osiris, à savoir sa tête. Abydos fut la Mecque de l'antiquité, tous voulaient voir l'ancien domaine d'Osiris et apporter des offrandes sur la tombe du dieu retirée dans le cimetière d'Umm el-Qaab. Seuls quelques initiés furent autorisés à pénétrer dans l'Osireion et à contempler ses reliques sacrées. L'archéologue Auguste Mariette chercha pendant longtemps l'Osireion qu'il nommait le puits de Strabon, mais en effectuant ses fouilles et le déblaiement du temple de Sethy 1er, il entassa des montagnes de gravas juste au-dessus, ce qui l'empêcha de le trouver. Beaucoup de sujets sont traités dans cette étude.
J'ai souhaité réaliser un ouvrage traitant à la fois d'archéologie, de mythologie, d'égyptologie, de mystères non résolus comme ceux de l'Atlantide et de Moïse, le tout restitué en une enquête accessible à tous. C'était une volonté à laquelle je me suis tenue. On me reproche parfois une forme de complexité dans mes ouvrages, en raison des sujets traités. J'ai voulu me débarrasser ici des multiples décompositions linguistiques qui n'avaient de toute façon aucune raison d'être dans un tel essai. J'ai travaillé sur le langage égyptien et ce dernier n'est pas aussi complexe que le sumérien. J'ai eu beaucoup de plaisir à rédiger ce livre. Ce travail n'en reste pas moins très sérieux et ma démarche est identique à mes précédents ouvrages.
ONCT : Dans ce 3ème essai, vous abordez également la question du Karma. Qu'est-ce qui vous amène à traiter le sujet du Karma aujourd'hui dans vos recherches ?
Anton Parks : À l'origine, je souhaitais faire une étude sur Abydos où se trouve l'Osireion d'Osiris. L'Osireion est sans doute l'un des plus anciens monuments au monde ; il a plus de 10.000 ans. De ce fait, il était nécessaire de parler de l'égyptologue Omm Sethy (1904-1981) qui a côtoyé de près ce sanctuaire. Mon livre devait discuter essentiellement de cette personne et de son expérience. J'avais d'ailleurs réalisé un dossier sur cette égyptologue pour le magazine l'Egypte n°19 en novembre 2010. L'étude s'est étoffée au fil des mois pour devenir une partie de LA DERNIERE MARCHE DES DIEUX. Le sujet initial était l'origine de l'Egypte et celle de notre civilisation, raison pour laquelle j'ai intégré depuis le thème de l'Atlantide, version égyptienne, et sans doute primitive.
Omm Sethy séjourna plus de trente ans à Abydos et on lui doit des découvertes et des travaux importants sur ce site. L'occident doit énormément à l'Egypte, tous les égyptologues le savent. Abydos est le berceau de la civilisation égyptienne et par conséquent celui de la civilisation occidentale. L'histoire d'Omm Sethy est parsemée d'informations fondamentales sur les thèmes de l'invisible et du Karma. Pour ces raisons, j'ai consacré du temps à chercher et à trouver des éléments inédits sur ce sujet. La ligne de vie d'Omm Sethy était tracée à l'avance et l'on s'en rend bien compte à la fin de la partie qui lui est consacrée. Le témoignage de cette égyptologue, basé sur son expérience "paranormale" et ses visions d'une autre vie qu'elle aurait vécue à l'époque du roi Sethy 1er, est très important pour le dossier que je traite dans LA DERNIERE MARCHE DES DIEUX. Elle signale, en effet, la présence d'un gisant étendu sur un lit en pierre au beau milieu de l'île de L'Osireion. Je pense avoir identifié ce gisant comme étant le lit d'Osiris retrouvé par Emile Amélineau dans la tombe du roi Djer (n° O-326) qui appartient au complexe funéraire des premiers souverains d'Egypte situé dans le désert d'Abydos, à deux kilomètres de l'Osireion. Cette tombe serait probablement celle d'Osiris, recyclée par la suite en tombe royale par un des tous premiers souverains d'Égypte. C'est pourquoi le lien effectué dans cette étude entre les découvertes archéologiques autours d'Abydos et Omm Sethy est très important. Très clairement, Omm Sethy explique grâce à sa vision et son ancienne vie égyptienne, le rôle de cet objet de culte retrouvé dans la tombe d'Osiris… C'est fascinant !
ONCT : Les traductions depuis l'égyptien ancien des temples d'Edfu a du vous prendre un temps considérable ! Avez-vous eu un retour d'une institution archéologique, d'un quelconque égyptologue voire d'une simple revue spécialisée concernant votre travail inédit ? De manière générale, comment est accueilli cet essai auprès du public ?
Anton Parks : Je suis totalement épuisé. Mes traductions des tablettes sumériennes de l'Eden et ces traductions égyptiennes de la partie E.VI du temple d'Edfu m'ont demandé un effort considérable au niveau concentration. Depuis, je suis comme vidé. Travailler sur de tels textes antiques représente une grande responsabilité et sollicite beaucoup d'énergie. Cela demande aussi de se placer dans un état d'esprit totalement décalé par rapport à notre réalité d'aujourd'hui et notre façon de fonctionner. Les anciens ne raisonnaient pas comme nous. Dans les deux cas, je pense avoir fourni un travail de qualité. Traduire la partie E.VI n'était pas chose facile, surtout que plusieurs sections furent déjà interprétées par d'éminents spécialistes, comme Wallis Budge, Heinrich Brugsch, Maurice Alliot, Eva A. E. Raymond...
On se sent très seul dans ce genre de travail. On a besoin de beaucoup de calme et de concentration pour mener à bien un tel challenge. Ma vie actuelle, avec tous ses besoins matériels pour avancer et ses contraintes quotidiennes, n'est pas très propice à cela. J'ai besoin de m'isoler régulièrement pour mener à terme ma recherche. C'est une bataille contre le temps et contre ce qu'il est humainement possible de réaliser avec peu de moyens. Beaucoup auraient abandonné depuis longtemps… Nombreux lecteurs pensent que je suis entouré d'une équipe et très soutenu. Je me suis totalement endetté pour éviter de me retrouver à l'usine et de devoir tout abandonner. Je fais tout ce qui est possible pour poursuivre ma rédaction et mes recherches. Je travaille en ce moment activement sur le prochain volume des Chroniques en restant positif et en évitant de penser à la situation dans laquelle nous nous trouverons dans quelques mois lorsque cet ouvrage sortira, si tout va bien d'ici là, entre septembre et décembre 2014, j'espère même avant. Il était important que je signale ce fait ici, car mes lecteurs sont très loin d'imaginer cette situation qui normalement ne les concerne pas. Mais il y a un tel décalage entre les mails que nous recevons et la réalité, qu'il me semblait utile de l'indiquer ici. Je précise que cette situation est celle d'aujourd'hui, début 2014, au moment où j'effectue cette interview, cela changera sans doute avec le temps car mon combat est juste et honnête. Il l'a toujours été.
En ce qui concerne l'accueil du livre, je ne saurais le dire précisément, je le pense bon dans l'ensemble. J'ai le sentiment que beaucoup de lecteurs attendent plutôt un nouvel opus des Chroniques. Comme je viens de le dire, j'y travaille activement en ce moment, avec mes modestes possibilités. Aucune institution archéologique ou égyptologique ne s'est manifestée. Côté Presse, LA DERNIERE MARCHE DES DIEUX a totalement été boudé. Je commence à m'y habituer, même si je trouve cela injuste, car le travail fourni est colossal, surtout pour les traductions d'Edfu. J'ai souvent l'impression de fournir une connaissance à une minorité en clin à faire l'effort de s'instruire et de s'interroger sur nos origines. Ils ne sont pas nombreux et c'est assez décourageant !
ONCT : Une équipe allemande est aujourd'hui à l’œuvre pour la traduction des hiéroglyphes du temple d'Edfu. Savez-vous quand cette tâche sera achevée ? Pensez-vous que leurs traductions s'accorderont aux vôtres ?
Anton Parks : En 2017. Il n'y a aucune raison que ma version soit très différente de celle-ci. Ce n'est pas du vieux sumérien comme pour EDEN, mais simplement de l'égyptien. Mon interprétation n'est pas très éloignée des passages déjà traduits par mes prédécesseurs cités plus haut. C'est la compréhension de certains mots clés qui créé une différence importante entre les versions. Je les commente dans le livre et explique les raisons qui éloigne ma version des autres déjà réalisées avant moi. Je précise que l'ensemble disponible dans LA DERNIERE MARCHE DES DIEUX est aussi inédit de part son volume disponible dans un même ouvrage. Les traductions et publications de mes prédécesseurs ne formant que des fragments de ce registre E.VI. mis à disposition ici d'une manière beaucoup plus étendue.
ONCT : En quoi ces textes de Thot disponibles dans le temple d'Edfu sont importants par rapport au mythe platonicien de l'Atlantide ? Y-a-t-il des éléments concrets à Edfu qui accréditent la version de Platon ?
Anton Parks : Oui, plusieurs passages, particulièrement ceux du Livre du Disque Ailé (E.VI, 109 à 130), apportent des informations géographiques spectaculaires quant à la situation de Mertit Amenti (les îles de l'Atlantide ou de l'Ouest), demeure maritime des dieux jusqu'ici non localisée. J'ai réalisé une carte dans l'ouvrage afin d'illustrer l'ensemble.
Dans le Livre du Disque Ailé, Horus doit poursuivre et massacrer les ennemis de sa mère Isis et de son père défunt Ptah-Osiris. Une longue description y est disponible où apparaissent de nombreux termes géographiques nous permettant de situer clairement l'action et de suivre ainsi la chasse effectuée par Horus. L'épopée démarre à Khenn (la Nubie). Horus et ses Suivants poursuivent leurs adversaires et remontent le Nil en bateaux où plusieurs villes sont nommées. Parfois Horus utilise un disque ailé aux reflets sombres pour observer de haut, d'où le titre donné à cette histoire. Arrivés à Djanet (Tanis), ils doivent naviguer dans la mer Uatch-Ur (la Méditerranée) où les complices de Seth tentent de se dissimuler. Mais Horus les aperçoit et en élimine quelques-uns, ce qui les oblige à reprendre le large vers une mer étrange dénommée Meh (la mer encombrée). Le texte précise la situation géographique de cette mer Meh en E.VI, 118, 2 : "entre la région maritime (l'Atlantique) et Uatch-Ur (la Méditerranée)", donc au large des colonnes d'Hercule (le détroit de Gibraltar) que le récit dénomme plus loin Hat (litt. "l'embouchure"). Au large de la mer Meh se situe ensuite le domaine de Mertit Amenti (les îles de l'Ouest) où les ennemis tentent encore de se dissimuler. C'est précisément l'emplacement où Platon situe l'île atlante de Poséidon. Platon donne une précision à propos de cette localité en 26b-27b de son Timée : "C'est pourquoi, aujourd'hui encore, on ne peut ni parcourir ni explorer cette mer, la navigation trouvant un insurmontable obstacle en raison de l'épaisseur de la vase issue du naufrage de l'île."
E.VI, 118, lignes 1 à 9. Ce passage important mentionne à quatre reprises la présence de MERTIT, les îles atlantes et trois fois les eaux Meh. La première apparition de Mertit en ligne 2 est d'ailleurs suivie du hiéroglyphe Amenti (l'Atlantide) que les égyptologues traduisent systématiquement en "l'Ouest".
L'ingénieur Otto Muck s'est penché sur cette question de "vase" et de navigation difficile entre la fin des années 1970 et le début des années 1980. Il existe plus d'une dizaine de volcans entre les îles Canaries et les Açores. Muck signale que les éléments les plus solides des éjections volcaniques se transforment en pierre ponce. Lorsqu'elles retombent dans la mer, l'air que contiennent leurs pores leur permet de flotter assez longtemps à la surface des eaux, jusqu'au moment où leur totale imbibition les amène à s'enfoncer lentement dans les eaux et la vase. Si l'on prend en compte les différents volcans situés dans la zone en question, on imagine aisément l'étendue des pierres ponces éparpillées sur l'Atlantique Nord après le cataclysme qui engloutit une grande partie de l'archipel atlante. D'après ses calculs, l'ingénieur Otto Muck prévoit une épaisseur d'environ 60 mètres après le cataclysme ! C'est pourquoi le texte d'Edfu nomme ces eaux "la mer encombrée" ou "le détroit encombré". Il est fort probable que toutes les pierres volcaniques s'accumulèrent dans cette région en raison de la présence du détroit. Les manuscrits de Thot confirment l'hypothèse d'Otto Muck. Mais il faut le souligner, ce "détail" confirme aussi la version de Platon. Ce passage nouvellement traduit relance le débat sur l'authenticité du récit de Platon et aussi son origine égyptienne. Nous sommes en présence d'un moment historique.
ONCT : En effet ! Vous l'a-t-on déjà signalé ? Avez-vous eu des réactions dans ce sens ?
Anton Parks : Non, pas à ma connaissance.
ONCT : Pour revenir sur le contenu de votre traduction et le mythe platonicien, une question se pose portant : les textes gravés sur les murs d'enceinte d'Edfu sont plus récents que le récit de Platon, n'est-ce pas ?
Anton Parks : C'est tout à fait exact. Mais comme je l'ai indiqué, il s'agit d'anciens papyrus inconnus appartenant aux prêtres d'Edfu. L'ancienneté de leur contenu est totalement impossible à déterminer. Les prêtres voulurent sauvegarder cette antique connaissance et la graver dans la pierre à l'époque des Ptolémées. Ce fut sans doute le seul moyen pour eux de lui faire passer les âges et de nous la transmettre. Je suis convaincu de l'extrême ancienneté de ces documents en raison du style très archaïque de la narration. Les passages sont souvent très poignants et utilisent des termes anciens, parfois même quasi inconnus dans la littérature égyptienne. Il est question de disques volants, de puissances qui soulèvent les eaux, d'armes de destruction massives...
ONCT : Justement, certains passages de vos traductions posent question à nos lecteurs : vaisseau serpent, disque ailé ou encore piste d’atterrissage... quelle est la part interprétative de votre travail ?
Anton Parks : Eva. A. E. Reymond a déjà interprété le passage que vous évoqué avant moi. Elle parle aussi de "disque ailé" (nom donné au Livre du même nom) et de "piste d'atterrissage" ("landing stage") dans son essai The Mythological Origin of the Egyptian Temple, Manchester University Press, 1969. Son travail sur les textes d'Edfu est reconnu par les plus grands égyptologues. Rien de nouveau sous le soleil d'Egypte ! Je viens d'ouvrir pour vous le fac-similé d'Emile Chassinat, cette piste ou plateau d'atterrissage est indiquée formellement sur le mur d'enceinte, face interne, au registre E.VI, 329, au début de la ligne 3. Ce terme composé d'un "lézard culminant la consonne "t" en forme de butte" se prononce "Ashait" en ancien égyptien, tout égyptologue peut le vérifier :
E.VI, 329, ligne 3, hiéroglyphe Ashait : "piste ou plateau d'atterrissage"
Voici deux passages où il est question du vaisseau d'Horus :
"Une fois la place Djeba créée, le chef-sanctifié apparut au loin en planant. Ses ailes sombres créaient l'obscurité. (…) 'Regardez' s'écrièrent les deux compagnons ainsi que les Shebitiu. 'Il vient de la Duat (du monde souterrain)' ajoutèrent les Shebitiu. La place de la Duat du Ba (de l'âme) était sa demeure. Le timbre de son sifflement portait très loin (…). Il se déplaçait avec la capacité de voler comme un Ba (une âme). (…) Le Seigneur aux ailes déployées se dirigea vers l'île où l'attendait sa bénédiction. Une fois ses ailes stabilisées, il aperçut les Premiers, ses compagnons, alors que l'Herminette (la constellation de la Petite Ourse) était pleinement visible. Lorsque le vol d'Horus s'acheva, le disque volant du seigneur du vol-plané (Horus l'aîné) apporta des offrandes au seigneur de Djeba élevé comme Faucon-Seja de la-place-de-l'unité".
Extrs. E.VI, 182,4-8
"Du haut du ciel, dans le Disque Ailé, il (Horus) vit les ennemis et s'approcha d'eux par derrière. Ainsi, il lâcha sur eux une telle force terrifiante, si bien que leurs yeux ne purent voir, ni leurs oreilles entendre. En un instant, il amena la mort sur chacun : pas un ne survécut !".
E.VI, 111,3-5
Les sceptiques pourront retourner le problème dans tous les sens, nous trouvons aussi des représentations de serpents volants sur plusieurs murs d'Edfu. Ces scènes illustrent les passages en question. Il suffit de les repérer et de les analyser, comme ici :
ONCT : Dans ce nouvelle essai, il est aussi beaucoup question des découvertes réalisées à Abydos. Pouvez-vous rappeler aux lecteurs l'importance de ce site et pourquoi vous évoquez aussi longuement les extraordinaires découvertes de l'archéologue Emile Amélineau pourtant largement critiqué par ses collègues de l'époque et d'aujourd'hui encore ?
Anton Parks : A cet endroit géographique se côtoient les plus anciennes traces historiques de civilisation au Proche-Orient et le début de la royauté. De nombreux textes et formules indiquent qu'Abydos formait la demeure d'Osiris, même avant sa mort. Lors du grand cataclysme, les rescapés des îles atlantes se dirigèrent vers Abydos pour recréer leur civilisation détruite et répandre leur savoir dans toute l'Egypte. Ces chemins parcourus par les rescapés sur toute l'Afrique du Nord, du Maroc à l'Egypte, sont connus par quelques égyptologues comme René Lachaud ou encore le regretté Albert Slosman.
Le site d'Abydos est aussi d'une importance capitale pour l'histoire de l'humanité, parce qu'il renferme plusieurs monuments très anciens dont un des plus vieux et énigmatique au monde. Il s'agit de l'Osireion, le temple aquatique et souterrain d'Osiris créé par ce dernier avant le cataclysme de 10.000 ans av. J.-C et peu avant son assassinat. Alors qu'à Sumer, Osiris se nomme Enki ("le seigneur de la terre"), sa demeure aquatique se dit Abzu en sumérien. Par coïncidence, le véritable nom d'Abydos est Abdju en égyptien et l'on trouve bien un temple aquatique au même endroit ! J'ai découvert des traces de coquillages marins fossilisés sur une des pierres du monument, or l'Osireion n'a officiellement jamais été engloutie par la mer, ni même par le Nil… Cette découverte démontre son extrême ancienneté, car il faut remonter à près de 10.000 ans en arrière pour trouver des traces d'eau de mer à cet endroit.
La légende dit que Seth assassina Osiris à Abydos. Comme le Christ, il fut attaché à un arbre et supplicié. Les textes funéraires rapportent ce fait de nombreuses fois et prétendent aussi que sa femme Isis retrouva le corps de son bien aimé, toujours au même endroit. La légende dit encore que son corps fut enseveli par la suite dans cette même localité quelque part dans le désert, sans doute dans le cimetière royal d'Abydos. Umm el-Qaab, le cimetière royal d'Abydos est la plus ancienne de toutes les nécropoles connues au monde et renferme les tombes des premiers rois d'Egypte dont les règnes démarrent vers 3300 av. J.-C., juste après ceux des dieux et demi-dieux. Le temple dit "de Sethy 1er" figure l'autre monument énigmatique d'Abydos. Or ce temple magnifique se trouve sur les fondations d'un ancien monument totalement inconnu que je pense être l'ancienne demeure de la garde rapprochée d'Osiris lorsque ce dernier séjournait à Abydos.
On doit la découverte du temple de Sethy 1er à Auguste Mariette aux alentours de 1860. Ce dernier consacra un temps phénoménal à le déblayer. Il tenta à la même époque de retrouver "le puis de Strabon" (l'Osireion), mais les gravas qu'il généra en dégageant le temple de Sethy se retrouvèrent au-dessus de l'Osireion… En parallèle, il tenta de trouver la nécropole royale en suivant les dires des légendes et des bédouins, sans succès non plus. Mariette usa sa santé sur ce site, c'est pourquoi, lorsqu'il mourut, personne ne voulut reprendre son travail à Abydos. On préféra envoyer un débutant afin de ne pas salir la réputation des archéologues en vogue à l'époque. Malheureusement pour ces derniers, Emile Amélineau, trouva en quelques jours le cimetière tant espéré… Les découvertes du "novice" Amélineau, au nez et à la barbe des plus grands, déclenchèrent l'ire du microcosme égyptologique. La tempête déclenchée par sa découverte majeure se nourrissait non seulement du dépit d'être doublé par un débutant, mais aussi d'un désaccord fondamental sur la nature d'Osiris. Le milieu de l'égyptologie "académique" considérait les personnages du panthéon égyptien comme des entités mythiques tandis qu'Émile Amélineau était convaincu de l'existence historique de personnages fait de chaire et de sang. Cette différence de conception perdure toujours malgré les découvertes d'Amélineau et celles entreprises après lui. Les découvertes d'Amélineau ne s'arrêtèrent pas là puisqu'il mit à jour la tombe d'Osiris enfouie sous une grande colline recouverte de plusieurs millions de fragments de vases et de poteries.
A cet endroit, les récipients apportés en hommage à Osiris lors des grandes festivités annuelles par les masses de pèlerins s'accumulèrent sur plusieurs millénaires. On attribue souvent cette tombe au roi Djer (3e roi de la 1ère dynastie égyptienne, vers 3100-3040 av. J.-C.). Un débat perdure encore aujourd'hui pour savoir si ce tombeau fut bien celui d'Osiris recyclé par le roi Djer ou bien une tombe fabriquée par Djer en l'honneur d'Osiris. Je penche pour la première possibilité pour des raisons que j'explique dans le livre. C'est dans ce tombeau qu'Amélineau trouva le lit d'Osiris qui représente pour moi un objet de culte fabriqué pour remplacer une des deux Arches, celle d'Osiris, subtilisée par Moïse alias Râmosé, grand vizir au service Amenhotep III et son fils Akhenaton...
ONCT : Avez-vous eu des retours négatifs surtout en ce qui concerne les révélations sur Moïse ? Pensez-vous développer plus profondément l'histoire de Râmosé ? Parlez-nous de Râmosé et de votre thèse…
Anton Parks : Non, pas particulièrement de retours négatifs à ma connaissance. Concernant votre seconde question, je n'ai rien à ajouter de plus à propos de Moïse. J'ai été au bout de cette enquête avec le peu d'éléments dont nous disposons. Il s'agit d'une nouvelle hypothèse sur Moïse, basée sur plusieurs éléments historiques validés par la science et l'archéologie. Nous connaissons partiellement la vie de Râmosé grâce à quelques archives et surtout grâce à son tombeau situé dans la vallée des Nobles. Sa tombe (n° TT55) se trouve au cœur du village de Cheikh Abd el-Gournah, en face de Luxor. Sa seconde tombe se situe dans la ville d'Akhenaton, à El-Amarna, elle est répertoriée sous le numéro TA11. Ces deux tombes sont parfaitement inachevées, or, autant que je sache, on n'enterre jamais un défunt dans une tombe inachevée en Egypte, car il s'agit d'un déshonneur. Cela traduit que le corps de Râmosé n'a jamais été déposé dans une d'entre elles ! Râmosé est mort ailleurs et personne ne s'emble s'être posé la question avant moi.
Cet illustre personnage vécu pendant la dernière partie du règne d'Amenhotep III et le commencement du règne d'Akhenaton. Râmosé, grand vizir au service Amenhotep III depuis trente ans, dut poursuivre son œuvre auprès de son jeune fils. On ne lui donna sans doute pas le choix.
Hiéroglyphes Râ-Mosé. Nom du grand vizir de Thèbes sous Amenhotep III et son fils Akhenaton. Son nom signifie "fils de Râ" ou "grand fils", donc l'aîné, comme l'était Moïse.
Dès la troisième année de du règne d'Amenhotep IV (Akhenaton), ce dernier entreprend d'introduire des modifications importantes dans l'iconographie cultuelle en adoptant des figures tout à fait inhabituelles qu'il place dans tout le pays. Petit à petit, le jeune roi voue un culte fervent au soleil Iten (Aton). En un premier temps, le culte des anciens dieux n'est pas remis en cause, mais plutôt son fonctionnement et celui du clergé d'Amon. La crise éclate véritablement en l'an V de son règne, lorsque Aménophis IV remplace son nom en Akhenaton ("celui qui plaît à Aton"). A la même époque, il choisit de construire sa nouvelle capitale consacrée à Aton, située à 450 km au Nord de Thèbes, en plein désert.
J'apporte de nombreux indices pouvant expliquer l'incompréhensible disparition de Râmosé peu après l'avènement d'Akhenaton sur le trône d'Egypte. J'explique également pourquoi Akhenaton serait "le pharaon de l'oppression" et non Ramsès contrairement à la thèse officielle. En 2007, l'anthropologue Jerry Rose (Université d'Arkansas) et son équipe, effectuèrent des tests sur des squelettes déterrés à Amarna par l'archéologue Barry Kemp (Université de Cambridge). Les tombes d'Amarna et leurs squelettes révélèrent des conditions de vie très difficiles pour les ouvriers d'Akhenaton.
Jerry Rose effectua des tests à l'Université d'Arkansas sur plusieurs squelettes d'Amarna et releva de forts taux d'anémie sur les ouvriers d'Akhenaton, signe d'une population malade. Ces découvertes consolident la thèse d'Anton Parks qui identifie le pharaon de l'oppression comme étant Akhenaton et son vizir Râmosé comme Moïse.
Tandis que le temple d'Aton croule sous les offrandes divines, la population est malade. Dans de nombreux cas, des lésions dans les os trahissent des activités physiques pénibles. Nombre de squelettes portent surtout des signes évidents d'anémie avec la présence de protubérances au niveau des globes oculaires, près de 60% des cas sont concernés. Ceci prouve que les conditions de vie à Amarna étaient pires qu'ailleurs en Egypte ! Ce fort taux d'anémie associé à un taux de mortalité important repéré entre les 12 à 20 ans, forment les signes évidents d'une population malade. Les chiffres ne trompent pas. Ces malades d'Akhenaton, ces reclus, portent un nom en égyptien : les Ubru. Ce terme tire ses racines de Ubri (désastre, maladie). Ubri ou Ubru (au pluriel) ressemble étrangement au terme "hébreu". Si l'hypothèse de Gerry Rose se confirme, elle authentifie en tout cas la présence des Ubru (Hébreux) en Égypte et leur calvaire mentionné dans l'Ancien Testament.
Hiéroglyphe UBR, "Ubri" ou "Ubru" au pluriel.
Nom donné vraisemblablement aux ouvriers malades de El-Amarna.
UBRU se transforma probablement en "hébreu".
Les changements soudains effectués par Akhenaton génèrent des répercussions sur la géopolitique de tout le Proche-Orient. C'est pourquoi Akhenaton représente le "pharaon de l'oppression" dans la Bible. Les prêtres d'Amon étaient conservateurs à l'extrême ; le véritable pouvoir leur appartenait. Leurs privilèges furent subitement remis en question. De nombreuses offrandes furent détournées, sous leurs yeux, des temples classiques vers les nouveaux temples d'Aton. Très rapidement, Akhenaton entreprit l'abandon total du culte d'Amon. Les temples fermèrent un à un et le nom d'Amon fut systématiquement effacé sur les inscriptions. C'est le plus grand bouleversement religieux de toute l'histoire égyptienne ! En quelques mois, Akhenaton diminua la vénération de plusieurs centaines de dieux à un seul ! Dans ce contexte, Râmosé, garant des traditions millénaires, se retrouva, bien malgré lui, complice de cette situation. Chaque jour, il observa en silence le rejet de la religion de ses ancêtres. Ses prêtres perdaient leurs privilèges tandis que le peuple d'Amarna, affamé et malade, travaillait durement pour édifier la cité solaire.
De nombreux prêtres voulurent préserver la connaissance des anciens et "l'esprit d'Osiris". Pendant qu'Akhenaton martelait le nom d'Amon dans les temples des Deux Terres d'Égypte et qu'il révélait les Grands Mystères au cœur de sa cité, Râmosé et son ancien clergé préparaient la fuite de la science cachée vers des terres annexées. Il y eut de graves bouleversements. La situation politique et sociale étant sous tension extrême, le jeune pharaon pacifiste voulut sûrement éviter toute répression sanglante avec le clergé d'Amon. Il finit donc par accepter de laisser partir les principaux insoumis à la religion d'Aton, tout du moins les plus agressifs. Il n'eut pas d'autre choix. Les prêtres de Râmosé souffraient dans leur chair et les habitants de la cité solaire, en mal nutrition, contractaient des maladies. Dans cette alternative conforme à la Bible, le vizir proposa de mener lui-même les réfractaires vers une nouvelle région : une Terre Promise ! Il offrit même de prendre avec lui les Ubru invalides. Son choix stratégique lui apporta un maximum de partisans et la possibilité de provoquer des troubles. Râmosé souhaitait sans doute soulever les foules pour influencer le roi et la population. Ce moment historique se situe sans doute à partir de l'an VII du règne d'Akhenaton, soit deux ans après le commencement des travaux d'El-Amarna et le gros œuvre achevé. Toutefois, sous couvert de préparer le départ des incorruptibles vers des terres annexées à l'Égypte, le clergé d'Amon et Râmosé élaborent la fuite de la connaissance hors de l'Égypte d'Akhenaton. C'est à partir de cet instant que le mythe de Mosé (Moïse) entre dans la légende...
ONCT : Qu'est devenu selon vous la technologie divine dont a « hérité » fallacieusement Moïse ? Son bâton et l'arche ont-ils disparu ? Ont-ils été volés ou détruits ?
Anton Parks : Il n'y eut pas une arche, mais deux ! Deux objets volés juste avant le départ des premiers exilés. Les deux trous forés dans l'île centrale de l'Osireion servaient, selon moi, d'assises à ces deux objets sacrés. Les traditions rabbiniques comme le Zohar parlent de ces deux arches divines. Ces deux objets sont :
Un coffre contenant de nombreux écrits sacrés appartenant à l'Égypte et ses pays annexés (les paroles divines ou Tables de la Loi) ; la majorité venant de El-Amarna. Deux "chérubins" ailés surmontent le coffre. Il s'agit simplement des représentations d'Isis et Nephtys, les protectrices des grands secrets.
Le sarcophage contenant le corps d'Osiris, fondement de la religion égyptienne (le corps du dieu). Le cercueil est aussi surmonté d'Isis et Nephtys, les protectrices ailées du roi.
La seconde arche transporte Joseph, selon la tradition hébraïque. En fait, il s'agit d'un jeu de mot avec le terme égyptien Yuef (le corps) pour signaler la dépouille d'Osiris.
Le bâton de Moïse fait également partie des objets volés à la couronne d'Egypte. Les pouvoirs du bâton de Moïse sont identiques à ceux attribués au bâton de Ptah-Osiris signalé dans les textes d'Edfu que j'ai traduis pour ce même ouvrage. Dans ces textes, Horus, fils de Ptah-Osiris se voit attribué le bâton souverain de son père signalé comme une perche de pouvoir. Ce bâton de pouvoir figure un petit pilier d'énergie (Djed) qui maitrise les forces de la nature. La Bible nomme cette perche "bâton de Dieu" en Ex 4:20. L'ancien vizir du pharaon s'en sert pour ouvrir les flots, faire tomber la grêle ou frapper un rocher pour en sortir de l'eau. On attribue également à cet objet les fameuses "plaies" d'Égypte. On sait aujourd'hui que ces fléaux correspondent à des catastrophes naturelles. Ce genre de fléaux serait possible grâce à des changements subits et prolongés des conditions climatiques, donc grâce à la maitrise des éléments. Ces mêmes phénomènes furent produits par l'ingénieur et inventeur Nicolas Tesla (1856-1943). Nous sommes en présence d'une technologie liée à l'électromagnétisme. J'explique ces phénomènes dans ce dossier consacré à Moïse et apporte des éléments concrets à cette nouvelle hypothèse.
Le destin de l'Arche n° 1, à savoir celle contenant les archives de El-Amarna, fera l'objet d'un sujet traité dans un prochain dossier, donc je ne peux en discuter pour l'instant. Il est en tout cas certain, et je l'explique dans LA DERNIERE MARCHE DES DIEUX, que ces archives permirent à Râmosé (Moïse) de composer à la fois ses textes de la Loi ainsi qu'une partie de la Genèse. Depuis l'analyse de tous ces éléments, je suis totalement convaincu que l'ancien vizir Râmosé fut le personnage biblique de Moïse. C'est indéniable.
ONCT : Quid d'Abraham ? En savez-vous certaines choses ? N'est-il qu'une figure humaine d'un personnage analogue plus ancien ?
Anton Parks : Absolument aucune idée sur Abraham. Peut-être qu'un jour j'aborderai ce sujet, je ne sais pas du tout.
ONCT : Vous relevez en fin d'ouvrage la symbolique du chiffre 14, mis en analogie avec la carte "Tempérance" du jeu de Tarot. Pourquoi un tel parti pris ? En effet, le Tarot n'est numéroté ainsi que depuis le XVIIe siècle. Avant cela, les cartes avaient – en fonction de leur provenance – une numérotation bien différente, voire aucune numérotation du tout. Ce chiffre 14 aurait très bien pu faire ainsi allusion au Diable, puisque ce dernier était numéroté de la sorte sur des Tarots du XVe siècle !
Anton Parks : Dans cette partie, mon propos est de relever certaines analogies entre le nombre 14 et son lien avec Osiris. Sur la 14e lame du Tarot, le Tempérance, un ange tient une urne dans chaque main et transfère le contenu de l'une dans l'autre. L'arcane 14 symbolise la transmutation de l'eau en eau de vie. Je fais remarquer que, dans l'antiquité, les nombreux pèlerins venaient offrir à Osiris de l'eau sacrée du Nil dans des pots qui recouvrent aujourd'hui encore le cimetière royal d'Abydos. S'agit-il d'une coïncidence ? En Egypte, le chiffre 14 renvoie aux 14 morceaux du corps d'Osiris découpés par Seth lorsqu'il effectua le second assassinat d'Osiris en profanant sa momie. Or, son tombeau probable où fut retrouvé le fameux lit qui remplaça sans doute l'Arche n°2 (le corps d'Osiris subtilisé par Moïse), donc ce tombeau possède 14 chambres funéraires et 14 marches, ce qui renvoie sans l'ombre d'un doute à Osiris. Maintenant, je ne fais que rapporté des faits. Je ne sais pas qui a changé la numérotation du Tarot, ni à quel moment. Je sais juste que son origine est très discutée et que son symbolisme le rapproche étroitement avec l'Egypte ancienne. Pour l'ecclésiastique et occultiste Eliphas Levi, le tarot serait le Livre de Thot et proviendrait d'Egypte.
ONCT : Il existe des sépultures (ou tombeau ou tumulus) particulières dans le désert du Sahara datées de 10 000 ans (voir les images ici). Celles-ci rappellent fortement la structure géométrique de l'Atlantide. Votre avis ?
Anton Parks: Ces images sont exceptionnelles ! En effet, on retrouve bien l'idée d'un temple central, ici le tumulus, entouré de cercles concentriques. Cette forme rappelle la version de l'Atlantide détaillée par Platon et même celle des textes d'Edfu (E.VI, 184,1) où le texte indique un pays circulaire traduit en "la région des enfants du Siège de la Parole". Je ne connaissais pas ces sites d'Algérie, mais plutôt ceux où l'on trouve des gravures d'hommes-chiens (les Suivants d'Osiris).
Tous ces sites - dont ceux que vous évoquez - passent par une piste largement empruntée à l'époque du Paléolithique Supérieur jusqu'au Badarien. Il s'agit de l'ancienne "Route des Morts", située entre le couchant et l'Égypte. D'ouest en est, elle démarrait du cap Soloéïs (face au îles Canaries), en passant par le Hoggar algérien, le désert libyque, les quatre oasis égyptien du désert blanc pour finir en Egypte même, à Abydos, résidence d'Osiris et lieu où il fut tué et enterré. Cette très longue piste préhistorique, qui est également nommée "voie royale" par les Berbères, s'illustre d'art rupestre de même type d'un bout à l'autre du trajet et des anciens oueds. Ces dessins sont datés du début de l'Holocène (vers 10.000 av. J.-C.), donc à la même période que vos sites du désert algérien. J'explique dans le livre que cette ancienne route fut empruntée par les survivants de l'Atlantide au moment où ils voulurent rejoindre le pays d'Osiris pour reconstruire leur civilisation. Hérodote évoque cette piste dans ses écrits et des cartes furent reproduites en suivant ses données. L'anthropologue polonaise Marcelle Weissen-Szumlanska effectua ce voyage à la fin des années 1950 pour vérifier les propos d'Hérodote. Après un long séjour aux îles Canaries, Mme Weissen-Szumlanska entreprit une pénible exploration de six semaines, seule et mal équipée, allant à pied, en jeep, à cheval et à chameau... Elle retrouva ainsi le tronçon inexploré de près de 4.000 km de long, signalé par Hérodote comme l'aboutissement de la route royale sillonnée par les anciens Égyptiens à travers le nord du continent africain...
ONCT : La tentation n'a-t-elle pas été grande de combler les interstices avec les indices glanés dans vos incursions mentales ?
Anton Parks : Tous mes essais et dossiers sont orientés par mes visions, c'est un bon outil pour démarrer ma recherche. Bon nombre de mystères étudiés jusqu'à présent ont comme point de départ ce que j'ai vu. Maintenant, mes enquêtes vont aussi loin que possible, mes pistes de départ me mènent toujours vers des éléments concrets prouvés par la science, la linguistique ou par des vérifications réelles, lorsque j'ai la possibilité d'examiner un monument ou un document.
ONCT : Nos connaissances d'Abydos en seraient-elles là où elles en sont aujourd'hui si Dorothy Eady n'avait jamais existé ?
Anton Parks : Nous en saurions beaucoup moins sur le temple de Sethy 1er, c'est certain, et même sur l'Osireion d'Osiris. Je l'ai signalé plus haut, l'élément majeur qui m'a incité à réaliser une analogie entre son expérience et les découvertes archéologique à Abydos est son témoignage à propos du lit d'Osiris qu'elle situe dans l'Osireion à l'époque de Sethy 1er et le fait que cet objet de culte fut retrouvé dans l'ancienne tombe d'Osiris à deux kilomètres plus loin. Grâce à cette information majeure, j'ai pu reconstituer le trajet du lit vers son lieu de culte annuel dans le cimetière d'Abydos. Autrefois, avant la confection de ce lit osirien, c'était probablement l'Arche n° 2 (le corps d'Osiris) qui effectuait ce trajet. Lorsque Râmosé (Moïse) le subtilisa avec l'Arche d'Alliance pour se réfugier dans le désert, les prêtres égyptiens restés en Egypte, durent confectionner un autre objet pour remplacer l'Arche contenant les reste momifiés d'Osiris et afin perdurer le rite royal de la résurrection du dieu.
ONCT : Avez-vous prévu d'écrire d'autres essais ? Si oui, quand et sur quel(s) sujet(s) ?
Anton Parks : J'ai beaucoup de projets en tête, mais tant que notre situation financière n'est pas stabilisée, il m'est impossible de me projeter dans les trois prochaines années par exemple. J'ai plutôt la tête dans les Chroniques en ce moment.
ONCT : Quelles sont les différences remarquables entre la dernière version du Tome 1 des Chroniques éditée par « Nouvelle Terre », et celle présente aujourd'hui au format poche ? A quand les T2 et T3 version livres de Poche ?
Anton Parks : La version poche du tome 2 des Chroniques est sortie en fin d'année 2013 et le tome 3 sera sans doute disponible au printemps 2014. Nous sommes partis sur ma version d'origine, non corrigées par les Editions Nenki ou Nouvelle Terre et avons supprimé les dossiers à la fin qui semblent barber la majorité des lecteurs.
ONCT : Quelle est à présent la suite des aventures ? Inutile de vous dire que la suite des Chroniques du Girkù est plus qu'attendu et que de nombreuses questions les concerne.
Anton Parks : Et bien je vous annonce que le prochain ouvrage des Chroniques du Girkù prévu vers le dernier trimestre 2014 se nommera LE LIVRE DE NURÉA, il s'agit du tome 0 des Chroniques. Pahana Books l'éditera en même temps que le récit intégral du SECRET DES ÉTOILES SOMBRES. Des chapitres supplémentaires seront disponibles dans chacun des ouvrages des Chroniques programmés pour la réédition au fil des mois jusqu'à la sortie du tome 4. Maintenant que la genèse des Gina'abul est beaucoup plus claire pour moi, j'ai ressorti mes anciennes notes des années 80 afin de les intégrer dans les prochaines éditions. Il s'agit plutôt d'éléments en rapport avec le contenu du tome 0 dont il me manquait la compréhension il y a encore un an.
ONCT : Là, il va falloir nous en dire un peu plus sur ce tome 0 et les rééditions inédites des trois autres tomes...
Anton Parks : Ces dernières années, j'ai annoncé plusieurs fois que je n'avais pas tout placé dans les Chroniques parce certaines scènes me semblaient totalement incompréhensibles. En 2012, dans ma précédente interview pour votre site, j'ai dit posséder des informations sur les origines de la Terre et des Gina'abul, ainsi que sur le travail de Nammu avant les évènements rapportés dans le tome 1. J'ai aussi indiqué qu'il y aurait de quoi éditer un tome 0, mais malheureusement, ces informations étant incomplètes, je ne pouvais rien en faire jusqu'à présent. Or, au printemps 2013, j'ai reçu les éléments qu'il me manquait sur ces sujets. Depuis septembre dernier, j'effectue la rédaction du LIVRE DE NURÉA. Cet ouvrage est très important, car il forme le pilier de la série et il dispose d'informations capitales pouvant expliquer certains aspects clés de notre histoire passée, mais aussi actuelle.
ONCT : Quels sont vos engagements avec J'ai Lu ? prévoyez-vous les publications des prochains tomes des Chroniques en format poche ?
Anton Parks : J'ai signé pour les tomes 1, 2 et 3 avec J'ai Lu (Flammarion). Les autres ouvrages des Chroniques à venir ainsi que les versions augmentées ne sont pas prévues pour une publication au format poche. Je pense que Pahana Books fera des prix promos pour l'achat de plusieurs livres de la série : tomes 0 & 1 / tomes 2 & 3.
ONCT : Après la publication du LIVRE DE NURÉA, prévoyez-vous un nouvel essai ou bien le tome 4 intitulé L'ORACLE ?
Anton Parks : Je rassure les lecteurs de Chroniques, je reprendrai la rédaction de L'ORACLE aussi vite que possible.
ONCT : A mesure que nous nous rapprochons de notre époque historique via les Chroniques et vos essais, certains lecteurs se demandent si vous allez aborder l'étude mythologique de peuples plus proches de nous comme les Celtes ou les Grecs Anciens ? Une forme d'étude de mythologie comparée à la manière du Testament de la Vierge en quelque sorte.
Anton Parks : Pour les Grecs, je ne sais pas, mais pour la mythologie celte, la réponse est affirmative. Je l'ai signalé plusieurs fois ces dernières années, le tome 5 des Chroniques discutera de ce sujet et du Graal. J'ai vraiment hâte d'y être.
ONCT : À combien de Chroniques prévoyez-vous de finir la série ? Les événements que vous avez captés vont-ils sortir du cadre de la mythologie pour celui "admis" de l'Histoire ?
Anton Parks : Difficile à évaluer. Au début, je n'avais pas vraiment prévu de discuter du cycle celtique, mais quelques proches m'ont signalé qu'il serait dommage de ne rien écrire là-dessus étant sonné que je possède beaucoup d'informations sur ce sujet. A l'origine, j'avais plutôt prévu de réaliser 3 volumes qui se sont transformés en 4, voir maintenant en 5 puisqu'un tome 0 sortira avant le tome 4. Il est encore difficile d'évaluer la place que prendra l'ensemble en nombre d'ouvrages. Même un seul volume est difficile à estimer d'avance en nombre de pages. La place que cela prend dans ma tête n'est pas quantifiable en nombre de pages. Je pense que le cycle du Graal devrait s'étendre sur 2 ou 3 livres, ce qui donnerait en tout 7 ou 8 volumes des Chroniques… Je ne préfère pas trop m'avancer sinon certains risquent de polémiquer inutilement.
Concernant votre dernière question, les propos développés des les prochains volumes des Chroniques seront de même nature que dans les précédents tomes : entre mythologie, histoire et archéologie. Les faits historiques se sont transformés en mythes et légendes avec le temps, mais aussi en raison des successives transformations des traditions et des textes réalisées par les différentes religions. Nous sommes en pleine confusion depuis plusieurs millénaires et à mille lieux de nos origines.
ONCT : Serait-il possible que les souvenirs que vous avez captés aient pu être parfois « piratés », détournés et que de fausses informations aient pu être mêlées aux vraies. Ou bien que votre inconscient n'ait pas supporté certains détails et les aient maquillés ?
Anton Parks : Je ne le pense pas étant donné que mes essais ne cessent de compléter mes propos disponibles dans les Chroniques. Mes recherches et traductions me démontrent que je suis sur la bonne voie. Pour ce qui est du "maquillage de certains détails", ce n'est pas comme cela qu'il faut le comprendre. J'ai effectivement reçu des éléments inexplicables parce qu'il me manquait des "scènes" ou "épisodes" ainsi qu'une compréhension globale, particulièrement à propos de certains sujets. Le LIVRE DE NURÉA apporte ces éléments complémentaires et me permet de comprendre certaines scènes entières restées sous forme de notes ou de textes rédigés à la main dans les années 80. Cela ne change rien au fond de l'histoire telle que nous la connaissons déjà, mais ces éléments apportent une dimension beaucoup plus large et tout à fait inattendue à propos des origines des Gina'abul et de l'humanité. Je ne peux en dire plus pour l'instant.
ONCT : Aurons-nous un jour la chance de vous entendre en direct pour une interview radio, ou mieux, de vous voir dans une émission télé ? Récemment, un odieux personnage s'est fait passer pour vous afin d'extorquer de l'argent à une station de radio. Ne pensez-vous pas que sortir de l'ombre lèverait toute possibilité d'ambiguïté de ce genre à l'avenir ?
Anton Parks : C'est la question piège qui revient chaque année. J'ai téléphoné à cette radio pour qu'ils effectuent un démenti et je n'ai pas l'impression d'avoir été entendu. Je les ai trouvé très flou la dernière fois que je suis entré en contact avec eux pour savoir s'ils avaient rectifié leur erreur. J'aurai apprécié cette rectification vu la virulence exercée à l'antenne par le présentateur lors de sa bévue. Peut-être attendent-ils que je vienne rétablir la vérité sur leurs ondes à leur place ? Tout ça n'est pas très sérieux.
Bref, je ne passerai pas à la radio, ni même à la télé avant d'avoir rencontré mes lecteurs à l'occasion de dédicaces par exemple. J'ai prévu de le faire dans les deux prochaines années. Peut-être avant, je ne sais pas encore. En tout cas, je pense que ce sera une véritable joie de rencontrer mon public et inversement. Je lui dois beaucoup et le remercie ici, particulièrement en ces temps difficiles. J'ai aussi promis un jour à votre site que ma première interview radio sera pour ONCT. Je ne l'ai pas oublié ! Je terminerai en ajoutant que je prends beaucoup de plaisir à rédiger LE LIVRE DE NURÉA malgré l'intensité de son contenu qui nous renvoie à des concepts spatio-temporels, métaphysiques, cosmologiques ethnologiques et biologiques totalement singuliers.
Avant de nous quitter, nous avons interrogé Anton Parks sur un tout autre sujet :
ONCT : Vous vouliez finir cette interview sur la disparition de votre ami le journaliste Alain Gossens, en juillet 2010…
Anton Parks : Oui, c'est un sujet qui me tiens à cœur. J'ai gardé le silence pendant plus de 3 ans malgré les ragots abjects colportés sur le Net à propos de son suicide. J'ai connu Alain en été 2005, alors qu'il venait de lire le T1 des Chroniques récemment acheté lors d'une conférence de Nenki, mon premier éditeur. On s'est beaucoup téléphoné et envoyé des mails. Nous avons fini par nous rencontrer chez lui quelques semaines plus tard avec mon ami Mahdi et un de ses contacts de Belgique, que je nommerai "Michel", qui allait devenir malgré lui un acteur indirect dans la disparition d'Alain. Alain Gossens et moi sommes devenus de véritables amis au fil des semaines et des mois. Nous nous téléphonions au moins deux fois par semaine sans parler de nos boîtes mail saturées de messages pendant près de 5 ans. Nous nous connaissions par cœur. Nous nous arrangions toujours pour nous rencontrer tous les 3 à 4 mois sur Paris ou chez lui en Belgique, rue Drève du Duc à Boitsfort. La disparition d'Alain est pour moi un véritable suicide contrairement aux ragots répandus et disponibles sur Internet par des personnes qui veulent encore y voir un meurtre maquillé et qui évoquent des thèses conspirationnistes.
Alain Gossens pose devant la maison de son enfance. Photo de l'auteur.
ONCT : Avez-vous des éléments à apporter à ce dossier?
Anton Parks : Alain n'était pas bien les derniers mois avant sa disparition. Il se remettait radicalement en question et tentait de changer complètement son mode de vie en modifiant ses habitudes journalières, ses dépendances en tout genre, même son métier. Il ne voulait plus entendre parler de journalisme et tentait de changer de vie. A mon avis, impossible d'aller contre sa nature ! Il s'est fait violence pendant 2 à 3 mois pour tout changer d'un coup, ce fut sans doute trop pour lui. Alain avait fait de nombreux voyages dans sa jeunesse, il avait expérimenté différentes drogues et vécu des "expériences" comme beaucoup le font actuellement avec diverses substances. La prise d'héroïne lui fut fatale. Il me l'avait expliqué plusieurs fois. Depuis de nombreuses années, il était sous méthadone, je l'ai vu des centaines de fois ingurgiter ses cachets, bien qu'il essayait maladroitement de le cacher lors des repas. Dès qu'il oubliait de les prendre, il transpirait à grosses gouttes et tremblait.
En effet, les médicaments contenant de la méthadone (où dérivés) sont toujours donnés avec une molécule supplémentaire, pour contrecarrer les effets secondaires. Alain, nous avait expliqué que dans son cas, il devait alors aller à la pharmacie régulièrement pour chercher ses médicaments, car il ne supportait pas l'autre molécule. Ce genre de prescriptions nécessite des explications sur son utilisation qui sont à la fois données par un médecin et un herboriste parce que les deux sont complémentaires, car il faut toujours avoir deux avis différents, et qu'il y a des précautions d'emplois pour ces produits.
Lorsque nous nous déplacions, Alain vérifiait systématiquement avoir avec lui son traitement de substitution. Idem, lorsqu'il venait en France, son séjour était toujours limité dans le temps (au plus, une petite semaine) parce qu'il devait retourner voir son médecin pour la prescription de sa méthadone. J'étais très triste de le voir ainsi, et je l'ai soutenu continuellement. Il était malheureux, très fragile, il vivait seul, bien trop seul enfoui dans ses dossiers, dans la conspiration, etc. Alain avait très peur de l'avenir et nous parlait souvent de son appréhension pour 2012. Il se posait beaucoup de questions. Les quelques personnes qu'il côtoyait lui parlaient continuellement de tous ces sujets et des changements de l'an 2012. De toute façon la méthadone le plaçait continuellement dans des peurs existentielles sans fond.
Lorsqu'il voulut tout changer en été 2010, il s'était un peu écarté de tous. Nous nous parlions moins au téléphone, et il s'en excusait dans un mail envoyé fin mai. Tout changer pour lui impliquait aussi de réduire sa méthadone ! Ce n'est pas seulement la méthadone qu'il diminua radicalement, mais aussi son régime alimentaire et il cherchait un nouveau boulot, car Alain n'en pouvait plus des dossiers et de la merde qu'il remuait continuellement pour des magazines sur le mystère, le symbolisme, l'histoire occulte, l'horreur de la guerre, la pédophilie… Il avait rédigé un énorme ouvrage sur le contrôle occulte, je devais en faire la préface. J'ai uniquement un ou deux petits extraits. Alain m'a dit plusieurs fois qu'il ne souhaitait plus faire éditer cet ouvrage, tant il représentait tout ce qu'il avait en horreur, mais aussi tout ce qui l'avait tant fasciné par le passé. Son ancien éditeur avec qui il collabora pendant 3 ou 4 ans possède le manuscrit en question et il s'était arrangé pour en récupérer les droits au moment de la mort d'Alain. Il souhaitait l'éditer, mais comme il a subit de nombreuses menaces depuis, et qu'il a même été malmené physiquement et moralement, je doute que ce livre sortira un jour...
Concernant la mort de notre ami, je passerai outre le fait qu'Alain Gossens fut observé par un témoin au moment de son suicide, le mercredi 7 juillet à 10h du matin, sur le clocher de l'église Saint-Hubert de Boitsfort, située un peu plus haut de chez lui (article dans Le Soir du vendredi 9 juillet 2010 visible ici). Certains diront que ce témoignage pourrait être un faux. Je passerai aussi la lettre d'adieu retrouvée sur son ordinateur, car les mauvaises langues diront que c'est également un faux (je n'y crois pas pour avoir une copie de cette lettre et y retrouver son style et l'état d'esprit dans lequel il était en été 2010). Outre, ces deux éléments "discutés" ou "discutables", je connaissais deux faits indéniables et certains. Le premier se situe en décembre 2009, lorsqu'Alain est venu passé Noël en France. Nous avons eu un soir une discussion sur la mort et le suicide (je ne pourrais dire pour quelle raison), et Alain nous a clairement indiqué, ce soir-là, que s'il devait un jour se donner la mort, il n'hésiterait pas et se suiciderait en sautant du haut d'une tour ! Je me souviens avoir trouvé cette idée choquante et tellement brutale… Autre fait indiscutable, la veille de son suicide (soit le mardi 6 juillet), Michel téléphona à Alain vers 13h.
Selon Michel qui m'a rapporté les faits par mail le 9 juillet, ils se seraient parlé pendant près de 6 mins où Alain lui aurait annoncé qu'il souhaitait vraiment se donner la mort. Michel aurait tenté de l'en dissuader… Je ne saurais dire pourquoi Michel n'a prévenu personne par mail ou par téléphone ce jour-là, préférant m'indiquer dans son message du 9 juillet :" Il n'y avait pas d'autre issue (que le suicide). Que son âme repose en paix". Pour moi une personne voulant se suicider ne l'indique jamais à qui que ce soit, sinon, c'est un appel au secours ! Je laisse Michel et sa conscience. En tout cas, preuve est faite aujourd'hui par ces deux éléments qu'Alain s'est bien donné la mort et que personne ne l'a poussé du haut de ce clocher !
Il me parla 2 ou 3 fois d'un rêve qu'il avait fait plusieurs fois. Nous étions frères et nous étions des antennistes sur cette Terre. Notre rôle était de maintenir la communication entre la terre et le Ciel. Nous avions aussi en commun le fait d'être chacun séparé de son double féminin et nous en souffrions beaucoup. Il souffrait terriblement de la solitude. Il en est mort.