Derrière les prouesses de l’intelligence artificielle, il y a en réalité une armée de travailleurs de l’ombre. À Madagascar, près de 100 000 personnes cliquent chaque jour pour entraîner les algorithmes des géants du numérique du monde entier.
Payés quelques centimes, sans contrat ni protection sociale pour certains, ils nourrissent depuis Antananarivo les IA de Google, Amazon ou ChatGPT. David, père de trois enfants, enchaîne les micro-tâches depuis son salon, entre deux services de son snack de quartier.