Il y a cent ans, Gregor Mendel découvrait les lois fondamentales de l’hérédité génétique. Son œuvre mit longtemps à triompher de la répugnance de l’esprit humain à accepter une idée révolutionnaire. Mais aujourd’hui, les prix Nobel s’accumulent dans le domaine de la génétique, comme en témoigne la première distinction reçue par la France depuis trente-sept ans. 

Michel Gauquelin a sans doute réalisé une découverte du même ordre. Au prix d’un labeur acharné (il a, par exemple, étudié les coordonnées temporelles de plus de cent mille accouchements), ce jeune chercheur français a démontré que nous naissons dans des conditions cosmiques semblables à celles de nos parents. 

Il fonde ainsi une génétique nouvelle, quoique dans la lignée des recherches antérieures. L’obscur moine tchèque Mendel établissait une relation entre les plantes et les hommes. Gauquelin prouve qu’il existe une relation entre les hommes et les astres.