Ce troisième tome est le juste prolongement des deux premiers, il amplifie, croyons-nous, le domaine des preuves que nous nous devons de formuler pour exhorter notre lecteur à méditer sur les vertus de l’enseignement officialisé.
Nous comprenons fort bien que des conventions puissent remplacer des vides historiques, surtout lorsque les indices concernant celles-ci sont au plus proche des éléments établis. Ces consensus ont pour intention première de pourvoir momentanément aux absences de certitudes, en comblant celles-ci des aspects inspirés par les conjectures. Mais pas seulement, leur rôle secondaire est de canaliser les démesures, d’éloigner les affabulateurs, d’évincer les hypothèses incohérentes et de minimiser les élucubrations. Pour nous, ces argumentations ne font pas l’objet de dérision et sont tout à fait dans la logique des choses.
Où la situation se complique, c’est lorsque le consensus en question devient progressivement une « vérité » incontournable et que toute réfutation de celui-ci est bannie du contexte par une soi-disant légitimité professionnelle. La puissance engendrée par l’adhésion internationalisée d’une convention nous apparait aussi redoutable que certaines machinations politiques. Ses bases instituées deviennent au fil des âges, autant d’atouts de fixité attachés à des prérogatives. Toutes tentatives de reconditionnement sont non seulement vouées à l’échec, mais deviennent pour ce monopole, un facteur contraignant à combattre avec acharnement. Les preuves, quand preuves il y a, ne sont pas prises en considérations, elles sont tournées en dérisions, raillées, scotomisées ou occultées.
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