Texte du Lieutenant-Colonel Langeron, préface de Jean de Granvilliers.

Il fut rappelé, comme beaucoup, au service en 1939, où il fut affecté à un service de propagande (aujourd'hui on dirait communication) puis à l'état-major d'un groupe de bombardement. Pendant l'entre deux guerre, André Langeron a été une des principales "plumes" du journal Les Ailes pour l'aviation militaire, d'abord sous pseudonyme quand il était toujours d'active, puis sous son propre nom.

Sa vision des choses, réaliste à l'époque, remettaient souvent en cause la politique "officielle", cela fait qu'il est quelquefois cité pour son côté "prémonitoire". On lui doit cet ouvrage, qui se laisse lire, mais il faut garder à l'esprit sa carrière passée et sa situation à la parution.

Après 1940, il fut un proche collaborateur de Marcel Déat (qui fut une des figures de la collaboration pendant l'Occupation), et se fit oublier après 1945.