Si les évangiles canoniques (à savoir reconnus par le Canon théologique des églises chrétiennes) sont au nombre de quatre, il existe par ailleurs d'autres évangiles, des évangiles "sauvages", d'une richesse spirituelle et d'une beauté littéraire tout aussi grande. Citons ceux de Philippe, de Pierre, de Thomas et de Barthélemy. C'est un "évangile" attribué à Marie Madeleine, Myriam de Magdala, cette pécheresse repentie qui fut la première à être témoin de la résurrection du Christ, que nous présente aujourd'hui Jean-Yves Leloup, théologien orthodoxe, spécialiste de spiritualité et philosophe. Daté de 150 après Jésus-Christ, présenté dans son texte grec, accompagné d'une traduction en regard et d'un commentaire approfondi, ce texte apparaît à bien des égards comme porteur d'une "scandaleuse" nouveauté. En effet, le Christ s'y montre capable d'intimité charnelle et spirituelle avec une femme, intimité qui permet de relativiser la réprobation chrétienne à l'égard de la sexualité. Si l'humanité de Jésus est évoquée sur le mode tragique par les autres apôtres, elle apparaît là enrichie d'une nouvelle dimension : celle du désir, de l'union avec l'autre féminin. Ce texte permet donc de réintroduire, dans la vision chrétienne du monde, des dimensions qui en avaient été exclues (la chair, le désir) ou limitées (la femme cantonnée à sa fonction maternelle). Cette autre "Annonce faite à Marie" porte, à une époque où la place de la femme et le célibat des prêtres sont plus que jamais discutés au sein de l'Église, un message d'ouverture et de renouvellement. --François Angelier
Outre les Evangiles de Matthieu, Marc, Luc, Jean, on peut aujourd'hui méditer ceux de Philippe, Pierre, Barthélemy et, plus particulièrement celui de Thomas. Mais il en est un, l'EvangIle de Marie, qui demeure pratiquement ignoré du grand public. La première rédaction de cet Evangile, traduit et commenté ici par Jean-Yves Leloup, théologien orthodoxe et philosophe, se situerait aux alentours de l'an 150, il s'agitait donc, comme les autres Evangiles, d'un des textes primitifs du christianisme. Il est attribué à Myriam de Magdala, cette Marie-Madeleine qui fut le premier témoin de la Résurrection, Myriam y apparaît sous un jour nouveau. Elle n'est pas seulement la pécheresse dont nous parlent les Evangiles canoniques et les traditions récentes, mais aussi l'amie intime de Yeshoua, " l'initiée " qui transmet ses enseignements les plus subtils...
Manque p1-6/11-14.
Recopier 5e.s. - Copte sahidique.
Fragment Grec datant IIIe.s., donc antérieur, estimer 150.
Txt fondateur Christianisme primitif.
14. Réticence : Pierre/André.
Amie intime yeshua.
Ecrit Métaphysique.
Métaphysique :
"[PAGE 7 ]
1 " Qu'est-ce que la matière ?
2 Durera-t-elle toujours ? "
3 Le Maître répondit :
4 " Tout ce qui est né, tout ce qui est créé,
5 tous les éléments de la nature
6 sont imbriqués et unis entre eux.
7 Tout ce qui est composé sera décomposé ;
8 tout reviendra à ses racines ;
9 la matière retournera aux origines de la matière."
Inter-relations Matière.
Retour Origine.
Début/Fin matière : Désintéressement : libérations.
54. Retour Origine : Alpha/Omega.
58. hamartia : manquer la cible.
68. Mort Shatan Apocalypse (Obstacle Hébreu) : Libérations intérieur.
72. Attachement Matière.
74. Amour : Vouloir s'approprier l'autre.
Possessions : Illusions.
89. Gitta Mallasz
Graph évolution : Minéral/Végétal/Animal/Homme/Ange/Séraphin/Lumière.
90. graph : Homme : Pont entre 2 mondes :
-Crée/Créateur.
100. François D'Assise.
136. Jean 20:16 : Hébreu Rabouni (Maitre bien aimer)
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