Florissante en la vieille Egypte, en la sacerdotale et magique Chaldée, aux siècles très lointains, puis encore enseignée à l’Ecole d’Alexandrie — l’Alchimie fut proscrite avec les Arts Secrets ; elle devint Maudite comme eux et se renferma dès lofs dans le Mystère des fraternités occultes et hermétiques. Les Gnostiques, les Templiers, les Alchimistes, les Rose + Croix, conservèrent, transmirent l’Alchimie au travers du Moyen-âge, de là Renaissance, enfin des époques modernes. Et aujourd’hui, parallèlement aux autres branches de l’Hermétisme, mieux encore peut-être, l’Alchimie renaît ; d’allure très scientifique, elle conquiert les meilleurs esprits. Les faits expérimentaux, d’ordre industriel, la confirment. Tiffereau, Strindberg, Emmens Brice, fabriquent de l’or. La Néo-Alchimie se constitue auprès de la traditionnelle Alchimie, prête à se confondre enfin en elle. Esquissons donc l’ensemble de la Spagyrique ; voyons ce qu’est le Grand-Œuvre, la Pierre Philosophale, posons-en les conclusions pratiques.
Qu’est-ce que l’Alchimie tout d’abord ? ...
(Source : Bibliothèque Numérique Alchimique du Merveilleux (BNAM))
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