By Anarkia333 |
2019

Pour bon nombre de gens le mythe renvoie simplement à l’imaginaire collectif. Dans son nouvel essai, intitulé À la lumière de la science, l’historienne Bleuette Diot tente une nouvelle interprétation des mythes originels. L’exercice n’a rien d’aisé, car nos lointains ancêtres n’appréhendaient pas du tout les choses de la même façon que nous. Le mythe ne se lit pas comme un simple fait divers. Il se dérobe constamment sous une forme imagée, poétique, symbolique ou mystique. Mais, passés au crible de la science moderne, les textes fondateurs et l’Ancien Testament prennent un autre relief. Aujourd’hui, les sciences fondamentales et les instruments de la science appliquée nous permettent enfin de percevoir les réalités insoupçonnées, qui ont façonné les mythes de l’Antiquité et les légendes bibliques.

Ainsi la chercheuse s’emploie-t-elle à éprouver la véracité de plusieurs passages de l’Ancien Testament. Un désastre écologique expliquerait-il les « dix plaies d’Égypte » ? À travers l’écriture, perpétuons-nous toujours le souvenir de la toute première révolution culturelle et religieuse de l’humanité ? Quel mystère se cache derrière l’omphalos des Grecs ? Comment nos ancêtres savaient-ils que la vie est apparue dans l’argile, alors que nous commençons tout juste à comprendre le rôle mystérieux que cette matière minérale a joué dans l’origine du vivant ? L’enfouissement volontaire du temple de Göbekli Tepe a-t-il donné naissance au Jardin d’Éden ? A-t-on retrouvé les ruines de Sodome et Gomorrhe et quel lien relie l’antique cité biblique à Mohenjo-Daro, capitale de la civilisation harappéenne ? La cité souterraine de Derinkuyu en Turquie pourrait-elle être un abri antiatomique ? Quel message vieux de 12.000 ans recèlent les piliers de Göbekli Tepe, situé en Anatolie ?

Une vérité qui prend sa source aux fonds des âges et que la science éclaire enfin d’un jour nouveau.