By Anarkia333 |
2018
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Après avoir étudié la pyramide “rhomboïdale” de Snefrou à Dahchour-Sud, père de l'illustre Kheops, les deux auteurs rapportent leurs investigations dans la pyramide de Khephren (vers 2400 av. J.-C.), la deuxième des pyramides de Giza, haute de 136,50 mètres

"Au cours de cette enquête captivante, les auteurs accumulent peu à peu les indices en faisant naître le doute, jusqu'à un rebondissement : l'élément principal, preuve du caractère funéraire de la chambre supérieure, se révèle être une contre-preuve ! Afin de sortir de l'impasse après ce constat surprenant, ils infléchissent leur recherche en procédant par analogie avec le cas bien connu d'une pyramide comparable, ce qui leur permet d'identifier et d'assembler une à une les pièces manquantes du puzzle.

De cette façon, ils parviennent à établir la probabilité de l'existence d'une chambre inconnue et à déterminer l'emplacement de son accès. Les mesures, réalisées dans le couloir et la chambre supérieure, ont mis en évidence un déficit de masse significatif, compatible avec la présence de la chambre présumée, et ont révélé une anomalie à l'aplomb de l'accès supposé, tandis qu'un écho était perçu par le radar géologique au même endroit : autant dire que la concordance des résultats obtenus par deux procédés différents valide les conclusions de l'analyse architecturale avec un fort degré de probabilité.
Leurs travaux éclairent de données fondamentales le processus de construction des pyramides et donnent à penser que des chambres funéraires inviolées se trouvent peut-être encore dans quatre d'entre elles." Shawki Nakhla