Née de la fusion de 6 escadrilles de la IV armée, cet ouvrage retrace l'histoire de ces escadrilles, et des hommes qui y ont servit, qui furent regroupées en 1919 pour former le 35ème Régiment d'aviation (reconnaissance).

Il s'agit des escadrilles 32, créée en 1914 qui fera de la reconnaissance jusqu'à la fin de la guerre, de l'escadrille 52 fondée en avril 1915, l'escadrille 243 formée en août 1918 qui a subie des pertes terribles dès son engagement sur le front à proximité de Verdun, les allemands avaient alors la suprématie aérienne. Ou, l'escadrille 207 créée en mai 1916 qui était attachée à une section d'artillerie lourde qui commença avec seulement 4 appareils Voisin puis des Caudron G.4 avec lesquels ils "accompagnèrent" la retraite de l'ennemi en mitraillant les troupes au sol jusqu'à 100 km derrière le front, ou encore l'escadrille 20, la plus ancienne, créée en 1913 avec des Farman F.20, elle a littéralement été les yeux de l'armée de Lorraine en localisant le passage de la Meuse par les troupes allemandes et permis de positionner les renforts au bon endroit pour stopper l'attaque ennemie.

Elle a ensuite largement défriché l'organisation et les méthodes de reconnaissances à vue et photographique pour les groupes de reconnaissances créés plus tard. Et l'escadrille 218, créée et lancée en avril 1916, en pleine bataille de Verdun ou durant les premiers jours, les équipages bombardent les cantonnements ennemis avec des pavés ! car les bombes ne sont pas encore livrées. Quelques escadrille de chasse complètent ce régiment d'aviation de reconnaissance.

Si l'ouvrage ne détaille que peu le quotidien de ces hommes, c'est un témoignage historique unique.