Le secret dévoilé de la pierre philosophale.
Ce traité d'alchimie paru en 1832 devint rapidement célèbre et inspira les plus grands alchimistes comme Fulcanelli et Canseliet qui le citèrent dans leurs bibliographies respectives. Son auteur Cyliani reste assez mystérieux, probablement un chimiste, né peu avant la Révolution française.
Dans son livre, il affirme avoir réussi le grand Oeuvre alchimique. Il nous explique en détails sa manière d'opérer afin d’obtenir la pierre philosophale, la santé universelle...

Suivi de PETIT TRAICTE D’ALCHIMYE, INTITULÉ LE SOMMAIRE PHILOSOPHIQUE , poème de Nicolas Flamel.

EXTRAIT : « Le Ciel m'ayant permis de réussir à faire la pierre philosophale, après avoir passé trente-sept ans à sa recherche ; veillé quinze cents nuits au moins sans dormir, éprouvé des malheurs sans nombre et des pertes irréparables, j'ai cru offrir à la jeunesse, l'espérance de son pays, le tableau déchirant de ma vie, afin de lui servir de leçon, en même temps la détourner d'un art qui offre au premier coup d'oeil les roses blanches et rouges les plus agréables, hérissées d'épines, et dont le sentier qui conduit au lieu où on peut les cueillir, est plein d'écueils.
Comme la médecine universelle est un bienfait plus précieux que le don des richesses, sa connaissance doit naturellement entraîner à sa recherche les hommes studieux, qui croient être plus heureux qu'une multitude de personnes. Voilà la raison qui m'a porté à transmettre à la postérité les opérations à faire dans le plus grand détail, sans rien omettre, afin de la faire connaître, de prévenir aussi la ruine des honnêtes gens et de rendre service à l’humanité souffrante.
Le lecteur qui sera pénétré de mes opérations n'aura qu'à chercher la matière, le feu et les travaux d'Hercule. Tous les philosophes en ont fait par devoir un mystère. J'ai juré à Dieu d'emporter dans la tombe ce secret et ne serai point parjure, dût-on me lapider, et préfère déplaire aux hommes qu'à l'Éternel. »