By Anarkia333 |
2006
302

Extrait
Extrait de l'introduction :

Sur le tellurisme

Les 30 lieux décrits dans ce livre ont demandé un peu plus de 150 heures de relevés avec 3 à 5 personnes, en l'espace d'une année environ. Grâce à une équipe bien rodée depuis 2 ou 3 ans, je me rends compte que le temps pour faire un relevé a diminué d'environ 30 % par rapport à l'année précédente et de 50 % en 5 ans. J'en profite pour remercier toute l'équipe du groupe de recherche, sans laquelle je n'aurais jamais eu le courage d'en­treprendre les relevés de tant de lieux, en si peu de temps.
Notre méthode de travail n'a pas changé : après avoir fait le relevé géométrique du lieu, nous effectuons le relevé des différents phé­nomènes telluriques et bioénergétiques. Nous comparons ensuite les résultats obtenus par chaque participant et nous nous mettons d'accord sur nos découvertes. Les planches «telluriques» restent donc un travail d'équipe avec une marge d'erreur variable selon le phé­nomène recherché. La fiabilité des résultats s'est sensiblement accrue pour les lignes tel­luriques de niveau 3 et plus (probabilité d'en­viron 90 %, au lieu de 60 %), ainsi que pour les failles et les courants d'eau qui avoisinent les 100 % depuis l'emploi systématique d'un géomagnétomètre sur le terrain. Cet appareil mesure les variations du champ magnétique terrestre et permet de trouver assez précisé­ment les failles (accidents géologiques) et les courants d'eau souterrains. Quant aux autres phénomènes, leur probabilité oscille entre 60 % et 95 %. Afin de gagner du temps dans certains relevés, nous nous sommes contentés de chercher les grandes lignes, les cheminées, les vortex et le réseau nickel. En général, le relevé des autres réseaux géomagnétiques n'apporte pas beaucoup d'informations intéressantes pour la compréhension d'un lieu. Quant au dessin à l'ordinateur, il nécessite environ deux fois plus de temps que le relevé lui-même, soit en moyenne une journée par planche.
J'ai choisi de présenter les différents lieux non par ordre chronologique, mais par type d'ou­vrage. Les lieux se répartissent géographiquement pour une moitié en Suisse et pour l'autre en France. Ils ont été choisis pour leur intérêt didactique et parfois aussi, je l'avoue, pour leur accessibilité. Certains d'entre vous auront donc le plaisir de découvrir des lieux pas trop loin de chez eux.
J'ai profité de ce livre pour y mettre les relevés de lieux qui n'avaient pas été étudiés dans le premier ouvrage : champs d'urnes, tumuli et forteresses préceltiques - fortins et lieux sacrés celtiques - fortification, aqueduc, temple, théâtre et amphithéâtre romains -pont, chapelle funéraire, abbaye, château, commanderie templière et grande cathédrale du Moyen Âge. Non seulement vous y trouve­rez les relevés en plan, mais aussi en coupe, pour une meilleure compréhension de la mani­pulation des réseaux géomagnétiques. Trois lieux mythiques font partie du catalogue : la région de Glozel, haut lieu protoceltique célèbre pour son écriture proto-runique et le débat qu'elle a suscité dans le monde de l'archéologie ; le château cathare de Montségur, chargé d'histoire et bien sûr la cathédrale de Chartres.

Présentation de l'éditeur
Stéphane Cardinaux élargit sa démarche en présentant ici des édifices aussi divers qu'ouvrage d'art romain, mosquée turque, ville aztèque, cathédrale gothique, temple khmer, ville Tang, tertre funéraire japonais, bouddha canonique, commanderie templière, les trois chambres de la Grande Pyramide, témoignant de l'universalisme de la «géométrie sacrée» qui a présidé à leur érection.