Synonyme de danger pour le commun des mortels, le venin de certaines espèces constitue pour la médecine un espoir, car il pourrait permettre de diagnostiquer et de soigner de nombreuses maladies, de soulager la douleur et de comprendre certains mécanismes du corps humain. Le biochimiste suisse Reto Stöcklin et son équipe travaillent ainsi sur une protéine prometteuse pour le développement de médicaments antalgiques ou anesthésiques, contenue dans le venin foudroyant d'un escargot marin, le «conus consor». Les toxines des venins ou leurs dérivés représentent par ailleurs une source très riche pour l'étude des systèmes nerveux, cardiovasculaire ou immunitaire.
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