►E01_La résistance s'organise
►E02_La résistance prend les armes
►E03_Victimes contre bourreaux
►E04_Face à la déportation
---E01_La résistance s'organise
Grèves, sabotages, journaux clandestins, réseaux d'évasion pour les prisonniers de guerre... la Résistance mène plusieurs actions sous différentes formes sur le territoire français depuis l'armistice du 22 juin 1940 signée entre le représentant du IIIe Reich et celui du gouvernement de Pétain jusqu'à la Libération. Un homme est parvenu à coordonner ces formes de contestation : Jean Moulin. Il a créé le Conseil national de la Résistance le 27 mai 1943. Ce premier volet retrace l'organisation du mouvement.
---E02_La résistance prend les armes
Le 22 juin 1940, le maréchal Pétain signe l'armistice avec l'Allemagne, qui établit notamment les conditions d'occupation de la France. Peu à peu, des actes de rébellion - d'abord individuels - sont recensés. A mesure que la haine de l'occupant grandit, les résistants commencent à s'organiser.
---E03_Victimes contre bourreaux
Les communautés juives vivant en France ne se sont pas laissé faire, contrairement à une idée reçue. Dès l'arrivée des nazis à Paris en juin 1940, une coordination secrète d'oeuvres caritatives juives se met en place sous le nom de comité Amelot. Ses animateurs vont très vite affronter les SS, les rafles, la ségrégation et la spoliation. Ce « refus d'obéissance » va peu à peu gagner une grande partie des organisations juives de France. Des manifestations devant les camps d'internement à la coordination avec les déportés de Drancy, de la fabrique de faux papiers à la création de filières de camouflage et de réseaux de sauvetage, la résistance s'improvise. L'impact des rafles de l'été 1942 sur la société civile française modifie en profondeur l'attitude de l'ensemble du corps social. Les organisations juives peuvent désormais utiliser le tissu social de la France profonde pour sauver des gens.
---E04_Face à la déportation
En 1942, les rafles de Juifs se multiplient en Europe. Sur les 320 000 qui vivaient en France en 1940, 76 000 ont été déportés. Comment les autres ont-ils échappé aux camps d'extermination ? Les premières rafles d'hommes, de femmes et d'enfants ont choqué une opinion publique jusque-là peu mobilisée. L'Eglise catholique prend position contre les persécutions des Juifs et appelle au soutien de tous.
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