By Anarkia333 |
2011
6:00:00
8

Les sociétés  ont marqué l’histoire des grandes civilisations. 

On retrouve leurs symboles - leurs SIGNES SECRETS - tout autour de nous, dans certains détails d’architecture ( les symboles maçonniques gravés sur l’édifice patrimonial de la Banque de Montréal, Place d’Armes ), comme sur le dollar américain ( la pyramide des Illuminati ). 
Gardiennes d’une histoire et de traditions qui, dans certains cas, nous transportent au Moyen-Âge, les sociétés s’inscrivent dans la modernité et survivent, envers et contre tout.
S’intéresser à leur histoire, c’est comprendre les rouages d’un pouvoir insoupçonné : celui d’un groupe réuni par la conviction d’une vérité commune. 

Cette série documentaire présente huit sociétés à travers experts, témoins et membres. Elle fera aussi la visite de lieux qui révèlent leur présence.

Le spectateur s’imprègnera du mystère tout en apprenant beaucoup.

Détails - Vidéo

E01_Rose-Croix
E02_Les Francs-Maçons
E03_Opus-Dei
E04_Chevaliers de Colomb
E05_Shriners
E06_Bilderberg
E07_L'Ordre de Jacques Cartier
E08_Les Filles d'Isabelle

 

---E01_Rose-Croix
L’Ancien et mystique ordre de la Rose-Croix est une organisation fraternelle qui, selon ses adhérents, aurait des origines très anciennes dans l’Égypte Antique. 1500 ans avant Jésus-Christ, sous le règne conjoint des pharaons Touthmôsis III et Hatchepsout, il existait paraît-il des écoles où des initiés se réunissaient pour étudier les mystères de la vie et de l’univers. Le futur pharaon Akhénaton y aurait d’ailleurs fait ses classes. À travers les siècles, ces « écoles de mystère » auraient aussi vu le jour en Grèce et ensuite à Rome. En raison de la répression religieuse, ces cercles d’enseignements seraient demeurés clandestins tout au long du Moyen Âge. 

---E02_Les Francs-Maçons
Malgré l’abondance de livres écrits au sujet de la Franc-Maçonnerie, ses origines précises sont difficiles à cerner et différentes théories existent à ce propos, notamment voulant que les premiers Francs-Maçons se soient réunis d’abord en Écosse au 17ème siècle, ou qu’ils soient apparus en même temps que les Templiers, ou encore qu’Adam soit le premier Franc-Maçon. 
Chose certaine, les historiens croient que la Franc-Maçonnerie moderne se rattache aux corporations de maçons et de tailleurs de pierres qui ont vu le jour au Moyen-Âge. À cette époque, on dit que la Franc-Maçonnerie est « opérative », c’est-à-dire que les membres sont de véritables maçons, qui offrent leurs services comme ouvriers itinérants en voyageant d’un chantier à l’autre. C’est l’époque où l’on construit les grandes abbayes et cathédrales d’Europe, et les chantiers sont fréquemment isolés ou reculés. Les travailleurs vivent donc dans des loges, une appellation qui est demeurée. Vivant ainsi en communauté, les maçons discutent, après le travail, de sujets philosophiques et de comment devenir de meilleurs hommes. 

---E03_Opus-Dei
Le 2 octobre 1928, le prêtre espagnol Josémaria Escriva de Balaguer se trouve dans un monastère de Madrid pour une retraite de prière. Il dira plus tard avoir eu ce jour-là une vision très claire lui disant de fonder l’Opus Dei (l’Oeuvre de Dieu), une doctrine qui permettrait aux Catholiques laïcs de se rapprocher de Dieu un peu plus chaque jour. « Sanctifiez votre travail, sanctifiez-vous dans celui-ci et sanctifiez les autres par votre labeur », écrit-il plus tard dans un recueil de pensées intitulé « Chemin », publié en 1939.
Au départ, l’Opus Dei n’accepte que les hommes, mais dès 1930, Escriva affirme avoir reçu une seconde vision lui indiquant d’accepter aussi les femmes. Malgré la Guerre Civile espagnole (1936-1939) qui force de nombreux prêtres catholiques, incluant Escriva, à demeurer dans l’ombre, l’Opus Dei continue de croître. En 1946, Escriva déménage le siège de l’organisation à Rome, et en 1950, le Pape Pie XII donne son approbation personnelle à l’Opus Dei. 

---E04_Chevaliers de Colomb
L’Ordre des Chevaliers de Colomb est fondé en 1882 à New Haven, au Connecticut par le père Michael Joseph McGivney. Ce jeune prêtre catholique, fils d’immigrants irlandais, a fait ses classes au Québec, au séminaire de Saint-Hyacinthe, avant de poursuivre ses études à l’Université Niagara et au séminaire St. Mary’s de Baltimore. En 1873, alors qu’il est en voie de terminer son parcours académique, il apprend le décès de son père et doit prendre une longue pause pour retourner chez lui s’occuper de ses frères et sœurs. C’est une expérience marquante : à cette époque, la disparition d’un homme, soutien de famille, peut être catastrophique pour ses proches. Le père McGivney en devient encore davantage convaincu lorsqu’il commence à travailler dans sa propre paroisse et voit des familles anéanties par la perte d’un père et mari. 

---E05_Shriners
En 1870, à Manhattan, il existe plusieurs milliers de membres de la Franc-Maçonnerie, une fraternité fondée en Europe au Moyen-Âge. Plusieurs de ces Francs-Maçons new-yorkais ont l’habitude de se réunir au Knickerbocker Cottage, un restaurant de la ville. C’est autour d’un repas dans cet établissement que l’idée va germer de fonder une nouvelle fraternité à l’intérieur de la Franc-Maçonnerie, davantage axée sur le plaisir et la camaraderie. Le médecin Walter M. Fleming et l’acteur William J. Florence, un acteur connu à l’époque, prennent le projet particulièrement à cœur et décident d’y consacrer du temps. 

---E06_Bilderberg
En mai 1954, une soixantaine d’hommes influents provenant du domaine de la politique, de la finance et de l’élite aristocratique européenne se réunit à l’Hôtel de Bilderberg à Oosterbeek en Hollande. Le Polonais Joseph Retinger, l’un des plus grands défenseurs de l’unification européenne, est souvent identifié comme étant l’un des principaux initiateurs de cette rencontre, qui survient dans le contexte de l’après-guerre où un fort sentiment anti-américain balaie l’Europe et où la menace communiste inquiète l’Occident. Retinger et ses comparses souhaitent faire la promotion de l’alliance de l’OTAN, et désirent une meilleure coopération entre les pays d’Europe et les Etats-Unis. Ils espèrent qu’un meilleur dialogue à travers l’Europe et avec les USA pourra prévenir de futures guerres. Lors de cette première réunion, des invités de marque comme l’ancien Premier Ministre de Belgique Paul Van Zeeland, le Prince Bernhard des Pays-Bas ainsi que le président d’Unilever, Paul Rijkens, sont présents. 

---E07_L'Ordre de Jacques Cartier
Au début du 20ème siècle, les Catholiques francophones au Canada ont beaucoup de difficulté à obtenir des services en Français et acceptent mal de voir Rome nommer des évêques anglophones d’origine irlandaise dans presque tous les diocèses du Québec et de l’Ontario, sans parler du reste du pays. La situation est particulièrement frustrante pour les Canadiens Français de l’Ontario, heurtés par le Règlement 17 émis par le premier ministre Ontarien James Whitney, et qui limite à une heure par jour l’utilisation du Français à l’école.  Dans la fonction publique, à Ottawa, les francophones ont aussi plus de difficultés que leurs collègues anglophones à obtenir des promotions. C’est dans ce contexte que l’ingénieur civil Albert Ménard, francophone et fonctionnaire au gouvernement fédéral, rencontre l’Abbé François-Xavier Barrette de la paroisse Saint-Charles d’Ottawa. 

---E08_Les Filles d'Isabelle
L’Ordre des Filles d’Isabelle est fondé le 14 mai 1897 à New Haven, au Connecticut, par le Père John Russell comme un cercle auxiliaire des Chevaliers de Colomb, une fraternité Catholique pour hommes seulement fondée 15 ans plus tôt. L’Ordre des Filles d’Isabelle a pour but d’unir toutes les femmes catholiques dans une organisation à but non lucratif dans laquelle les membres pourraient apprendre à mieux se connaître mutuellement, étendre leur cercle d’amies, centraliser leurs ressources communes pour mieux s’entraider, et « devenir une puissance plus considérable à présenter au monde dans la poursuite du Bien au sein de la société », selon les documents officiels de l’Ordre. Au départ, seules les épouses ou membres de la famille des Chevaliers de Colomb peuvent être admises, mais graduellement, toutes les femmes catholiques, jeunes et moins jeunes, seront admises.