By Anarkia333 |
2016
00:52:00

Au Japon, pendant des siècles, la féminité s’incarnait dans l’image d’Epinal d’une femme en kimono traditionnel, perché sur ses sandales de bois et arborant au sourire timide. Si ce cliché de la féminité nippone est toujours d’actualité, il est depuis quelques décennies en partie concurrencé par un tout nouveau genre de beauté : celle de poupées grandeur nature en silicone.

A dix mille lieux de leurs ancêtres gonflables de piètre qualité, ces poupées réalistes, aussi appelées love dolls, sont d’une véracité déconcertante et ont déjà séduits des dizaines de milliers de Japonais. De jeunes hommes trop introvertis pour seulement oser imaginer avoir des rapports avec une vraie femme, des hommes mariés à la recherche du frisson de l’adultère mais ne voulant pas trahir leur partenaire ou risquer d’attraper des maladies. Quel que doit le profil et les motivations de ces adeptes de compagnes à la plastique aussi parfaite que leurs traits sont inanimées, une chose est sûre, le phénomène s’accentue d’années en années, à mesure que la technologie progresse et que les poupées se perfectionnent. Parallèlement, les jeunes générations, ont de plus en plus fréquemment recours à des vagins artificiels, appelés ona hole au Japon, bien moins onéreux et promettant des sensations confinant à l'extase.

Ce serait un jeune japonais sur 5 qui utiliserait régulièrement ce type d’ustensiles. Une pratique devenant de plus en attrayante puisqu'elle se combine désormais à la technologie de casques de réalité virtuel et de masturbateurs électroniques et connectés de plus en plus perfectionnés. Pour tenter de comprendre et donner à voir ce phénomène, nous sommes allés à la rencontre de spécialistes du sujets, d'utilisateurs de poupées, ainsi que de fabricants et d'utilisateurs de vagins artificiels.