Plusieurs chercheurs planchent aujourd’hui sur le préservatif du futur. L’enjeu ? Rendre son utilisation plus agréable.

D’abord fabriqué à partir d’intestins d’animaux avant d’être popularisé grâce au caoutchouc, le préservatif, vendu chaque année à des milliards d’exemplaires, est pourtant loin d’enthousiasmer ses utilisateurs. Mettant en avant son efficacité contraceptive et son rôle déterminant en matière de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles, la Fondation Bill et Melinda Gates s’est fixé comme objectif de rendre ce petit bout de latex plus attrayant. En 2013, elle a ainsi lancé un appel d’offres pour l’invention d’une capote du futur. Plusieurs des candidats se sont focalisés sur le préservatif féminin. Parmi eux, l’inventeur américain Frank Sadlo et le gynécologue malais John Tang. Les deux hommes ont mis au point des préservatifs plus adaptés au corps de la femme, plus faciles d’application et procurant davantage de plaisir lors des rapports. Le point sur ces avancées.