Deux découvertes extraordinaires dans des grottes sud-africaines pourraient bien réécrire l’histoire de nos origines : l'Australopithèque sediba et l'Homo naledi. L'énigme de la transition entre l'australopithèque, proche du singe, et les premiers membres du genre homo, les tous premiers humains, est en voie de résolution. En Afrique du Sud, dans les grottes de Rising Star, des milliers de fragments d'os, issus d'au moins quatorze squelettes, ont été exhumés en 2015 par Lee Berger et son équipe. Une découverte d'une ampleur inédite, que le paléoanthropologue américain attribue à une espèce alors inconnue du genre humain, qu'il baptise Homo naledi.
Coexistence simiesque Parallèlement aux préparatifs de la fouille, le film retrace l’histoire d’une autre découverte effectuée par Lee Berger cinq ans plus tôt : l'Australopithèque sediba. Ces deux espèces permettent d’esquisser un nouveau tableau de nos origines, mettant ainsi au placard la vision d'un arbre généalogique à la lignée unique, où nos ancêtres se succéderaient un à un. Sediba et naledi prouvent qu'à l'aube de l'humanité plusieurs grands singes dotés d'un petit cerveau coexistaient. Il se pourrait même que des croisements aient eu lieu, rendant impossible la désignation de l’une de ces espèces comme étant notre unique ancêtre. Derrière cette question, se profile l’épisode le plus important de notre évolution.
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