Espace entre le sommet du ciel et la lune: occupé par les Dieux, les astres et le reste de la providence.
Espace entre la Lune et nous: séjour des âmes de 4 regions de 60 Divisions:
- Région 1: 4 parties à partir de la Terre.
- Région 2: 8 parties : région du vent.
- Région 3: 16 parties remplies d'un air subtil et pur.
- Région 4: 32 parties remplies d'un air, tout à fait subtil et transparent
Sources - Textes Antiques
♦Textes Antiques♦
Corpus Hermeticum - Livre III: LA VIERGE DU MONDE
III
Or, voici quelle est cette règle très sainte, qui s'étend jusque sur le ciel, ô très illustre enfant : Contemple la hiérarchie des âmes ; l'espace entre le sommet du ciel et la lune est occupé par les Dieux, les astres et le reste de la providence. Entre la lune et nous, mon fils, est le séjour des âmes. L'air immense, que nous nommons le vent, a en lui-même une route d'une certaine grandeur dans laquelle il se meut pour rafraîchir la terre, comme je le dirai plus tard. Mais ce mouvement de l'air sur lui-même ne gêne en rien les âmes et ne les empêche pas de monter et de descendre sans obstacle; elles coulent à travers l'air sans se mêler et sans se confondre avec lui, comme l'eau à travers l'huile. Cet espace, mon fils, est partagé en quatre parties et en soixante subdivisions. La première partie, à partir de la terre, comprend quatre régions et s'étend jusqu'à certains sommets ou promontoires au-dessus desquels sa nature l'empêche de s'élever. La seconde partie comprend huit régions dans lesquelles se produisent les mouvements des vents. — Sois attentif, mon fils, car tu entends les mystères ineffables de la terre, du ciel et de tout le fluide sacré du milieu. — C'est dans la région des vents que volent les oiseaux; au-dessus il n'y a pas d'air mobile et il n'existe aucun animal. Cet air néanmoins a le privilège de s'étendre avec tous ses animaux dans les régions qui lui sont propres et dans les quatre régions de la terre, tandis que la terre ne peut s'élever dans celles de l'air. La troisième partie comprend seize régions remplies d'un air subtil et pur ; la quatrième en comprend trente-deux, dans lesquelles l'air, tout à fait subtil et transparent, laisse distinguer au-dessus la nature ignée. Tel est l'ordre établi en ligne droite de haut en bas sans confusion ; quatre divisions générales, douze intervalles, soixante régions, et dans ces soixante régions habitent les âmes, chacune selon sa nature. Elles sont constituées de même, mais il y a entre elles une hiérarchie; plus une région est éloignée de la terre, plus les âmes qui l'habitent sont élevées en dignité.
Il me reste à t'expliquer, ô très glorieux Hôros, quelles sont les âmes qui se répandent dans chacune de ces régions, ce que je ferai en commençant par les plus élevées.
[De l'Empsychose et de la Métempsychose].[11]
L'espace qui s'étend entre la terre et le ciel est partagé en régions, mon fils Hôros, selon la mesure e: l'harmonie. Ces régions ont reçu de nos ancêtres différents noms; les uns les appellent des zones, les autres des firmaments, d'autres des enveloppes. C'est là qu'habitent les âmes dégagées des corps et celles qui n'ont pas été encore incorporées. Les places qu'elles occupent répondent à leur dignité; dans la région supérieure sont les âmes divines et royales. » Les âmes inférieures, celles qui volent près de la terre, sont tout à fait dans le bas, les âmes moyennes dais les régions moyennes. Ainsi, mon fils, les âmes destinées au commandement partent des zones supérieures, et quand elles sont délivrées c'est là qu'elles retournent, ou même plus haut encore, à moins qu'elles n'aient agi contrairement à la dignité de leur nature et aux lois de Dieu ; dans ce cas, la providence d'en haut les fait descendre dans les régions inférieures selon la mesure de leurs fautes, de même qu'elle conduit d'autres âmes, moindres en puissance et en dignité, des zones inférieures vers un séjour plus élevé. Car là-haut sont deux ministres de la providence universelle, l'un est le gardien des âmes, l'autre leur conducteur, celui qui les envoie et les classe dans les corps. L'un les garde, l'autre les relâche, selon l'ordre de Dieu.