By Anarkia333 |
2007

Eden est le jardin de Ninmah à Kharsag. Situé dans les montagnes du Taurus.

Ninmah était tourmentée et l'inquiétude se voyait à la façon dont elle se mordait les lèvres. An semblait faire obstacle à son dessein. Elle étala un plan sur les genoux de mon créateur. Il s'agissait du schéma de la cité qu'elle désigna sous le nom de Kharsag. Elle était disposée en terrasses et comportait un grand jardin où pousseraient des arbres en abondance. Ce jardin allait être composé de vergers et de plantations pour l'ensemble de la colonie. Les bâtiments devaient être fabriqués en cèdre ; le bois disponible dans ces montagnes. L'ensemble de Kharsag devait être entouré par une palissade qui protégerait la cité d'éventuels prédateurs ou même des Ugubi (singes) ou encore de ces Ukubi (genre Homo) qui portent des vêtements en peau et des armes en bois et qui aiment se percher dans les hauteurs pour voir de loin leur gibier. Enlil appuya les propos de Ninmah et employa son art de la parole pour apporter quelques précisions au projet. Tous deux souhaitaient bâtir de grands édifices et un gros réservoir d'eau pour alimenter les plantations et la communauté. Il fallait également creuser des chemins et des canaux d'irrigation.
Les chroniques du Girkù, Tome 2 : Adam Genesis ; p119 ; Edition Nouvelle Terre.

Kharsag est resté le domaine souverain de Ninmah, des Usumgal et de la majorité des Anunnaki, alors que l'Edin (la plaine) est devenu le séjour d'Enlil et de ses ouvriers multiethniques. Quelques Anunnaki se sont éparpillés dans la gigantesque plaine. Nous avons commencé à élever des cités pour eux près de la plupart des Diranna (portes stellaires) qui jalonnent les terres du grand Sàtam (administrateur territorial). Ces bâtiments ne sont pas encore tous habités.
p186 ; Edition Nouvelle Terre.

plan_eden

 

Sources - META

 


Livre


 

Les chroniques du Girkù, Tome 2 : Adam Genesis
173. Edin/Eden: Plaine: comporte plus de 20 Diranna 
Puits creusé dans le sol pour l'Eau 
An: Besoin d'eau: Fleuve a creuser 

195. Projet de la Ville Kharsag dans l'Edin 

***Fondation de Kharsag en Edin***
202. Texte antique: tablette sumérienne de Kharsag CBS 8383
206. Perforeuse 
206. Travail des Nungal en Edin: Difficile
206. Thot: Fin des travaux manuels en Edin pour lui 
209. Science Abgal (Sirius): Fonte de la Roche
Importation de Cuivre de l'Abzu
Besoin en métal: Forge 
210. importation de Pierre Tailler de l'Abzu
Homo-Erectus contre Kingu Rouge (arme en bois) 
211. Pictogramme sumeriens pour Edin/Eden

***Atlantide 1/ Île de Bahreïn/Dilmun***
390. Ninmah/Sa'am: installations sur 
Île de Bahreïn: 
Bâtiment en Pierre comme en plaine d'Edin (non en bois comme Kharsag): coulage de la Pierre 
Situer sur Tunnel menant a Gizeh 

 


Liens


 

Karmapolis - mai 2007
Karmapolis : Vous dressez un parallèle fascinant entre la notion d’Eden sumérien et le paradis des Grecs, le jardin des Hespérides grâce à la décomposition étymologique à l’aide du syllabaire sumérien. On s’aperçoit qu’il ne s’agit pas de lieux mythologiques mais d’infrastructures colonisatrices très réelles de production. De plus, votre récit montre clairement que les Dieux de la mythologie grecque ne sont que des avatars, des représentations ou des traces dans la mémoire collective de ce peuple antique des "Dieux" extraterrestres colonisateur Gina'abul sumérien. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Anton Parks : Le terme sumérien utilisé sur les tablettes pour désigner la plaine mésopotamienne où se déployaient les cultures Gina'abul est EDIN ou EDEN. Ainsi donc, le terme hébreu (?) Eden est manifestement tiré du mot sumérien Edin, également écrit Eden, et généralement traduit en : "la plaine", "la steppe", "l'épine dorsale", "la crête" (d'une montagne) ; "le(s) champ(s)" et le "désert". De même, Le terme hébreu Gan (jardin) provient sans aucun doute, lui aussi, du sumérien Gán ("culture agricole" ; "champ").

Ceci prouve une fois encore que les Hébreux se servirent des textes sumériens pour créer une partie de l'Ancien Testament. Ce mot passa dans leur vocabulaire mais perdit son sens d'origine ; le Gán-Edin "le champ de l'Edin" devint le Gan Eden, "le jardin d'Eden", un endroit qu'on aime à dire qu'il fut un paradis, alors que l'Edin sumérien (la plaine) était un monstre économique où les ouvriers travaillaient péniblement le sol.

Si l'Eden était loin d'être un paradis, pourquoi les traditions font-elles justement cet étonnant amalgame entre le champ primordial où les premiers humains-esclaves travaillaient pour les "dieux" et un lieu idyllique nommé Paradis ? En fait, c'est dans le grec ancien que se trouve la réponse. Le mot paradis est la transcription du grec Paradeisos qui signifiait originellement "parc clos où se trouve les animaux sauvages", terme finalement transcrit en "jardin" à l'époque hellénistique.

Toutefois, ce "paradis" existait bien et se trouvait effectivement dans les hauteurs du Taurus, il s'agit de Kharsağ, la cité des "dieux" et de son jardin, celui de Ninmah. Mais la charge de travail en cet endroit était, elle aussi, assez lourde. Je dissocie effectivement  deux "Eden" présents dans l'histoire des "dieux" sumériens. Le premier est donc l'Edin (la plaine mésopotamienne ; les champs) et le second est l'Eden, le jardin de Ninmah, qui se place au début de la chaine de montagne du Taurus (au sud) auprès de la cité de Kharsağ où logeaient les Ušumgal et une petite partie des Anunna. Cette dernière définition est en accord avec l'essence même du terme Eden ("l'épine dorsale", "la crête" d'une montagne) puisque le jardin de Ninmah se trouvait bien dans les montagnes.

Le scientifique Gerry Zeitlin et moi pensons avoir localisé le Kharsağ Gina'abul et son jardin à l'aide des éléments que j'ai en "mémoire". Nous y avons passé beaucoup de temps, surtout Gerry ! Même si le terrain a changé et qu'il semble plus bas aujourd'hui, il parait correspondre à un endroit  qui se nomme aujourd'hui Kara-dag et qui n'est pas très loin du lac de Van dans le Taurus, près d'un des affluents du fleuve Tigre.

Concernant l'histoire des Hespérides, il s'agit des gardiennes du verger des dieux. La version commune est celle d'un jardin merveilleux planté de pommiers. Or, le terme grec mêlon désigne deux choses différentes qui sont à la fois "un fruit rond", plus précisément "une pomme", mais aussi "un mouton" ! Nous ne pouvons qu’apprécier ces découvertes, car des "Hespérides", c'est-à-dire des Santana (chefs de plantations) et Šandan (arboricultrices, horticultrices) veillaient effectivement sur des fruits en Eden (le jardin de Kharsağ) et d’autres gardaient un troupeau de moutons assimilés aux êtres humains travaillant dans le champ primordial en Edin (la plaine mésopotamienne). Ceci est d'ailleus en accord avec notre découverte précédente, à savoir que le mot paradis est une transcription du grec Paradeisos qui signifiait originellement "parc clos où se trouve les animaux sauvages".

Ces Ádam (animaux en sumérien) sont bien les ouvriers de l'Edin au service des "dieux". Didore de Sicile, lui-même, a écrit que le jardin des Hespérides renfermait un "troupeau de moutons" Est-il étonnant de que le terme sumérien LU traduise à la fois "des hommes" et "des moutons" ?!… La tradition a, malgré tout, gardée l'idée de pommes plutôt qu'un troupeau de moutons. Pourtant la langue des "dieux" confirme les dires de Didore de Sicile. En décomposant le terme Hespérides en suméro-akkadien cela donne EŠ (beaucoup, nombreux), PE ou PI (corbeille), RID ou PISAN2 (récipent, panier).

Sachant que les Hespérides sont des femmes, EŠ-PE-RID va se traduire en "les nombreuses aux corbeilles et paniers". Plusieurs textes mésopotamiens comme celui d'Aššur prétendent qu'il fut donné aux humains des pioches et des paniers afin que fussent cultivés les champs des Anunna. L'idée de pioches et de corbeilles dans les mains de l'humanité revient, effectivement, très souvent sur les tablettes mésopotamiennes. Nous avons relevé dans le premier tome que la racine du terme hébreu Yahvé ("Dieu") provient de l'égyptien Iaw (adoration, prière). Nous ne serons donc pas étonné de découvrir un étrange et quasi homophone égyptien qui recoupe notre découverte : Ihw(parc à bestiaux), stupéfiant, n’est-ce pas ?

Pour finir sur le sujet de l'Edin, nous pouvons également relever qu'Edin en akkadien se traduit en Sêru, dont la décomposition sumérienne SÈ-RU veut dire "(où) les êtres faibles remettent les présents"…décidément, quel beau paradis !