Domaine où les puissances des régions inférieures et supérieures ne font qu'un, une sorte de miroir inversé dans lequel se manifestaient les mystères sacrés les plus secrets. Lieu secret d'enfantement des Kiristi ou Christ.
Le Gigal de Gizeh est aussi nommé Duat.
Nous n'avions rassemblé que près de 190 de nos Nindigir sur les 350 en charge du Mardukù. Ce n'était pas beaucoup. Mamitu était persuadée de savoir où se trouvait le reste de nos planificatrices. Elle mentionna un espace de lumière fossile caché sous la ville qu'il nous fallait explorer et qui menait à la montagne sacrée. Elle nomma cet endroit la Duat. Ce terme ne me disait rien du tout, de toute évidence, il faisait encore partie des termes secrets des prêtresses. En quelques mots, Mam m'expliqua que la Duat était un domaine où les puissances des régions inférieures et supérieures ne faisaient qu'un, une sorte de miroir inversé dans lequel se manifestaient les mystères sacrés les plus secrets. En ce lieu, le corps d'un grand Kadistu avait été enterré avec soin de façon à permettre à son âme de se détacher du monde matériel et de s'élever vers la lumière112.
112. Le vocable Duat se retrouve en Egypte et se traduit généralement en "d'au-delà". Sa décomposition en EmeSà (le langage matrice qui contient l'ensemble des particules suméro-assyro-babyloniennes) le présente sous la forme suivante : DU, (caverne, monticule) AT ou AD (père, puissance paternelle, ancêtres), soit : DU,-AT "La caverne ou le monticule des ancêtres". Vous noterez que la particule DU, figure à la fois une caverne (le monde souterrain) et un monticule (la colline primordiale), ce monticule évoquant clairement le lieu céleste des origines. La cosmogonie sumérienne nomme cette montagne céleste DU,-Kù, litt. "de saint monticule". La Duat égyptienne suggère justement l'idée d'un lieu double, à la fois souterrain et céleste, tous deux étant les territoires sacrés des "dieux". Les textes funéraires égyptiens expliquent qu'au coeur de la Duat terrestre coule le prolongement souterrain du Nil nommé Urenes. Sur ce fleuve circule la barque divine qui transporte le corps du roi défunt vers son tombeau et la lumière. La décomposition de ce terme grâce aux particules sumériennes nous apporte son sens caché : UR5 (coeur, âme, fondation) ; ÙR (entrée, passe montagneuse, passage) ; ÙR (soubassement, fondement, base); EN (seigneur, noble, ancêtre, jusqu'à) ; ÈS (sanctuaire, tombeau, lieu de pèlerinage). Les différentes possibilités sont, comme toujours, toutes équivalentes par le jeu de l'homophonie, en voici quelques-unes : ÙR-EN-ÈS "de passage jusqu'au sanctuaire", ÙR-EN-È$ «le soubassement jusqu'au tombeau», UR,-EN-ÈS "de lieu de pèlerinage de l'âme du seigneur", etc ...
Les chroniques du Girkù, Tome 1 : Le secret des étoiles sombres ; 373 ; Edition Nouvelle Terre.«Ces lieux sont tellement antiques qu'ils sont emplis de vérité. Les pierres de lumière fossiles au fond des eaux ont chacune été apportées par une Gir. Chaque Gir est une Nindigir susceptible d'enfanter un Kiristti.
382 ; Edition Nouvelle Terre.
Sources - META
♦Livre♦
Les chroniques du Girkù, Tome 1 : Le secret des étoiles sombres
461. Duat: lieux secret entre haut et bas
470. Duat: grotte de régénération, Rituel de la Déesse Mère: Saint Esprit des Chrétiens
Duat: enfantement d'Ame spécial
Kristos
477. Seker
Les chroniques du Girkù, Tome 3 : Le réveil du Phénix
69. Nashareth: capital sous Gizeh
Rappel du Testament de la Vierge: Nasha-Reth, "les êtres forts de la Duat issus de l'oeil
solaire (Râ)". Le réseau souterrain se nomme "Duat" ou "Gigal", et sa capitale sous le plateau
de Gizeh, "Nashareth".
139. Sa'am: nouvelle visite de la Duat du Duku
Duat: Initiation de l'âme
Tombeau Noir: Fils de nammu: Asme
Asme: tuer par Ninsikila qui a renvoyé son âme en Sirius l’empêchant ainsi de Ressusciter sur place
142. Pyramide: Permet de Renvoyé ou Ressusciter une Âme
164. Sabu: Anubis: gardiens de la Duat
(Édition Nouvelle Terre)
225. chambre de la reine: passage secret vers Duat (réseau souterrain)
♦Liens♦
Magazine "Nexus" francophone n°50, mai-juin 2007 - Anton Parks : L'humanité est une création extraterrestre
Le lecteur intéressé par le sujet aura remarqué que l'origine du terme Gigal provient sans doute du terme sumérien KI-GAL qui désigne "la grande terre" ou "la grande place" que j'ai assimilé à l'ensemble des dimensions terrestres dès le tome 1. En Egypte, le sens du Kigal sumérien est détourné et spécifié uniquement au centre stratégique qui se trouve sous le plateau de Gizeh et qui donne accès au réseau souterrain que les anciens textes dénomment Duat. L'assimilation du Gigal égyptien au Kigal sumérien est d'autant plus évidente que l'équivalent akkadien de Kigal est Kigallu dont les sens sont : "base ; terre inculte ; sous-sol ; monde infernal". Les Sumériens et Akkadiens redoutaient ce territoire étranger au point de l'assimiler à leur notion du Kur inférieur. Le royaume des morts du "pays étranger" dénommé Kemet (l'Egypte) – décomposé en suméro-akkadien en KE-EM-ET ("la terre du présage de la tempête") – est bien le domaine nocturne où l'on enterrait les morts, où les morts recevaient un culte funéraire totalement inconnu et redouté à Kalam (Sumer).
Le sanctuaire antédiluvien placé sous les pyramides de Gizeh fut réutilisé par les "dieux égyptiens" comme base souterraine et ensuite employé pour effectuer les rites funéraires des anciens pharaons en vue de restaurer le corps et l'âme des souverains d'Egypte, successeurs d'Osiris et Horus.
Le chemin d'eau des textes funéraires égyptiens que vous évoquez dans votre question est régulièrement dénommé Urenes (Ur-nes) dont le sens est "le gigantesque" ou "le très vaste". Il s'agit du Nil souterrain sur lequel naviguait la barque solaire du roi défunt. Au registre 2 de la 1ère heure du texte funéraire de l'Amduat, il est stipulé que le fleuve souterrain mesure 300 iterou, soit environ 3.180 km. L'Urenes traverse une zone souterraine colossale dénommée Duat dont les dimensions correspondent approximativement à celles de l'Egypte et qui offre un paysage similaire. La Duat est divisée en 12 sections qui correspondent aux 12 heures de la nuit. Le fleuve Urenes traverse en son cœur des régions obscures, froides et inhospitalières. Ses rives sont bordées de collines montagneuses selon les textes funéraires comme celui de l'Amduat. En reprenant la décomposition sumérienne du terme Urenes que j'ai effectuée en note 112 du premier volume, nous obtenons différentes possibilités toutes équivalentes par le jeu de l'homophonie : ÙR-EN-ÈŠ "le passage jusqu'au sanctuaire", ÚR-EN-ÈŠ "le soubassement jusqu'au tombeau", UR5-EN-ÈŠ "le lieu de pèlerinage de l'âme du seigneur"…