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L'envie d'être parfait - 22 janvier 2012 

 

Salutations à vous, chers enfants de la Terre, 

Il nous fait plaisir de revenir vers vous en ce jour et de poursuivre notre enseignement sur la reconnaissance inconditionnelle de soi (voir autre texte http://www.psychologiedelame.com/message-16-12-11.html). Bien qu’en apparence secondaire, cette quête de reconnaissance extérieure anime les humains tout au long de leur parcours de vie. Si un Être n’arrive pas à l’obtenir de façon inconditionnelle, ce qui stimulerait alors son plein potentiel, il cherchera à être reconnu en tentant de découvrir ce qu’il doit faire pour y parvenir, ce qu’on attend de lui. C’est à partir de là que l’Être s’éloignera de sa vérité profonde en cherchant continuellement à s’adapter à son monde extérieur pour être aimé. 

Il faut comprendre que fondamentalement, un Être humain cherche à reproduire à son échelle une sensation plus profonde ressentie par son Âme. Il cherche à être aimé pour la force de vie qui l’anime et qui le relie à l’Univers. Il cherche à être aimé parce qu’il est unique, qu’il respire et qu’à travers son souffle, c’est l’Univers tout entier qui s’exprime. Il cherche à s’unir à l’Univers en expérimentant l’amour inconditionnel que son Âme ressent de façon naturelle. Celle-ci existe en tant que parcelle de vie universelle, unie consciemment à l’Univers dans son ensemble. 

Le choix de s’incarner 
En choisissant de s’incarner, tous les Êtres traversent d’abord une étape fondamentale d’oubli de qui ils sont, processus essentiel leur permettant de redécouvrir leur nature véritable par la suite. Une fois le processus d’oubli amorcé, les souvenirs subtils de l’Univers que les Êtres conservent leur suggèrent inconsciemment que s’ils ne sont plus unis à cet Univers d’amour, c’est parce que quelque chose en eux n’était pas apprécié. Sans s’en rendre compte, les humains ont interprété que la dimension unique de leur Être n’était pas appréciée de l’Univers. Ils se sont imaginé qu’ils ont été punis pour quelque chose dont ils n’ont plus aucun souvenir. 

À partir de ce principe présenté simplement, il faut comprendre que les Êtres humains ont voulu être acceptés, tout en portant en eux la peur fondamentale de ne pas l’être. Et donc naturellement, lorsqu’ils se retrouvent devant les autres, ils reproduisent cette thématique, c'est-à-dire qu’ils chercheront à plaire pour être reconnus et aimés, tout en craignant de ne pas l’être. Et leur peur de ne pas être reconnu sera telle que s’ils n’y sont pas attentifs, ils chercheront à connaître ce que l’on attend d’eux et à y répondre, afin de s’assurer d’obtenir l’amour qu’ils recherchent si vivement dans l’incarnation. Et lorsque celui-ci n’est pas inconditionnel, l’Être se contentera d’un amour conditionnel, car l’envie d’être aimé est plus forte que tout. 

Comprenez chers amis que s’il y a eu cette inversion, c’est-à-dire que si les Êtres ont priorisé l’envie d’être aimé et reconnu extérieurement avant de s’offrir la reconnaissance intérieure inconditionnelle, c’est parce qu’ils ont eu l’impression que quelque chose en eux ne méritait pas d’être aimé. 

L’état de séparation 
Vous êtes des Êtres universels uniques, voguant dans un Univers d’amour. C’est ce que vous étiez consciemment avant d’entreprendre le parcours humain, et c’est ce que vous redeviendrez lorsque vous aurez de nouveau rejoint les niveaux de conscience élargie. En vérité, la majeure partie de votre Être n’a jamais quitté cet état. Cependant, lorsque vous avez entrepris le parcours de l’incarnation, vous avez continué à ressentir que vous étiez unique, mais l’expérience vous a amenés aussi à ressentir l’état de séparation, comme si vous ne faisiez plus partie de cet Univers d’amour. Vous avez alors interprété que c’est la dimension unique de votre Être qui n’était plus la bienvenue dans cet Univers d’amour, comme si vous aviez été chassé parce que vous portiez en vous quelque chose d’inapproprié. 

En vérité, les Êtres humains ont voulu expérimenter la vie en dehors de l’amour, pour mieux comprendre l’amour à partir d’une perspective extérieure. Tout comme un poisson retiré de la mer souhaitera y fusionner de nouveau, les Êtres ont choisi de se séparer de l’amour pour mieux y revenir par la suite. Donc en vérité, lorsqu’un Être s’éloigne de l’amour, ce n’est pas pour demeurer séparé, mais pour mieux y retourner. 

Donc si vous avez quitté l’Univers d’amour - cette sensation permanente d’union ressentie - pour vous retrouver dans un corps physique séparé de l’amour, et que par la suite vous avez interprété que c’est la dimension unique de votre Être qui n’était plus la bienvenue, vous aurez compris que vos efforts vont alors être orientés vers l’atteinte de cet état de perfection. L’envie de redevenir parfait est interprétée sur Terre comme le moyen de regagner sa place dans l’Univers. 

Se débarrasser des imperfections 
Les Êtres ont alors imaginé qu’ils devaient se débarrasser de tout ce qui était imparfait en eux pour accélérer leur retour. Et c’est à partir de là que les distorsions ont été amplifiées sur Terre, partagées par tout un ensemble d’Êtres voulant retrouver leur état de perfection, tout en repoussant ce qui ne semblait pas être à la hauteur en eux. 

Cette envie d’être parfait est partagée par l’ensemble des humains de votre planète, et celle-ci est expérimentée encore plus intensément dans vos sociétés occidentales. Les soifs de performances, la comparaison et la concurrence qui y sont valorisées sont les symptômes visibles de ce que nous vous décrivons. 

Comprenez que cette envie d’être parfait camoufle une impression d’être imparfait. Celle-ci amène les humains à occulter la dimension de leur Être qui cherche à absorber l’amour pour devenir plus équilibré. Car pour absorber l’amour, il faut se reconnaître. Et pour se reconnaître vraiment, il faut sortir de l’équation « je me reconnais parce que je suis un Être qui performe ». Cette équation n’est pas salutaire, car elle amène les Êtres à vivre des tensions énergétiques. Dès qu’ils font un faux pas, ceux-ci ont l’impression de s’éloigner de leur but et de perdre leur statut universel. Et alors, la pression est telle qu’ils n’osent plus avancer, parce qu’ils ont peur de se tromper. 

Beaucoup d’Êtres humains attendent d’avoir atteint un état de perfection avant de se mettre en mouvement. Ils imaginent que l’état de maîtrise s’atteint en devenant parfait. Ils se disent que lorsqu’ils auront raffiné leurs talents au point qu’ils seront parfaitement déployés et exprimés, alors là ils seront reconnus par l’Univers. Et ce besoin d’être parfait avant même d’avancer est paralysant pour tout Être qui entreprend le parcours de maîtrise. 

Inertie ressentie 
Voilà chères Âmes pourquoi tant d’humains ressentent une paralysie. L’inertie devient alors réconfortante, car elle maintient les Êtres dans un état illusoire de perfection. La perfection, si elle existe, se présente par l’expérience, et non à travers la contemplation. Votre Âme ne cherche pas la perfection, elle cherche à évoluer. Et chaque étape de son parcours la stimule. Elle sait qu’elle se dirige vers un état de perfection, mais son but n’est pas de l’atteindre, c’est d’avancer vers celui-ci. 

La perfection humaine n’existe pas. Dans la dimension incarnée, la perfection côtoie l’imperfection. Lorsqu’un Être est parfait, le lendemain il est imparfait et cela est parfait ainsi. Il n’est demandé à personne d’atteindre la perfection dans la matière. Cela ne correspond pas à l’expérience qui a été choisie par les Êtres dans la 3e et 4e dimension. Il faudra atteindre les portails de 5e dimension pour que vraiment, l’état que vous considérez « perfection pure » prenne forme. Et vous aurez compris que la véritable perfection n’est pas de devenir parfait, mais d’aimer son Être en totalité. 

Vous ne serez jamais « rendus », car l’évolution est éternelle. Même les Maîtres continuent d’évoluer. L’invitation ici est de prendre plaisir à chaque étape du parcours, plutôt que de chercher à atteindre la finalité avant même d’avancer. Viser un idéal est magnifique. Mais être paralysé par l’écart qui existe entre cet idéal et votre réalité courante est très limitant pour l’Âme. 

Devenir Maître 
Le Maître ne devient pas maître en devenant parfait, il est Maître parce qu’il développe ses qualités d’amour inconditionnel et total envers lui, peu importe les étapes qu’il traverse. C’est cet état d’être et le respect qu’il entretient envers son Être profond qui l’amène à vivre en permanence son état de conscience élargie. 

Bénissez les impasses créées dans votre vie et qui vous forcent au mouvement, car sans elles, beaucoup n’oseraient pas avancer. Les limites ressenties sont toujours des invitations à être dépassées, et non des impasses réelles visant à vous arrêter. Ce sont les messagers que la vie vous envoie pour vous faire avancer. Nous ne vous proposons pas de vous acharner lorsqu’une porte se ferme, mais de comprendre que lorsque cela se produit, une autre s’ouvre nécessairement. 

Souvenez-vous que l’Âme évolue à travers l’expérience, et non par la réflexion. Cette dernière est intéressante, car elle permet aux Êtres de poser un regard lumineux sur la vie. Mais elle ne vous fait pas évoluer si elle vous emprisonne dans une immobilité intellectuelle. « Avancez et vous verrez » caractérise bien l’énergie du Nouveau Monde. D’ailleurs, votre système éducationnel crée beaucoup de déséquilibre chez vos enfants, car il est trop axé vers la connaissance, et trop peu vers l’expérimentation. Mais cela aussi changera. 

La cohabitation 
Les Êtres humains doivent apprendre à cohabiter avec des portions plus lourdes de leur Être qui, en même temps, sont unies aux portions plus lumineuses. Vous êtes tous invités à réapprivoiser votre relation avec la vie, à partir de l’acceptation que vous puissiez vous tromper, faire des faux pas, et que la reconnaissance de votre Être ne soit pas remise en question dès qu’il y a ces faux pas. 

Plusieurs aimeraient être déjà rendus, alors qu’en vérité, vous avez à franchir un escalier. Vous ne pouvez tout d’un coup être à l’autre étage. Vous avez des marches à gravir, et il faut être cohérent avec ceci. La douceur envers son Être en évolution est une qualité essentielle à intégrer dans l’incarnation. Être trop exigeant ou trop brusque envers soi ne fait qu’alourdir le parcours. Les fleurs ne poussent pas plus rapidement en tirant sur leur tige. 

Votre foi inconditionnelle en la vie est beaucoup plus grande que le reste. Malgré tout ce que la vie peut avoir créé d’obstacle pour vous, vous continuez d’avancer, et cela est magnifique. Nous reconnaissons qui vous êtes. Nous reconnaissons l’Être d’amour que vous êtes. Chacun d’entre vous a beaucoup à offrir, et nous vous invitons à le reconnaître maintenant. 

Nous vous remercions de votre présence amoureuse. Nous allons maintenant compléter ce message et vous saluer. 

Salutations à vous

Le Collectif Ashtar et la Grande Fraternité Universelle


Mémoires cellulaires et suridentification - 17 mars 2012

 

Salutations à vous, chers enfants de la Terre. 

Nous sommes ravis de nous présenter de nouveau à vos côtés et d’apporter un autre volet à nos enseignements sur le sens de la vie d’un Être incarné en processus d’éveil (ou du réveil). 

Votre corps physique est une représentation holographique de l’Univers. Tout ce qui a le potentiel de s’inscrire dans l’Univers a aussi le potentiel de s’inscrire dans votre corps physique. Toute expérience vécue dans l’Univers permet à «la somme de Tout ce qui est» d’évoluer, à l’image d’un immense corps céleste qui croît au rythme de chacune de ses particules. 

L’Univers ne connaît pas le jugement. Tout ce qu’il emmagasine est accepté comme une expérience qui fait évoluer l’ensemble. Mais dans la dimension incarnée, la situation est vécue différemment, car la conscience humaine évalue les expériences vécues dans une vision dualiste, selon des références de bien et de mal. Ce qui est «bien» est accepté par la conscience, et ce qui est «mal» est rejeté. C’est dans ce contexte que le corps physique agit comme un entreposeur de données, une sorte d’arrière-boutique qui «stocke» les expériences rejetées par la conscience en attendant qu’elle vienne les récupérer. Vous nommez cela des mémoires cellulaires. 

Les données emmagasinées 
En fait, ces mémoires sont des données emmagasinées dans les cellules de votre corps physique. Le but de ce «stockage» est d’entreposer les expériences vécues jusqu’à ce que la conscience les accepte comme faisant partie de l’aventure humaine. À ce moment, les mémoires viennent construire le champ aurique global de l’Être, au lieu de s’accrocher aux cellules et de les alourdir. L’expérience vécue sert alors l’évolution de l’Âme, parce qu’elle est acceptée. À l’inverse, les «données» non récupérées restent stockées dans le corps physique et agissent sur l’Être comme des poids qu’ils portent. 

L’évolution dans l’incarnation implique qu’un jour ou l’autre, tout Être humain devienne conscient de ce qu’il est, conscient de ce qu’il porte comme vécu et comme expériences. Mais plus un Être résiste à ces prises de conscience - toujours parce qu’il aura jugé certaines expériences vécues dans le passé - plus il aura de la difficulté à s’alléger. Car inconsciemment, l’Être créera des situations qui éveilleront extérieurement les mémoires qu’il porte intérieurement. Si l’Être accepte de les regarder et de les accueillir, il allègera sa vie. Mais s’il résiste et entretient une forme de déni, il aura l’impression que la vie s’acharne sur lui, alors qu’en vérité, il est accompagné à se dégager des poids qu’il transporte depuis un long moment. 

Chaque Être humain porte en lui un Univers tout entier. Tous les Êtres que vous rencontrez vous présentent leur propre Univers avec lequel vous êtes en relation. Ce sont des Univers complets qui s’offrent les uns aux autres. Ces Univers sont composés d’éléments conscients et inconscients qui s’influencent mutuellement pour permettre à chaque Être d’acquérir davantage de sagesse. Et l’Être évolue en fonction de ce qu’il acceptera d’accueillir en lui comme expérience. 

Les sensations ressenties 
Lorsque vous ressentez la peur dans le corps physique, il est important de comprendre d’abord que ce n’est pas votre essence qui la ressent. En d’autres termes, vous n’êtes pas cette peur, ce sont vos mémoires qui s’expriment. Les mémoires sont importantes, certes, et nous ne sommes pas à les banaliser. Seulement, vous n’êtes pas vos mémoires. Elles habitent en vous, mais elles ne sont pas vous. D’entrée de jeu, voilà une invitation à poser un double regard sur vous, afin de relativiser les sensations ressenties dans l’incarnation. Car la peur est probablement l’émotion qui crée le plus de freins chez les Êtres humains. Souvent, vous êtes si identifiés à elle que vous finissez par vous imaginer que tant que vous aurez peur, vous ne pourrez plus avancer. Voilà que la peur vient occuper tout l’espace. Vous n’êtes pas votre peur et vous n’êtes pas vos mémoires. Vous cohabitez avec elles. 

Lorsque vous êtes trop identifié aux mémoires, vos gestes deviennent teintés par celles-ci. Mais en vérité, il y a des gestes qui sont inspirés par l’Âme, et il y a les mémoires. Ces éléments sont différents. Mais les mémoires qui ne sont pas comprises comme tel vont souvent influencer l’Être à poser des gestes réactifs pour se protéger et se refermer. Ces gestes seront posés en fonction des mémoires. L’Être voudra alors compenser la présence des mémoires en réagissant aux éléments qui les auront réveillées. Voilà qu’il y aura réaction, et non pulsion ou attraction. Cette réaction n’est pas porteuse de vie, car elle est stimulée par une émotion qui est générée par une mémoire cellulaire. Et c’est là que l’Être est invité à rencontrer sa mémoire, tout en comprenant qu’il n’est pas sa mémoire. 

Avec ou sans vous 
Il est fondamental que vous vous dissociiez des mémoires en vous, non pas pour les banaliser, mais pour comprendre qu’elles existent avec ou sans vous. Elles sont autonomes pour ainsi dire. Elles cherchent votre lumière certes, un peu comme des adolescents qui veulent être libres, mais qui ont besoin d’encadrement. Les mémoires sont comme des adolescents. Elles sont autonomes, et en même temps, elles cherchent à être encadrées par l’Être d’amour que vous êtes. Et l’Être d’amour comprend qu’il doit laisser ces mémoires s’exprimer, tout comme vous permettez à un adolescent d’être un adolescent. Vous ne jugez pas ses maladresses ou ses écarts de conduite, mais vous balisez son chemin. Vous comprenez que ses écarts sont temporaires. Ils lui permettent de se définir et de comprendre ses limites. Et voilà qu’à un moment, il devient mature. 

Et voilà qu’à un moment, les mémoires redeviennent lumière. Elles ne vont pas s’évacuer, mais elles n’auront plus d’impact, elles seront recadrées pour ainsi dire. Vos mémoires ne sont pas vous, même si dans l’incarnation, elles sont un aspect de vous. 

Prolongement des corps subtils 
Lorsque nous disons «qu’elles ne sont pas vous, mais un aspect de vous», nous ne sommes pas à jouer sur les mots. Nous soulignons le fait qu’elles existent, tout comme votre main existe comme une partie de vous. Mais elle a son propre système nerveux, ses éléments de sensibilité, et en même temps, vous n’êtes pas votre main. Votre main est un prolongement des corps subtils et des corps énergétiques, qui ultimement sont un prolongement de l’Être véritable que vous êtes. Vous êtes donc représenté physiquement par un enchevêtrement de «prolongements de vous-même». Mais de prendre ces éléments et d’en faire votre essence est une incompréhension de l’Être véritable que vous êtes. 

Il y a donc un intérêt à mettre en perspective différents éléments de votre vie, non pas pour les banaliser, mais pour comprendre que même s’ils vous influencent, vous n’êtes pas cela. Vous l’êtes dans l’incarnation et vous ne pouvez vous en dissocier de façon nonchalante. Mais apprendre à vous désidentifier de cela est un processus qui vous conduit directement vers la maîtrise. 

Être davantage humain 
Une invitation à ce qu’il y ait moins d’identification à la dimension humaine vous amène à être encore plus humain. Vous nous direz qu’il y a un paradoxe ici, mais pour nous, ce n’en est pas un. Car pourquoi est-ce que les humains sont si affectés par les ombres? C’est d’abord parce qu’ils portent beaucoup de dénis, car ils craignent d’être envahis par elles. Donc les ombres qu’ils ne veulent pas observer les affectent encore plus intensément, parce qu’elles sont niées [voir Le double déni]. En parallèle, ce qui affecte tout autant les humains est que lorsqu’ils finissent par accepter d’observer leurs ombres, ils sont si identifiés à elles qu’ils ont l’impression maintenant qu’ils sont démasqués, qu’ils ne sont «qu’une ombre sur deux pattes». Cela crée beaucoup de lourdeur chez les humains. Et alors, un humain plus lourd ne peut véritablement remplir son rôle d’humain. 

Un humain est un Être qui vit des émotions, des expériences et qui apprend de son vécu. Un Être blessé qui continu de revivre ses blessures est toujours un humain, mais vous comprendrez qu’il est un humain qui ne vit pas l’expérience d’être un humain. Il est un humain qui revit ses blessures de façon récurrente, il les répète et les répète. Certains humains passent 10 ou 15 années, 15 vies à répéter des mémoires et des thématiques qu’ils n’arrivent pas à dégager de leur énergie. Soit ils ne veulent pas les contempler, ou soit ils se sentent coupables de les avoir vécues. Donc plus un Être apprend à se désidentifier de son incarnation, plus il apprend à développer un regard amoureux sur ce qu’il est, et plus il apprend à être un humain équilibré. 

L’identité véritable 
Il est si fondamental que l’Être apprenne à reconnaître qu’il vibre à une dimension supérieure, tout en comprenant qu’il est aussi en processus d’expérimentation sur Terre. Il n’est pas un corps physique, il est une Âme-Esprit venue vivre un passage sur Terre. C’est cela la désidentification qui permet d’être encore plus humain, de vivre plus intensément sa vie humaine, sans pour autant «mordre» à chaque contraction. L’Être divin, beaucoup plus fluide, suit le courant de la vie sans résister, et apprend à redevenir l’Être de lumière qu’il est dans la dimension incarnée. Mais celle-ci n’est plus son identité, elle devient un véhicule qui transporte son duo Âme-Esprit aux quatre vents, sur Terre et dans les plans subtils. 

Plus un Être habite son corps, vous l’aurez compris, plus son Esprit est libre. Plus un Être veut avoir un Esprit libre pour éviter d’habiter son corps, plus il est contracté et prisonnier de l’incarnation. C’est un concept simple et fort mal compris chez les Êtres humains. 

Vos chaussures 
Nous l’avons dit, votre corps physique se présente comme la partie visible de tout un ensemble de corps qui s’influencent mutuellement. Souvenez-vous que vous n’êtes pas votre corps physique, tout comme vous n’êtes pas vos chaussures. Vous entrez dans vos chaussures le matin et vous les retirez le soir. Vous en faites autant avec le corps physique. Vous le quittez le soir, et vous le pénétrez de nouveau le matin. 

La conscience continue de vivre avec ou sans corps, cela n’a aucune importance. Seulement, puisque vous êtes incarné en ce moment, vous êtes invité à l’assumer totalement, à être en paix avec ce choix de votre Âme. Comprenez que maintenant que vous y êtes, l’invitation est d’aimer et de stimuler votre vie humaine à partir de votre lumière, et non d’utiliser votre vie pour évaluer votre lumière. Voilà une nuance fondamentale à intégrer, chers amis humains. 

Souvenez-vous que votre Âme est identique aux Êtres que vous admirez. Ce qui vous stimule chez les autres existe nécessairement déjà en vous. La différence entre vous et eux est la quantité de vous-même que vous avez intégré dans votre corps physique. L’essence est la même, mais le parcours d’intégration est différent. Comprendre cela vous amène à comprendre que vous êtes souvent trop identifié à la dimension incarnée, ce qui vous amène à évaluer votre Être en fonction d’elle, alors que l’invitation est plutôt d’éclairer inconditionnellement votre vie humaine à partir de votre lumière. 

Être spirituel 
Beaucoup d’humains imaginent qu’un Être spirituel est un Être déconnecté de la réalité terrestre. Ils se disent que pour être humain, il faut se déconnecter de la spiritualité et que pour être spirituel, il faut se déconnecter de l’humain. En vérité, ces deux réalités ne sont jamais complètes si elles restent séparées. Concrètement, l’Être spirituel qui se sépare de l’humain dans l’incarnation n’est pas plus spirituel que l’Être humain qui se sépare de sa spiritualité. Ni un ni l’autre n’est en contact avec la vérité de son essence. 

Être en contact avec soi et être spirituel ne sont pas synonymes, ce sont deux expériences distinctes. Être spirituel sur Terre est associé aux connaissances reliées à l’existence d’un monde parallèle, d’un monde invisible, et d’un lien qui existe entre ce monde et la dimension visible. 

Maintenant, être un spiritualiste engagé et impliqué concrètement dans sa vie revient à faire en sorte que ce lien entre le visible et l’invisible soit une source de dynamisation pour l’Être incarné, un moyen de créer sa vie de façon épanouie et épanouissante pour les autres. 

Pour nous, la véritable spiritualité est associée à l’Être qui est en mesure de faire des liens entre sa vie humaine et sa vie spirituelle, sans jamais les séparer: «voilà, maintenant je suis humain, et ce soir, lorsque je rentrerai à la maison, je redeviendrai spirituel, ou lorsque je serai en méditation, ou lorsque je serai avec cet Être qui me parle de spiritualité, etc.». Tout cela n’a pas à être séparé de l’humain. 

Le rythme vibratoire 
Vous aurez compris que nous parlons ici de différences au niveau du rythme vibratoire. Ce n’est pas l’état d’humain qui crée la séparation, mais la densité de son rythme vibratoire. Celle-ci rend les deux réalités incompatibles. Et il est juste d’observer que si un Être est contracté, dans la concurrence, la compétition, la comparaison, l’avarisme, l’envie d’accumuler, le manque, la peur du manque, la peur, tous ces éléments créent une densification de son rythme vibratoire. Et en densifiant ce rythme, l’Être a plus de difficulté à se connecter avec les mondes invisibles. Il aura alors l’impression que pour se connecter avec l’invisible, il doit se séparer de ce qui le rend lourd. Et c’est pour cela qu’il aura l’impression qu’il ne peut plus être humain s’il veut être spirituel. Mais en vérité, toute la spiritualité et toute la lumière des Univers n’ont pour but que d’éclairer la vie pour l’aider à évoluer, et non d’éveiller la comparaison. 

Lorsqu’une pièce est dans la pénombre, elle ne se juge pas d’être dans la noirceur. Elle accueille la lumière lorsqu’elle se présente et voilà qu’alors, elle redevient lumière. L’ombre, c’est l’absence de lumière, et la lumière est associée à la conscience. Donc plus vous êtes conscient d’un élément, plus vous l’éclairez et plus il devient lumière. Plus il devient lumière, plus son rythme vibratoire s’élève, et plus vous le rapprochez du rythme de la connaissance pure, du rythme de ce qui est invisible. Ainsi, l’invisible devient visible. 

La séparation 
Tout ce parcours de souffrance débute par une sensation de séparation et une blessure reliée au fait de ne pas ressentir le soutien universel. Beaucoup d’Êtres se sentent seuls, largués pour ainsi dire sur cette planète isolée. C’est une mémoire intense qui est très présente chez les humains. Elle crée dans l’invisible une envie de fuir l’incarnation. Mais en tant qu’humain, vous pouvez accéder aux plans spirituels sans quitter la matière. Vous n’avez pas à «éteindre l’interrupteur» pour y arriver, vous pouvez au contraire choisir d’être encore plus humain. Car plus vous êtes humain, plus vos antennes se déploient. 

En vérité, nous disons: «plus vous êtes un humain joyeux», car nous ne parlons pas d’un humain dans la souffrance et dans la lourdeur. Ces états ne sont pas porteurs de la légèreté requise pour augmenter votre rythme vibratoire. Mais il ne faut pas non plus nier la souffrance et la lourdeur ressentie pour se réfugier dans la joie. La joie n’est pas un refuge, c’est un état d’être. Plus elle se met en place de façon intense et sincère, plus la conscience s’élève, et plus vous vous souvenez que vous êtes un Être spirituel venu vivre une expérience terrestre. 

Vous n’êtes pas un Être humain qui tente de devenir un Dieu, vous êtes un Dieu qui a choisi de réduire son rythme vibratoire pour pénétrer la matière. Une fois dans la matière, si vous avez oublié que vous étiez un Dieu, cela ne fait pas de vous un plus petit Dieu. Cela fait simplement de vous un Dieu qui a oublié. Mais l’oubli n’est pas un état permanent, c’est un état qui stimule l’envie de se réveiller. 

L’énergie du Nouveau Monde 
Si nous vous avons parlé des mémoires en ce jour, c’est parce que le rythme vibratoire associé à l’énergie du Nouveau Monde bouscule de plus en plus les cellules mémorielles de vos corps physiques pour les accompagner à libérer ce qu’elles ont emmagasiné dans l’incarnation. Plus vous accepterez ce processus, plus il sera facile de le traverser. 

Plus vous entrerez dans l’énergie du Nouveau Monde, plus vous deviendrez conscient des ponts qui existent entre l’humain et le divin. Au fur et à mesure que vous intégrerez les concepts de la nouvelle énergie, la clarté sera de plus en plus au rendez-vous. L’évolution est un parcours, et non une destination. Appréciez chacune des étapes qui vous sont présentées. Mises ensemble, elles participent à créer l’Être d’amour et de lumière que vous êtes. 

Nous vous remercions de votre présence amoureuse en ce jour. Nous vous saluons et allons maintenant compléter ce message. 

Salutations à vous 

Le Collectif Ashtar et la Grande Fraternité Universelle


La douceur et le rêve - 25 avril 2012 

 

Nous vous saluons chers amis. Nous sommes ravis de vous retrouver de nouveau en ce jour. 

En présence des vibrations de la «Famille Universelle», beaucoup d’Êtres ressentent une reconnaissance d’Âme qui leur rappelle un thème de nostalgie. Et ce thème réveille une envie que plusieurs ont de fusionner avec une conscience supérieure, comme s’il s’agissait d’un refuge pour éviter de ressentir les lourdeurs de l’incarnation. Mais vous aurez compris que cela est une illusion. Aucun Être ne peut véritablement se réfugier en l’Univers pour quitter sa réalité terrestre. Car ce faisant, il ne sera ni présent à l’Univers, ni présent à sa dimension humaine. 

Comprendre que vous êtes des Êtres multiples est le premier pas pour comprendre la réalité de votre essence divine. La multiple présence vous amène à réaliser que peu importe où vous êtes, vous n’avez jamais quitté l’Univers. Une partie de vous y demeure en permanence lié consciemment. Mais pour vraiment fusionner avec l’Univers, tout débute par un mouvement de fusion avec soi. Et puisque vous êtes incarné, cette fusion passe nécessairement par la fusion avec l’Être humain que vous êtes. Il y a donc un lien direct entre la présence à la matière et la présence à l’Univers. 

Vibration subtile 
Nous comprenons que le contact avec une vibration plus subtile réveille chez les Êtres une tristesse d’enfance où, à plusieurs reprises, ils se sont tournés vers les étoiles pour demander d’être invités à s’y rendre. Et voilà que cet appel a créé chez eux une compréhension distorsionnée de la réalité des Univers, comme si les étoiles représentaient l’ultime libération. 

Il est compréhensible qu’un Être humain, qui se rappelle cellulairement comment était sa vie dans l’Univers, une fois incarné, après avoir oublié qu’il est toujours un Être universel, se souvienne de l’Univers comme d’un élément nostalgique. Et voilà qu’à partir de cette sensation, l’Être ne comprend plus sa vie terrestre. Pourquoi quitter cet état si harmonieux pour ensuite se précipiter dans un corps physique et vivre tant de tension, de déséquilibre et de rudesse? 

Et voilà que l’envie de douceur chez les Êtres humains devient le moyen de reproduire au niveau terrestre le lien qu’ils entretiennent avec leur fréquence universelle. La douceur rappelle aux Êtres leur réalité divine, qu’ils en soient conscients ou non. Et vous aurez compris chers amis que votre plan de vie vous destine, vous condamne même, à reproduire sur Terre la douceur ressentie au niveau universel. 

Une énergie de douceur 
Toute cette humanité se dirige véritablement vers un Nouveau Monde qui sera représenté par une énergie de douceur associée à l’énergie de l’Âme. Lorsque les Êtres touchent à la douceur du cœur, ils se rappellent qu’ils sont en lien avec l’Univers. 

Il devient alors intéressant de regarder votre envie de douceur non pas comme un élément de refuge, mais comme un élément qui réveille la nostalgie d’une réalité parallèle en vous, pour mieux rencontrer les inconforts ressentis. Parce qu’à priori, dès qu’un Être cherche à recréer la douceur dans sa vie pour compenser un malaise, une réaction ou une envie de fuite, ce qu’il reproduit en réalité c’est le thème de la douceur-refuge. Son envie de créer la douceur est alors utilisée pour compenser sa tristesse de vivre. 

À partir de la 5e dimension, tout n’est que douceur, lumière et enveloppement. Cela ne veut pas dire que les Êtres ne sont pas bousculés, car même dans la 5e dimension il y a des dépassements. Les Êtres y sont invités à dépasser certaines limites. Ce ne sont pas des limites comme vous les connaissez humainement, mais le concept d’évolution se poursuit. Nous rectifions cette idée pour ceux qui croient qu’une fois dans la 5e dimension ils seront «rendus». Cela n’arrêtera pas votre progression. 

Les Maîtres continuent d’évoluer et cela est magnifique. Demandez à un Maître s’il aimerait cesser d’évoluer et il vous répondrait que la vie n’aurait alors plus aucun sens. Certes, les Maîtres évoluent à partir de leur réalité unifiée, mais l’expansion se poursuit toujours. 

Un idéal 
L’évolution vers les dimensions supérieures fait parti d’un idéal que tous les Êtres humains portent en eux, même ceux qui font la guerre. Ces derniers vous diront qu’ils font la guerre pour créer la paix, et vous savez que c’est une grande illusion. Ils croiront à tort qu’en stimulant la guerre, ils obtiendront enfin la paix. S’ils se débarrassent de tout ce qui est opposé à la paix, ils se diront qu’enfin ils auront la paix et la douceur, soit les éléments qui rappellent aux Êtres leur nature véritable. Et voilà que cette nature véritable ne semble jamais se présenter parce que l’Être, dans la dualité, utilise la douceur comme un refuge pour compenser les lourdeurs que la vie lui présente. 

Le thème de la douceur-refuge est souvent associé aux Êtres humains dans la catégorie des rêveurs. Il est magnifique de rêver. C’est le moyen que les humains ont d’actualiser en eux leurs idéaux en les ressentant comme étant réels, comme étant déjà manifestés. C’est cela le rêve. 

Le véritable rêve, c’est de vous permettre de vous imbiber complètement de vos idéaux. Pourquoi est-ce que dans vos rêves nocturnes, vous avez vraiment la sensation d’être pourchassé par un ours lorsqu’il se présente? Pourtant, dans la conscience vous direz «ce n’était qu’un rêve». Mais souvenez-vous de ce que vous avez éprouvé en apercevant l’animal. 

En sa présence, vous étiez complètement absorbé par les sensations ressenties. Vous ne pouviez pas vous dire que ce n’était qu’un rêve, un peu comme si vous lisiez un livre. Vous êtes dans la réalité d’être pourchassé par un animal, ou d’entendre une sirène chanter dans l’océan. Donc peu importe l’expérience vécue, le rêve vous amène à la ressentir comme étant bien réel, et vous nommez cela le rêve. N’est-il pas intéressant que vous nommiez un rêve quelque chose qui vous absorbe totalement au point d’y croire complètement pendant que vous le vivez? Et voilà qu’en parallèle, nous vous disons que cette envie de douceur reliée à ce refuge est associée au rêve et au rêveur. 

Rêverie 
Pour manifester vos idéaux, il est fondamental que vous appreniez à vous imbiber complètement de vos rêves pour leur permettre de se frayer un chemin jusqu’à votre dimension. Mais il faut aussi vous assurer que cette sensation ne soit jamais utilisée pour compenser la présence des éléments qui suggèrent la fuite, ou le refuge. 
Lorsqu’un Être vit une envie de douceur, mais que sa vie ne semble pas lui refléter cela, s’il cherche à fuir sa réalité, il appellera à lui au niveau du rêve et de ses idéaux une expérience plus douce. Mais en vérité, ce qu’il fera c’est ce que nous nommons de la rêverie, un peu comme un Être qui lit un roman Arlequin pour se convaincre que les relations entre les humains sont magiques, alors que sa propre relation intime est douloureuse. Il est intéressant de s’inspirer d’autres relations, mais vous comprenez que dans cet exemple, le roman Arlequin devient un refuge pour éviter de ressentir et de transformer la relation concrètement vécue. 

Dès qu’un Être reconnaît ses malaises, ses sensations d’inconfort et ce qui l’associe à sa réalité plus lourde, sa vie commence à se modifier. S’il rencontre ses lourdeurs à partir de l’aspect de lui qui se permet de rêver et de ressentir son idéal, voilà que l’Être anime cet idéal pour lui permettre de se frayer un chemin jusqu’à sa réalité concrète. Pourquoi? Parce qu’il n’y a plus de non-dit, d’éléments reniés, mis de côté ou camouflés. En d’autres termes, l’Être n’utilise pas son rêve pour compenser sa tristesse. 

Une clé 
Nous vous transmettons ici une clé pour vous aider à transformer votre réalité. Nous pointons cette notion de douceur-refuge, qui est un moyen utilisé par tant d’Êtres pour compenser les malaises et les sensations d’inconfort ressentis. Vous ne pouvez pas les mettre dans un coin en attendant que la vie rêvée se manifeste. Ce faisant, il devient alors difficile de changer votre réalité, parce que votre envie de la modifier part d’un espace de refuge en vous, pour éviter de ressentir les incohérences de votre vie. 

Nous ne sommes pas à dire que votre vie est incohérente, au contraire. Il y a tant de passion, d’engagement et de soif d’un Nouveau Monde chez les Travailleurs de Lumière. Cela est magnifique. Seulement en parallèle, beaucoup d’Êtres souhaitent occulter une forme de honte en eux de ne pas parvenir à créer leur vie rêvée. «Un Être spirituel devrait être en mesure d’avoir une vie idéale, et puisque ma vie n’est pas idéale, je vais faire comme si elle l’était». 

Au niveau symbolique, cela est intéressant de se projeter dans sa vie rêvée en s’imaginant qu’elle le deviendra. Et il est juste de reconnaître que plus un Être ressent et s’imbibe de sa vie idéale, plus elle se concrétisera. Mais la nuance fondamentale est que chez cet Être qui aspire à cet idéal, il n’y a jamais rien qui est occulté, mis de côté, honteux ou fuit. Tous les éléments de sa vie font partie du rêve. Voilà la clé. 

L’Être se projette dans son idéal pour s’imbiber de sa vie rêvée, mais il inclut en lui tout ce qui semble l’en éloigner. Et parce qu’il les aura inclus, ces éléments feront partie de sa réalité au moment où il se permettra de rêver. Et alors, le rêve ne sera plus un refuge, mais une véritable création. 

Une approche toute simple 
Certaines écoles de pensée vont proposer une approche toute simple, soit l’utilisation de la formulation «même si». Par exemple, «je choisis de créer plus d’abondances, même si une partie de moi est convaincue que je ne le mérite pas». Chers amis, prenez un instant pour ressentir la puissance de cette proclamation. 

Cette affirmation reconnaît le droit à plus d’abondances, mais ne nie pas la partie de vous qui est convaincue qu’elle ne le mérite pas. Parce que dès que vous la reniez, vous entrez dans un combat intérieur et utilisez le rêve en mode compensatoire, comme un refuge. Et alors, cet aspect de vous occulté sera nourri par votre inconscient et agira sur votre vie en s’opposant à vos rêves. 

Si vous souhaitez plus d’abondances pour camoufler la tristesse de ne pas en avoir, la partie de vous qui sabote l’abondance est nourrie par un mouvement inconscient qui vient l’amplifier et lui donner votre pouvoir. Et vous direz que les Dieux s’acharnent contre vous. Mais en vérité, ce ne sont pas les Dieux qui s’acharnent, mais une partie de vous inconsciente qui cherche votre lumière. Elle attire ainsi votre attention pour être éclairée, en faisant ce qu’elle connaît le mieux, soit le sabotage. Elle va donc saboter, au même titre qu’un autre Être préparerait la nourriture. Cette partie de vous est conditionnée à saboter, alors elle sabote, tout simplement. 

Il n’y a aucun jugement dans l’équation. L’Univers ne se dit pas «mais quel drame, cet Être est en train de se saboter». L’Univers ne connaît pas le drame, ni la pitié. 

La pitié 
Beaucoup d’Êtres aiment la pitié. Ils s’imaginent que plus ils seront rampants, plus les Dieux courront vers eux pour les inviter à se relever. Mais ce ne sont pas les Dieux qui courent, ce sont les autres humains blessés qui ne peuvent supporter de voir l’Être ramper. Ils auront alors envie de lui demander de se lever pour éloigner le reflet inconfortable ressenti, soit celui d’une partie d’eux-mêmes qui voudrait aussi ramper. Et tous les Êtres sont alors comme des nageurs qui s’accrochent les uns aux autres pour éviter de couler. 

Lorsqu’un Être utilise la pitié pour attirer l’attention, en vérité il n’attire l’attention que de ceux qui sont en résonnances avec ce thème, et non des Êtres qui l’ont transcendé et ont proclamé leur lumière. Cela ne veut pas dire que ces derniers seront indifférents. Mais ils regarderont l’Être qui utilise la pitié comme moyen d’expression, et ils l’inviteront à vivre pleinement son expérience. S’il y a intervention, ce sera pour l’encourager à aller au bout de son thème de pitié, plutôt que pour l’en dissuader. Une forme d’indifférence pourrait alors être présentée, afin de faire éclater l’illusion en amplifiant la détresse de l’Être en déséquilibre. 

Pourquoi? Parce que l’Être qui a touché à sa lumière reconnaît celle des autres, peu importe qu’ils soient rampants ou totalement assumés. S’il observe une illusion chez un autre, il sait que celui-ci doit aller au bout de son expérience afin d’être touché par sa propre lumière. Si tous les Êtres autour tentent de le dissuader de vivre son illusion, «mais non, tu n’es pas si en déséquilibre, regarde tout ce qui est beau autour de toi», l’Être insistera. «Je vis une grande détresse, je ressens beaucoup de tristesse et je n’ai aucune issue dans ma vie», et il attirera ainsi la pitié. Dans cet exemple, l’Être qui est rampant et l’autre qui veut l’en sortir sont tous les deux engagés dans la même dynamique. Celui qui attire la pitié ne cherche pas de solution, il veut plutôt faire reconnaître sa réalité, lui donner le droit d’exister. Si les autres tentent de l’en dissuader, cela ne conduira qu’à la confrontation et au sabotage de tous les côtés. 

En parallèle, l’Être qui a touché à sa lumière n’est plus dans cette relation de sauveur. En proclamant sa lumière, il inspirera les autres en faire autant. Voilà qui est magnifique. 

Le rêve inclusif 
Lorsque vous émettez vos intensions, vos rêves, et que vous vous permettez de ressentir pleinement les sensations qui y sont associées, ne niez jamais ce qui est plus difficile en vous. En vous permettant de rêver sans jamais renier les facettes de votre Être en déséquilibre, votre lumière viendra imbiber tous les aspects de votre incarnation. C’est ce que nous nommons le rêve inclusif, où rien n’est laissé de côté en chemin, aucune poussière sous le tapis. Tout est éclairé, aimé et reconnu. 

Nous avons mentionné plus tôt que la douceur éveille chez plusieurs une forme de nostalgie d’un monde parallèle où l’amour est au rendez-vous. Les Êtres ont alors l’impression que pour y accéder, il faut qu’ils se déconnectent de leur réalité terrestre. Vous aurez compris que cela est une grande illusion. Énergétiquement, les Êtres se coupent de leurs racines et utilisent leur corps physique comme un tremplin vers l’au-delà. Ils oublient alors d’être ici, bien incarnés sur Terre. 

La souffrance 
Tant d’Êtres ont l’impression que pour retourner dans les plans parallèles, ils doivent mourir à leur réalité terrestre. Non pas physiquement, car les Êtres diront «je suis incarné et il doit y avoir une raison à cela, même si je souffre». Mais ils ne la comprennent pas. 

Le sens de la souffrance n’est pas de chercher à comprendre pourquoi vous souffrez, mais de chercher le moyen de recréer autrement votre vie. Les Êtres sont si préoccupés par le pourquoi qu’ils ne prennent pas le temps de créer autre chose en parallèle. Et le pourquoi est intéressant à comprendre pour dégager les sensations de culpabilité ou les impressions de mériter cela. Mais les solutions ne se trouvent pas dans le pourquoi, elles sont dans le rêve inclusif, celui qui reconnaît tout, qui n’exclut rien. 

Beaucoup d’Êtres créent des situations lourdes dans leur vie, parce qu’ils sont convaincus que c’est ainsi, que c’est ce qu’ils méritent. Ils s’imaginent qu’ils doivent compléter un cycle d’emprisonnement, et lorsque ce cycle sera terminé, alors ils vivront la paix de l’Âme et ils pourront enfin créer leur vie rêvée. Quelle illusion! 

L’engagement 
Vous êtes sur Terre parce que vous vous êtes engagé à y amener la fréquence de la douceur que vous savez être associée à la 5e dimension. En l’incarnant avec vous dans votre réalité physique, sans jamais rien occulter de ce que vous vivez, vous aurez véritablement la sensation que vous pouvez tout créer à partir de vos rêves. Et alors, un pas à la fois, vous ancrerez dans votre vie la 5e dimension. 

Cette 5e dimension est associée à la douceur : la douceur de vivre, la douceur des relations, la douceur de se lever sans sentir la survie, l’urgence ou la peur. Tout cela appartient à l’ancien. Le Nouveau Monde, imbibé de douceur, replace l’humain au centre de la vie, et non à son service, ce qui est très différent. 

La douceur est un choix de vie et un idéal à inscrire au quotidien. C’est ce qui vous permet de rêver à un monde meilleur. Utilisez-la comme moteur de changement, et non comme un refuge pour compenser vos lourdeurs ressenties. Cela vous permettra de transformer concrètement votre vie et celle des autres autour de vous. 

Dans la 5e dimension, seule la douceur existe, et c’est votre réelle destination. En réalité vous y êtes déjà, mais le temps terrestre doit s’adapter à cette nouvelle vérité. 

Nous vous remercions chers amis de votre ouverture amoureuse. Nous sommes ravis d’avoir pu nous entretenir avec vous. Nous allons maintenant quitter.

Salutations à vous chers Êtres

Le Collectif Ashtar et la Grande Fraternité Universelle


De la survie à la joie expansive - Par le Collectif Ashtar - 5 juin 2012 

 

Salutations à vous chers enfants de la Terre, 

Nous sommes ravis de revenir vers vous en ce jour et de partager un nouveau volet de nos éclairages, afin de vous présenter de nouvelles perspectives concernant votre vie en collectivité. 

L’un des principaux défis que rencontrent vos sociétés est celui du manque et de la peur qui y est associée. Beaucoup d’êtres humains ne se permettent pas de vivre la légèreté et la joie parce que la peur du manque est trop préoccupante. Ils s’interdisent de jouer parce que la vie est sérieuse et qu’ils doivent prioritairement assurer leur sécurité. «Ce n’est pas le temps de jouer, il y a les responsabilités». 

Dans vos sociétés occidentales, tout le concept des responsabilités est devenu un moyen de justifier l’absence de joie si répandue. La joie est perçue par plusieurs comme une récompense que les Êtres s’offrent une fois qu’ils auront bien travaillé et assumé leurs responsabilités alourdissantes. Ils peuvent alors s’autoriser à vivre la joie, car ils le méritent enfin. Mais comme un mirage, cette joie n’est jamais atteinte, car les responsabilités sont toujours de plus en plus contraignantes. 

Un mode de vie 
En réalité, la joie est un mode de vie. Elle est le moyen que les Êtres ont de maintenir leurs fréquences vibratoires élevées, afin d’attirer à eux des énergies plus légères. Cet état permet alors de magnétiser des situations extérieures qui allègeront concrètement l’Être en lui reflétant sa légèreté intérieure retrouvée. Et voilà que la joie ainsi ressentie apportera aux Êtres les inspirations qu’ils recherchent pour résoudre concrètement les problématiques de manque que vous rencontrez collectivement. 

La joie ne peut jamais être dissociée de la vie d’un Être incarné. Elle est la source de toutes les solutions que vous recherchez. Tous les problèmes que rencontre votre monde seront résolus par des Êtres qui auront retrouvé leur légèreté et leur joie de vivre. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de situations extérieures plus intenses à traverser, mais l’état de joie intérieur n’est jamais remis en question. Tant et aussi longtemps que les Êtres considèrent la joie comme une récompense ou une permission qu’ils attendent de l’extérieur, ils n’arrivent pas à transformer leur état. 

Lorsqu’un Être entrevoit sa vie en croyant qu’il sera joyeux lorsqu’il aura tout réglé, il inverse une équation naturelle. La joie ne peut jamais être conditionnelle à la mise en place des solutions aux problématiques que vous rencontrez au quotidien – «je serai joyeux quand tout sera résolu». Car c’est la joie qui permet de résoudre vos problèmes. En d’autres termes, si vous attendez que toute votre vie soit plus légère pour vous autoriser à vivre la joie, vous risquez d’attendre longtemps. 

«Entendre» les solutions 
Nous comprenons la problématique vécue sur Terre. Comme nous le disons, le manque et la peur qui y est associée créent dans la psyché humaine une forme de paralysie qui empêche l’Être d’élever son rythme vibratoire. Ce faisant, il ne peut plus entendre les solutions que lui souffle son Âme, car son état ne le lui permet pas. Et le paradoxe ici est justement d’imaginer que tant et aussi longtemps qu’il y a des défis à vivre, la joie doit être considérée comme un luxe que l’Être ne peut pas se permettre. Voilà une grande illusion entretenue sur Terre, chers amis. 

La joie apporte la légèreté et la légèreté apporte l’inspiration. Elle est la porte d’entrée par laquelle l’Âme transmet les sensations. Celle-ci communique beaucoup plus facilement dans la légèreté. 

Vous côtoyez beaucoup d’Êtres au quotidien qui ont perdu de vue la légèreté et la joie. Leur vie est complexe et ils n’ont pas de temps à accorder à ces éléments frivoles. Ils sont tendus, cernés, mais ils ne peuvent relâcher la tension, car la peur du manque les paralyse. Même s’ils sont abondants et ne vivent pas de manque réel, s’ils cherchent à accumuler toujours plus de biens matériels pour se protéger d’un vide potentiel, ils sont tout de même soumis à l’influence de cette peur. 

L’énergie du Nouveau Monde 
Plus vous avancerez dans l’énergie du Nouveau Monde, plus les tensions reliées à la peur du manque se feront sentir autour de vous. Certes, chacun est invité à nettoyer intérieurement ses propres mémoires et ses peurs. Mais les préparations que vous effectuez en confiance et en conscience facilitent votre transition. Et en parallèle, d’autres autour de vous n’auront pas su gérer leur peur du manque et elle sera amplifiée par l’augmentation du rythme vibratoire planétaire. Car le manque est incompatible avec la 5e dimension et ce thème devra être adressé dans la transition actuelle, pour que vous puissiez vraiment entrer dans l’énergie du Nouveau Monde. 

Nous vous le disons, les solutions à la problématique du manque proviendront d’Êtres qui auront retrouvé leur légèreté et leur joie de vivre naturelle. En ce sens, ne vous sentez pas coupables de vivre la légèreté, car elle est votre passeport vers le Nouveau Monde. Si tous les Êtres qui ont le mandat de porter la légèreté y renoncent parce que des Êtres souffrent, plus personne ne maintiendra l’idéal en place. Si les Êtres des étoiles réduisaient leurs rythmes vibratoires parce que des humains souffrent, vous n’auriez pas envie de les côtoyer. Vous les sentiriez trop lourds. 

Il n’est jamais intéressant d’alourdir votre rythme vibratoire lorsque vous côtoyez un Être en déséquilibre. Ne renoncez pas à votre état, au contraire. L’amour véritable s’exerce lorsque vous maintenez l’idéal en vous. Même si un Être vous présente son déséquilibre, votre état de légèreté vous permet de le voir dans sa perfection, et vous superposez cette perfection sur la situation. Vous ne sauvez rien, vous ne provoquez rien, vous ne bousculez rien, vous ne jugez rien. Vous maintenez la vision idéale en place et permettez à l’Être d’éveiller son propre souvenir intérieur relié à son idéal. Ce faisant, l’Être se réveille à lui-même, et voilà que son état de légèreté retrouvé lui permet de se dégager et de transformer sa vie, un pas à la fois. 

Quand vous maintenez énergétiquement un idéal en place, ce que vous faites en réalité c’est que vous créez une oasis de paix, au cœur d’une énergie plus lourde. 

Un jardin 
Imaginez que vous bâtissiez un jardin paradisiaque au cœur d’une cité très sombre. Vous ne barricadez rien et vous n’installez pas de clôture. Vous créez une oasis de ressourcement accessible à tous où chacun est libre d’y entrer à sa guise. Imaginez que tout Être qui s’y présente puisse être logé, se nourrir et se ressourcer. Et graduellement, chacun est éduqué à redécouvrir sa souveraineté. L’Être apprend alors à reproduire cette oasis, peu importe où il va. 

Au début, vous serez certainement inondés de demandes d’asile. Vous aviez prévu l’achalandage, alors tout est parfait. Mais progressivement, les Êtres ont envie de s’inspirer du modèle proposé pour transformer la cité entière. Ils ont envie de recréer des oasis partout dans la ville. Au fur et à mesure que cela se crée, vous voyez la cité entière se transformer. Et vous n’avez plus besoin d’assurer l’équité entre tous, car les Êtres savent comment la reproduire en eux et autour d’eux. Une véritable solidarité émerge de cette expérience. Les Êtres se seront réveillés à leur véritable nature joyeuse, abondante et légère. 

La liberté de choisir 
Le mandat réel des Travailleurs de lumière est de créer des oasis. Ils proposent des solutions et des alternatives, et ils laissent les Êtres libres de les entendre, de les choisir et de s’y associer. La liberté doit faire partie de la transition, car autrement, si les Êtres sont forcés d’aller vers la lumière, ils ne pourront pas l’absorber. Une autre partie d’eux se sentira brusquée et non respectée. 

Même si l’intention est noble, chaque Être doit choisir lui-même son parcours. C’est pour cela qu’il est si fondamental de maintenir en vous votre idéal, et de laisser aux autres le soin de découvrir le leur, inspiré par votre lumière libre et rayonnante. 

Dans les sociétés du Nouveau Monde, les Êtres joyeux, légers et inspirés mettront en place des mécanismes pour assurer l’équité et faciliter le soutien de tous. Cela est déjà inscrit dans l’aura de votre planète. 

Mémoire de survie 
Les enjeux de concurrence et de compétition qui subsistent et sont encouragés dans vos sociétés séparent les hommes les uns des autres. Ils font en sorte que les amis deviennent des ennemis lorsque plus d’une personne convoite la même chose. Chacun craint de ne pas l’obtenir et cette peur active une mémoire de survie. 

Dans vos sociétés, les Êtres sont mis sur une ligne de départ et on leur présente l’illusion qu’il n’y a qu’un seul fil d’arrivé. On leur dit «que le meilleur gagne». Ceci crée dans la psyché collective la sensation que chacun est en concurrence avec ses frères et sœurs, alors qu’intérieurement, tous ressentent une réalité différente. En vérité, il y a autant de fils d’arrivée qu’il y a de participants. 

Cette confusion amène plusieurs Êtres à se couper de la sensation ressentie, afin de mieux «fonctionner» socialement. Il devient alors très complexe de stimuler un mouvement d’entraide, lorsque chacun est éduqué à la compétition. Les Êtres apprennent que leur survie en dépend. Le manque apparaît alors comme la conséquence directe vécue par un Être qui n’arrive pas à se démarquer du lot. 

Dès qu’un Être est en compétition, il active en lui un réflexe de survie. Même si sa survie physique n’est pas en jeu, énergétiquement, il est en mode survie parce qu’il reçoit le signal qu’il doit dominer les autres pour éviter d’être dominé. Il cherchera à être reconnu, par peur de ne pas exister. Et alors, même si les enjeux sociaux sont tournés vers une entraide véritable, si l’Être n’est pas conscientisé à comprendre ses propres mécanismes de protection, il n’aura pas envie d’y participer. Ou s’il choisit de le faire, il le fera en se comparant. Il voudra aider son voisin, tout en s’assurant que celui-ci ne soit jamais supérieur à lui, afin de préserver une forme de notoriété. Et ainsi, les Êtres ne choisissent pas véritablement l’entraide, ils posent plutôt des gestes pour se déculpabiliser et s’offrir une bonne conscience, mais sans vraiment transformer les choses en profondeur. 

L’aide humanitaire 
Si vous observez l’aide qui est offerte aux continents sous-développés, vous constaterez qu’elle n’est jamais permanente. Les Êtres du tiers monde ne sont pas guidés vers une autonomie véritable, mais plutôt conditionnés à dépendre du bon vouloir du tiers supérieur qui détient la richesse et les ressources. Le tiers dominant n’a pas envie que le tiers sous-développé soit véritablement égal à lui. 

Et vous aurez compris que l’Occident, de par son orgueil – et nous parlons du collectif Occident et non des individus qui lisent ces lignes – ne souhaite pas que la situation change. Plusieurs croient qu’il doit y avoir des pauvres pour permettre aux riches de profiter de la vie. Cela est nourri par les concepts de concurrence et de comparaison qui sont si bien ancrés dans vos sociétés. 

Inconsciemment, les Occidentaux qui ne reconnaissent pas cette influence se valorisent à ressentir qu’ils font partie du tiers dominant. Même s’ils expérimentent une forme de pauvreté, ils se comparent et savent qu’il y a pire qu’eux. 

Et c’est ainsi que les membres de vos communautés sont maintenus en opposition les uns avec les autres, tout en nourrissant artificiellement des envies d’équité. Ces envies camouflent une soif illusoire de supériorité qui maintient en place l’iniquité planétaire. 

Souveraineté associative 
Afin de résoudre les problèmes reliés au manque et à la peur qu’il engendre, il est important d’identifier les mécanismes qui le maintiennent en place. Vos structures sociales actuelles encouragent la séparation et l’opposition entre les Êtres, alors que les énergies du Nouveau Monde stimulent chaque individu à faire l’expérience d’une souveraineté associative. Chacun est invité à participer à la création d’un monde unifié où chaque Être reconnaît sa valeur individuelle et est stimulé à offrir ses qualités profondes à sa collectivité. 

Les communautés du Nouveau Monde rassembleront des Êtres souverains qui se réuniront pour créer, et non pour se sécuriser et se protéger les uns des autres, comme c’est le cas actuellement. Le Nouveau Monde prendra concrètement naissance avec la création de micro-communautés qui vivront de plus en plus d’expansion et présenteront au reste du monde de nouveaux modèles de vie unifiée. 

Le puits 
À une époque, les Êtres creusaient un puits ouvert et organisaient un village autour de la source d’eau. Celle-ci était fondamentale pour qu’une communauté puisse prendre naissance. Au niveau symbolique, le puits est associé à la source de vie, et la vie s’organisait autour. Certes, les communautés modernes n’ont pas de puits commun ouvert, mais elles sont reliées par des fleurs de vie spécifiques. Sources de vie, celles-ci attirent des Êtres qui ont des résonnances similaires. Ce sont des familles d’Âmes. 

Les communautés du Nouveau Monde s’orchestreront autour des fleurs de vie sources de vie qui rassembleront des Êtres selon des thèmes communs à explorer. Stimulées par la puissance de tous les membres souverains qui la composent, émergeront de ces communautés des œuvres magistrales aux qualités jamais égalées jusqu’à présent sur Terre. 

En l’espace d’environ 6 à 10 années terrestres (le temps demeure flexible), ces communautés incarneront les nouveaux modèles à suivre. Elles représenteront les nouvelles façons de vivre ensemble. 

Ces modèles réinventés décaleront considérablement avec les formes avilissantes de vos cités urbaines actuelles qui ont démontré hors de tout doute leur incapacité à stimuler la vie des individus. Ces formes désuètes insufflent la vie à une collectivité, tout en affaiblissant la puissance et la souveraineté de chaque membre qui la compose. Et cela est incompatible avec les énergies du Nouveau Monde et de la 5e dimension. 

L’individualisme 
Vos cités sont avilissantes parce qu’elles individualisent les Êtres. Ceux-ci ressentent alors qu’ils doivent se démarquer pour se sortir de la masse et survivre. Ainsi, les Êtres se comparent et sont en compétition continuelle les uns envers les autres. Cela ne permet pas aux individus de se soutenir et de se sentir soutenus, ils doivent assurer leur survie. 

Vos communautés sont orchestrées autour de thèmes de compétition, de concurrence et de comparaison qui encourage une forme de collectivité en affaiblissant les fleurs de vie individuelles. Tôt ou tard, cela est destiné à un échec, parce que les Êtres ne peuvent véritablement nourrir leur communauté que lorsque celle-ci les nourrit individuellement. Que ce soit une nourriture physique ou psychique, lorsqu’une communauté permet à des individus d’être fragiles, vulnérables, dans le manque, dans les carences physiques, affectives, émotionnelles, alimentaires ou éducationnelles, alors c’est toute la communauté qui est affaiblie. 

De leur côté, les nouveaux modèles de vie en commun à échelle humaine, les micro-communautés pour ainsi dire, offriront des repères différents. Elles créeront des qualités de vie qui auront vraiment pour effet de rayonner sur les anciens modèles, et de proposer des alternatives viables. Ces dernières seront inspirantes pour tous ceux qui pourront observer de leurs yeux l’efficacité de ces regroupements qui stimuleront à la fois les individus et la fleur de vie collective qui les réunit. 

Lorsque chaque individu d’un groupe est nourri vers sa lumière, une fois retrouvée, celle-ci le pousse à offrir à sa communauté. C’est la vie en lui qui s’exprime ainsi. Et lorsque tous les Êtres d’un groupe sont stimulés de l’intérieur à offrir leurs dons et leurs qualités aux autres, c’est toute la communauté qui en bénéficie. 

Se relier à l’Univers 
Plusieurs humains ont interprété que plus ils prenaient, plus ils grandissaient. Mais en vérité, l’évolution réelle d’un Être n’est pas associée au fait de prendre, mais plutôt à celui d’offrir sa lumière. Plus un Être offre, plus il grandit, car plus il laisse l’énergie divine circuler à travers lui. Plus il offre, plus Dieu – peu importe le nom que vous lui donnez – cet amour, cette énergie universelle qui englobe toute vie, peut s’exprimer à travers l’Être. Et c’est cela qui procure la véritable joie. 

Ce n’est pas l’accumulation des biens et des ressources qui rend heureux, mais l’offrande véritable de vos dons, talents et qualités. C’est le chemin qui vous relie à l’Univers. Peu importe l’ampleur de l’abondance que possède un Être, qu’elle soit matérielle ou spirituelle, lorsqu’elle ne circule pas, elle n’est pas nourricière. 

Ce qui nourrit l’Âme, c’est la circulation de la vie, de l’amour, des qualités que possède un Être. C’est cela l’offrande véritable qui procure la joie pure. Et cette joie n’est pas une récompense reçue pour avoir assumé vos responsabilités humaines, elle est le chemin qui vous conduit vers le Nouveau Monde. 

Le principal obstacle 
À une époque, les Êtres ont imaginé, influencés par des principes religieux distorsionnés, que la pauvreté ouvrait les portes du paradis. Mais en vérité, elle entraîne les Êtres vers une fragilité, car lorsqu’ils expérimentent le manque, ils ne peuvent plus offrir. L’état de survie les pousse à vouloir recevoir - ce qui est compréhensible dans cet état – et cela les éloigne de leur nature véritable. 

Les Êtres qui ont compris comment contrôler votre monde savent que le manque est le principal obstacle à l’épanouissement des individus et à la paix sociale. Et cela doit être recadré sur votre planète pour pouvoir entrer dans les dimensions supérieures. Le manque doit laisser place à l’abondance sous toutes ses formes. C’est le seul chemin qui ramènera l’équilibre sur votre planète. 

Souvenez-vous chers amis que la joie vous permet de maintenir vos vibrations élevées. Cet état vous prédispose à recevoir l’inspiration que vous appelez à vous pour solutionner et transformer concrètement votre monde. Plusieurs Êtres sont et seront de plus en plus inspirés à agir. Ils auront envie de participer à des mouvements sociaux et à des projets qui transformeront le visage de votre planète; un monde où le manque sera chose du passé et où l’amour fraternel réunira les hommes. 

Les fleurs de vie individuelles s’uniront alors à celles des autres pour créer des mosaïques de familles d’Âmes et des milieux de vie vivifiants. De ces rassemblements émanera une joie extatique qui purifiera l’ensemble de votre humanité. C’est le Nouveau Monde que vous appelez tous et il est véritablement inscrit dans l’aura de votre planète. 

Chers amis, avancez joyeusement la tête haute, maintenez votre légèreté, et l’Univers marchera à vos côtés. 

Nous vous remercions de votre présence amoureuse. Nous allons maintenant compléter ce message. 

Salutations à vous chers Êtres

Le Collectif Ashtar et la Grande Fraternité Universelle


Les cycles et le choix d'incarnation - 23 juillet 2012

 

Salutations à vous chers enfants de la Terre, 

Il nous fait plaisir de revenir vers vous en cette période de transition si importante pour votre humanité. Beaucoup d’éléments se mettent en place en ce moment sans que vous n’en soyez conscients. C’est une période bénie qui vous permet de raffiner votre préparation et de rester attentifs aux prochains signes que la vie vous présentera. Qu’il en soit ainsi. 

Dans notre dernier message, nous avons souligné le fait que la survie et la peur du manque éveillaient chez les Êtres un état qui les éloigne de leur pulsion d’association naturelle. À un niveau plus global, les Êtres se sont rassemblés dans les grandes cités pour se sécuriser, tout en y vivant de façon individualiste. Mais cette sécurité est artificielle et en vérité, les Êtres se sont plutôt déconnectés graduellement des cycles naturels de la vie qui leur témoigne à chaque instant que la planète est abondante. 

Les cycles 
La lune, le soleil et les différentes étoiles sont étudiés depuis le début des temps par vos initiés, parce que leur parcours orbital influence la vie sur Terre. L’Univers fonctionne par cycles, et les Êtres humains aussi. Mais ces derniers se sont déconnectés des courants naturels, car ils avancent trop souvent à contre-courant. Ils voudront pousser lorsqu’il est temps de se déposer, et ils voudront ralentir lorsqu’il est temps d’avancer. Ainsi, plusieurs Êtres arrivent difficilement à transformer les choses, parce qu’ils agissent contre nature. Lorsque la vague repousse l’eau au rivage, c’est alors que l’Être est invité à nager pour regagner la berge, et non au moment du reflux. 

Symboliquement et de façon très concrète, il est important de comprendre les cycles pour faciliter le parcours dans l’incarnation. Beaucoup d’Êtres tentent de changer les choses avec une forme d’acharnement au moment où ils sont plutôt invités à les contempler avec un regard amoureux. Et les Êtres auront alors l’impression qu’ils sont impuissants puisque rien ne bouge. Et s’ils ne sont pas attentifs, ils émettront en plus un jugement envers eux-mêmes, ce qui viendra empirer la situation. 

L’impuissance 
Au moment où l’extérieur invite les Êtres à créer un changement, animé par leur feu intérieur qui s’allume, les Êtres entrent en résonnance avec leur impuissance et les jugements qu’ils ont émis envers eux-mêmes au moment où ils ont voulu changer les choses et qu’ils n’y sont pas parvenus. C’est alors que le saboteur intérieur entrera en scène pour confirmer l’impuissance, parce que c’est ce qui aura été enregistré intérieurement, ce qui viendra amplifier la stagnation. 

Le saboteur inconscient chez un Être l’amènera à avancer à contre-courant. Lorsqu’il aura envie de changer les choses, ses mémoires et conditionnements d’échecs passés lui rappelleront son incapacité à le faire. Ces jugements déjà présents en lui seront réveillés par sa sensation d’impuissance, résultat de l’impasse dans laquelle il s’est placé. Et il est difficile de sortir de cette spirale lorsque l’Être n’est pas conscient du processus. Qui plus est, en déconnectant les Êtres des cycles naturels de la création, les grandes cités de votre planète ne participent pas à rétablir l’équilibre rompu. Au contraire, elles l’amplifient. 

La vie fonctionne par cycle, et les humains s’en sont coupés massivement. Voilà pourquoi la vie à la surface de la Terre est devenue difficile. Au moment où l’Être est invité à agir il se sabote, et au moment où il veut se déposer pour ressentir son cycle naturel, il n’y arrive pas parce qu’il est coupé de lui-même. Et c’est ainsi que les Êtres de vos sociétés, séparés des cycles lunaires et solaires, avancent à contre-courant. Ne suivant plus les marées ascendantes et descendantes, ils ont perdu de vue le soutien naturel que la vie leur offre continuellement dans leur incarnation.

Les fruits de la nature 
À chaque instant, la nature offre ses fruits de façon surabondante à qui sait les recueillir. À elle seule, cette nature représente l’infinie abondance de l’Univers. Elle est l’image de la vie en perpétuel mouvement. Dans la nature, le vide et le manque n’existent pas. Pourtant, tant d’Êtres expérimentent ces réalités. Ils sont coupés des cycles de la nature et oublient que tout autour d’eux leur propose l’abondance. 

Le manque est une illusion créée par l’homme qui a peur, afin d’avilir ses frères et sœurs. Cette utopie est née de la sensation de séparation de l’homme avec la vie. 

Celui qui plante les carottes sait qu’au moment de la cueillette, il doit recueillir les légumes. Si, par peur d’en manquer dans son futur, il choisit d’attendre, il perdra sa récolte entière. La peur du manque ne peut justifier l’attente, car dépassé un certain seuil, les légumes commenceront à dépérir dans le sol. Rien ne se perdra, puisque la nature récupèrera l’engrais ainsi produit pour nourrir la prochaine récolte. Mais elle n’attendra pas que l’humain soit prêt. 

L’abondance 
L’Être humain est invité à se reconnecter avec la vie en lui et autour de lui pour développer sa confiance et apprendre à s’unir à cette abondance si naturelle. 

Non seulement la nature est abondante, mais il est essentiel de la laisser circuler pour respecter le cycle de la vie. En d’autres termes, l’abondance ne peut être stockée. Elle circule continuellement et librement en vous et autour de vous. À l’opposé, le rythme citadin occidental qui suggère d’accumuler pour se protéger en cas d’imprévu est contre nature. 

À tout moment, la nature présente des preuves irréfutables que la vie est abondante, et que cette abondance circule continuellement. Cela est le cycle naturel de la vie. Les pommes qui ne sont pas cueillies vont naturellement tomber au sol pour engraisser la prochaine récolte. Elles ne pourront rester éternellement dans l’arbre. Si les Êtres choisissent de ne pas les cueillir par peur qu’il n’y en ait plus le lendemain, ils se priveront de leur saveur et de leurs nutriments. Mais la vie ne ralentira pas son rythme pour autant. Elle continuera d’offrir, jusqu’à ce que l’homme s’ouvre à la vie en lui et autour de lui pour la recevoir. 

Se sentir séparé 
Certes, ce processus d’abondance existe de façon marquée au niveau de la nature. Mais tout dans la vie fonctionne à partir de ces mêmes cycles naturels. Ce sont les humains qui se sont coupés d’eux en créant des mouvements contre nature. En encourageant les Êtres à se séparer les uns des autres, à se comparer et à entrer en compétition pour leur propre survie, vos sociétés ont rompu le lien naturel qui existe entre l’homme et la vie autour de lui. 

En vérité, ce ne sont pas vos sociétés qui ont créé cela, mais la peur du manque qui apparaît lorsque l’homme se sent isolé et séparé de son prochain. Et alors, les instincts de survie s’éveillent, encouragés par les structures en place qui poussent les humains à se refermer sur eux-mêmes. Cela amène les Êtres à considérer leurs voisins comme des obstacles potentiels. Vos sociétés ont structuré cette sensation de séparation déjà présente en la normalisant. Ce faisant, les dominants ont voulu dominer davantage, et les dominés se sont jugés d’être impuissants, le tout sous le couvert d’une acceptation sociale confortée par l’illusion que cela est la nature humaine. 

Tout cela a emprisonné les humains dans des cycles karmiques où ils se sont mutuellement échangé les rôles, parfois dominants, parfois dominés. Et voilà qu’à un moment, les Êtres sont épuisés de ces jeux de siège musical. 

Maintenant, le Nouveau Monde se présente, proposant un chemin en dehors de la vision dualiste habituelle, celle qui oppose les races, les religions, le bien et le mal, l’ombre et la lumière, l’homme et la femme. 

La véritable spiritualité 
De l’union entre les principes féminin et masculin émerge la véritable spiritualité. Il en va de même pour l’Orient et l’Occident. L’Orient est traditionnellement associé au principe féminin et l’Occident au principe masculin. Ces deux pôles culturels, idéologiques et religieux de votre planète se sont retrouvés en déséquilibre, parce que les Êtres ont tenté de justifier les écarts et les différences, au lieu de rechercher ce qui les réunit. 

De façon générale, nous dirons que l’Orient a jugé la matière, la considérant comme un frein à la spiritualité, tandis que l’Occident a fait de la matérialité son chemin vers Dieu. Les Êtres de l’Occident ont fait de la matière leur dieu-argent, le dieu de l’accumulation. Ils ont ainsi interprété que plus ils avaient de matière autour d’eux, d’abondance matérielle, plus ils étaient en expansion, plus ils étaient unis à l’Univers. 

Certes, ils ne le prononceront pas dans ces mots. Mais énergétiquement, c’est cela qu’ils disent. Lorsqu’un Être veut accumuler toujours davantage, en vérité ce qu’il cherche c’est de ressembler à Dieu, à l’Univers. Il veut ressentir sa puissance et comme sa vision de la vie est matérialiste, il interprétera que les ressources matérielles sont son chemin vers Dieu. C’est ainsi qu’il se sentira puissamment uni à l’Univers à travers l’union avec la matière. 

Des blessures identiques 
Vous aurez compris que l’Occident et l’Orient portent chacun de leur côté une blessure diamétralement opposée en apparence, mais identique de par leur forme. La vérité n’est ni dans l’un ni dans l’autre, mais dans l’union de ces deux influences. Il faut comprendre que ces deux visions de la vie sont actuellement au cœur d’un grand mouvement de réunification planétaire. 

Presque tous les Travailleurs de lumière des pays occidentaux ont expérimenté, dans les dernières incarnations, un passage délibéré vers l’Orient, afin d’amplifier la pulsion spirituelle en eux. Et par la suite, ils se sont dirigés vers l’Occident. Incarnations d’abord plus subtiles - les Êtres n’ont pas de rôles centraux - jusqu’à s’ancrer de plus en plus solidement dans la matière afin de mieux la transformer. 

Maintenant que le rythme vibratoire des énergies actuelles s’accélère de plus en plus, les Êtres de l’Occident retrouvent leur véritable conscience spirituelle, tout en cohabitant avec la matière et l’envie de s’y associer. Et c’est ainsi que les Travailleurs de lumière, un pas à la fois, réunissent à leur échelle l’Orient et l’Occident; union symbolisée par la soif de devenir Dieu tout en maintenant un équilibre avec la matière. Celle-ci n’est alors plus associée au dieu-argent, mais elle devient le reflet sur Terre d’une abondance divine retrouvée. 

Et c’est alors que les Êtres spirituels peuvent s’entourer d’or, sans pour autant perdre leur chemin. Voilà ce qu’est la véritable voie vers l’ascension dans la matière. C’est le réveil d’une spiritualité véritable qui associe la matière à l’Univers, utilisant la nature pour solidement ancrer les principes universels sur Terre. 

La simplicité volontaire 
Beaucoup d’Êtres prônent ce que vous nommez la simplicité volontaire. En soi, c’est un concept magnifique qui évite que les Êtres ne se perdent dans l’obsession du dieu-argent. De plus, la consommation d’énergies polluantes et non renouvelables sur votre planète justifie une telle conscientisation. Mais la simplicité volontaire peut parfois proposer comme perspective une vision teintée d’un jugement subtil au niveau de la matière-plaisir, de la matière-abondance, qui est aussi source de joie. 

Dès que la matière source de plaisir et de joie est la finalité, elle sera toujours limitative. Mais lorsqu’elle est le reflet extérieur d’une joie et d’une abondance intérieures retrouvées, une sensation d’union avec l’Univers en émerge. Cela ne peut faire autrement que de créer extérieurement une véritable abondance matérielle. 

Il est inusité pour un Être qui a retrouvé son pouvoir et qui se sent en fusion avec l’Univers d’être attiré à vivre une limitation humaine. Cela est incompatible avec son état. Aucun Être qui a atteint une conscience élargie ne choisira de se mouvoir dans une pauvreté matérielle. Son état d’être intérieur uni à l’abondance naturelle de la vie le poussera à refléter cela autour de lui. 

Si ce n’est que pour rejoindre certains Êtres ayant choisi le chemin de l’abstinence (dans une forme ou une autre), aucun Maître ne choisira de vivre le manque matériel. Son union universelle proclamée le pousse au contraire à utiliser la matière pour refléter sa dimension illimitée. Il ne sera pas attaché à la matière, mais il ne va pas s’en séparer ni la juger. Il maintiendra son lien avec elle, tout en proclamant son alliance universelle, et la matière deviendra alors son moyen d’amplifier sa présence dans les différentes réalités de la vie, incluant la dimension terrestre.

Le choc 
Le passage actuel vers les dimensions supérieures présente une invitation à la réconciliation. Nous comprenons que plusieurs Êtres vivent encore le choc de s’être éloignés illusoirement de la Source. Ce choc est ancré dans l’inconscient individuel et collectif, figé symboliquement à travers l’action de s’être incarné. 

Lorsqu’un Être quitte un monde baigné d’amour pour s’incarner, il pénètre une dimension en apparence séparée de l’amour. L’Être vit un choc. Il a alors l’impression que c’est la matière qui l’empêche de goûter à l’amour. 

Tôt ou tard, ce choc doit être reconnu et adressé dans l’expérience terrestre. Tenter de se convaincre que la vie est merveilleuse pour camoufler ce malaise de séparation ne résoudra par la situation. Car si vous le faites sans jamais accueillir l’aspect de vous qui expérimente ce choc de rupture, la partie blessée en vous ne se sentira jamais entendue, et alors, elle activera le saboteur intérieur qui s’exprimera en tentant de vous convaincre que la vie n’est pas agréable, même si tout à l’extérieur vous dira qu’elle l’est. C’est votre regard intérieur qui viendra teinter et influencer votre monde extérieur.

Déséquilibres physiques et psychiques 
Dans la transition actuelle, vous rencontrez de plus en plus d’Êtres qui expérimentent des déséquilibres physiques et psychiques dus au fait qu’ils n’acceptent pas le choix d’incarnation de leur Âme. Ils refusent de reconnaître ce choix fondamental qu’ils considèrent provenir d’une conscience séparée d’eux. Certains diront «je n’ai pas choisi ma vie, ma famille, mon pays» etc. Et pourtant, c’est dans un geste de pure conscience que les Êtres s’incarnent sur votre plan terrestre. Le fait que vous ayez oublié cet élan n’annule pas la pulsion initiale. 

Les Êtres ne sont pas victimes de leur Âme qui prendra des décisions seule, contre leur gré, venant alors imposer sa suprématie. Ce n’est pas ainsi que l’Âme évolue. Les Êtres ne sont pas forcés de s’incarner, ils font ce choix au niveau de la conscience. Seulement, lorsque cette conscience réduit son rythme vibratoire, les souvenirs anciens s’effacent et l’Être a alors l’impression qu’il n’a pas cautionné ce choix. 

Plusieurs humains ressentent qu’ils subissent l’incarnation et cette mémoire est responsable d’un grand déséquilibre sur Terre. Les Êtres vivent alors illusoirement la sensation qu’ils sont victimes de leur Âme, qu’ils sont victimes d’une partie d’eux qui les a précipités sur Terre contre leur gré. Et ce malaise, s’il n’est pas adressé, amène beaucoup de distorsion dans le regard d’un Être incarné. Il se sent alors impuissant et victime de sa vie.

Difficulté à créer 
En plus des cycles décrits précédemment qui sont mal compris et qui amènent plusieurs Êtres à créer à contre-courant, une autre raison aux difficultés de manifester est que plusieurs opèrent leur corps physique à partir des nuages - c’est une image. Ils veulent créer un changement pour être en paix avec leur vie et enfin accepter de vivre sur Terre, mais ils n’y arrivent pas puisque justement, ils attendent que la vie se soit améliorée pour enfin accepter de s’incarner. Et c’est précisément là le problème. 

Il faut accepter de s’incarner complètement pour que, de l’intérieur, les vibrations de votre réalité physique se transforment. Vous êtes le seul Être capable de transformer votre vie. Les autres autour peuvent bien sûr vous inspirer, mais vous seul pouvez intervenir pour créer un changement durable. 

Si un Être attend que son navire terrestre soit capitonné d’or et parsemé de bijoux précieux pour enfin se dire «voilà, maintenant que mon navire est parfaitement accueillant, j’accepte d’y pénétrer», il risque d’attendre longtemps. Qui pourra transformer ce navire, si l’Être n’y est pas présent.

Pouvoir et responsabilité 
Les Êtres demandent à la fois plus de pouvoir dans leur vie, tout en refusant d’assumer la responsabilité de leur présence sur Terre. Tant et aussi longtemps qu’un Être remet en question ce choix fondamental de l’Être profond en lui, il conteste ses intentions et se place en situation d’incohérence avec lui-même. L’Être entre alors en résistance avec sa partie divine, et vous aurez compris qu’à ce moment, il est en déséquilibre. 

Comprenez que ce n’est jamais l’Âme qui est en déséquilibre. Mais puisqu’elle s’ancre plus difficilement au corps physique quand il y a résistance, la co-création est alors limitée. Et c’est cela le véritable drame que vivent plusieurs humains. Ils ne savent plus comment transformer concrètement leur vie. 

Comprenez que vous ne pouvez pas à la fois réclamer le pouvoir de modifier votre vie lumineusement, tout en vous sentant victime d’être présent sur Terre. Le pouvoir est directement lié à la responsabilité.

Le choix de l’incarnation 
Tous les Êtres sont invités à se réconcilier avec le choix d’incarnation de leur Âme. L’invitation n’est pas d’accepter passivement sa volonté comme s’il s’agissait d’une énergie hors de contrôle ayant son propre agenda, mais plutôt de comprendre que la dimension Âme de votre Être véritable est ce que vous êtes dans les dimensions subtiles. Et c’est à partir de là que vous choisissez de vous incarner. 

Cette compréhension permet de rapatrier la vibration de l’Âme au niveau de la conscience, car en accueillant sa réalité, cette vibration s’installe en vous au niveau de votre cœur. Et cela vous amène globalement à comprendre que vous n’avez jamais été séparé de votre Âme (partie féminine), de votre Esprit (partie masculine) et de l’Univers. En réunissant l’Âme et l’Esprit au niveau de votre cœur sacré, vous unifiez aussi l’Orient et l’Occident, la matière et l’invisible, le bien et le mal, le beau et le laid, etc. En rassemblant ce qui provient de l’Unité, vous retrouvez votre nature véritable.

Le baptême 
L’Âme ne peut s’éteindre. Mais beaucoup d’Êtres en sont coupés parce qu’ils sont encore à l’étape de gérer ce choc initial de séparation. Ce choc doit être adressé dans la transition actuelle, car il continue d’en influencer plusieurs. 

Le symbole biblique du baptême peut vous accompagner dans ce passage, si vous vivez ce choc. Le baptême symbolise la cohérence entre le choix de l’Âme de s’incarner et l’acceptation de ce choix à partir de la dimension humaine. 

Dans la religion catholique, les Êtres ont perçu le baptême comme la permission reçue d’être intégré dans «le paradis à la fin des jours terrestres». Mais en vérité, il s’agit d’un symbole puissant qui suggère plutôt l’inverse, c’est-à-dire que l’Être accepte, par la cérémonie du baptême, de renaître à lui-même et d’être en cohérence avec le choix de son Âme d’être venue s’incarner. Ce rite de passage permet à l’Être de refaire sur Terre le choix qu’il a déjà effectué sur les plans subtils. 

Le baptême est le symbole d’une cohérence entre l’Âme qui s’incarne au premier jour, impliquant l’oublie dans le corps physique, et une certaine étape de l’enfance où l’Être accepte consciemment de renaître à lui-même en honorant le choix de son Âme. En d’autres termes, l’Âme se présente sur Terre, et le baptême représente, au niveau de l’incarnation, l’approbation de ce choix. C’est pour cela qu’à une époque plus ancienne, les baptêmes étaient vécus en conscience. On attendait que les Êtres aient atteint un certain âge pour qu’ils puissent eux-mêmes choisir de le vivre. Mais comme vos religions ont exclu Dieu de l’homme, elles ont aussi transformé le rituel qui permettait à l’homme de choisir en conscience d’être Dieu.

L’énergie du Hara 
Pour vivre une vie équilibrée, un Être a besoin de l’énergie de ses entrailles, associée à son feu intérieur et à son chakra du Hara. Ce centre vital situé sous le nombril est le siège de la force et de l’équilibre dans l’incarnation. C’est cette énergie qui s’active lorsqu’un Être est totalement présent à sa dimension terrestre. Choisir d’être pleinement incarné et ressentir intensément son Hara sont des éléments directement liés. 

Beaucoup d’Êtres qui expérimentent des débalancements psychiques vivent ces états parce qu’ils sont déséquilibrés au niveau de leur centre du Hara, reflet des résistances qu’ils offrent à l’incarnation. Votre médecine moderne recherche les solutions au niveau du cerveau, mais celles-ci se situent au niveau du Hara et des ancrages. L’équilibre du cerveau passe par la stimulation de l’énergie qui le nourrit. 

Comprenez que le cerveau est relié à l’Esprit, et le centre du Hara est associé à l’Âme, cette énergie de la Volonté qui, à travers la montée de la Kundalini, va rejoindre l’énergie du cœur. Ce duo de l’Âme et de l’amour réunis poursuit sa montée vers l’Esprit pour unifier la trinité. Le cerveau est alors baigné par la force de vie de l’Être, ce qui procure au mental une quiétude et une paix. Et graduellement, cette énergie va aussi amener l’Être à expérimenter des états de conscience élargie lorsqu’il fusionnera en l’Esprit, puisque là est sa véritable destination. Vous aurez compris que ce n’est pas un lieu à atteindre, mais un état d’être à intégrer. 

Souvenez-vous cependant que l’évolution d’un Être ne se mesure pas à son état de conscience ni à ses pouvoirs spirituels. C’est la capacité d’aimer et de se laisser aimer qui témoigne du chemin parcouru. Les pouvoirs s’installent naturellement et progressivement chez l’Être, lorsque son regard amoureux posé sur lui et sur les autres devient véritablement inconditionnel.

Le « cheval fou » 
Les Êtres qui ne prennent pas soins de nourrir et d’alimenter l’énergie de leur Hara auront beaucoup de difficulté à équilibrer leur mental, parce qu’il devient alors sur agité et incontrôlable. Pourquoi ? Parce que l’énergie apaisante de l’amour n’est pas au rendez-vous. 

Comment contrôler un cheval fou (mental)? En le protégeant de lui-même pour éviter qu’il ne se blesse, et en émanant l’amour. Un cerveau en déséquilibre sur votre planète n’est pas nourri, il manque de matière première. 

Vous aurez compris que nous vous présentons le lien qui existe entre le choc initial de l’incarnation et les déséquilibres de plus en plus fréquents qui subsistent sur Terre au niveau psychique. L’une des raisons pour laquelle plusieurs Êtres expérimentent cela est parce qu’ils n’ont pas encore assumé leur incarnation. En d’autres termes, plus un Être a l’impression qu’il subit sa vie terrestre, plus il se sent déraciné et plus il dévitalise l’énergie de son Hara, pourtant si essentielle à son équilibre vital. Pour s’ancrer davantage, il est essentiel de se réconcilier avec ce choix fondamental d’être incarné. Il faut assumer ce choix. 

Pour apporter plus d’équilibre aux Êtres humains, toutes formes de méditation devraient inclure des exercices de respiration consciente et soutenue au niveau du bas-ventre, afin d’amplifier la présence au Hara. Cela permet à l’Être de ressentir son feu intérieur, moteur de tous les changements dans l’incarnation. La présence à cette énergie vitale permet à l’Être de se réconcilier avec son choix fondamental d’incarnation et d’amplifier l’énergie de sa Volonté Divine, pour se rendre compte que celle-ci n’a jamais été séparée de lui.

Connexion avec le divin 
En parallèle, un baptême vécu dans la paix du cœur crée chez l’Être une réconciliation avec ce choix fondamental de s’incarner. Lorsque l’Être est véritablement en ouverture, cela crée à l’intérieur de lui une connexion avec le divin de façon choisie, et non dans l’impression qu’elle aura été imposée. L’Être comprend alors que s’il donne la main à l’énergie divine en lui, il formera un tandem absolument magistral qui se répercutera concrètement et lumineusement sur sa vie terrestre. Chaque pensée, parole et action émise à partir du plan terrestre peut alors être entendue et reçue avec des lettres d’or. 

Tout ce qui est reçu avec clarté et cohérence dans l’Univers se manifeste concrètement. C’est une missive émise à partir de l’état de souveraineté d’un Être qui reconnaît son alliance universelle, tout en vivant sa dimension physique incarnée. L’Être n’est alors plus victime de son incarnation, il choisit pleinement de lui donner son amour et son intensité, en l’orientant précisément là où son cœur le conduit, tout en s’unissant aux cycles naturels de la vie qu’il comprend et respecte.

Le rituel 
Le rituel du baptême peut être vécu en conscience à chaque levée du jour, au moment où vous baignez votre corps physique. Au rythme de vos respirations conscientes, imaginez que l’eau qui est déversée sur vous est unie à votre Âme et à la matrice de vie de la Terre. Ressentez puissamment ce lien qui vous relie à la vie et amenez cette sensation au niveau de votre Hara. Puis, lorsque vous l’aurez bien ressentie, remontez cette énergie jusqu’au cœur et à la conscience. 

Si vous le souhaitez, vous pouvez organiser un rituel du baptême plus formel où l’eau en sera le catalyseur. Mais souvenez-vous que ce n’est pas le rituel qui apportera l’intensité souhaitée, mais la qualité de votre présence durant l’expérience. Le but ici n’est pas de vous présenter une méthode, mais de vous conscientiser sur l’importance de vous aligner avec votre Âme pour vous syntoniser avec son mouvement et avancer ensemble, main dans la main. 

En intensifiant le centre énergétique du Hara en vous, vous vous relierez plus facilement à votre Âme et vous sentirez davantage votre présence divine. Vous serez pleinement incarné et en lien amoureux avec la matière. 

Allez ensuite dans le monde partager cette intensité retrouvée. Votre planète en a grandement besoin. 

Nous vous remercions chers amis de votre présence amoureuse à ce rendez-vous béni. Vous êtes plus grand que vous ne le percevez. Nous savons qui vous êtes. 

Recevez notre amour sincère. 

Salutations 

Le Collectif Ashtar et la Grande Fraternité Universelle


L'impuissance et la perception de soi - Par le Collectif Ashtar - 22 octobre 2012

 

Salutations à vous chers enfants de la Terre, 

Nous sommes ravis de nous présenter à vous en ce jour et d’ajouter de nouveaux éléments à nos enseignements sur la dualité et la vie dans la matière. 

Chaque Être cherche à être libre. La quête de la liberté est au centre de tous les parcours de vie et chacun à sa manière voudra atteindre cet état. Et vous aurez compris qu’il s’agit d’abord et avant d’une sensation ressentie dans le corps physique, et non d’un état extérieur. Car peu importe l’apparente liberté qu’un Être expérimente dans sa vie, tant qu’il est prisonnier de ses pensées et de ses croyances, il n’est pas libre. 

L’argent 
Sur Terre, particulièrement en Occident, l’ultime expérience de la liberté est associée à l’argent. Plus un Être est financièrement abondant, plus il sera reconnu comme étant libre. Dans la psyché populaire, l’argent et la sensation de liberté sont étroitement liés. Mais le défi à être vraiment libre camoufle un autre élément, soit celui d’assumer son pouvoir terrestre et de s’en sentir légitime. Donc certes, les limites financières sont associées à une sensation d’illégitimité, elles sont le reflet extérieur de la perception qu’un Être a de lui-même, de son pouvoir terrestre. 

Plusieurs Êtres associent l’argent à une forme de récompense pour leurs bonnes actions, leurs gestes posés, leur douceur, leurs talents exprimés, etc. Ils croient qu’ainsi, ils mériteront l’abondance. Mais en vérité, l’argent ne se mérite pas. Il doit être proclamé, accepté et pleinement assumé. 

Conditionnalité 
Chers amis, l’association entre l’abondance et la récompense vous fragilise, car elle vous place dans un état de conditionnalité. Soyez attentif pour ne pas associer ces éléments ensemble, car en vérité, ils ne sont pas liés. Il suffit d’observer des Êtres surabondants pour s’en convaincre. Certains d’entre eux n’expriment jamais de bonté, et pourtant, ils attirent facilement l’argent. Vous pourriez dire qu’ils ne le méritent pas, mais ils sont tout de même abondants et l’Univers les soutient dans leurs démarches. Qu’est-ce qui les caractérise? C’est la perception qu’ils ont d’eux-mêmes. Ils ressentent l’abondance en eux et autour d’eux, indépendamment des gestes qu’ils posent. Ils se sentent pleinement en droit de le recevoir. 

Même si un Être est avare et qu’il n’exprime pas les qualités de son cœur, s’il est convaincu de sa valeur, il pourra expérimenter une forme d’abondance, parce qu’il se percevra ainsi. Même s’il vit des enjeux de domination, de contrôle et de pouvoir sur les autres, son abondance sera présente. Elle ne sera pas joyeuse, vous l’aurez compris, mais elle sera présente. 

La légitimité 
Dès qu’un Être est prisonnier de son avoir, il s’éloigne de la joie. Mais cela ne l’empêchera pas pour autant d’être abondant, puisqu’il se perçoit ainsi et s’en sent légitime. Il pourra être alourdi, avoir peur de perdre et craindre son voisin, mais l’Univers répondra tout de même à ses émanations en lui reflétant ses projections d’abondance dans la matière. Même s’il se barricadera à l’intérieur de sa prison dorée, il vivra une forme d’abondance. Vous aurez cependant compris qu’il sera captif de son état. Une sensation de dépression pourra même être ressentie, car malgré ses avoirs, l’Être ne sera pas libre, ni joyeux. 

Ce n’est certes pas le modèle de prospérité que nous vous proposons, vous l’aurez bien compris. Mais par cet exemple, nous voulons dissocier de votre esprit l’argent et les récompenses, car il n’existe aucun lien entre ces éléments. Seule la perception de soi influence l’abondance d’un Être. 

La joie réelle 
Cependant, ce qui permet de vivre une joie réelle n’a rien à voir avec l’abondance accumulée. C’est le fait d’offrir ses qualités profondes et sa douceur autour de soi. C’est cela qui rend un Être véritablement joyeux et léger. Même si le regard posé sur soi permet de vivre l’abondance, seule l’expression des qualités réelles d’un Être lui permet de goûter à la joie véritable. 

Ultimement, ces deux expériences se rencontreront, car plus un Être offre sa beauté aux autres, plus il se sent vivant. Et plus il se sent vivant, plus il perçoit sa lumière, ce qui transforme lumineusement le regard qu’il pose sur lui-même. Il se sent ainsi de plus en plus légitime à accueillir l’abondance dans sa vie. Mais souvenez-vous qu’à la base, celle-ci est liée à la perception de soi, et non aux récompenses, aux efforts et au mérite. 

Les mérites 
Beaucoup d’Êtres sur Terre imaginent qu’ils méritent l’abondance. «Après tout ce que j’ai fait» diront-ils. C’est pourtant une grande distorsion. Aucun Être ne mérite ou ne mérite pas d’être abondant. Cet état se présente comme étant le reflet de la perception de soi, de sa valeur. C’est cela la clé de l’abondance. Comment vous percevez-vous? 

Les défis financiers existent parce que le déni de soi existe, qu’il soit conscient ou inconscient. Plus les Êtres se reconnaissent individuellement, plus ils stimulent les autres autour d’eux à en faire autant. Ils participent ainsi à l’équité planétaire et au rééquilibre du partage des ressources. 

Être éthéré 
Un autre élément qui limite le pouvoir de manifestation des travailleurs de lumière est lié au fait que beaucoup d’entre eux actuellement sur Terre sont trop éthérés. Ils vivent ancrés dans un plan parallèle, en réaction à la matière considérée trop dense. Leurs racines ne sont pas sur Terre, pour ainsi dire, elles sont dans l’éther, dans le subtil. Ils résistent à s’ancrer, car ils ont l’impression qu’ils perdront ainsi leur lien avec l’Univers. Ils répondent à la croyance récupérée par plusieurs religions qui suggère que «la vraie vie est ailleurs». 

Cette situation est pourtant mystérieuse pour plusieurs observateurs, car comment est-ce que des Êtres qui connaissent les lois universelles de manifestation peuvent avoir tant de difficultés à les intégrer dans leur vie? 

La vie rêvée 
Si vous pouviez observer cet éther, vous verriez que leur vie rêvée s’y trouve. Ils y mènent une vie idéale, où tous leurs idéaux se concrétisent. Ils vivent une vie parfaite, mais dans un plan parallèle à celui de la Terre. 

La Terre est la partie visible des mondes subtils invisibles. Lorsqu’un Être est ancré dans ces mondes, il a alors beaucoup de difficulté à transformer sa vie terrestre, car ses efforts n’ont pas d’emprise réelle, un peu comme les coups d’épée dans le vent. Pourtant, la Terre se présente comme le prolongement naturel visible des dimensions plus subtiles, d’où vous puisez votre inspiration et votre énergie vitale. Mais pour cela, il faut être cohérent avec son choix d’incarnation et accepter de s’ancrer totalement à la dimension terrestre. 

La direction 
Nous vous disons cela aussi pour que vous compreniez pourquoi des Êtres qui n’ont pas d’ouverture spirituelle semblent pourtant obtenir du succès dans ce qu’ils entreprennent et une facilité à créer sur Terre. C’est parce que tout en eux avance dans la même direction, et ils ne sont pas à questionner chacun de leurs pas. Ils ressentent un élan et ils s’orientent dans cette direction. Ils ne croient pas en la prédestination, ni aux concepts de l’Âme. Ils sont convaincus que tout part d’eux seuls et que tout dépend de leurs actions concrètes. Ils agissent donc en conséquence. 

C’est d’ailleurs très paradoxal d’observer que beaucoup d’Êtres qui comprennent comment fonctionnent les lois de manifestation ont de la difficulté à créer, alors que d’autres qui n’ont aucune compréhension de ces fonctionnements réussissent. Ils ont du succès là où ils investissent leurs énergies, car tout en eux avance dans la même direction et ils sont cohérents avec eux-mêmes. Ils sont sur Terre, alors ils agissent en conséquence. Et ils ne s’arrêtent pas aux concepts reliés à la mission de leur Âme ni à sa volonté, que certains nomment ‘ la Volonté de Dieu’. 

Les pulsions de vie 
Qu’est-ce que la Volonté de Dieu? Ce sont les pulsions de vie. Lorsqu’un Être est profondément attiré dans une direction, cela est la Volonté de Dieu qui s’exprime. C’est Dieu en tant qu’Être humain. Il n’y a pas d’autre Volonté plus importante que celle des pulsions de vie ressenties. Mais puisque plusieurs Êtres ne savent pas qui ils sont, ils ont de la difficulté à découvrir leurs pulsions de vie, leurs pulsions fondamentales. 

Vous cohabitez tous les jours avec ces scénarios, même si vous ne les identifiez pas ainsi. La Volonté de Dieu et l’élan spontanément ressenti sont des synonymes. Ils expriment la même réalité. Beaucoup d’Êtres hésitent à s’orienter dans une direction, car ils craignent d’être incohérents avec la Volonté de Dieu. 

Bien incarné 
Apprenez à habiter votre corps, à vous ressentir bien incarné et ancré sur Terre, et vous percevrez plus facilement les pulsions profondes en vous. Et en honorant votre Être profond, tant dans sa dimension humaine qu’universelle, vous apprendrez à vous reconnaître. Cette reconnaissance est la clé pour ouvrir la porte à l’abondance et à l’expression de qui vous êtes réellement, à l’Être véritable en vous. Vous deviendrez cohérent avec vous-même, ce qui amplifiera votre pouvoir de manifestation dans ma matière. 

Souvenez-vous aussi que les obstacles de la vie ne sont pas des punitions ni des formes de ‘ralentisseurs’. Ils sont des moteurs d’évolution. Alignez votre perception avec cela, car dans la matière, l’ombre stimule la vie, tout comme le fait la lumière. Ces deux mouvements permettent l’évolution réelle. Plusieurs les opposent, mais en vérité, ils se complètent. 

Les ressentiments 
Beaucoup d’Êtres humains sont prisonniers des ressentiments qu’ils portent en eux. Ils sont captifs des colères qu’ils entretiennent envers la vie et les autres, ce qui les maintient dans une spirale d’autodestruction et les empêche de créer la joie. Ils ne comprennent pas qu’ils sont les créateurs de tout ce qui leur arrive, même lorsqu’ils attirent à eux des Êtres qui les perturbent. 

La véritable victime et le véritable bourreau n’existent pas. Ces deux réalités interchangent continuellement les rôles, comme un jeu de chaise musicale. Parfois abuseurs et parfois abusés, les changements se poursuivent jusqu’à ce que les Êtres comprennent qu’ils créent cela parce qu’ils ont jugé l’abuseur et/ou l’abusé en eux. 

La honte 
Au cours des milliers d’années passées collectivement sur Terre, vous avez tout expérimenté. Votre parcours est très vaste, et les expériences moins ‘reluisantes’ qui ont été vécues ont souvent été maintenues dans une forme de déni, parce qu’elles éveillaient de la honte. C’est alors que magnétiquement, les jugements ainsi entretenus envers soi ont attiré leur correspondance, et l’Être s’est alors exposé au bourreau, soit à la représentation extérieure de ce qu’il a jugé en lui. 

Ce processus se poursuivra jusqu’à ce qu’un changement de regard amoureux vienne compléter le cycle et rompre avec la mémoire de jugement. Ce mouvement est à l’origine de ce que vous nommez le karma. 

Ceci étant dit, comprenez que tant d’Êtres humains sont prisonniers des spirales de colère et de ressentiment qu’ils entretiennent envers les autres, car ils ne comprennent pas l’origine de ce qu’ils perçoivent comme de «l’acharnement venant de l’extérieur». C’est pourtant en eux qu’ils trouveront la résolution à cette situation. 

Tant et aussi longtemps qu’un Être entretient un ressentiment envers les autres, il n’est pas libre. Il continue de vivre dans la spirale des réincarnations karmiques. Les mémoires ne se libèrent pas, parce qu’il oublie qu’il a créé lui-même ses scénarios. Et une fois dans l’expérience, il se sent victime des autres qu’il a lui-même ‘commandés ’ à partir de sa dimension subtile pour lui refléter les thèmes qu’il a à guérir. 

La souveraineté 
Tant d’Êtres humains souhaitent retrouver leur souveraineté, mais ils s’identifient à la victime, à l’impuissance. Ils ont envie de condamner le bourreau, et ils se positionnent comme une victime impuissante. Ils se maintiennent ainsi prisonniers d’eux-mêmes. 

Même lorsque le bourreau est condamné publiquement, ils ne sont pas plus en paix, parce qu’ils sont toujours captifs de leur vision distorsionnée. Ils évacuent ainsi leur pouvoir à l’extérieur d’eux en se positionnant comme des victimes des autres. Et dès qu’un Être croit cela, dès qu’il se convainc qu’il est impuissant face aux autres, voilà qu’il crée cette réalité. C’est donc à partir de sa toute-puissance qu’un Être créera l’impuissance et son état de victime. 

L’illusion 
En tant qu’observateur, il est intéressant de voir comment des humains utilisent leur pouvoir pour créer l’illusion de leur impuissance. Cela requiert beaucoup d’énergie pour se maintenir dans un tel état. Un Être qui est attaché à la victime en lui nourrit son impuissance qu’il répète continuellement pour éviter d’assumer sa vie. Il devient alors plus réconforté lorsqu’il se plaint des impasses qu’il rencontre que lorsqu’il célèbre sa grandeur manifestée, car ceci le forcerait à s’assumer en totalité. 

Dans la période qui s’ouvre en ce moment, beaucoup d’Êtres auront à réévaluer le regard qu’ils posent sur eux, afin de retrouver un équilibre, une abondance naturelle et une véritable joie de vivre. Vous verrez de plus en plus de gens souffrir de leur impuissance et vous comprendrez que la vie les pousse à transformer de l’intérieur la vision qu’ils ont d’eux-mêmes. 

Beaucoup d’entre vous se prépare à accompagner ces Êtres vers ce changement de regard individuel et collectif. Et en parallèle, c’est aussi votre propre vision de vous-même qui se raffine et se transforme. Souvenez-vous que vous êtes divinement accompagné dans ce processus. 

La joie 
En choisissant le parcours de la découverte de vous-même, soyez conscient que la joie est étroitement liée à l’expression de l’Être véritable en vous. Elle vous accompagne à chacune de vos expressions lumineuses. Si une expérience n’est pas joyeuse, c’est qu’elle n’a pas encore atteint son ultime expression. Elle cherchera alors à se raffiner, vous amenant à être conscient de ce qui vous alourdit dans l’expérience. Ceci pourra ultimement vous conduire à dissoudre la situation, mais assurez-vous au préalable de ne jamais la rejeter, ni de chercher à vous en séparer. Cherchez plutôt à comprendre ce qui, en vous, l’aura attirée. Et l’enseignement que vous recevrez vous libèrera. 

Lorsque vous ressentez la tristesse, l’invitation n’est pas de faire semblant d’être joyeux pour le devenir. La joie n’est pas une technique applicable, comme un bouchon que l’on mettrait sur un état. La joie réelle n’invalide pas la tristesse, elle ne rejette rien. 

Lorsque la tristesse est au rendez-vous, souvenez-vous qu’elle demande votre attention. Et lorsque vous êtes complètement présent à elle, naturellement vous en ressentez l’intensité et la pulsion de vie. Même si la sensation est lourde, paradoxalement, votre présence à la tristesse est joyeuse. 

La présence 
Constatez ceci chers amis. Lorsque vous êtes totalement présent, véritablement présent à un état d’être plus lourd, cette qualité de présence crée une joie. Quel paradoxe nous direz-vous! C’est pourtant une vérité. La présence à toute forme d’état crée une joie. La joie de la présence, peu importe ce à quoi vous êtes présent. C’est cette joie que nous voulons stimuler en vous, et non une joie liée à un événement extérieur qui lui, par définition, passera. 

Lorsque vous vous percevez légitimement digne de recevoir votre lumière, la présence à vos intentions crée les changements que vous souhaitez obtenir dans votre vie. Mais lorsque vous y ajoutez la joie, comme un tandem cosmique, les portes de tous les potentiels s’ouvrent alors encore plus grandes. C’est ainsi que nous vous accompagnons à vous découvrir vous-même. 

Nous sommes ravis chers amis d’avoir pu passer ce moment en votre compagnie. Nous apprécions observer votre évolution et les pas que vous effectuez collectivement. Nous vous remercions de votre présence amoureuse, nous allons maintenant compléter notre message. 

Salutations à vous tous 

Le Collectif Ashtar et la Grande Fraternité Universelle


Le Maître, le créateur et la collectivité - Par le Collectif Ashtar - 20 décembre 2012

 

Salutations à vous chers enfants de la Terre, 

C’est un temps béni que celui-ci et nous sommes ravis de revenir vers vous en cette période d’expansion collective de la conscience. 

En ce jour, nous aimerions poursuivre notre éclairage sur la légitimité, la manifestation et l’amour. Plusieurs Êtres ont l’impression qu’ils n’ont pas encore la permission d’être qui ils sont. Ils ont l’impression de devoir attendre une sorte de «feu vert» cosmique qui leur confèrera le droit de se sentir légitime et de proclamer enfin leur alliance universelle, le droit de s’ouvrir à l’Amour universel inconditionnel. 

Nous vous avons déjà mentionné que la séparation originelle d’avec la Source a créé inconsciemment l’impression que si vous êtes sur Terre, c’est parce que vous n’étiez pas autorisé à être ailleurs. Ainsi, un malaise s’est inscrit dans les cellulaires des Êtres qui ont alors eu l’impression qu’ils devaient regagner l’estime de l’Univers afin d’être autorisés à y revenir, qu’ils devaient prouver qu’ils y méritaient leur place. 

Imaginez un enfant en punition qui est confiné à sa chambre en attendant que ses parents l’autorisent à en sortir. Il peut s’amuser avec tous les fabuleux jouets qui se trouvent autour de lui, mais il aura tout de même la sensation d’être privé de la «vraie vie» qui est ailleurs. Il voudra alors regagner l’approbation de ses parents afin de quitter son confinement au plus vite. 

Une permission 
Ce malaise inconscient crée chez plusieurs l’impression qu’ils doivent attendre une forme de permission extérieure avant d’être autorisés à créer ce qu’ils souhaitent vraiment dans leur vie. Et vous aurez compris que cette permission n’arrive jamais, parce qu’elle est repoussée par un malaise encore plus inconscient qui suggère que l’Être n’est pas digne de la recevoir, qu’il ne la mérite pas. 

La permission se présentera plutôt comme un mirage qui s’éloignera de l’Être au fur et à mesure qu’il voudra s’en approcher. Il voudra être approuvé par ses pairs, tout en portant en lui l’impression de ne pas le mériter. Et vous aurez compris que c’est précisément ce reflet que la vie s’exercera à renvoyer à l’Être, afin de l’amener à conscientiser l’objet de ses propres conditionnements. Si un Être ne se sent pas digne d’être aimé, l’Univers ne tentera pas de le convaincre du contraire. Il va plutôt amplifier le malaise jusqu’à ce que l’Être transforme son propre regard sur lui et sur la vie. 

La sensation de légitimité nous apparaît être le point carrefour pour transformer son regard sur soi. Lorsqu’un Être à l’impression de devoir attendre une permission qui ne vient jamais, ses efforts pour contrer cette projection inconsciente l’épuisent, jusqu’au point de lui donner l’impression de «ramer à contre-courant » de la vie. Il a alors l’impression que la vie s’acharne sur lui, qu’on ne lui donne aucun répit. 

Recoins insoupçonnés 
Chers amis, en cette période intense de pacification, de guérison et d’expansion de conscience, vous aurez compris que tout en vous cherche votre lumière. Si des recoins insoupçonnés de votre Être ont été maintenus dans l’ombre de vous-même pendant tout ce temps, ces éléments voudront maintenant émerger. Ils utiliseront l’énergie d’éveil qui se déploie actuellement sur Terre pour se révéler à vous et ainsi, retourner à Dieu, au Dieu que vous êtes. 

Sachez qu’il en a toujours été ainsi et qu’il ne peut en être autrement. Tout ce qui est vécu intérieurement est projeté vers l’extérieur pour être expérimenté. C’est ainsi que les Êtres créent dans la matière, de l’intérieur vers l’extérieur. La création n’est pas uniquement associée aux œuvres d’art et à la dimension artistique. La création est partout. Vous êtes sur Terre pour créer. 

Les artistes 
Beaucoup d’Êtres imaginent que seuls les artistes créent. Mais tous les Êtres sont des créateurs. Ils créent leur vie selon le regard qu’ils portent sur eux et autour d’eux, et ils expérimentent ensuite extérieurement les sensations qui y sont associées. 

L’ultime sensation d’union avec l’Univers est liée à l’action de créer. Ce n’est pas la concrétisation de la manifestation qui vous relie à l’Univers, mais le processus de création en soi. C’est ce processus qui permet de laisser circuler la vie à travers soi et de ressentir l’Univers à travers le corps physique. Plus un Être crée consciemment, plus il ressent physiquement l’énergie divine qui se déploie en lui durant ce processus. 

Donc l’action de créer, soit celle d’émettre consciemment et de façon ressentie des pensées orientées et de les offrir à la planète pour qu’elles se manifestent, reconnecte les Êtres avec Dieu, avec l’Univers. C’est le processus de création qui amène les Êtres à ressentir leur union avec la vie. Il ne peut en être autrement, puisque c’est ainsi que la vie a été conçue. Tout provient d’abord de la pensée, et la manifestation physique en est le résultat, la partie visible. Le processus de création est à l’origine de toute vie. 

Comment les planètes ont-elles été créées ? Par la pensée. Elles sont les créations d’Êtres inspirés comme vous. Elles sont conçues à partir de la dimension déjà réalisée des Êtres. Les mondes ont été créés à l’image du potentiel illimité d’exploration des dieux créateurs que vous êtes. Et à votre échelle humaine, vous créez aussi votre vie à partir du même processus, des mêmes mécanismes énergétiques. 

Le Maître 
Maintenant, pour comprendre cela, chacun est invité à reconnaître le Maître en lui, car c’est à partir de cette dimension que la création véritable peut s’opérer. Certes, les créations sont illimitées et à chaque instant, vous créez votre vie selon vos émanations, selon vos pensées conscientes et inconscientes. Mais pour devenir maître de votre vie, c’est le Maître en vous qui cherchera à se manifester, à se déployer. 

Le Maître n’est pas un Être sans défi, sans tristesse, sans sensation d’impasse, sans limite passagère. C’est un Être qui a appris à regarder ses limites, ses peurs, ses angoisses et ses tristesses avec compassion et amour, sans pour autant s’y identifier. 

Entendez bien cela. Le Maître n’est pas celui qui ne vit plus sur Terre. Il vit pleinement sa vie terrestre, tout en comprenant dans toutes ses cellules qu’il est de nature universelle. Il accueille l’abondance naturelle de la vie, qu’il perçoit comme un reflet de l’amour inconditionnel qui circule librement en lui, mais il n’est pas attaché à elle. Il ne s’en prive cependant pas. 

Le Maître vit intensément chacune de ses expériences, et en même temps, il n’est pas identifié à elles. Il sait qu’elles existent et il comprend qu’elles se présentent parfois pour lui permettre de libérer des mémoires karmiques. Mais il ne devient pas identifié à ses mémoires, il les observe. Il voit comment elles s’orchestrent. Il est libre, parce qu’il a appris à se désidentifier d’elles, et il sait qu’il n’est pas prisonnier de son corps physique. 

L’Univers 
Vous n’êtes pas vos problèmes, vous n’êtes pas vos défis. Vous n’êtes pas venu sur Terre pour guérir. Vous êtes sur Terre pour partager avec tous la nouvelle que l’Univers est conscient, que l’Univers est vivant, que l’Univers est amour. Peu importe les talents que vous êtes venu offrir à vos frères et sœurs humains, c’est la qualité de votre présence qui permettra aux Êtres de toucher à l’Univers à travers vous. Plus vous vous reconnaissez comme des Êtres d’amour en passage sur Terre, plus ils se reconnaîtront eux aussi à travers vous. 

Le Maître en vous n’a jamais cessé d’exister. Mais ne soyez jamais alourdis par l’illusion qu’un Maître est un Être parfait. Car il serait alors naturel d’imaginer que comme vous n’êtes pas parfait, vous n’êtes pas un Maître. 

L’Être parfait existe réellement. Selon vos standards, c’est celui qui est sans faille et sans reproche. Mais il n’est pas humain. Dès qu’un Maître choisit de s’incarner sur Terre, il choisit de vivre une expérience évolutive qui l’amènera nécessairement à côtoyer l’oublie de ses origines universelles. Et en oubliant qui il est, il est naturel qu’il ne puisse plus agir comme il l’aurait fait s’il s’en souvenait. Il agira donc au départ comme un Être inconscient. Faudra-t-il juger l’inconscience de cet Être, ou plutôt comprendre qu’elle est le résultat logique et cohérent d’un choix d’évolution de son Âme ? 

Dès qu’un Être juge son chemin évolutif et son rythme d’intégration, il juge le parcours de son Âme et les choix qu’elle a effectués. 

Le Christ en chacun 
Vous avez cette parabole : «Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dit seulement une parole et je serai guéri». Mais quelle est cette parole? Elle suggère une forme de pardon. Cependant, les humains ont imaginé que ce pardon devait provenir de l’extérieur. En vérité, c’est une proclamation, une parabole sur le thème de la libération. Le Christ en chacun invite depuis toujours les Êtres à accepter la dimension humaine de l’incarnation, à libérer les ressentiments et les jugements entretenus envers soi. 

Le Christ émet cette parole : «Lève-toi, marche et ne regarde plus derrière, car tu comprends maintenant que tout ce qui a été accompli par le passé l’a été à partir d’un certain état d’esprit limité. Peu importe les gestes posés, tout a été fait dans une compréhension qui correspondait à cet état d’esprit, en partie voilé de la lumière. Et maintenant que la lumière revient, tu dois comprendre que les gestes posés lorsque tu étais derrière le voile ont servi l’évolution. Ils ont permis à l’Âme de grandir en inscrivant en elle des connaissances qui lui permettent de mieux comprendre la dualité associée à l’incarnation». 

Cette parole en est une de libération. Et lorsque la libération se produit, les jugements font place à l’Amour, un Amour inconditionnel où l’Être rencontre ses mémoires du passé à partir d’un mouvement de conscience élargie. L’Être est maintenant conscient des gestes posés et de leur impact, mais il comprend aussi la perception limitée qu’il avait à ce moment. Et c’est ainsi qu’il ouvre son cœur et qu’il pardonne à son Être. En vérité, il se pardonne d’avoir jugé le voile qu’il a installé sur sa conscience le temps de quelques incarnations pour poser des gestes, qu’il a interprétés par la suite comme étant erronés. 

En vérité, aucun geste n’a été erroné. La seule erreur a été de se juger. Les seuls véritables drames humains sont associés aux jugements. Lorsque le geste est posé et que la lumière se présente par la suite, elle vient tout éclairer. L’Être voit alors plus clair. Mais à ce moment, s’il se juge d’avoir été dans l’ombre, il ne peut plus éclairer son chemin. 

Chers amis, il est si important que l’amour accompagne tous les mouvements de la conscience maintenant. C’est votre monde entier qui le réclame. Autrement, le parcours devient une conquête. Les conquérants ont depuis toujours tenté de dompter leurs démons intérieurs, mais ils n’y sont jamais parvenus. Pourquoi ? Parce que ces démons recherchaient eux aussi l’amour. 

Les visions 
Nous terminerons notre message en répondant à une question qui nous a été posée concernant les visions. Certains se demandent pourquoi ils ne voient pas les dimensions subtiles, tout en se sachant prêts à les rencontrer. 

À une époque, les Êtres voyaient beaucoup plus facilement les consciences des 4e et 5e dimensions. Ils les percevaient comme des vapeurs subtiles et elles étaient reconnues dans votre monde. Les gens les percevaient comme des anges venant caresser les humains. À cette époque, les Êtres percevaient ces présences avec une telle intensité qu’ils entretenaient des relations avec ces énergies subtiles. 

Mais peu à peu, les vapeurs se sont estompées pour accompagner le choix de l’humanité de vivre plus intensément l’oublie de ses origines. Une forme de mise en quarantaine temporaire avait alors été décrétée. 

À cette époque, les humaines n’arrivaient pas à comprendre pourquoi ils étaient continuellement attirés vers le vide, alors qu’ils savaient que la lumière existait. En d’autres termes, plus les vapeurs lumineuses étaient présentes, plus les hommes semblaient se replier, donnant l’impression alors qu’ils préféraient l’ombre. Plus les vapeurs s’intensifiaient, et plus le repli augmentait. 

Cela éveillait beaucoup de questionnements au niveau universel, puisque l’intention d’accompagner les humains semblait plutôt avoir l’effet inverse. Il a donc été décidé collectivement, en collaboration avec le collectif des Âmes humaines, qu’il serait préférable que les vapeurs s’estompent temporairement. Les Êtres seraient plutôt invités à ressentir les présences avec leur cœur, plutôt qu’avec leurs sens. 

L’isolement 
Cette situation a eu aussi pour effet de permettre aux Êtres d’aller vraiment au fond de la sensation d’isolement, d’abandon, d’oubli, de repli, pour qu’à partir du «fond du puits», la lumière du cœur devienne le seul vrai chemin vous ramenant à votre Être véritable, au Dieu que vous êtes en réalité. 

Ainsi, les Êtres ont décrété collectivement et conjointement qu’il serait préférable que la présence des vapeurs de lumière s’estompe, pour vraiment retrouver la présence du cœur. Et de l’intérieur, les Êtres pourraient alors reconstruire l’estime d’eux-mêmes, le respect d’eux-mêmes et la reconnaissance d’eux-mêmes, ce qui vient rouvrir les récepteurs énergétiques subtils et rétablir les ponts entre la matière et la lumière. Les visions altérées redeviennent alors réalité pour chacun, et progressivement, l’invisible redevient visible. Vous aurez donc compris que c’est la présence au cœur qui permet d’ouvrir les portes des sens subtils. 

Paradoxalement, beaucoup d’Êtres se disent «lorsque je verrai, je croirai, je ressentirai et je serai touché». Et nous vous disons «croyez, ressentez et soyez touché, et vous verrez». Cet énoncé n’est pas un piège. Les Êtres pourraient s’imaginer que s’ils ne voient pas, c’est parce qu’ils n’ont pas suffisamment d’amour et de respect envers eux-mêmes. Cette interprétation est hâtive, car il faut comprendre qu’il y a aussi des cycles qui doivent être respectés. 

La collectivité 
En tant que groupe en évolution, il a été décrété par le collectif des Âmes humaines que les sauts de conscience s’effectueraient en collectivité, comme pour le saut de conscience actuel qui se met en place avec les énergies du Nouveau Monde qui se présentent. 

Des épisodes d’expansion de conscience amèneront les Êtres à percevoir de plus en plus l’invisible, à le voir d’abord avec plus de consistances. Et lorsque votre humanité aura traversé les prochains sas, vous ressentirez la différence au niveau de votre réceptivité. 

Beaucoup d’Êtres ont associé l’année 2012 aux sas, mais elle est plutôt l’entrée dans la période des sas. Elle n’est pas le sas. L’année 2014 et celles qui suivront par la suite seront beaucoup plus propices à l’ouverture de ces portes qui entraineront les humains vers les portails supérieurs. Et là, les rencontres seront plus faciles. 

Mais souvenez-vous dès maintenant de la vérité en lien avec la présence au cœur et à ses sensations. Car lorsque les sens subtils ne sont pas en alignement avec la présence au cœur, les ouvertures psychiques sont fragiles. C’est véritablement le cœur qui vous témoigne des vérités universelles. Les sens subtils sont à son service. 

Souvenez-vous que c’est par un décret humain qu’il en a été décidé ainsi. En vous sentant affaiblis par la difficulté de percevoir, indirectement c’est votre Âme que vous jugez et ses choix. Comprenez que les voiles servent l’évolution. Si des ressentiments, des tristesses et des amertumes sont éveillés, allez rencontrer ces émotions. Mais ne remettez pas en question l’amour ressenti lorsque vous vous unissez à l’invisible. Si les sens ne le perçoivent pas, votre cœur, lui, en sera le témoin vivant et vibrant. 

Il est beaucoup plus important de nourrir la présence au cœur que de nourrir les sens. Ceux-ci vous éloignent de l’Univers lorsqu’ils sont déconnectés du cœur. Mais le cœur vous y reconduit directement. 

Les sens 
Dans ce Nouveau Monde, vous percevrez d’abord avec les yeux du cœur, ensuite, avec vos sens subtils, et finalement, avec vos sens physiques. Mais soyez patients et respectueux de votre rythme individuel, sans sauter d’étapes. 

Si vous avez oublié vos origines, ce n’est pas par régression, mais par cohérence avec l’expérience terrestre. Comment pourriez-vous accompagner vos frères et sœurs humains vers le souvenir de leurs origines universelles, si vous n’aviez pas vécu la même expérience qu’eux. Comment un Être peut-il montrer la voie, s’il ne l’a jamais empruntée? 

Le parcours terrestre est magnifique. Ne faites pas de lui un élément qui se retourne contre vous, parce que vous avez l’impression qu’il ne va pas suffisamment rapidement. Apprenez à vivre avec une forme de mystère qui deviendra progressivement révélation et source de joie profonde pour vous tous. 

Nous vous remercions chers amis de votre présence amoureuse en ce jour. 

Nous bénissons votre parcours. 

Salutations à vous

Le Collectif Ashtar et la Grande Fraternité Universelle


Écrit par Simon Leclerc (www.psychologiedelame.com) 

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