(...) Essai magistral d'un nommé Lu Yu, l' uvre fixe une fois pour toutes les canons du thé en l'envisageant sous tous ses aspects : la culture, la cueillette, la préparation, la dégustation, les ustensiles, la plante elle-même. École de frugalité et de rigueur, le Cha jing puise aux sources des courants essentiels de la pensée chinoise, le taoïsme, le bouddhisme et le confucianisme. Lu Yu, fin lettré et moraliste, dévoile à travers ce traité une véritable philosophie du thé, guidée par le besoin de l'excellence et la quête constante de raffinement.